Buspirone chlorhydrate 10 mg comprimé
Indications et autres usages documentés
Source : ANSM
Posologie
Posologie
Le traitement sera instauré sur la base de ½ comprimé 3 fois par jour.
Par la suite, la posologie sera adaptée en fonction des besoins du malade et la dose quotidienne pourra être augmentée par paliers de 5 mg, tous les deux ou trois jours en fonction de la réponse thérapeutique.
La dose quotidienne devrait habituellement se situer entre 15 et 20 mg également répartis dans la journée, en 2 ou 3 prises.
La dose maximale de 60 mg par jour ne sera pas dépassée.
L'alimentation augmente la biodisponibilité de la buspirone. La buspirone devrait être prise chaque jour au même moment et dans les mêmes conditions, c'est-à-dire avec ou sans nourriture.
Si la buspirone est administrée avec un puissant inhibiteur du CYP3A4, la dose initiale sera abaissée, puis ne pourra être augmentée progressivement qu'après évaluation médicale (voir rubrique 4.5).
Le jus de pamplemousse augmente les concentrations plasmatiques de buspirone. La consommation de trop grandes quantités de jus de pamplemousse est à éviter chez les patients traités par buspirone.
En cas de substitution à un traitement par les benzodiazépines
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La buspirone devra être introduite 15 jours avant le début du sevrage en benzodiazépine.
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Il conviendra de procéder à une diminution progressive de la posologie de la benzodiazépine en respectant strictement les règles habituelles de ce sevrage (la buspirone ne prévient ni ne traite le syndrome de sevrage aux benzodiazépines).
Insuffisants rénaux
Après une administration unique de buspirone chez des patients atteints d'insuffisance rénale légère à modérée (clairance de la créatinine 20-49 ml/min/1,72 m) on observe une concentration sanguine faiblement augmentée, sans allongement de la demi-vie.
Il est recommandé, chez ces patients, d'administrer la buspirone avec prudence et à faible dose, deux fois par jour. La réponse et les symptômes du patient doivent être évalués soigneusement avant toute augmentation éventuelle de la posologie. Après administration unique à des patients anuriques, on observe une augmentation de la concentration sanguine d'un métabolite, la 1‑pyrimidine/pipérazine (1‑PP). Aucune efficacité de la dialyse vis-à-vis des taux de buspirone et de 1‑PP n'a été démontrée. La buspirone ne doit pas être administrée aux patients dont la clairance de la créatinine est < 20 ml/min/1,72 m², en particulier aux patients anuriques. En effet, cela entraînerait des taux augmentés de buspirone et de ses métabolites inaccessibles au traitement par dialyse.
Insuffisants hépatiques
Comme on peut s'y attendre, les agents tels que la buspirone présentent un moindre « effet de premier passage » lorsqu'ils sont utilisés chez les patients souffrant d'insuffisance hépatique. Après une administration unique chez des patients atteints de cirrhose hépatique, on observe des pics de concentration plus élevés de buspirone, sous forme inchangée, et un allongement de la demi-vie. Chez ces patients, la buspirone doit être utilisée avec prudence et les posologies individuelles doivent être ajustées avec précaution, afin de diminuer le risque d'effets indésirables centraux pouvant résulter de l'élévation des pics de concentration de la buspirone. Une augmentation de la posologie ne doit être envisagée qu'après 4 à 5 jours passés avec la posologie précédente.
Patients âgés
Aucune adaptation de la dose n'est requise en fonction de l'âge et du sexe du patient.
Population pédiatrique
Les essais contrôlés versus placebo, dans lesquels 334 patients âgés de moins de 18 ans ont été traités avec des doses de buspirone recommandées pour l'adulte jusqu'à 6 semaines, n'ont pas montré d'efficacité de la buspirone dans le traitement de l'anxiété généralisée chez ces patients. Les concentrations plasmatiques de buspirone et de son métabolite actif étaient plus élevées chez les patients pédiatriques que chez les adultes à des doses équivalentes.
Modalité d'arrêt du traitement
L'arrêt du traitement par la buspirone peut être rapide.
Durée du traitement
Anxiété réactionnelle, traitement d'appoint de l'anxiété au cours des névroses, anxiété associée à une affection somatique sévère ou douloureuse : le traitement ne devrait pas dépasser 4 à 6 semaines.
Anxiété généralisée : traitement au long cours après avis d'un spécialiste.
Mode d'administration
Voie orale.
Source : BDPM
Contre-indications
Epilepsie
Insuffisance hépatique sévère
Insuffisance rénale
Intoxication alcoolique
Intoxication par analgésique
Intoxication par hypnotique
Intoxication par psychotrope
Source : ANSM
Interactions
buspirone <> millepertuisContre-indication
buspirone <> itraconazoleAssociation DECONSEILLEE
buspirone <> érythromycineAssociation DECONSEILLEE
buspirone <> diltiazemPrécaution d'Emploi
buspirone <> rifampicinePrécaution d'Emploi
buspirone <> vérapamilPrécaution d'Emploi
résines chélatrices <> médicaments administrés par voie oralePrécaution d'Emploi
topiques gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants <> médicaments administrés par voie oralePrécaution d'Emploi
buspirone <> diazépamA prendre en compte
buspirone <> pamplemousse (jus et fruit)A prendre en compte
laxatifs (type macrogol) <> médicaments administrés par voie oraleA prendre en compte
Source : Thesaurus
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Il n'existe que peu ou pas de données concernant l'utilisation de la buspirone chez la femme enceinte. Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effets délétères directs ou indirects sur la reproduction (voir rubrique 5.3).
À titre de précaution, il est préférable d'éviter d'utiliser la buspirone pendant la grossesse quel qu'en soit le terme ainsi que chez la femme en âge de procréer n'utilisant pas de mesure contraceptive.
L'effet de la buspirone sur le travail et l'accouchement n'a pas été déterminé.
Allaitement
On ignore si la buspirone et son ou ses métabolites sont excrétés dans le lait maternel chez la femme.
Il convient de prendre la décision d'interrompre l'allaitement ou d'interrompre le traitement par la buspirone ou de s'en abstenir en prenant en considération le bénéfice de l'allaitement pour l'enfant et le bénéfice du traitement pour la femme.
Source : BDPM
Propriétés pharmacologiques
Classe pharmacothérapeutique : anxiolytiques, code ATC: N05BE01. (N: système nerveux central).
La buspirone présente une activité anxiolytique dénuée :
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d'effet sédatif,
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d'effet myorelaxant,
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d'activité anticonvulsivante.
Le mécanisme d'action de la buspirone n'est pas complètement élucidé. Dans l'état actuel des connaissances, il semble que son activité relève essentiellement de ses effets sur les récepteurs de la sérotonine. Elle agit principalement en tant qu'agoniste des récepteurs 5 HT1A présynaptiques et agoniste partiel des récepteurs 5 HT1A post-synaptiques.
Elle possède également une activité antagoniste des récepteurs D2 essentiellement présypnaptiques, aux doses préconisées dans les troubles anxieux. Elle n'interfère pas avec les récepteurs aux benzodiazépines et GABAergiques.
Les études effectuées chez l'animal et chez l'homme n'ont pas établi de potentiel de pharmacodépendance.
Source : BDPM
Liste des spécialités disponibles
- Commercialisé
BUSPIRONE SANDOZ 10 mg, comprimé sécable
- Commercialisé
BUSPIRONE VIATRIS 10 mg, comprimé sécable
Source : BDPM
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