Aprépitant 125 mg poudre pour suspension buvable en sachet

pill

Informations générales

  • Substance

  • Forme galénique

    Poudre pour suspension buvable

  • Voie d'administration

    Voie orale

Source : ANSM

indication

Indications et autres usages documentés

side-effect

Posologie

La suspension buvable doit être préparée et la dose mesurée uniquement par un professionnel desanté.

<u>Posologie</u>

<i><u>Population pédiatrique</u></i>

<i>Enfants et nourrissons (âgés de 6 mois à moins de 12 ans, et pesant plus de 6 kg)</i>

EMEND est administré durant 3 jours dans le cadre d'un schéma thérapeutique comportant un

<sub>antagoniste 5-HT3. La dose r</sub>ecommandée d'EMEND poudre pour suspension buvable dépend du

poids corporel, comme spécifié dans le tableau ci-dessous. EMEND est administré par voie orale<sub>une heure avant la chimiothérapie </sub>à J1, J2 et J3. Si aucune chimiothérapie n'est admin<sub>istrée à J2 et J3,</sub>EMEND doit être administré le matin. Voir le Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP) del'antagoniste 5-HT<sub>3 </sub>choisi pour des informations sur la posologie appropriée. Si un corticostéroïde, telque la dexaméthasone, est co-administré avec EMEND, la dose de corticostéroïde doit êtreadministrée à 50 % de la dose habituelle (voir rubriques 4.5 et 5.1).

Dose de suspension buvable d'EMEND recommandée chez les patients pédiatriques âgés de6 mois à moins de 12 ans

<table> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"></td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"><b>Jour 1</b></td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"><b>Jour 2</b></td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"><b>Jour 3</b></td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">EMEND suspension<br/>buvable<br/>25 mg/mL</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">3 mg/kg par voie orale<br/>Dose maximale 125 mg</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">2 mg/kg par voie orale<br/>Dose maximale 80 mg</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">2 mg/kg par voie orale<br/>Dose maximale 80 mg</td> </tr> </table>

L'efficacité de la poudre pour suspension buvable à 125 mg n'a pas été établie chez les enfants de

12 ans et plus. Pour les adolescents âgés de 12 à 17 ans, EMEND est disponible sous forme de gélulescontenant 125 mg ou 80 mg d'aprépitant.

La sécurité d'emploi et l'efficacité d'EMEND poudr<sub>e pour suspension buvable chez les nourrissons de</sub>

<sub>moins de 6 mois ou pesant moins de 6 </sub>kg n'ont pas été établies. Aucune donnée n'est disponible.

<i><u>Information générale</u></i>

<sub>Le</sub>s données d'efficacité en association avec d'autres corticostéroïdes et d'autres antag<sub>onistes 5-HT3</sub>

sont limitées. Pour plus d'informations concernant l'administration simultanée avec descorticostéroïdes, voir rubrique 4.5. Se référer au RCP de l'antagoniste 5-HT<sub>3 </sub>co-administré.

<i><u>Populations particulières</u></i>

<i>Sexe</i>

<sub>Aucun ajustement posologique </sub>n'est nécessaire en fonction du sexe (voir rubrique <sub>5.2).</sub>

<i>Insuffisance rénale</i>

Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance <sub>rénale ou</sub>

chez les patients présentant une insuffisance rénale au stade terminal nécessitant une hémodialyse(voir rubrique 5.2).

<i>Insuffisance hépatique</i>

Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients ayant une insuffisance hépatique

légère. Les données disponibles chez les patients ayant une insuffisance hépatique modérée sontlimitées, et aucune donnée chez les patients ayant une insuffisance hépatique sévère n'est disponible.

L'aprépitant doit être utilisé avec précaution chez ces patie<sub>nts (voir rubriques 4.4 et 5.2).</sub>

<u>Mode d'administration</u>

La suspension buvable peut être prise avec ou sans aliments.

Pour les modalités de préparation et d'administration de la suspension, voir la rubrique 6.6.

Source : EMA

side-effect

Contre-indications

  • Grossesse

interactions

Interactions

aprépitant <> pimozide
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Conduite à tenir
-
aprépitant <> anticonvulsivants inducteurs enzymatiques
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de diminution très importante des concentrations d'aprépitant.
Conduite à tenir
-
aprépitant <> rifampicine
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution très importante des concentrations d'aprépitant.
Conduite à tenir
-
aprépitant <> cyprotérone
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de diminution des concentrations de la cyprotérone avec risque de moindre efficacité contraceptive.
Conduite à tenir
Dans son utilisation comme contraceptif hormonal : Utiliser une méthode de contraception fiable, additionnelle ou alternative, pendant la durée de l'association.
aprépitant <> estroprogestatifs contraceptifs
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution de l’efficacité contraceptive par augmentation du métabolisme hépatique du contraceptif hormonal par l'aprépitant.
Conduite à tenir
Utiliser une méthode additionnelle de type mécanique (préservatif) pendant la durée de l’association, et un cycle suivant l’arrêt de l’aprépitant.
aprépitant <> progestatifs contraceptifs
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
(Sauf stérilet), diminution des concentrations du progestatif, avec risque de moindre efficacité contraceptive.
Conduite à tenir
Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique, pendant la durée de l'association et un cycle suivant.
résines chélatrices <> médicaments administrés par voie orale
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
La prise de résine chélatrice peut diminuer l’absorption intestinale et, potentiellement, l’efficacité d’autres médicaments pris simultanément.
Conduite à tenir
D’une façon générale, la prise de la résine doit se faire à distance de celle des autres médicaments, en respectant un intervalle de plus de 2 heures, si possible.
topiques gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants <> médicaments administrés par voie orale
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution de l'absorption de certains autres médicaments ingérés simultanément.
Conduite à tenir
Prendre les topiques ou antiacides, adsorbants à distance de ces substances (plus de 2 heures, si possible).
aprépitant <> antivitamines K
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de diminution de l’effet de l’antivitamine K par augmentation de son métabolisme hépatique par l’aprépitant.
Conduite à tenir
-
aprépitant <> ifosfamide
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque d’augmentation de la neurotoxicité de l’ifosfamide.
Conduite à tenir
-
aprépitant <> itraconazole
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation des concentrations d’aprépitant par diminution de son métabolisme hépatique par l’itraconazole.
Conduite à tenir
-
laxatifs (type macrogol) <> médicaments administrés par voie orale
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Avec les laxatifs, notamment en vue d’explorations endoscopiques: risque de diminution de l’efficacité du médicament administré avec le laxatif.
Conduite à tenir
Eviter la prise d’autres médicaments pendant et après l’ingestion dans un délai d’au moins 2 h après la prise du laxatif, voire jusqu’à la réalisation de l’examen.
side-effect

Fertilité, grossesse et allaitement

Contraception chez les hommes et les femmes
L'efficacité des contraceptifs hormonaux peut être réduite pendant l'administration d'EMEND et au
cours des 28 jours qui la suivent. Des méthodes alternatives de contraception non hormonale doiventêtre utilisées au cours du traitement par EMEND et pendant les 2 mois qui suivent la dernière prised'EMEND (voir rubriques 4.4 et 4.5).
Grossesse
Il n'y a pas de données cliniques disponibles sur l'utilisation de l'aprépitant chez la femme enceinte.
La toxicité potentielle de l'aprépitant sur la reproduction n'a pas été complètement décrite, car lesniveaux d'exposition supérieurs à ceux obtenus chez l'homme en thérapeutique à la dose de
125 mg/80 mg n'ont pu être atteints dans les études chez l'animal. Ces études n'ont pas mis en
évidence d'effets délétères directs ou indirects sur la grossesse, le développement embryonnaire oufœtal, l'accouchement ou le développement post-natal (voir rubrique 5.3). Les effets potentiels desaltérations de la régulation de la neurokinine sur la reproduction ne sont pas connus. EMEND ne doitpas être utilisé au cours de la grossesse sauf en cas de nécessité absolue.
Allaitement
L'aprépitant est excrété dans le lait des rates allaitantes. On ne sait pas si l'aprépitant est excrété dansle lait maternel humain ; par conséquent, il n'est pas recommandé d'allaiter au cours d'un traitement
par EMEND.
Fertilité
Les effets potentiels de l'aprépitant sur la fertilité n'ont pas été pleinement définis car les niveauxd'exposition supérieurs à l'exposition chez l'homme n'ont pu être atteints dans les études chezl'animal. Ces études de fertilité n'ont pas mis en évidence d'effets délétères directs ou indirects sur laprocréation, la fertilité, le développement embryonnaire ou fœtal, ou le nombre de spermatozoïdes et
leur motilité (voir rubrique 5.3).
side-effect

Propriétés pharmacologiques

Groupe pharmacothérapeutique : Antiémétiques et antinauséeux, Code ATC : A04AD12
L'aprépitant est un antagoniste sélectif à haute affinité pour les récepteurs de la substance P
neurokinine 1 (NK1) humaine.
Traitement de 3 jours par l'aprépitant chez l'adulte
Au cours de deux études randomisées en double aveugle incluant un total de 1 094 patients adultessous chimiothérapie avec une dose de cisplatine 70 mg/m2, l'aprépitant en association à un schémaposologique ondansétron/dexaméthasone (voir rubrique 4.2) a été comparé à un schéma posologiquestandard (placebo plus 32 mg d'ondansétron administré en intraveineux à J1 plus 20 mg dedexaméthasone par voie orale à J1 et 8 mg par voie orale deux fois par jour de J2 à J4). Bien qu'unedose intraveineuse de 32 mg d'ondansétron ait été utilisée dans les études cliniques, celle-ci n'est plusla dose recommandée. Voir le Résumé des Caractéristiques du Produit de l'antagoniste 5-HT3 choisi
pour plus d'informations sur la posologie appropriée.
L'efficacité a été évaluée sur la base du critère composite suivant : réponse complète (définie par
l'absence d'épisodes émétiques et l'absence de recours à un traitement de secours), principalement au
cours du cycle 1. Les résultats ont été évalués individuellement pour chaque étude ainsi que pour les2 études combinées.
Un résumé des résultats clés issus de l'analyse combinée des études est donné dans le Tableau 1.
Tableau 1
Dans le cadre d'une chimiothérapie hautement émétisante,
pourcentage de patients adultes répondeurs par groupe et phase de traitement - cycle 1
Aprépitant
† Traitement standard Différences*
CRITERES COMPOSITES (N= 521)
(N= 524)
% % % (IC 95 %)
Réponse complète (pas de vomissements et pas de traitement de secours)
Total (0-120 heures) 67,7 47,8 19,9 (14,0 ; 25,8)0-24 heures 86,0 73,2 12,7 (7,9 ; 17,6)
25-120 heures 71,5 51,2 20,3 (14,5 ; 26,1)
CRITERES INDIVIDUELS
Pas de vomissements (pas d'épisodes émétiques avec ou sans traitement de secours)
Total (0-120 heures) 71,9 49,7 22,2 (16,4 ; 28,0)0-24 heures 86,8 74,0 12,7 (8,0 ; 17,5)
25-120 heures 76,2 53,5 22,6 (17,0 ; 28,2)
Pas de nausées significatives (VAS max < 25 mm sur une échelle de 0 à 100 mm)
Total (0-120 heures) 72,1 64,9 7,2 (1,6 ; 12,8)
25-120 heures 74,0 66,9 7,1 (1,5 ; 12,6)
* Les intervalles de confiance ont été calculés sans ajustement en fonction du sexe et des chimiothérapiesconcomitantes, lesquels avaient été pris en compte dans l'analyse primaire du risque relatif et des modèleslogistiques.
Un patient dans le groupe aprépitant a été exclu de l'analyse globale et de celle de la phase retardée, ses
données n'étant disponibles que pour la phase aiguë ; un patient recevant le traitement standard a été exclu de
l'analyse globale et de celle de la phase aiguë, ses données n'étant disponibles que pour la phase retardée.
Dans l'analyse combinée, le délai estimé jusqu'au premier vomissement est donné par la courbe
de Kaplan-Meier sur la Figure 1.
Figure 1
Pourcentage de patients adultes recevant une chimiothérapie hautement émétisante
et indemnes de vomissements – cycle 1
100% Aprépitant (N=520)
Traitement standard (N=523)
90%
80%
70%
60%
50%
40%
0
0 12 24 36 48 60 72 84 96 108 120
Temps (heures)
Des différences statistiquement significatives dans l'efficacité ont également été observéesindividuellement dans chacune des 2 études.
Dans le cadre de ces 2 mêmes études cliniques, 851 patients adultes ont poursuivi une extension de
l'évaluation lors des cycles ultérieurs allant jusqu'à 5 cycles supplémentaires de chimiothérapie.
L'efficacité du schéma aprépitant s'est apparemment maintenue durant tous les cycles.
Dans une étude randomisée, en double aveugle, réalisée sur un total de 866 patients adultes
(864 femmes, 2 hommes) recevant une chimiothérapie comprenant soit du cyclophosphamide 750-
1 500 mg/m2, soit du cyclophosphamide 500-1 500 mg/m2 et de la doxorubicine (60 mg/m2) ou del'épirubicine (100 mg/m2), l'aprépitant en association à un traitement ondansétron/dexaméthasone(voir rubrique 4.2) a été comparé à un traitement standard (placebo plus 8 mg d'ondansétron par voieorale (2 fois à J1 et toutes les 12 heures à J2 et J3) plus 20 mg de dexaméthasone par voie orale à J1).
L'efficacité a été évaluée sur la base du critère composite : réponse complète (définie par l'absence
d'épisodes émétiques et l'absence de recours à un traitement de secours), principalement au cours du
cycle 1.
Un résumé des résultats clés de l'étude est donné dans le Tableau 2.
Tableau 2
Dans le cadre d'une chimiothérapie moyennement émétisante,
pourcentage de patients adultes répondeurs par groupe et phase de traitement - cycle 1
Aprépitant
† Traitement standard Différences*
CRITERES COMPOSITES (N= 433)
(N= 424)
% % % (IC 95 %)
Réponse complète (pas de vomissements et pas de traitement de secours)
Total (0-120 heures) 50,8 42,5 8,3 (1,6 ; 15,0)0-24 heures 75,7 69,0 6,7 (0,7 ; 12,7)
25-120 heures 55,4 49,1 6,3 (-0,4 ; 13,0)
CRITERES INDIVIDUELS
Pas de vomissements (pas d'épisodes émétiques avec ou sans traitement de secours)
Total (0-120 heures) 75,7 58,7 17,0 (10,8 ; 23,2)0-24 heures 87,5 77,3 10,2 (5,1 ; 15,3)
25-120 heures 80,8 69,1 11,7 (5,9 ; 17,5)
Pas de nausées significatives (VAS max < 25 mm sur une échelle de 0 à 100 mm)
Total (0-120 heures) 60,9 55,7 5,3 (-1,3 ; 11,9)0-24 heures 79,5 78,3 1,3 (-4,2 ; 6,8)
25-120 heures 65,3 61,5 3,9 (-2,6 ; 10,3)
* Les intervalles de confiance ont été calculés sans ajustement en fonction de la tranche d'âge (< 55 ans,
55 ans) et du groupe d'investigateur, lesquels avaient été pris en compte dans l'analyse primaire du risque
relatif et des modèles logistiques.
Un patient dans le groupe aprépitant a été exclu de l'analyse globale et de celle de la phase retardée, sesdonnées n'étant disponibles que pour la phase aiguë.
Dans le cadre de cette même étude clinique, 744 patients adultes ont poursuivi une extension de
l'évaluation lors des cycles ultérieurs allant jusqu'à 3 cycles supplémentaires de chimiothérapie.
L'efficacité du schéma aprépitant s'est apparemment maintenue durant tous les cycles.
Dans une seconde étude clinique multicentrique, randomisée, en double aveugle, sur des groupes
parallèles, l'aprépitant a été comparé au traitement standard chez 848 patients adultes (652 femmes,
196 hommes) recevant une chimiothérapie qui comportait une administration intraveineuse, quelle
que soit la dose d'oxaliplatine, de carboplatine, d'épirubicine, d'idarubicine, d'ifosfamide,
d'irinotécan, de daunorubicine, de doxorubicine ; du cyclophosphamide par voie intraveineuse
(< 1 500 mg/m2) ; ou de la cytarabicine par voie intraveineuse (> 1g/m2). Les patients sous aprépitant
recevaient une chimiothérapie pour divers types de tumeurs dont 52 % de cancers du sein, 21 % decancers gastro-intestinaux y compris le cancer colorectal, 13 % de cancers pulmonaires et 6 % de
cancers gynécologiques. L'aprépitant en association à un traitement ondansétron/dexaméthasone (voir
rubrique 4.2) a été comparé au traitement standard (placebo associé à 8 mg d'ondansétron par voieorale (2 fois à J1 et toutes les 12 heures à J2 et J3) plus 20 mg de dexaméthasone par voie orale à J1).
L'efficacité était basée sur l'évaluation du critère primaire et du principal critère secondaire suivants :
pas de vomissements pendant toute la période (de 0 à 120 heures après la chimiothérapie), évaluation
de la sécurité d'emploi et de la tolérance de l'aprépitant pour le traitement des nausées et
vomissements induits par une chimiothérapie (NVIC) ainsi que la réponse complète (pas devomissements et pas de traitement de secours) pendant toute la période (0 à 120 heures après lachimiothérapie). De plus, le critère « Pas de nausées significatives pendant toute la période
(0-120 heures après la chimiothérapie) » a été évalué à titre exploratoire et dans les phases aiguë etretardée sous forme d'analyse post-hoc.
Un résumé des résultats clés de l'étude est donné dans le tableau 3.
Tableau 3
Dans le cadre d'une chimiothérapie moyennement émétisante,
pourcentage de patients adultes répondeurs par groupe et phase de traitement pour l'étude 2 – cycle 1
Aprépitant Traitement standard Différences*
(N= 425) (N= 406)
% % % (IC 95 %)
Réponse complète (pas de vomissements et pas de traitement de secours)
Total (0-120 heures) 68,7 56,3 12,4 (5,9 ; 18,9)0-24 heures 89,2 80,3 8,9 (4,0 ; 13,8)
25-120 heures 70,8 60,9 9,9 (3,5 ; 16,3)
Pas de vomissements (pas d'épisodes émétiques avec ou sans traitement de secours)
Total (0-120 heures) 76,2 62,1 14,1 (7,9 ; 20,3)0-24 heures 92,0 83,7 8,3 (3,9 ; 12,7)
25-120 heures 77,9 66,8 11,1 (5,1 ; 17,1)
Pas de nausées significatives (VAS max < 25 mm sur une échelle de 0 à 100 mm)
Total (0-120 heures) 73,6 66,4 7,2 (1,0 ; 13,4)0-24 heures 90,9 86,3 4,6 (0,2 ; 9,0)
25-120 heures 74,9 69,5 5,4 (-0,7 ; 11,5)
* Les intervalles de confiance ont été calculés sans ajustement en fonction du sexe et de la localisation de la
tumeur, lesquels avaient été pris en compte dans l'analyse primaire utilisant des modèles logistiques.
Le bénéfice du traitement par l'aprépitant associé au traitement standard dans la population totale de
l'étude est principalement dû aux résultats observés chez les patients faiblement contrôlés par le
traitement standard tels que les femmes, même si les résultats sont supérieurs en nombre quels que
soient l'âge, le type de tumeur ou le sexe. La réponse complète à l'aprépitant et au traitement standard
a été atteinte chez respectivement 209/324 (65 %) et 161/320 (50 %) des femmes et chez 83/101
(82 %) et 68/87 (78 %) des hommes.
Population pédiatrique
Dans une étude clinique randomisée, en double aveugle, contrôlée versus comparateur actif, réaliséechez 302 enfants et adolescents (âgés de 6 mois à 17 ans) recevant une chimiothérapie moyennementou hautement émétisante, le traitement par aprépitant a été comparé à un traitement contrôle pour laprévention des NVIC. L'efficacité de l'aprépitant a été évaluée sur un seul cycle (cycle 1). Les patientsont eu la possibilité de recevoir l'aprépitant en ouvert pour les cycles suivants (optionnel pour lescycles 2-6) ; cependant l'efficacité n'a pas été évaluée pour ces cycles optionnels. Le traitement paraprépitant pour les adolescents âgés de 12 à 17 ans (n = 47) était constitué de gélules d'EMEND de125 mg par voie orale à J1 et de 80 mg/jour à J2 et à J3, en association avec ondansétron à J1. Le
traitement par aprépitant pour les enfants âgés de 6 mois à moins de 12 ans (n = 105) était constituéde poudre pour suspension buvable d'EMEND à 3,0 mg/kg (jusqu'à 125 mg) par voie orale à J1 et à2,0 mg/kg (jusqu'à 80 mg) par voie orale à J2 et à J3, en association avec ondansétron à J1. Letraitement contrôle chez les adolescents âgés de 12 à 17 ans (n = 48) et les enfants âgés de 6 mois àmoins de 12 ans (n = 102) se composait d'un placebo de l'aprépitant à J1, J2 et J3, en association avec
ondansétron à J1. Les administrations d'EMEND ou du placebo et d'ondansétron avaient lieu
respectivement 1 heure et 30 minutes avant le début de la chimiothérapie. L'utilisation de ladexaméthasone par voie intraveineuse était autorisée dans le cadre du traitement antiémétique pour lespatients pédiatriques dans les deux groupes d'âge, à la discrétion du médecin. Une réduction de ladose (50 %) de dexaméthasone était requise chez les patients pédiatriques recevant aprépitant.
Aucune réduction de dose n'était requise chez les patients pédiatriques recevant le traitementcontrôle. Parmi les patients pédiatriques, la dexaméthasone faisait partie du traitement au cours ducycle 1 chez 29 % de ceux recevant aprépitant et chez 28 % de ceux recevant le traitement contrôle.
L'action antiémétique d'EMEND a été évaluée sur une période de 5 jours (120 heures) aprèsl'initiation de la chimiothérapie à J1. Le critère d'évaluation principal était la réponse complète dansla phase retardée (25 à 120 heures après le début de la chimiothérapie) du cycle 1. Un résumé desrésultats clés de l'étude est présenté dans le tableau 4.
Tableau 4
Nombre (%) de patients pédiatriques présentant une réponse complète et aucun vomissement pargroupe de traitement et par phase – cycle 1 (population en intention de traiter)
Traitement par aprépitant
n/m (%)
Traitement
contrôle
n/m (%)
CRITERE PRINCIPAL
Réponse complète* - Phase retardée 77/152 (50,7)† 39/150 (26,0)
AUTRES CRITERES PREDEFINIS
Réponse complète* - Phase aiguë 101/152 (66,4)‡ 78/150 (52,0)
Réponse complète* - Phases aiguë et retardée 61/152 (40,1)† 30/150 (20,0)
Pas de vomissement§ - Phases aiguë et retardée 71/152 (46,7)† 32/150 (21,3)
*Réponse complète = Pas de vomissement ni de haut-le-cœur ni de nausées et pas de recours à des
traitements de secours.
†p < 0,01 par rapport au traitement contrôle.
‡p < 0,05 par rapport au traitement contrôle.
§
Pas de vomissement = pas de vomissement ni de haut-le-cœur ni de nausées.
n/m = Nombre de patients présentant une réponse souhaitée / nombre de patients inclus à cet instant.
Phase aiguë : 0 à 24 heures après l'initiation de la chimiothérapie.
Phase retardée : 25 à 120 heures après l'initiation de la chimiothérapie.
Phases aiguë et retardée : 0 à 120 heures après l'initiation de la chimiothérapie.

Le délai estimé jusqu'au premier vomissement après l'initiation de la chimiothérapie était plus long
avec le traitement par l'aprépitant (le délai estimé médian jusqu'au premier vomissement était de94,5 heures) par rapport au groupe de traitement contrôle (le délai estimé médian jusqu'au premiervomissement était de 26,0 heures), comme illustré par la courbe de Kaplan-Meier en Figure 2.
Figure 2
Délai jusqu'au premier épisode de vomissement à partir du début de l'administration de la
chimiothérapie – population pédiatrique pendant les phases aiguë et retardée – cycle 1 (population enintention de traiter)
Une analyse de l'efficacité au cycle 1 dans les sous-groupes a démontré que, indépendamment de lacatégorie d'âge, du sexe, de l'utilisation de la dexaméthasone pour la prophylaxie antiémétique, et dupotentiel émétogène de la chimiothérapie, le traitement par aprépitant a permis un meilleur contrôleque le traitement contrôle selon les critères d'évaluation de réponse complète.

Source : EMA

side-effect

Effets indésirables

  • augmentation des ALAT

  • constipation

  • céphalée

  • diminution de l'appétit

  • dyspepsie

  • fatigue

  • hoquet

pill

Liste des spécialités disponibles

Source : BDPM

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