Céfépime (chlorhydrate) 1 g poudre pour solution injectable
Informations générales
Substance
Forme galénique
Poudre pour solution injectable
Voies d'administration
Voie intramusculaire, Voie intraveineuse
Source : ANSM
Indications et autres usages documentés
Source : ANSM
Posologie
Posologie
- Sujets aux fonctions rénales normales
Chez l'adulte
Les posologies usuelles recommandées en monothérapie ou en association sont les suivantes :
<table> <tbody><tr> <td> Type d'infections </td> <td> Dose unitaire Voie </td> <td> Fréquence d'administration </td> <td></td> </tr> <tr> <td> Infections respiratoires communautaires Pyélonéphrites non compliquées </td> <td> 1 g IV ou IM </td> <td> 2 fois par jour </td> <td></td> </tr> <tr> <td> Infections sévères: · septicémies/bactériémies · pneumonies · infections urinaires compliquées · infections biliaires </td> <td> 2 g IV </td> <td> 2 fois par jour </td> <td></td> </tr> <tr> <td> Episode fébrile chez les patients neutropéniques\* </td> <td> 2 g IV </td> <td> 2 à 3 fois par jour </td> <td></td> </tr> <tr> <td> Infections sévères à Pseudomonas </td> <td> 2 g IV </td> <td> 3 fois par jour </td> <td></td> </tr> </tbody></table>*La posologie de 2 g, 3 fois par jour a été administrée uniquement en monothérapie.
Chez le nourrisson de plus de 2 mois et l'enfant
50 mg/kg IV, 3 fois par jour. Les données cliniques disponibles chez le nourrisson et l'enfant ne permettent pas de recommander l'utilisation du céfépime en monothérapie.
- Sujets insuffisants rénaux
Le céfépime est éliminé par voie rénale, exclusivement par filtration glomérulaire. En conséquence, chez le sujet insuffisant rénal (filtration glomérulaire < 50 ml/mn), la posologie devra être adaptée pour compenser un plus faible taux d'élimination rénale. La filtration glomérulaire devra être estimée de façon à déterminer la posologie d'entretien.
Les protocoles d'adaptation posologique chez l'insuffisant rénal, sont décrits dans le tableau ci-après:
<table> <tbody><tr> <td></td> <td colspan="4"> Clairance à la créatinine (ml/min) </td> <td></td> </tr> <tr> <td> Posologie usuelle </td> <td> 50 - 30 </td> <td> 29 - 11 </td> <td> ≤ 10 </td> <td> Hémodialyse </td> <td></td> </tr> <tr> <td> 1 g, 2 fois par jour </td> <td> 1 g, 1 fois par jour </td> <td> 500 mg, 1 fois par jour </td> <td> 250 mg, 1 fois par jour </td> <td> dose de charge: 1 g, suivi de 500 mg, 1 fois/jour\* </td> <td></td> </tr> <tr> <td> 2 g, 2 fois par jour </td> <td> 2 g, 1 fois par jour </td> <td> 1 g, 1 fois par jour </td> <td> 500 mg, 1 fois par jour </td> <td> dose de charge: 1 g, suivi de 500 mg, 1 fois/jour\* </td> <td></td> </tr> <tr> <td> 2 g, 3 fois par jour </td> <td> 1 g, 3 fois par jour </td> <td> 1 g, 2 fois par jour </td> <td> 1 g, 1 fois par jour </td> <td> dose de charge: 1 g, suivi de 500 mg, 1 fois/jour\* </td> <td></td> </tr> <tr> <td> 50 mg/kg 3 fois par jour </td> <td> 25 mg/kg 3 fois par jour </td> <td> 25 mg/kg 2 fois par jour </td> <td> 25 mg/kg 1 fois par jour </td> <td></td> <td></td> </tr> </tbody></table>*Les jours de dialyse, une dose doit être administrée après la séance de dialyse.
Lorsque seule la créatininémie (CRS) est disponible, l'équation de Cockcroft peut être utilisée pour estimer la clairance à la créatinine. La CRS doit représenter l'état d'équilibre de la fonction rénale:
Cette équation s'applique aux sujets de sexe masculin. Pour les patients de sexe féminin, la clairance à la créatinine est équivalente à 0,85 fois la Cl.Cr calculée ci-dessus.
Chez les patients hémodialysés, les caractéristiques pharmacocinétiques du céfépime montrent qu'il est nécessaire de réduire les doses. Ces patients doivent recevoir une dose de charge de 1 g le premier jour, puis 500 mg les jours suivants. Environ 68 % de la quantité totale de céfépime présente dans l'organisme est éliminée après 3 heures de dialyse. Le jour de la dialyse, le céfépime doit être administré après la dialyse. Dans la mesure du possible, l'administration du céfépime se fera chaque jour à la même heure.
Chez les patients en dialyse péritonéale ambulatoire permanente, le céfépime peut être administré aux doses recommandées chez les sujets aux fonctions rénales normales mais toutes les 48 heures.
Mode d'administration
Le céfépime peut être administré par voie intraveineuse (IV) (0,5 g; 1 g; 2 g) en IV lente de 3 à 5 minutes ou en perfusion de 30 minutes, ou par voie intramusculaire profonde (IM) (0,5 g et 1 g) (voir rubrique 6.6).
Source : BDPM
Contre-indications
Allaitement
Interrompre l'allaitement ou le médicamentAltération de la fonction rénale
Asthme, antécédent
Atopie
Dose suprathérapeutique
Grossesse
Insuffisance rénale
Insuffisance rénale
Surdosage
Source : ANSM
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Les études de reproduction effectuées sur les souris, rats et lapins n'ont pas mis en évidence d'effet malformatif ou fœtotoxique du céfépime, cependant, il n'y a pas d'étude adéquate et bien contrôlée effectuée chez la femme enceinte. Sachant que les études de reproduction animales ne sont pas toujours prédictives sur les humains, ce médicament doit uniquement être utilisé chez la femme enceinte uniquement si clairement nécessaire.
Allaitement
Le passage dans le lait maternel est faible et les quantités ingérées très inférieures aux doses thérapeutiques. En conséquence, l'allaitement est possible en cas de prise de cet antibiotique. Des précautions doivent néanmoins être prises lorsque céfépime est administré à une femme qui allaite, l'allaitement (ou le médicament) devant être interrompu en cas de survenue de diarrhée, de candidose ou d'éruption cutanée chez le nourrisson.
Fertilité
Aucune altération de la fertilité n'a été observée chez les rats. Il n'y a pas de données sur l'utilisation du céfépime et la fertilité humaine.
Source : BDPM
Propriétés pharmacologiques
Classe pharmacothérapeutique : Antibactériens à usage systémique, code ATC: J01DE01.
Le céfépime est un antibiotique de la famille des bêta-lactamines, du groupe des céphalosporines de quatrième génération.
SPECTRE D'ACTIVITE ANTIBACTERIENNE
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
S≤ 4 mg/l et R > 32 mg/l
CMI pneumocoque : S ≤ 0,5 mg/l et R > 2 mg/l (voie parentérale)
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :
<table> <tbody><tr> <td> Catégories </td> <td> Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes) </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> ESPÈCES SENSIBLES </td> <td></td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Aérobies à Gram positif </td> <td></td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Staphylococcus méti-S </td> <td></td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Streptococcus </td> <td></td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Streptococcus pneumoniae </td> <td> 15 - 35 % </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Aérobies à Gram négatif </td> <td></td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Acinetobacter baumannii </td> <td></td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Branhamella catarrhalis </td> <td></td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Citrobacter freundii </td> <td></td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Citrobacter koseri </td> <td></td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Enterobacter </td> <td></td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Escherichia coli </td> <td></td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Haemophilus influenzae </td> <td></td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Klebsiella </td> <td> 0 - 20 % </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Morganella morganii </td> <td></td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Neisseria </td> <td></td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Proteus mirabilis </td> <td></td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Proteus vulgaris </td> <td></td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Providencia </td> <td></td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Salmonella </td> <td></td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Serratia </td> <td></td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Shigella </td> <td></td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Anaérobies </td> <td colspan="2"></td> </tr> <tr> <td> Clostridium perfringens </td> <td colspan="2"></td> </tr> <tr> <td> Fusobacterium </td> <td colspan="2"></td> </tr> <tr> <td> Peptostreptococcus </td> <td colspan="2"></td> </tr> <tr> <td> Prevotella </td> <td colspan="2"> 15 % </td> </tr> <tr> <td> ESPÈCES MODÉRÉMENT SENSIBLES </td> <td colspan="2"></td> </tr> <tr> <td> (in vitro de sensibilité intermédiaire) </td> <td colspan="2"></td> </tr> <tr> <td> Aérobies à Gram négatif </td> <td colspan="2"></td> </tr> <tr> <td> Pseudomonas aeruginosa </td> <td colspan="2"> 15 - 35 % </td> </tr> <tr> <td> ESPÈCES RÉSISTANTES </td> <td colspan="2"></td> </tr> <tr> <td> Aérobies à Gram positif </td> <td colspan="2"></td> </tr> <tr> <td> Entérocoques </td> <td colspan="2"></td> </tr> <tr> <td> Listeria </td> <td colspan="2"></td> </tr> <tr> <td> Staphylococcus méti-R \* </td> <td colspan="2"></td> </tr> <tr> <td> Aérobies à Gram négatif </td> <td colspan="2"></td> </tr> <tr> <td> Burkholderia cepacia </td> <td colspan="2"></td> </tr> <tr> <td> Stenotrophomonas maltophilia </td> <td colspan="2"></td> </tr> <tr> <td> Anaérobies </td> <td colspan="2"></td> </tr> <tr> <td> Bacteroides fragilis </td> <td colspan="2"></td> </tr> <tr> <td> Clostridium difficile </td> <td colspan="2"></td> </tr> </tbody></table>* La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 % de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.
Source : BDPM
Liste des spécialités disponibles
- Commercialisé
CEFEPIME PANPHARMA 1 g, poudre pour solution injectable (IM / IV)
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CEFEPIME SUBSTIPHARM 1 g, poudre pour solution injectable (IM / IV)
- Commercialisé
CEFEPIME VIATRIS 1 g, poudre pour solution injectable
Source : BDPM
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