Budésonide 80 µg/dose + formotérol fumarate 2,25 µg/dose suspension pour inhalation en flacon pressurisé

pill

Informations générales

Source : ANSM

indication

Indications et autres usages documentés

side-effect

Posologie

Posologie

Voie d'administration : voie inhalée.

Asthme

Symbicort ne doit pas être utilisé pour l'initiation d'un traitement antiasthmatique. La posologie est individuelle. Le dosage de Symbicort sera prescrit en fonction de la sévérité de la maladie. Que ce soit à l'initiation ou pendant les phases d'adaptation du traitement de fond, si les dosages disponibles de l'association fixe de Symbicort ne permettent pas d'ajuster la posologie de chacun des principes actifs en fonction de l'état clinique du patient, β2 mimétique et/ou corticostéroïdes devront être administrés individuellement.

Il convient de toujours rechercher la posologie minimale efficace permettant d'obtenir le contrôle des symptômes. Le médecin vérifiera régulièrement que le dosage de Symbicort prescrit est adapté pour un traitement optimal du patient. Lorsque celui-ci est obtenu avec la posologie minimale recommandée, l'administration d'un corticoïde inhalé seul pourra être envisagée comme étape suivante dans la recherche du traitement minimal efficace.

Il existe deux modalités thérapeutiques d'administration de Symbicort :

A-Symbicort utilisé en traitement continu de fond : Symbicort est utilisé comme traitement continu de fond et un bronchodilatateur d'action rapide est utilisé séparément pour soulager les symptômes d'asthme.

B-Symbicort utilisé à la fois en traitement continu de fond et, en cas de besoin, pour soulager les symptômes d'asthme : Symbicort est utilisé à la fois en traitement continu de fond, et en cas de besoin, en réponse à la survenue de symptômes d'asthme pour les soulager.

A-SYMBICORT RAPIHALER utilisé en traitement continu de fond

Il convient d'informer les patients qu'ils doivent avoir en permanence à leur disposition leur bronchodilatateur d'action rapide en traitement de secours pour soulager les symptômes aigus d'asthme.

Posologie préconisée :

Adultes (18 ans et plus) : 2-4 inhalations deux fois par jour.

Certains patients peuvent nécessiter jusqu'à une dose maximum de 8 inhalations deux fois par jour.

Adolescents (12-17 ans) : 2-4 inhalations deux fois par jour.

En pratique courante, lorsque les symptômes ont régressé avec deux prises quotidiennes, un rythme d'administration en une prise par jour peut éventuellement être envisagé dans le cadre de la recherche de la dose minimale efficace si le médecin estime nécessaire de maintenir un traitement par bronchodilatateur de longue durée d'action en combinaison avec un corticoïde inhalé pour le contrôle des symptômes.

Une augmentation de la consommation de bronchodilatateurs d'action rapide est le signe d'une déstabilisation de la maladie sous-jacente et nécessite une réévaluation du traitement de l'asthme.

Enfants de moins de 12 ans : En raison de données limitées, Symbicort Rapihaler n'est pas recommandé chez les enfants.

B-SYMBICORT RAPIHALER utilisé à la fois en traitement continu de fond et, en cas de besoin, pour soulager les symptômes d'asthme

Les patients prennent quotidiennement Symbicort en traitement continu de fond et utilisent aussi Symbicort en cas de besoin en réponse à la survenue de symptômes d'asthme pour les soulager. Les patients devront être informés qu'ils doivent avoir en permanence Symbicort à leur disposition en traitement de secours.

Pour les patients prenant Symbicort pour soulager les symptômes, l'utilisation préventive de Symbicort pour les bronchoconstrictions induites par allergène ou lors d'un effort devrait faire l'objet d'une discussion entre le médecin et le patient ; les recommandations d'utilisation doivent prendre en compte la fréquence des besoins. En cas d'utilisation fréquente de bronchodilatateurs sans qu'il soit nécessaire d'augmenter la dose de corticostéroïdes inhalés, une autre alternative thérapeutique pour soulager les symptômes doit être utilisée.

L'utilisation de Symbicort en traitement continu de fond et pour soulager les symptômes d'asthme sera envisagée notamment chez des patients :

  • ayant un contrôle insuffisant de l'asthme avec recours fréquent aux β2 mimétiques de courte durée d'action inhalés,

  • ayant eu des antécédents d'exacerbations d'asthme ayant nécessité une intervention médicalisée.

Une surveillance médicale attentive des effets indésirables dose-dépendants est nécessaire chez les patients consommant de façon fréquente des doses élevées de Symbicort pour soulager les symptômes d'asthme.

Posologie préconisée :

Adultes et adolescents (12 ans et plus) : La dose recommandée en traitement continu de fond est de 4 inhalations par jour, administrées en deux prises par jour (2 inhalations matin et soir), ou en une prise (4 inhalations le matin ou le soir). Chez certains patients, une dose quotidienne de fond de 4 inhalations deux fois par jour peut être nécessaire. En cas de besoin, pour soulager les symptômes, les patients prendront 2 inhalations supplémentaires de Symbicort. Si les symptômes persistent après quelques minutes, les 2 inhalations seront renouvelées. Ne pas prendre plus de 12 inhalations en une seule fois.

Une dose totale quotidienne de plus de 16 inhalations n'est généralement pas nécessaire ; toutefois, une dose totale allant jusqu'à 24 inhalations par jour pourra être utilisée sur une période limitée. Il convient de fortement recommander aux patients utilisant plus de 16 inhalations par jour de prendre un avis médical. Ils devront être réévalués et leur traitement de fond reconsidéré.

Enfants de moins de 12 ans : Symbicort n'est pas recommandé chez les enfants.

Informations générales

Populations à risque :

Il n'y a pas de recommandations posologiques particulières chez les sujets âgés. Aucune donnée n'est disponible concernant l'utilisation de Symbicort chez les patients insuffisants rénaux ou insuffisants hépatiques. Néanmoins, compte tenu du métabolisme essentiellement hépatique du budésonide et du formotérol, une augmentation de l'exposition systémique est attendue chez les patients présentant une cirrhose hépatique sévère.

Mode d'administration

Instructions pour une utilisation correcte de Symbicort

Lors de l'activation de Symbicort, un volume de la suspension est éjecté de la cartouche à une vitesse élevée. Lorsque le patient inhale à travers l'embout buccal et active en même temps l'inhalateur, la substance va suivre l'air inspiré dans les voies aériennes.

L'utilisation d'une chambre d'inhalation (par exemple AeroChamber Plus Flow Vu ou AeroChamber Plus) avec Symbicort Rapihaler est généralement recommandée, particulièrement pour les patients qui ont ou sont susceptibles d'avoir des difficultés à coordonner l'activation du dispositif d'inhalation avec l'inspiration (voir rubrique 5.2).

Note : Il est important que les patients reçoivent les instructions appropriées pour l'utilisation et l'entretien de leur inhalateur et de leur chambre d'inhalation et que leur technique d'inhalation soit adaptée pour assurer un dépôt pulmonaire optimal. Il convient de recommander au patient :

  • De lire attentivement le mode d'emploi dans la notice d'information jointe avec chaque inhalateur.

  • Si une chambre d'inhalation doit être utilisée, de lire attentivement le mode d'emploi dans la notice d'information qui est jointe à chaque chambre d'inhalation.

  • De ne pas utiliser l'inhalateur si le sachet de l'agent dessicant, présent à l'intérieur de l'emballage, est endommagé.

  • De bien agiter l'inhalateur pendant au moins 5 secondes avant chaque utilisation pour mélanger correctement son contenu.

  • D'amorcer l'inhalateur en l'actionnant 2 fois dans l'air ambiant lors de sa première utilisation ou lorsqu'il n'a pas été utilisé depuis plus d'une semaine ou encore s'il est tombé.

  • De retirer le capuchon de l'embout buccal avant chaque inhalation.

  • De tenir l'inhalateur en position verticale lors de l'inhalation.

  • De placer l'embout buccal dans la bouche, puis tout en inspirant lentement et profondément, d'appuyer fermement sur le dispositif pour libérer le médicament. Le patient devra continuer d'inspirer et maintenir l'inspiration pendant environ 10 secondes ou aussi longtemps que possible. Le fait d'inspirer tout en appuyant en même temps sur le dispositif pour le déclencher permet l'inhalation de la substance active.

  • D'agiter de nouveau l'inhalateur avant de répéter l'opération.

  • De replacer le capuchon sur l'embout buccal après chaque utilisation.

  • De se rincer la bouche à l'eau après les inhalations du traitement continu de fond, afin de diminuer le risque de candidose oropharyngée. En cas d'apparition de candidose oropharyngée, les patients devront également se rincer la bouche à l'eau après chacune des inhalations supplémentaires réalisées « à la demande ».

  • De nettoyer régulièrement l'embout buccal de l'inhalateur, au moins une fois par semaine avec un tissu propre et sec.

  • De ne jamais mettre l'inhalateur dans l'eau.

Source : BDPM

side-effect

Contre-indications

  • Adolescent

  • Allaitement

  • Anévrisme

  • Arrêt du traitement

  • Asthme

  • Asthme contrôlé

  • Atteinte cardiovasculaire

  • Cardiomyopathie obstructive

  • Cardiopathie ischémique

  • Diabète

  • Espace QT allongé

  • Grossesse

  • Hypertension artérielle

  • Hypokaliémie non corrigée

  • Infection

  • Infection fongique pulmonaire

  • Infection respiratoire virale

  • Insuffisance cardiaque

  • Intervention chirurgicale

  • Patient à risque d'hypokaliémie

  • Patient à risque d'ostéoporose

  • Phéochromocytome

  • Stress inhabituel

  • Sténose aortique sous-valvulaire

  • Tachyarythmie

  • Thyrotoxicose

  • Traitement de relais

  • Traitement à doses élevées

  • Tuberculose pulmonaire

interactions

Interactions

corticoïdes métabolisés, notamment inhalés <> inhibiteurs puissants du CYP3A4
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
En cas d’utilisation prolongée par voie orale ou inhalée : augmentation des concentrations plasmatiques du corticoïde par diminution de son métabolisme hépatique par l’inhibiteur, avec risque d’apparition d’un syndrome cushingoïde voire d’une insuffisance surrénalienne.
Conduite à tenir
Préférer un corticoïde non métabolisé.
glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) <> acide acétylsalicylique
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Majoration du risque hémorragique.
Conduite à tenir
Association déconseillée avec : - des doses anti-inflammatoires d'acide acétylsalicylique (>=1g par prise et/ou >=3g par jour)
glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) <> anticonvulsivants inducteurs enzymatiques
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité des corticoïdes par augmentation de leur métabolisme hépatique par l'inducteur : les conséquences sont particulièrement importantes chez les addisoniens traités par l'hydrocortisone et en cas de transplantation.
Conduite à tenir
Surveillance clinique et biologique ; adaptation de la posologie des corticoïdes pendant le traitement par l'inducteur et après son arrêt.
glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) <> cobimétinib
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation du risque hémorragique.
Conduite à tenir
Surveillance clinique.
glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) <> inducteurs enzymatiques
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité des corticoïdes par augmentation de leur métabolisme hépatique par l'inducteur ; les conséquences sont particulièrement importantes chez les addisoniens traités par l'hydrocortisone et en cas de transplantation.
Conduite à tenir
Surveillance clinique et biologique ; adaptation de la posologie descorticoïdes pendant le traitement par l'inducteur et après son arrêt.
glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) <> isoniazide
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Décrit pour la prednisolone. Diminution des concentrations plasmatiques de l'isoniazide. Mécanisme invoqué : augmentation du métabolisme hépatique de l'isoniazide et diminution de celui des glucocorticoïdes.
Conduite à tenir
Surveillance clinique et biologique.
glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) <> anti-inflammatoires non stéroïdiens
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation du risque d’ulcération et d’hémorragie gastro-intestinale.
Conduite à tenir
-
glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) <> fluoroquinolones
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Possible majoration du risque de tendinopathie, voire de rupture tendineuse (exceptionnelle), particulièrement chez les patients recevant une corticothérapie prolongée.
Conduite à tenir
-
glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) <> héparines
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation du risque hémorragique.
Conduite à tenir
-
side-effect

Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Il n'y a pas de donnée clinique disponible concernant l'utilisation de Symbicort ou de l'association de formotérol et budésonide lors de la grossesse. Au cours d'une étude sur le développement embryo-fœtal chez le rat, aucun effet additionnel lié à l'association n'a été observé.

Il n'y a pas de données fiables concernant l'utilisation du formotérol chez la femme enceinte. Au cours des études de reproduction chez l'animal, le formotérol a entraîné des effets indésirables lors d'expositions systémiques très élevées (voir rubrique 5.3).

Les données disponibles pour environ 2 000 grossesses n'ont pas révélé d'augmentation du risque tératogène associé à l'utilisation du budésonide inhalé. Chez l'animal, les glucocorticoïdes induisent des malformations (voir rubrique 5.3). Toutefois ces observations ne sont pas extrapolables à la femme enceinte aux doses recommandées.

Chez l'animal, l'administration de glucocorticoïdes à doses élevées mais inférieures aux doses tératogènes pendant la période prénatale a entraîné un risque accru de retard de croissance intra-utérin et de maladies cardiovasculaires à l'âge adulte, ainsi que des altérations permanentes de la densité en récepteurs des glucocorticoïdes, du renouvellement des neurotransmetteurs et du comportement.

Symbicort ne sera utilisé chez la femme enceinte que si nécessaire. Il conviendra de toujours rechercher la dose minimale efficace permettant le contrôle des symptômes d'asthme.

Allaitement

Le budésonide est excrété dans le lait maternel. Toutefois, aux doses thérapeutiques, il n'est pas attendu de retentissement sur l'enfant allaité. En clinique humaine, aucune donnée n'est disponible sur le passage du formotérol dans le lait maternel. Chez le rat, de faibles quantités de formotérol ont été retrouvées dans le lait. En conséquence, l'utilisation de Symbicort au cours de l'allaitement ne sera envisagée que si nécessaire.

Fertilité

Il n'y a pas de données disponibles sur l'effet potentiel du budésonide sur la fertilité. Les études de reproduction chez l'animal avec le formotérol ont montré une tendance à la diminution de la fertilité chez les rats mâles lors d'une forte exposition systémique (voir rubrique 5.3).

side-effect

Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique : Médicaments pour les syndromes obstructifs des voies aériennes : adrénergiques pour inhalation, code ATC : R03AK07.

Mécanisme d'action et Effets pharmacodynamiques

Symbicort contient 2 principes actifs de mécanismes d'action différents (formotérol et budésonide) exerçant un effet additif sur la diminution des exacerbations d'asthme. Les propriétés spécifiques du budésonide et du formotérol permettent à l'association d'être utilisée dans l'asthme soit, à la fois en traitement continu de fond et « à la demande » pour soulager les symptômes d'asthme, soit seulement pour le traitement continu de fond.

Budésonide

Le budésonide est un glucocorticoïde, qui, lorsqu'il est inhalé, exerce un effet anti-inflammatoire dose-dépendant au niveau des voies aériennes, entraînant une diminution des symptômes et des exacerbations d'asthme. Le budésonide par voie inhalée a moins d'effets indésirables sévères que les corticoïdes administrés par voie générale. Le mécanisme d'action exact à l'origine de l'effet anti-inflammatoire exercé par les glucocorticoïdes n'est pas connu.

Formotérol

Le formotérol est un agoniste sélectif des récepteurs β2 adrénergiques qui, lorsqu'il est inhalé, entraîne une relaxation rapide et de longue durée des muscles lisses bronchiques chez les patients présentant une bronchoconstriction réversible. L'effet bronchodilatateur est dose-dépendant et se produit dans les 1 à 3 minutes. La durée de l'effet après administration d'une dose unique est d'au moins 12 heures.

Efficacité et sécurité clinique

L'efficacité clinique de Symbicort Rapihaler 100 µg/3 µg est démontrée selon une stratégie de bridging où les données in vitro permettent de démontrer la similarité avec Symbicort Rapihaler 200 /6 µg (suspension pour inhalation) et où les données pharmacocinétiques sont utilisées pour comparer le Symbicort Rapihaler (suspension pour inhalation) au Symbicort Turbuhaler (poudre pour inhalation), démontrant ainsi la quantité de principe actif délivrée dans la circulation systémique est comparable (voir rubrique 5.2).

Une étude de phase III multicentrique randomisée, en double aveugle, en groupes parallèles, a comparé l'efficacité et la sécurité de Symbicort Rapihaler (200/6 μg (dose mesurée), suspension pour inhalation ; 2 inhalations deux fois par jour) avec celle de Pulmicort (budésonide 200 μg (dose mesurée) suspension pour inhalation ; 2 inhalations deux fois par jour) et à Symbicort Turbuhaler (budésonide / formotérol 200/6 μg, (dose mesurée), 2 inhalations deux fois par jour) chez les adolescents et les adultes asthmatiques. Symbicort Rapihaler (suspension pour inhalation) a montré une supériorité sur Pulmicort (suspension pour inhalation) pour le PEF du matin (différence moyenne de 28,6 L / min; IC à 95%: 20,9 à 36,4 L / min; p <0,001). Les résultats étaient comparables entre les formulations Symbicort (Rapihaler et Turbuhaler) avec une différence estimée à -2,8 L / min; 95% (IC: -10,4 à 4,9 L / min).

Efficacité clinique de l'association budésonide/formotérol en traitement continu de fond

Au cours des essais cliniques réalisés chez l'adulte, il a été mis en évidence une amélioration du contrôle de l'asthme et de la fonction respiratoire, et une réduction des exacerbations lorsque le formotérol était ajouté au traitement par budésonide. Dans deux études de 12 semaines, l'effet de l'association budésonide/formotérol (Turbuhaler) sur la fonction respiratoire était comparable à celui d'un traitement associant budésonide et formotérol, administrés séparément, et supérieur à celui d'un traitement par budésonide seul. Dans tous les groupes de patients comparés, un β2 mimétique de courte durée d'action était utilisé à la demande. Il n'a pas été observé d'épuisement de l'effet thérapeutique du traitement au cours du temps.

Deux études cliniques portant sur 1 107 asthmatiques adultes et adolescents ont démontré l'efficacité supérieure de Symbicort (100/6 et 200/6 µg par inhalation, suspension pour inhalation en flacon pressurisé) par rapport à chacun de ses composants individuels en termes d'amélioration de la fonction respiratoire (VEMS pré-dose et VEMS à 12 heures). Les jours sans symptômes, la qualité de vie et les événements asthmatiques prédéfinis ont été significativement améliorés avec Symbicort versus budésonide et formotérol.

La sécurité et l'efficacité à long terme de Symbicort (100/6 et 200/6 µg par inhalation, suspension pour inhalation en flacon pressurisé) versus le budésonide (100 et 200 µg par inhalation) ont été évaluées dans le cadre d'une étude de sécurité et d'efficacité de 26 semaines portant sur 11 963 adultes et adolescents asthmatiques. Le hazard ratio comparant le risque d'événements graves liés à l'asthme entre Symbicort et le budésonide, évalué par le critère composite « décès, intubations et hospitalisations en lien avec l'asthme », était de 1,07 (IC 95 % : 0,70 à 1,70). La non-infériorité statistique a été démontrée sur la base de la limite supérieure de l'IC 95 % pour le hazard ratio <2. Symbicort était statistiquement supérieur au budésonide d'après le délai de survenue de la première exacerbation d'asthme sévère et les mesures du contrôle des symptômes.

Efficacité clinique de l'association budésonide/formotérol utilisé à la fois en traitement continu de fond et en cas de besoin pour soulager les symptômes aigus d'asthme

Un total de 12 076 patients asthmatiques a été inclus dans 5 études cliniques d'efficacité et de sécurité, en double aveugle, pendant 6 ou 12 mois (4 447 ont été randomisés et ont reçu l'association budésonide/formotérol [Turbuhaler] en traitement de fond et de la crise). Pour être inclus, les patients devaient être symptomatiques malgré l'utilisation de glucocorticoïdes inhalés.

Comparativement aux autres traitements, dans les 5 études, l'association budésonide/formotérol (Turbuhaler), administrée en traitement de fond et « à la demande » pour soulager les symptômes d'asthme, a significativement réduit le nombre d'exacerbations sévères d'un point de vue statistique et clinique. Les traitements comparateurs étaient entre autres : budésonide/formotérol (Turbuhaler) en traitement de fond à une dose plus élevée avec la terbutaline comme traitement de secours (étude 735) et budésonide/formotérol (Turbuhaler) en traitement de fond à la même dose, avec le formotérol ou la terbutaline comme traitements de secours (étude 734) (Tableau 2). Dans l'étude 735, la fonction respiratoire, le contrôle des symptômes et l'utilisation du traitement de la crise étaient similaires dans tous les groupes de traitement. Dans l'étude 734, les symptômes et la consommation de médicaments de « secours » étaient réduits et la fonction respiratoire améliorée par rapport aux deux traitements de comparaison. Sur les 5 études regroupées, les patients recevant budésonide/formotérol (Turbuhaler) à la fois en traitement continu de fond et pour soulager les symptômes n'ont pas consommé de médicaments de secours sur en moyenne 57 % des jours de traitement. Aucun signe de tachyphylaxie n'a été observé au cours du temps.

Tableau 2 Récapitulatif des exacerbations sévères au cours des études cliniques

<table> <tbody><tr> <td rowspan="2"> N° d'étude Durée </td> <td rowspan="2"> Groupes de traitement </td> <td rowspan="2"> n </td> <td colspan="2"> Exacerbations sévères </td> </tr> <tr> <td> Nombre d'exacerbations </td> <td> Exacerbations par patient-année </td> </tr> <tr> <td rowspan="3"> Étude 735 6 mois </td> <td> Budésonide/formotérol 200/6 µg 2x/j + à la demande </td> <td> 1 103 </td> <td> 125 </td> <td> 0,23 </td> </tr> <tr> <td> Budésonide/formotérol 420/12 µg 2x/j + terbutaline 0,4 mg à la demande </td> <td> 1 099 </td> <td> 173 </td> <td> 0,32 </td> </tr> <tr> <td> Salmétérol/fluticasone 2 x 25/125 µg 2x/j + terbutaline 0,4 mg à la demande </td> <td> 1 119 </td> <td> 208 </td> <td> 0,38 </td> </tr> <tr> <td rowspan="3"> Étude 734 12 mois </td> <td> Budésonide/formotérol 200/6 µg 2x/j + à la demande </td> <td> 1 107 </td> <td> 194 </td> <td> 0,19 </td> </tr> <tr> <td> Budésonide/formotérol 200/6 µg 2x/j + formotérol 6 µg à la demande </td> <td> 1 137 </td> <td> 296 </td> <td> 0,29 </td> </tr> <tr> <td> Budésonide/formotérol 200/6 µg 2x/j + terbutaline 0,4 mg à la demande </td> <td> 1 138 </td> <td> 377 </td> <td> 0,37 </td> </tr> </tbody></table>

Définies comme hospitalisation/recours aux services d'urgences ou traitement par corticoïdes oraux

La réduction du taux d'exacerbations est statistiquement significative (p <0,01) pour les deux comparaisons

Une efficacité et une sécurité comparables chez les adolescents et les adultes ont été démontrées dans 6 études en double aveugle, comprenant les 5 études mentionnées ci-dessus et une étude supplémentaire utilisant une dose de traitement de fond plus élevée de 200/6 microgrammes, en deux inhalations deux fois par jour. Ces évaluations sont basées sur un total de 14 385 patients asthmatiques, dont 1 847 étaient des adolescents. Le nombre de patients adolescents prenant plus de 8 inhalations de budésonide/formotérol sur au moins un jour dans le cadre d'un traitement de fond et pour soulager les symptômes était limité, et un tel usage était rare.

Dans 2 autres études réalisées chez des patients présentant une crise d'asthme aiguë, l'association budésonide/formotérol (Turbuhaler) a montré un soulagement rapide et efficace de la bronchoconstriction, similaire au salbutamol et au formotérol.

Population pédiatrique

Voir rubrique 4.2 pour les informations concernant l'usage pédiatrique.

Source : BDPM

side-effect

Effets indésirables

  • candidose oropharyngée

  • céphalée

  • dysphonie

  • irritation de la gorge

  • palpitation

  • toux

  • tremblement

  • voix rauque

pill

Liste des spécialités disponibles

Source : BDPM

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