Bicalutamide 50 mg comprimé

pill

Informations générales

  • Substance

  • Forme galénique

    Comprimé pelliculé

  • Voie d'administration

    Voie orale

Source : ANSM

indication

Indications et autres usages documentés

side-effect

Posologie

Posologie

Cancer de la prostate métastasé

Chez l'homme adulte, y compris le sujet âgé, un comprimé de 50 mg par jour, à commencer avec la castration médicale ou chirurgicale.

Cancer de la prostate localement avancé

Chez l'homme adulte, y compris le sujet âgé, trois comprimés de 50 mg par jour. Il est actuellement recommandé de traiter 5 ans.

En cas d'insuffisance rénale ou d'insuffisance hépatique légère, aucun ajustement posologique n'est nécessaire. En cas d'insuffisance hépatique modérée à sévère, une accumulation peut être observée (voir rubriques 4.3 et 4.4).

Population pédiatrique

Le bicalutamide est contre-indiqué chez les enfants et les femmes (voir rubrique 4.3).

Mode d'administration

Ce médicament est à prendre par voie orale.

Le comprimé est à avaler avec un verre d'eau.

Source : BDPM

side-effect

Contre-indications

  • Enfant

interactions

Interactions

médicaments à l'origine d'un hypogonadisme masculin <> substances susceptibles de donner des torsades de pointes
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Conduite à tenir
Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l'association.
résines chélatrices <> médicaments administrés par voie orale
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
La prise de résine chélatrice peut diminuer l’absorption intestinale et, potentiellement, l’efficacité d’autres médicaments pris simultanément.
Conduite à tenir
D’une façon générale, la prise de la résine doit se faire à distance de celle des autres médicaments, en respectant un intervalle de plus de 2 heures, si possible.
topiques gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants <> médicaments administrés par voie orale
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution de l'absorption de certains autres médicaments ingérés simultanément.
Conduite à tenir
Prendre les topiques ou antiacides, adsorbants à distance de ces substances (plus de 2 heures, si possible).
laxatifs (type macrogol) <> médicaments administrés par voie orale
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Avec les laxatifs, notamment en vue d’explorations endoscopiques: risque de diminution de l’efficacité du médicament administré avec le laxatif.
Conduite à tenir
Eviter la prise d’autres médicaments pendant et après l’ingestion dans un délai d’au moins 2 h après la prise du laxatif, voire jusqu’à la réalisation de l’examen.
side-effect

Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Le bicalutamide est contre-indiqué chez les femmes et il ne doit pas être donné chez les femmes enceintes.

Allaitement

Le bicalutamide est contre-indiqué chez les femmes qui allaitent.

Fertilité

Une altération réversible de la fertilité masculine a été observée dans des études chez les animaux (voir rubrique 5.3). On peut supposer qu'il existe une période de baisse de la fertilité ou d'infertilité chez l'Homme.

Source : BDPM

side-effect

Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique : ANTIANDROGENES, Code ATC : L02BB03.

(L : Antinéoplasiques et immunomodulateurs)

Mécanisme d'action

Le bicalutamide est un anti-androgène non stéroïdien, spécifique des récepteurs androgéniques, dépourvu de toute autre activité endocrinienne.

Effets pharmacodynamiques

Il induit une régression du cancer prostatique en bloquant, au niveau des récepteurs, l'activité des androgènes. Au plan clinique, l'arrêt du bicalutamide peut entraîner un syndrome de retrait chez certains patients.

Efficacité et sécurité clinique

Le bicalutamide 150 mg a été étudié chez des patients présentant un cancer de la prostate non métastatique, localisé (T1-T2, N0 ou NX, M0) ou localement avancé (T3-T4, tout N, M0 ; T1-T2, N+, M0). Il a fait l'objet d'une analyse combinée de 3 études contrôlées versus placebo, en double aveugle, portant sur 8113 patients. Dans ces études, le bicalutamide 150 mg a été donné en traitement hormonal immédiat ou en traitement adjuvant à une prostatectomie radicale ou à une radiothérapie (principalement irradiation externe).

A 9.7 ans de suivi médian, 36.6% des patients traités par le bicalutamide et 38.17% des patients traités par placebo ont montré une progression objective de leur maladie (HR= 0.847 [0.788 ; 0.91], p=0,001), mais il n'existe pas de différence significative en termes de survie globale entre les deux groupes.

Une réduction du risque de progression de la maladie objective a été observée dans la plupart des groupes de patients atteints d'une maladie au stade localement avancé, mais elle était plus prononcée chez les patients à haut risque de progression de la maladie. Par conséquent, les cliniciens pourraient décider que la stratégie médicale optimale pour un patient à risque faible de progression de la maladie, en particulier en traitement adjuvant à une prostatectomie radicale, soit de différer le traitement hormonal à l'apparition des signes de progression de la maladie.

Les données de survie sans progression et de survie globale, basée sur la méthode de Kaplan Meier, pour des patients au stade localement avancé sont résumées dans les tableaux ci-après :

Tableau 1 Progression de la pathologie pour des patients au stade localement avancé en fonction du temps et du traitement reçu

<table> <tbody><tr> <td> Population analysée </td> <td> Traitement </td> <td> Événements (%) à 3 ans </td> <td> Événements (%) à 5 ans </td> <td> Événements (%) à 7 ans </td> <td> Événements (%) à 10 ans </td> <td> HR [IC 95%] </td> <td> p-value </td> </tr> <tr> <td rowspan="2"> Abstention surveillance (n=657) </td> <td> bicalutamide 150 mg </td> <td> 19.7% </td> <td> 36.3% </td> <td> 52.1% </td> <td> 73.2% </td> <td rowspan="2"> 0.67 [0.56 ;0.80] </td> <td rowspan="2"> &lt;0.001 </td> </tr> <tr> <td> Placebo </td> <td> 39.8% </td> <td> 59.7% </td> <td> 70.7% </td> <td> 79.1% </td> </tr> <tr> <td rowspan="2"> Radiothérapie (n=305) </td> <td> bicalutamide 150 mg </td> <td> 13.9% </td> <td> 33.0% </td> <td> 42.1% </td> <td> 62.7% </td> <td rowspan="2"> 0.62 [0.47 ;0.8] </td> <td rowspan="2"> 0.001 </td> </tr> <tr> <td> Placebo </td> <td> 30.7% </td> <td> 49.4% </td> <td> 58.6% </td> <td> 72.2% </td> </tr> <tr> <td rowspan="2"> Prostatectomie radicale (n=1719) </td> <td> bicalutamide 150 mg </td> <td> 7.5% </td> <td> 14.4% </td> <td> 19.8% </td> <td> 29.9% </td> <td rowspan="2"> 0.85 [0.71 ;1.01] </td> <td rowspan="2"> 0.065 </td> </tr> <tr> <td> Placebo </td> <td> 11.7% </td> <td> 19.4% </td> <td> 23.2% </td> <td> 30.9% </td> </tr> </tbody></table>

Tableau 2 Survie globale pour des patients au stade localement avancé en fonction du temps et du traitement reçu

<table> <tbody><tr> <td> Population analysée </td> <td> Traitement </td> <td> Événements (%) à 3 ans </td> <td> Événements (%) à 5 ans </td> <td> Événements (%) à 7 ans </td> <td> Événements (%) à 10 ans </td> <td> HR [IC 95%] </td> <td> p-value </td> </tr> <tr> <td rowspan="2"> Abstention surveillance (n=657) </td> <td> bicalutamide 150 mg </td> <td> 14.2% </td> <td> 29.4% </td> <td> 42.2% </td> <td> 65.0% </td> <td rowspan="2"> 0.89 [0.74 ;1.07] </td> <td rowspan="2"> 0.206 </td> </tr> <tr> <td> Placebo </td> <td> 17.0% </td> <td> 36.4% </td> <td> 53.7% </td> <td> 67.5% </td> </tr> <tr> <td rowspan="2"> Radiothérapie (n=305) </td> <td> bicalutamide 150 mg </td> <td> 8.2% </td> <td> 20.9% </td> <td> 30.0% </td> <td> 48.5% </td> <td rowspan="2"> 0.70 [0.51 ;0.97] </td> <td rowspan="2"> 0.031 </td> </tr> <tr> <td> Placebo </td> <td> 12.6% </td> <td> 23.1% </td> <td> 38.1% </td> <td> 53.3% </td> </tr> <tr> <td rowspan="2"> Prostatectomie radicale (n=1719) </td> <td> bicalutamide 150 mg </td> <td> 4.6% </td> <td> 10.0% </td> <td> 14.6% </td> <td> 22.4% </td> <td rowspan="2"> 1.03 [0.84 ;1.26] </td> <td rowspan="2"> 0.817 </td> </tr> <tr> <td> Placebo </td> <td> 4.2% </td> <td> 8.7% </td> <td> 12.6% </td> <td> 20.2% </td> </tr> </tbody></table>

Aucune différence en survie globale n'a été observée à 9.7 ans de suivi médian avec 31.4% de mortalité (HR=1.01 ; 95% IC 0,94 à 1,09).

Pour les patients au stade localisé traités par le bicalutamide, il n'existe pas de différence significative sur la survie sans progression ni sur la survie globale. Une analyse en sous-groupe suggère une tendance à une diminution de la survie avec le BICALUTAMIDE ALMUS par rapport au placebo dans le sous-groupe « stade localisé et abstention/surveillance », (HR=1,15 ; 95% IC 1,00 à 1,32). Sur la base de ces résultats, le rapport bénéfice/risque d'un traitement par le bicalutamide n'est donc pas positif chez les patients atteints d'une maladie au stade localisé. (Cf. Rubrique 4.4).

Le bicalutamide est un racémique dont l'activité anti-androgène appartient presque exclusivement à l'énantiomère (R).

Source : BDPM

side-effect

Effets indésirables

  • anémie

  • asthénie

  • bouffée de chaleur

  • constipation

  • douleur abdominale

  • douleur mammaire

  • gynécomastie

  • hématurie

  • nausée

  • sensation vertigineuse

  • éruption cutanée

  • œdème périphérique

pill

Liste des spécialités disponibles

Source : BDPM

Testez Posos gratuitement

L’outil d’aide à la prescription simple et personnalisé

Voir les risques d'une prescription

Trouver des alternatives thérapeutiques

Identifiez l'origine d'un effet indésirable

Vous avez déjà un compte ?Se connecter