Acarizax 12 sq-hdm, lyophilisat oral

pill

Informations générales

Source : ANSM

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Posologie

Posologie

La posologie recommandée chez les adultes et les adolescents (âgés de 12 à 17 ans) est d'un lyophilisat sublingual (12 SQ-HDM) par jour.

L'apparition de l'effet clinique est attendue 8 à 14 semaines après l'instauration du traitement. Les recommandations thérapeutiques internationales préconisent une durée d'immunothérapie allergénique d'environ 3 ans pour modifier l'évolution de la maladie. Les données d'efficacité avec ACARIZAX sont disponibles sur une période de 18 mois de traitement chez l'adulte ; aucune donnée n'est disponible sur une période de 3 ans de traitement (voir rubrique 5.1). S'il n'est pas observé d'amélioration pendant la première année de traitement par ACARIZAX, la poursuite du traitement n'est pas justifiée.

Population pédiatrique

Rhinite allergique : la posologie est identique chez les adultes et les adolescents âgés de 12 à 17 ans). L'expérience clinique dans le traitement de la rhinite allergique par ACARIZAX n'est pas disponible chez les enfants de moins de 12 ans.

ACARIZAX n'est pas indiqué pour le traitement de la rhinite allergique chez les enfants de moins de 12 ans. Les données actuellement disponibles sont décrites à la rubrique 5.1.

Asthme allergique : l'expérience clinique dans le traitement de l'asthme allergique par ACARIZAX n'est pas disponible chez les enfants de moins de 18 ans. ACARIZAX n'est pas indiqué dans le traitement de l'asthme allergique chez les enfants de moins de 18 ans.

Patients âgés

L'expérience clinique d'une immunothérapie par ACARIZAX n'est pas disponible chez le sujet de plus de 65 ans. ACARIZAX n'est pas indiqué chez le sujet de plus de 65 ans (voir rubrique 5.1).

Mode d'administration

Le traitement par ACARIZAX doit être instauré par des médecins expérimentés dans le traitement des allergies.

La première prise de lyophilisat sublingual devra être réalisée sous surveillance médicale pendant au moins 30 minutes afin d'évaluer et traiter les éventuels effets indésirables d'apparition immédiate.

ACARIZAX est un lyophilisat sublingual. L'alvéole de la plaquette sera ouverte avec des doigts bien secs pour libérer le lyophilisat sublingual. Immédiatement après sa libération de la plaquette, le lyophilisat sublingual doit être placé sous la langue où il se dissout. Ne pas déglutir pendant environ 1 minute. Ne pas absorber d'aliment ni de boisson dans les 5 minutes qui suivent la prise du médicament.

Si le traitement par ACARIZAX est interrompu pendant une durée allant jusqu'à 7 jours, le patient peut reprendre le traitement de lui-même. Si le traitement est interrompu pendant plus de 7 jours, un avis médical est recommandé pour la reprise éventuelle du traitement.

Source : BDPM

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Contre-indications

  • Asthme

  • Asthme

    au cours des 3 derniers mois
  • Asthme, antécédent

  • Bronchopneumopathie chronique obstructive

  • Déficit immunitaire

  • Extraction dentaire

    ou perte d'une dent
  • Grossesse

    prendre en considération l'état clinique de la patiente (incluant la fonction respiratoire) ainsi que ses antécédents de réactions apparues lors des prises précédentes du médicament
  • Immunodépression

  • Inflammation buccale

    exemple : lichen plan, ulcérations ou candidose
  • Intervention chirurgicale bucco-dentaire

  • Lésion buccale

  • Maladie autoimmune

  • Maladie autoimmune non contrôlée

  • Tumeur maligne

interactions

Interactions

Aucune donnée disponible pour l'instant.

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Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Aucune donnée clinique n'est disponible concernant l'utilisation d'ACARIZAX chez la femme enceinte. Les études réalisées chez l'animal n'indiquent pas de risque accru pour le fœtus. Le traitement par ACARIZAX ne doit pas être instauré au cours de la grossesse. Si une grossesse survient en cours de traitement, la décision de poursuite ou non de l'immunothérapie allergénique devra prendre en considération l'état clinique de la patiente (incluant la fonction respiratoire) ainsi que ses antécédents de réactions apparues lors des prises précédentes d'ACARIZAX. En cas d'asthme préexistant, une surveillance étroite est recommandée pendant la grossesse.

Allaitement

Aucune donnée clinique n'est disponible concernant l'utilisation d'ACARIZAX au cours de l'allaitement. Il n'est pas attendu d'effets particuliers chez les enfants allaités.

Fertilité

Aucune donnée clinique n'est disponible concernant l'effet d'ACARIZAX sur la fertilité. Lors d'une étude de toxicité en administrations réitérées chez la souris, aucun effet n'a été observé sur les organes de reproduction des animaux des deux sexes.

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Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique : extraits allergéniques, acariens, code ATC : V01AA03.

Mécanisme d'action

ACARIZAX est une immunothérapie allergénique. L'immunothérapie allergénique consiste en l'administration répétée d'allergènes à un individu allergique dans le but de modifier sa réponse immunitaire à ces allergènes.

L'activité pharmacodynamique de l'immunothérapie allergénique a pour cible le système immunitaire mais le mécanisme d'action exact à l'origine de l'effet clinique n'est pas totalement connu. Les travaux ont mis en évidence une augmentation de la production d'IgG4 spécifiques anti-acariens induits par l'administration d'ACARIZAX et la production d'anticorps circulants pouvant entrer en compétition au niveau de la liaison des IgE avec les allergènes d'acariens. Cet effet a été observé dès quatre semaines de traitement.

ACARIZAX agit sur la cause de l'allergie respiratoire aux acariens et son effet clinique au cours du traitement a été démontré au niveau des voies respiratoires supérieures et inférieures. La protection induite par ACARIZAX a entraîné une amélioration du contrôle des symptômes et de la qualité de vie, liés à un soulagement des symptômes, une diminution du recours aux autres médicaments et la réduction du risque d'exacerbations.

Efficacité clinique chez l'adulte

L'efficacité d'ACARIZAX 12 SQ-HDM dans le traitement des allergies respiratoires aux acariens a été évaluée au cours de deux études cliniques randomisées, en double aveugle, contrôlées contre placebo, menées dans des populations différentes et utilisant des critères primaires différents. Deux tiers des patients inclus dans ces études étaient sensibilisés aux acariens et à d'autres allergènes. Les résultats cliniques n'ont pas été influencés par le fait que les patients soient mono ou polysensibilisés. Des données complémentaires provenant d'une étude réalisée en chambre d'exposition aux allergènes et d'une étude menée à de plus faibles doses sont également présentées.

Rhinite allergique

Etude MERIT (MT-06)

  • L'étude MERIT a été menée chez 992 adultes présentant une rhinite allergique modérée à sévère aux acariens malgré un traitement symptomatique de la rhinite. Ces patients ont été randomisés pour recevoir une prise quotidienne de 12 SQ-HDM, de 6 SQ-HDM ou d'un placebo pendant environ 1 an et pouvaient recourir librement à un traitement symptomatique standardisé de la rhinite. Les patients ont été examinés par un spécialiste environ tous les deux mois durant la totalité de l'étude.

  • Le critère primaire était le score total combiné quotidien moyen de rhinite (daily total combined rhinitis score, TCRS) évalué durant les 8 dernières semaines de traitement.

  • Le TCRS était la somme du score des symptômes de rhinite et du score médicamenteux de la rhinite. Le score des symptômes de rhinite évaluait chacun des quatre symptômes nasaux (rhinorrhée, obstruction nasale, prurit nasal, éternuements) quotidiennement sur une échelle de 0 à 3 (symptômes absents, légers, modérés ou sévères) ; échelle de score allant de 0 à 12. Le score médicamenteux de la rhinite était la somme du score de la prise d'un corticostéroïde nasal (2 points par bouffée, maximum 4 bouffées par jour) et du score de la prise d'un antihistaminique oral (4 points par comprimé, maximum 1 comprimé par jour) ; échelle de score allant de 0 à 12. L'échelle de score du TCRS allait ainsi de 0 à 24.
  • Les principaux critères secondaires prédéfinis étaient le score total combiné de rhinoconjonctivite et de qualité de vie liée à la rhinoconjonctivite (rhinoconjunctivitis quality of life, RQLQ).

  • Des analyses des jours avec exacerbation de rhinite ont été également réalisées a posteriori pour illustrer davantage la pertinence clinique des résultats.

  • Une exacerbation de rhinite était définie comme un jour où les symptômes étaient revenus au niveau élevé requis pour l'inclusion des patients dans l'étude : score de symptômes de rhinite d'au moins 6 ou d'au moins 5 en présence d'un symptôme côté comme sévère.
<table> <tbody><tr> <td> </td> <td> Etude MERIT : évolution du score total combiné de rhinite au cours du temps TCRS : score total combiné de rhinite (score des symptômes + score médicamenteux). Le critère primaire était le TCRS quotidien moyen au cours des 8 dernières semaines de traitement environ (semaines 44 à 52 environ). Moyennes ajustées du TCRS moyen au cours du temps. Les lignes verticales indiquent l'erreur standard pour ces moyennes ajustées. Les intervalles ne se chevauchant pas indiquent une différence statistiquement significative. </td> </tr> </tbody></table> <table> <tbody><tr> <td>

Résultats de l'étude MERIT

</td> <td colspan="2"> 12 SQ-HDM </td> <td colspan="2"> Placebo </td> <td colspan="2"> Efficacité </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Critère primaire </td> <td> N </td> <td> Score </td> <td> N </td> <td> Score </td> <td> Différence absolue </td> <td> Différence relative </td> <td> Valeur de p </td> </tr> <tr> <td colspan="8"> Score total combiné de rhinite </td> </tr> <tr> <td> FAS-MI (moyenne ajustée) </td> <td> 318 </td> <td> 5,71 </td> <td> 338 </td> <td> 6,81 </td> <td> 1,09[0,35 ; 1,84] </td> <td> - </td> <td> 0,004 </td> </tr> <tr> <td> FAS (moyenne ajustée) </td> <td> 284 </td> <td> 5,53 </td> <td> 298 </td> <td> 6,76 </td> <td> 1,22[0,49 ; 1,96] </td> <td> 18% </td> <td> 0,001 </td> </tr> <tr> <td> FAS (médiane) </td> <td> 284 </td> <td> 5,88 </td> <td> 298 </td> <td> 7,54 </td> <td> 1,66 </td> <td> 22% </td> <td> - </td> </tr> <tr> <td> Principaux critères secondaires prédéfinis </td> <td> N </td> <td> Score </td> <td> N </td> <td> Score </td> <td> Différence absolue </td> <td> Différence relative </td> <td> Valeur de p </td> </tr> <tr> <td colspan="8"> Score de symptômes de rhinite </td> </tr> <tr> <td> FAS (moyenne ajustée) </td> <td> 284 </td> <td> 2,76 </td> <td> 298 </td> <td> 3,30 </td> <td> 0,54[0,18 ; 0,89] </td> <td> 16% </td> <td> 0,003 </td> </tr> <tr> <td> FAS (médiane) </td> <td> 284 </td> <td> 2,98 </td> <td> 298 </td> <td> 3,98 </td> <td> 1,00 </td> <td> 25% </td> <td> - </td> </tr> <tr> <td colspan="8"> Score médicamenteux de la rhinite </td> </tr> <tr> <td> FAS (moyenne ajustée) </td> <td> 284 </td> <td> 2,22 </td> <td> 298 </td> <td> 2,83 </td> <td> 0,60 [0,08 ; 1,13] </td> <td> 21% </td> <td> 0,024 </td> </tr> <tr> <td> FAS (médiane) </td> <td> 284 </td> <td> 2,83 </td> <td> 298 </td> <td> 4,00 </td> <td> 1,17 </td> <td> 29% </td> <td> - </td> </tr> <tr> <td colspan="8"> Score total combiné de rhinoconjonctivite </td> </tr> <tr> <td> FAS (moyenne ajustée) </td> <td> 241 </td> <td> 7,91 </td> <td> 257 </td> <td> 9,12 </td> <td> 1,21[0,13 ; 2,28] </td> <td> 13% </td> <td> 0,029 </td> </tr> <tr> <td> FAS (médiane) </td> <td> 241 </td> <td> 8,38 </td> <td> 257 </td> <td> 10,05 </td> <td> 1,67 </td> <td> 17% </td> <td> - </td> </tr> <tr> <td colspan="8"> Questionnaire de qualité de vie relatif à la rhinoconjonctivite (RQLQ) </td> </tr> <tr> <td> FAS (moyenne ajustée) </td> <td> 229 </td> <td> 1,38 </td> <td> 240 </td> <td> 1,58 </td> <td> 0,19 [0,02 ; 0,37] </td> <td> 12% </td> <td> 0,031 </td> </tr> <tr> <td> FAS (médiane) </td> <td> 229 </td> <td> 1,25 </td> <td> 240 </td> <td> 1,46 </td> <td> 0,21 </td> <td> 14% </td> <td> - </td> </tr> <tr> <td> Critères post hoc </td> <td> N </td> <td> Propor­­tion </td> <td> N </td> <td> Propor­­tion </td> <td colspan="2"> Odds Ratio (IC à 95%) </td> <td> Valeur de p </td> </tr> <tr> <td colspan="8"> Pourcentage de jours avec exacerbation de rhinite </td> </tr> <tr> <td> FAS (estimation) </td> <td> 284 </td> <td> 5,33% </td> <td> 298 </td> <td> 11,14% </td> <td colspan="2"> 0,45 [0,28 ; 0,72] </td> <td> 0,001 </td> </tr> <tr> <td colspan="8"> Pourcentage de jours avec exacerbation de rhinite malgré la prise de médicaments symptomatiques de la rhinite </td> </tr> <tr> <td> FAS (estimation) </td> <td> 284 </td> <td> 3,43% </td> <td> 298 </td> <td> 6,50% </td> <td colspan="2"> 0,51 [0,32 ; 0,81] </td> <td> 0,005 </td> </tr> <tr> <td colspan="8"> N : nombre de patients dans le groupe de traitement pour qui des données étaient disponibles pour l'analyse IC : intervalle de confiance FAS-MI : analyse sur l'ensemble des données disponibles (full analysis set) avec imputations multiples. Pour l'analyse, les patients sortis de l'étude avant la période d'évaluation de l'efficacité ont été considérés comme des patients sous placebo. Pour l'analyse principale (FAS-MI), seule la différence absolue a été pré-spécifiée. FAS : analyse sur l'ensemble des données disponibles (full analysis set). Toutes les données disponibles utilisées dans leur intégralité (c'est-à-dire conduites chez tous les patients disposant de données au cours de la période d'évaluation de l'efficacité). Différence absolue : placebo moins 12 SQ-HDM, intervalle de confiance à 95%. Différence relative par rapport au placebo : placebo moins 12 SQ-HDM divisé par le placebo. La différence entre les groupes 12 SQ-HDM et placebo a été principalement régie par des différences dans les trois domaines suivants : troubles du sommeil, problèmes pratiques et symptômes nasaux. Odds ratio pour la survenue d'une exacerbation de rhinite : 12 SQ-HDM par rapport au placebo. </td> </tr> </tbody></table>

Données complémentaires - rhinite allergique

Une étude de phase II randomisée, en double aveugle et contrôlée contre placebo a été menée en chambre d'exposition aux allergènes chez 124 adultes présentant une rhinite allergique aux acariens. Les sujets ont été sevrés de tout traitement symptomatique anti-allergique avant chaque exposition à l'allergène. Lors de l'exposition allergénique de fin d'étude après 24 semaines de traitement par 12 SQ-HDM, 6 SQ-HDM ou placebo, le score moyen des symptômes de rhinite a été de 7,45 (IC95% : [6,57 ; 8,33]) dans le groupe placebo et de 3,83 (IC95% : [2,94 ; 4,72]) dans le groupe 12 SQ-HDM, correspondant à une différence absolue de 3,62 et à une différence relative de 49% (IC95% : [35% ; 60%] ; p < 0,001). La différence entre les groupes 12 SQ-HDM et placebo a été également statistiquement significative à 16 semaines (scores moyens de 4,82 et 6,90, différence absolue de 2,08, différence relative de 30%, IC95% : [17% ; 42%], p < 0,001) et à 8 semaines (scores moyens de 5,34 et 6,71, différence absolue de 1,37, différence relative de 20%, IC95% : [7% ; 33%], p = 0,007).

Asthme allergique

Etude MITRA (MT-04)

  • L'étude MITRA a été menée chez 834 adultes présentant un asthme allergique aux acariens et insuffisamment contrôlés par la prise quotidienne d'un corticostéroïde inhalé (CSI) correspondant à 400 à 1 200 μg de budésonide. Tous les patients ont reçu un traitement de 7 à 12 mois par 12 SQ-HDM, 6 SQ-HDM ou placebo en complément du corticostéroïde inhalé et d'un bêta-2-agoniste inhalé de courte durée d'action avant une réduction de la dose du corticostéroïde inhalé. Le protocole n'a pas inclus de phase initiale de recherche de la dose minimale efficace de la corticothérapie inhalée. L'efficacité a été évaluée par le délai de survenue de la première exacerbation d'asthme modérée à sévère lors de la période de réduction du corticostéroïde inhalé sur les 6 derniers mois des 13 à 18 mois de traitement.

  • Une exacerbation d'asthme modérée était définie par au moins un des critères suivants et la nécessité de modifier son traitement :

  • Réveil(s) nocturne(s) ou augmentation des symptômes : un ou plusieurs réveils nocturnes dus à l'asthme et nécessitant la prise d'un bêta-2-agoniste de courte durée d'action (SABA) lors de deux nuits consécutives ou augmentation du score quotidien des symptômes ≥ 0,75 pendant deux jours consécutifs par rapport à la valeur initiale à l'entrée dans l'étude.

  • Augmentation du nombre de prises d'un bêta-2-agoniste de courte durée d'action : augmentation du nombre de prises d'un bêta-2-agoniste de courte durée d'action pendant deux jours consécutifs par rapport à la valeur initiale à l'entrée dans l'étude (augmentation minimale : 4 bouffées/jour).

  • Dégradation de la fonction respiratoire : diminution du DEP ≥ 20% par rapport à la valeur initiale à l'entrée dans l'étude lors de deux matins ou soirs consécutifs ou diminution du VEMS ≥ 20% par rapport à la valeur initiale à l'entrée dans l'étude.

  • Consultation médicale : consultation d'un service d'urgences ou d'un centre investigateur pour traitement de l'asthme ne requérant pas une corticothérapie systémique.

  • Une exacerbation d'asthme sévère était définie par la présence d'au moins un des deux critères suivants :
  • Nécessité d'une corticothérapie systémique pendant ≥ 3 jours.

  • Consultation d'un service d'urgences entraînant une corticothérapie systémique ou une hospitalisation pendant ≥ 12 h.

<table> <tbody><tr> <td> </td> <td> Etude MITRA - représentation graphique du critère primaire d'efficacité : évolution en fonction du temps du risque d'exacerbation d'asthme modérée à sévère au cours de la période de réduction ou de sevrage du CSI. Dans le graphique, temps = 0 représente le moment de la réduction de 50% de la dose du CSI. Après environ 3 mois (soit 90 jours), le traitement par CSI était complétement arrêté chez les patients qui n'avaient pas fait d'exacerbation. </td> </tr> </tbody></table> <table> <tbody><tr> <td rowspan="2"> Résultats de l'étude MITRA </td> <td colspan="2"> 12 SQ-HDM </td> <td colspan="2"> Placebo </td> <td colspan="2"> Efficacité 12 SQ-HDM par rapport au placebo </td> <td rowspan="2"> Valeur de p </td> </tr> <tr> <td> N </td> <td> n (%) </td> <td> N </td> <td> n (%) </td> <td> Risque relatif [IC à 95%] </td> <td> Réduction du risque </td> </tr> <tr> <td colspan="8"> Critère primaire </td> </tr> <tr> <td> Toute exacerbation modérée ou sévère (FAS-MI) </td> <td> 282 </td> <td> 59 (21%) </td> <td> 277 </td> <td> 83 (30%) </td> <td> 0,69 [0,50 ; 0,96] </td> <td> 31% </td> <td> 0,027 </td> </tr> <tr> <td> Toute exacerbation modérée ou sévère (FAS) </td> <td> 248 </td> <td> 59 (24%) </td> <td> 257 </td> <td> 83 (32%) </td> <td> 0,66 [0,47 ; 0,93] </td> <td> 34% </td> <td> 0,017 </td> </tr> <tr> <td colspan="8"> Analyses prédéfinies des composantes du critère primaire </td> </tr> <tr> <td> Réveil(s) nocturne(s) ou augmentation des symptômes </td> <td> 248 </td> <td> 39 (16%) </td> <td> 257 </td> <td> 57 (22%) </td> <td> 0,64 [0,42 ; 0,96] </td> <td> 36% </td> <td> 0,031 </td> </tr> <tr> <td> Augmentation de l'utilisation d'un SABA </td> <td> 248 </td> <td> 18 (7%) </td> <td> 257 </td> <td> 32 (12%) </td> <td> 0,52 [0,29 ; 0,94] </td> <td> 48% </td> <td> 0,029 </td> </tr> <tr> <td> Dégradation de la fonction respiratoire </td> <td> 248 </td> <td> 30 (12%) </td> <td> 257 </td> <td> 45 (18%) </td> <td> 0,58 [0,36 ; 0,93] </td> <td> 42% </td> <td> 0,022 </td> </tr> <tr> <td> Exacerbation sévère </td> <td> 248 </td> <td> 10 (4%) </td> <td> 257 </td> <td> 18 (7%) </td> <td> 0,49 [0,23 ; 1,08] </td> <td> 51% </td> <td> 0,076 </td> </tr> <tr> <td colspan="8"> N : nombre de patients dans le groupe de traitement pour qui des données étaient disponibles pour l'analyse. n (%) : nombre et pourcentage de patients du groupe de traitement répondant au critère. IC : intervalle de confiance Estimation par le risque relatif. FAS-MI : analyse sur l'ensemble des données disponibles (full analysis set) avec imputations multiples. Pour l'analyse, les patients sortis de l'étude avant la période d'évaluation de l'efficacité ont été considérés comme des patients sous placebo. FAS : analyse sur l'ensemble des données disponibles (full analysis set). Toutes les données disponibles utilisées dans leur intégralité (tous les patients chez qui des données avaient été recueillies au cours de la période d'évaluation de l'efficacité). </td> </tr> </tbody></table>

Des analyses des symptômes d'asthme et de la prise de médicaments symptomatiques au cours des 4 dernières semaines de la période de traitement avant la réduction de la dose du corticostéroïde inhalé ont été également menées a posteriori afin d'évaluer l'effet d'ACARIZAX en complément d'un corticostéroïde inhalé. Ces analyses ont porté sur les scores des symptômes d'asthme diurnes et nocturnes, les réveils nocturnes et les prises d'un bêta-2-agoniste de courte durée d'action. Elles ont montré des différences numériques constamment en faveur du groupe 12 SQ-HDM comparativement au groupe placebo pour tous les paramètres évalués durant les 4 semaines précédant la réduction de la dose du corticostéroïde inhalé. Les différences ont été statistiquement significatives uniquement pour le score des symptômes d'asthme diurnes (p = 0,0450) et l'odds radio pour l'absence de réveil nocturne (p = 0,0409).

Données complémentaires - asthme allergique

Lors d'une étude de phase II randomisée, en double aveugle et contrôlée contre placebo, 604 patients ≥ 14 ans présentant un asthme allergique aux acariens contrôlé par la prise d'un corticostéroïde inhalé (100 à 800 μg de budésonide) et ayant des antécédents de rhinite allergique aux acariens ont été randomisés pour recevoir 1, 3 ou 6 SQ-HDM ou un placebo pendant environ un an. Lors de la période d'évaluation de l'efficacité au cours des 4 dernières semaines de l'étude, la modification moyenne de la dose du corticostéroïde inhalé par rapport à la valeur initiale à l'entrée dans l'étude a été de 207,6 μg de budésonide dans le groupe 6 SQ-HDM et 126,3 μg dans le groupe placebo, correspondant à une différence absolue de 81 μg de budésonide par jour (IC95% : [27 ; 136], p = 0,004). Les réductions relatives moyennes et médianes de la dose du corticostéroïde inhalé par rapport à la valeur initiale à l'entrée dans l'étude ont été de 42% et 50% dans le groupe 6 SQ-HDM et de 15% et 25% dans le groupe placebo. Une analyse d'un sous-groupe (N = 108) de patients chez qui le contrôle de l'asthme était moindre et qui prenaient un corticostéroïde inhalé à raison de ≥ 400 μg de budésonide a été conduite a posteriori et a montré que la modification moyenne de la dose quotidienne du corticostéroïde inhalé par rapport à la valeur initiale à l'entrée dans l'étude était de 384,4 μg de budésonide dans le groupe 6 SQ-HDM et de 57,8 μg dans le groupe placebo, correspondant à une différence absolue de 327 μg de budésonide par jour (IC95% : [182 ; 471], p < 0,0001, analyse a posteriori).

Population pédiatrique

Rhinite allergique

Enfants âgés de 5 à 11 ans

L'expérience clinique dans le traitement de la rhinite allergique par ACARIZAX chez les enfants de moins de 12 ans n'a pas été documentée.

Adolescents âgés de 12 à 17 ans

L'efficacité d'ACARIZAX 12 SQ-HDM dans le traitement de la rhinite allergique aux acariens chez les adolescents a été évaluée au cours de 2 études cliniques randomisées, en double aveugle, contrôlées contre placebo (P001 et TO-203-3-2). Dans ces études, une proportion de patients était des adolescents.

  • L'étude P001 a inclus 189 adolescents (sur les 1 482 patients randomisés au total) présentant une rhinite/rhinoconjonctivite allergique aux acariens modérée à sévère avec ou sans asthme. Ces patients ont été randomisés pour recevoir une prise quotidienne de 12 SQ-HDM ou d'un placebo pendant environ 1 an et pouvaient recourir librement à un traitement symptomatique standardisé de la rhinite.

Le critère primaire était le score total combiné quotidien moyen de rhinite (total combined rhinitis score, TCRS) évalué durant les 8 dernières semaines de traitement.

Après 1 an de traitement par 12 SQ-HDM, la différence absolue des médianes a été de 1,0 (IC95% : [0,1 ; 2,0]) et la différence relative a été de 22% (p = 0,024) par rapport au placebo dans le groupe des adolescents.

  • L'étude TO-203-3-2 a inclus 278 adolescents (sur les 851 patients randomisés au total) présentant une rhinite allergique aux acariens persistante modérée à sévère. Ces patients ont été randomisés pour recevoir une prise quotidienne de 12 SQ-HDM, de 6 SQ-HDM ou d'un placebo pendant environ 1 an et pouvaient recourir librement à un traitement symptomatique standardisé de la rhinite.

Le critère primaire était le score total combiné quotidien moyen de rhinite (total combined rhinitis score, TCRS) évalué durant les 8 dernières semaines de traitement.

A la fin de l'étude, après 1 an de traitement par 12 SQ-HDM, la différence absolue des moyennes a été de 1,0 (IC95% : [0,1 ; 1,9], p = 0,037) et la différence relative a été de 20% par rapport au placebo dans le groupe des adolescents.

<table> <tbody><tr> <td>

Sous-groupe d'adolescents

</td> <td colspan="2"> 12 SQ-HDM </td> <td colspan="2"> Placebo </td> <td colspan="2"> Efficacité </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Critère primaire : score TCRS </td> <td> N </td> <td> Score </td> <td> N </td> <td> Score </td> <td> Différence absolue </td> <td> Différence relative </td> <td> Valeur de p </td> </tr> <tr> <td colspan="8"> P001 </td> </tr> <tr> <td> FAS (moyenne ajustée) </td> <td> 76 </td> <td> 3,6 </td> <td> 84 </td> <td> 4,8 </td> <td> 1,2 [0,1 ; 2,3] </td> <td> 25% </td> <td> &lt;0,05 </td> </tr> <tr> <td> FAS (médiane) </td> <td> 76 </td> <td> 3,3 </td> <td> 84 </td> <td> 4,3 </td> <td> 1,0 [0,1 ; 2,0] </td> <td> 22% </td> <td> 0,024 </td> </tr> <tr> <td colspan="8"> TO-203-3-2 </td> </tr> <tr> <td> FAS (moyenne ajustée) </td> <td> 99 </td> <td> 4,1 </td> <td> 92 </td> <td> 5,1 </td> <td> 1,0 [0,1 ; 1,9] </td> <td> 20% </td> <td> 0,037 </td> </tr> <tr> <td> FAS (médiane) </td> <td> 99 </td> <td> 4,2 </td> <td> 92 </td> <td> 5,2 </td> <td> 1,0 </td> <td> 19% </td> <td> - </td> </tr> <tr> <td colspan="8"> TCRS : score total combiné de rhinite ANCOVA Estimation selon la méthode Hodges-Lehmann avec un intervalle de confiance à 95% (analyse primaire dans l'étude P001) Modèle linéaire à effets mixtes (analyse primaire dans l'étude TO-203-3-2) Différence relative par rapport au placebo : placebo moins 12 SQ-HDM divisé par le placebo. </td> </tr> </tbody></table>

Asthme allergique

Population pédiatrique âgée de 5 à 17 ans

L'expérience clinique dans le traitement de l'asthme allergique par ACARIZAX n'a pas été documentée chez les enfants de moins de 18 ans.

L'Agence européenne des médicaments a accordé une dérogation à l'obligation de soumettre les résultats d'études réalisées avec ACARIZAX chez des enfants âgés de moins de 5 ans dans l'allergie respiratoire aux acariens (traitement de la rhinite allergique, traitement de l'asthme).

Patients âgés

ACARIZAX n'est pas indiqué chez les patients de plus de 65 ans (voir rubrique 4.2). Il existe des données limitées sur la sécurité d'emploi et la tolérance chez des patients de plus de 65 ans.

Traitement à long terme

Les recommandations thérapeutiques internationales préconisent une durée d'immunothérapie allergénique d'environ 3 ans pour modifier l'évolution de la maladie. Des données d'efficacité issues de l'étude MITRA sont disponibles pour un traitement de 18 mois par ACARIZAX. L'efficacité à long terme n'a pas été établie.

Source : BDPM

side-effect

Effets indésirables

  • irritation de la gorge

  • oedème buccal

  • prurit auriculaire

  • prurit oral

  • rhinopharyngite

  • œdème de la lèvre

pill

Liste des spécialités disponibles

Source : BDPM

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