Climene, comprimé enrobé
Informations générales
Substances
Forme galénique
Comprimé enrobé
Voie d'administration
Voie orale
Source : ANSM
Indications et autres usages documentés
Source : ANSM
Posologie
Posologie
CLIMENE est une association cyclique d'estrogène et de progestatif.
Le schéma thérapeutique est le suivant :
Prendre 1 comprimé par jour sans interruption pendant 21 jours dans l'ordre suivant :
-
1 comprimé blanc (valérate d'estradiol) du 1 au 11 jour,
-
1 comprimé rose (valérate d'estradiol + acétate de cyprotérone) du 12 au 21 jour.
Après un intervalle libre de tout traitement de 7 jours, la séquence suivante sera prise dans les mêmes conditions. Durant cet intervalle, des hémorragies de privation peuvent survenir.
Le traitement peut débuter n'importe quel jour. Cependant, en cas de passage d'un traitement hormonal substitutif séquentiel à CLIMENE, il est recommandé de commencer le traitement après les saignements, c'est-à-dire le jour auquel était programmé le début d'un nouveau cycle de traitement avec une hormonothérapie substitutive séquentielle.
Pour débuter ou poursuivre un traitement dans l'indication des symptômes post-ménopausiques, la dose minimale efficace doit être utilisée pendant la plus courte durée possible (voir rubrique 4.4).
En cas d'oubli, le comprimé oublié devra être pris dans un délai de 12 heures. La dose suivante ne doit pas être doublée pour compenser la dose oubliée.
L'oubli d'un comprimé peut favoriser la survenue de « spottings » ou saignements.
Informations complémentaires concernant les populations particulières
Population pédiatrique
CLIMENE n'est pas indiqué chez les enfants et les adolescentes.
Personnes âgées
Aucune donnée n'indique qu'un ajustement posologique soit nécessaire chez les personnes âgées.
Patientes atteintes d'insuffisance hépatique
CLIMENE n'a pas été spécifiquement étudié chez des patientes atteintes d'insuffisance hépatique.
CLIMENE est contre-indiqué chez les femmes souffrant d'une maladie hépatique sévère (voir rubrique 4.3). Les femmes atteintes d'insuffisance de la fonction hépatique doivent être étroitement surveillées et en cas de détérioration des marqueurs de la fonction hépatique, l'utilisation du THS doit être arrêtée (voir rubrique 4.4).
Patientes atteintes d'insuffisance rénale
CLIMENE n'a pas été spécifiquement étudié chez des patientes atteintes d'insuffisance rénale.
Mode d'administration
Voie orale.
Source : BDPM
Contre-indications
Accident thrombo-embolique
Accident thrombo-embolique, antécédent
Accident vasculaire cérébral
Accident vasculaire cérébral, antécédent récent
Angor
Angor récent
Cancer de l'endomètre
Cancer du sein
Cancer du sein, antécédent
Déficit en antithrombine III
Déficit en protéine C
Déficit en protéine S
Embolie pulmonaire
Embolie pulmonaire, antécédent
Hyperplasie de l'endomètre non traitée / active
Hémorragie génitale non diagnostiquée
Hépatopathie
Hépatopathie, antécédent
jusqu'à normalisation des tests hépatiques.Infarctus du myocarde
Infarctus du myocarde récent
Méningiome
Méningiome, antécédent
Porphyrie
Thrombophilie
Thrombophilie, antécédent familial
Thrombose veineuse profonde
Thrombose veineuse, antécédent
Tumeur hormonodépendante
Source : ANSM
Interactions
cyprotérone <> millepertuisContre-indication
estroprogestatifs contraceptifs <> millepertuisContre-indication
cyprotérone <> inducteurs enzymatiquesAssociation DECONSEILLEE
cyprotérone <> inhibiteurs de protéases boostés par ritonavirAssociation DECONSEILLEE
cyprotérone <> pérampanelAssociation DECONSEILLEE
cyprotérone <> ulipristalAssociation DECONSEILLEE
estroprogestatifs contraceptifs <> inducteurs enzymatiquesAssociation DECONSEILLEE
estroprogestatifs contraceptifs <> inhibiteurs de protéases boostés par ritonavirAssociation DECONSEILLEE
estroprogestatifs contraceptifs <> lamotrigineAssociation DECONSEILLEE
estroprogestatifs contraceptifs <> modafinilAssociation DECONSEILLEE
estroprogestatifs contraceptifs <> topiramateAssociation DECONSEILLEE
estroprogestatifs contraceptifs <> vémurafénibAssociation DECONSEILLEE
cyprotérone <> aprépitantPrécaution d'Emploi
cyprotérone <> bosentanPrécaution d'Emploi
estrogènes non contraceptifs <> anticonvulsivants inducteurs enzymatiquesPrécaution d'Emploi
estrogènes non contraceptifs <> hormones thyroïdiennesPrécaution d'Emploi
estrogènes non contraceptifs <> oxcarbazépinePrécaution d'Emploi
estroprogestatifs contraceptifs <> aprépitantPrécaution d'Emploi
estroprogestatifs contraceptifs <> bosentanPrécaution d'Emploi
estroprogestatifs contraceptifs <> elvitégravirPrécaution d'Emploi
estroprogestatifs contraceptifs <> felbamatePrécaution d'Emploi
estroprogestatifs contraceptifs <> griséofulvinePrécaution d'Emploi
estroprogestatifs contraceptifs <> rufinamidePrécaution d'Emploi
médicaments à l'origine d'un hypogonadisme masculin <> substances susceptibles de donner des torsades de pointesPrécaution d'Emploi
résines chélatrices <> médicaments administrés par voie oralePrécaution d'Emploi
topiques gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants <> médicaments administrés par voie oralePrécaution d'Emploi
laxatifs (type macrogol) <> médicaments administrés par voie oraleA prendre en compte
Source : Thesaurus
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
CLIMENE n'a pas d'indication au cours de la grossesse. La découverte d'une grossesse au cours du traitement par CLIMENE impose l'arrêt immédiat du traitement.
En clinique, les données sur un nombre limité de grossesses exposées n'ont pas mis en évidence d'effets indésirables de l'acétate de cyprotérone sur le fœtus.
A ce jour la plupart des études épidémiologiques n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène ou fœtotoxique chez les femmes enceintes exposées par mégarde à des doses thérapeutiques d'estrogènes et de progestatifs.
Allaitement
CLIMENE n'a pas d'indication au cours de l'allaitement.
Source : BDPM
Propriétés pharmacologiques
Classe pharmacothérapeutique : anti-androgènes et estrogènes, code ATC : G03HB01.
CLIMENE contient une association cyclique de valérate d'estradiol micronisé et d'acétate de cyprotérone micronisé.
VALERATE D'ESTRADIOL :
Le principe actif, le 17ß-estradiol est chimiquement et biologiquement identique à l'estradiol endogène humain. Il remplace l'arrêt de production des estrogènes chez les femmes ménopausées et soulage les symptômes climatériques de la ménopause.
Les estrogènes préviennent la perte osseuse liée à la ménopause ou à une ovariectomie.
ACETATE DE CYPTROTERONE :
L'acétate de cyprotérone dérivé de la 17-OH-progestérone est un progestatif puissant à longue durée d'action, et forte activité antigonadotrope. Il est dépourvu d'activité androgénique. L'adjonction d'acétate de cyprotérone, en seconde partie du traitement, permet d'exercer un effet protecteur vis à vis du risque d'hyperplasie ou de cancer de l'endomètre.
Les estrogènes stimulent la croissance de l'endomètre et majorent le risque d'hyperplasie et de cancer de l'endomètre. L'association d'un progestatif chez les femmes non hystérectomisées entraîne une réduction importante du risque d'hyperplasie de l'endomètre induit par les estrogènes.
Information sur les études cliniques :
- Soulagement des symptômes liés au déficit estrogénique
Le soulagement des symptômes de la ménopause a été obtenu dès les premières semaines de traitement.
- Prévention de l'ostéoporose
Le déficit en estrogènes à la ménopause est associé à un renouvellement osseux accru et une diminution de la masse osseuse. L'effet des estrogènes sur la densité minérale osseuse est dose-dépendant. La protection est efficace tout au long du traitement. A l'arrêt du THS, la perte osseuse reprend au même rythme que chez les femmes non traitées.
Les résultats de l'étude WHI et d'une méta-analyse de plusieurs études montrent que l'utilisation d'un traitement estrogénique substitutif, seul ou en association à un progestatif - principalement chez des femmes en bonne santé - diminue le risque de fractures de la hanche, des vertèbres et d'autres fractures ostéoporotiques. Des données limitées suggèrent que les THS pourraient également prévenir des fractures chez des femmes ayant une faible densité minérale osseuse et/ou une ostéoporose établie.
- Méningiome
Sur la base des résultats d'une étude épidémiologique française de cohorte, une association, dépendante de la dose cumulée, entre l'acétate de cyprotérone et le risque de méningiome a été observée. Cette étude s'est appuyée sur les données de la Caisse Nationale de l'Assurance Maladie (CNAM) et a inclus une population de 253 777 femmes utilisatrices de comprimés de cyprotérone à 50 mg - 100 mg. L'incidence des méningiomes traités par chirurgie ou radiothérapie a été comparée entre les femmes exposées à l'acétate de cyprotérone à forte dose (dose cumulée ≥ 3 g) et les femmes faiblement exposées à l'acétate de cyprotérone (dose cumulée < 3 g). Une relation entre la dose cumulée et le niveau de risque a été mise en évidence.
<table> <tbody><tr> <td> Dose cumulée d'acétate de cyprotérone </td> <td> Taux d'incidence (en patient-années) </td> <td> HRajusté (IC à 95%) </td> </tr> <tr> <td> Faiblement exposé (<3 g) </td> <td> 4,5/100 000 </td> <td> Réf. </td> </tr> <tr> <td> Exposé à ≥3 g </td> <td> 23,8/100 000 </td> <td> 6,6 [4,0-11,1] </td> </tr> <tr> <td> 12 à 36 g </td> <td> 26/100 000 </td> <td> 6,4 [3,6-11,5] </td> </tr> <tr> <td> 36 à 60 g </td> <td> 54,4/100 000 </td> <td> 11,3 [5,8-22,2] </td> </tr> <tr> <td> Plus de 60 g </td> <td> 129,1/100 000 </td> <td> 21,7 [10,8-43,5] </td> </tr> </tbody></table>Ajusté en fonction de l'âge comme variable dépendante du temps et des œstrogènes à l'inclusion
Une dose cumulée de 12 g peut correspondre, par exemple, à un an de traitement à 50 mg/jour pendant 20 jours chaque mois.
Source : BDPM
Effets indésirables
acné
affection biliaire
affection cutanée et sous-cutanée
aggravation d'un angio-oedème
altération de la libido
angiœdème
anxiété
augmentation de la libido
augmentation du risque d'accident vasculaire cérébral ischémique
augmentation du risque de cancer de l'endomètre
augmentation du risque de cancer du sein
augmentation du risque de cancer ovarien
augmentation du risque de coronaropathie
ballonnement
chloasma
crampe musculaire
céphalée
diminution de la libido
douleur abdominale
douleur mammaire
dysménorrhée
dyspepsie
démence
embolie pulmonaire
fatigue
hirsutisme
humeur dépressive
hypersensibilité
hypertrophie mammaire
hémorragie utérine
hémorragie vaginale
intolérance aux lentilles de contact
leucorrhée
migraine
modification du poids
métrorragie
nausée
palpitation
perte de poids
prise de poids
prurit
purpura vasculaire
rash
sensation vertigineuse
syndrome prémenstruel
tension mammaire
thromboembolie veineuse
thrombose veineuse profonde
trouble visuel
urticaire
vomissement
érythème noueux
érythème polymorphe
œdème
Source : ANSM
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