Cytarabine 100 mg/ml solution injectable/pour perfusion

pill

Informations générales

  • Substance

  • Forme galénique

    Solution injectable/pour perfusion

  • Voies d'administration

    Voie intraveineuse, Voie sous-cutanée

Source : ANSM

side-effect

Posologie

Posologie

Le traitement par la cytarabine doit être instauré par, ou sous la surveillance d'un médecin très expérimenté en matière de traitement par cytostatiques. Les recommandations qui peuvent être données ne sont que générales, car la leucémie aiguë est pratiquement exclusivement traitée par des associations de cytostatiques.

Les recommandations posologiques peuvent être établies en fonction du poids corporel (mg/kg) ou de l'indice de masse corporelle (mg/m).

Les recommandations posologiques en fonction du poids corporel peuvent être converties en fonction de la surface corporelle au moyen des nomogrammes.

1. Induction de la rémission :

La posologie et la fréquence d'administration du traitement d'induction varient en fonction du schéma utilisé.

a) Traitement continu :

Les schémas posologiques ci-après ont été utilisés pour le traitement continu dans l'induction de la rémission.

i) Injection rapide : 2 mg/kg/jour constitue une dose initiale appropriée. Le traitement doit être administré pendant 10 jours, avec un contrôle quotidien des numérations sanguines. Si aucun effet anti-leucémique n'est noté et qu'aucune toxicité n'apparaît, augmenter à 4 mg/kg/jour et maintenir le traitement à cette dose jusqu'à l'obtention d'une réponse thérapeutique ou l'apparition de toxicité. Presque tous les patients peuvent être traités à ces doses jusqu'à l'apparition d'une toxicité.

ii) 0,5 - 1,0 mg/kg/jour peut être administrée par perfusion d'une durée pouvant aller jusqu'à 24 heures. Les résultats des perfusions d'une heure sont satisfaisants chez la majorité des patients. Après 10 jours, cette dose quotidienne initiale peut être augmentée à 2 mg/kg/jour en fonction de la toxicité. Il convient de poursuivre le traitement jusqu'à l'apparition d'une toxicité ou d'une rémission.

b) Traitement intermittent :

Les schémas posologiques ci-après ont été utilisés pour le traitement intermittent dans l'induction de la rémission.

i) 3-5 mg/kg/jour est administrée par voie intraveineuse chaque jour pendant cinq jours consécutifs. Après une période sans traitement de deux à neuf jours, un autre cycle de traitement est administré. Il convient de poursuivre le traitement jusqu'à l'apparition d'une toxicité ou d'une réponse thérapeutique.

Les premiers signes d'amélioration médullaire ont été rapportés comme survenant entre 7 et 64 jours (28 jours en moyenne) après le début du traitement.

En général, si un patient ne présente ni toxicité ni rémission après un essai correctement mené, il est recommandé d'être prudent lors de l'administration de doses plus fortes. En principe, les patients semblent tolérer les doses plus fortes lorsqu'elles sont administrées par injection intraveineuse rapide plutôt que par perfusion lente. Cette différence est due au métabolisme rapide de la cytarabine et en conséquence à la durée d'action courte de la dose élevée.

ii) On a utilisé la cytarabine à la posologie de 100-200 mg/m/24 heures en perfusion continue pendant 5-7 jours en monothérapie ou en association avec d'autres cytostatiques dont, par exemple, une anthracycline. Il est possible d'administrer des cycles supplémentaires à intervalles de 2-4 semaines, jusqu'à l'obtention de la rémission ou le développement d'une toxicité inacceptable.

2. Traitement d'entretien :

La posologie d'entretien et la fréquence d'administration dépendent du protocole utilisé.

Les protocoles d'administration ci-après ont été utilisés pour le traitement continu après l'induction de la rémission.

i) Les rémissions induites par la cytarabine ou par d'autres médicaments, peuvent être maintenues par injection intraveineuse ou sous-cutanée de 1 mg/kg une ou deux fois par semaine.

ii) La cytarabine a également été utilisée à la posologie de 100-200 mg/m en perfusion continue pendant 5 jours à 1 mois d'intervalle, en monothérapie ou en association avec d'autres cytostatiques.

Doses élevées :

La cytarabine s'administre sous étroite surveillance médicale, en monothérapie ou en association à d'autres cytostatiques, à 2-3 g/m, par perfusion intraveineuse, pendant 1-3 heures toutes les 12 heures pendant 2-6 jours (soit un total de 12 doses par cycle). Ne pas dépasser une dose totale de traitement de 36 g/m. La fréquence des cycles de traitement dépend de la réponse au traitement et de la toxicité hématologique et non-hématologique. Il convient aussi de se reporter aux précautions d'emploi pour les modalités d'arrêt du traitement

Population pédiatrique

La sécurité d'emploi n'a pas été établie chez les nourrissons.

Patients insuffisants hépatiques ou rénaux :

La posologie doit être réduite chez les patients présentant une insuffisance hépatique ou rénale.

La cytarabine peut être dialysée. Par conséquent, la cytarabine ne doit donc pas être administrée immédiatement avant ou après une dialyse.

Personnes âgées :

Chez les patients âgés de plus de 60 ans, le traitement à fortes doses ne doit être administré qu'après avoir soigneusement évalué le rapport bénéfice-risque.

Mode d'administration

Pour les instructions concernant la dilution du médicament avant administration, voir la rubrique 6.6.

CYTARABINE ACCORD doit être administré par perfusion ou injection intraveineuse, ou par injection sous-cutanée.

L'injection sous-cutanée est généralement bien tolérée, et peut être recommandée dans le cadre du traitement d'entretien.

CYTARABINE ACCORD 100 mg/ml ne doit pas être administrée par voie intrathécale.

Source : BDPM

side-effect

Contre-indications

  • Allaitement

  • Aplasie médullaire, antécédent

  • Encéphalopathie dégénérative

  • Encéphalopathie toxique

  • Grossesse

interactions

Interactions

cytotoxiques <> vaccins vivants atténués
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de maladie vaccinale généralisée éventuellement mortelle.
Conduite à tenir
- Et pendant les 6 mois suivant l'arrêt de la chimiothérapie. - Et, à l'exception de l'hydroxycarbamide dans son indication chez le patient drépanocytaire.
cytotoxiques <> olaparib
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de majoration de l’effet myélosuppresseur du cytotoxique
Conduite à tenir
-
cytotoxiques <> phénytoïne (et, par extrapolation, fosphénytoïne)
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de survenue de convulsions par diminution de l'absorption digestive de la seule phénytoïne par le cytotoxique, ou bien risque de majoration de la toxicité ou de perte d'efficacité du cytotoxique par augmentation de son métabolisme hépatique par la phénytoïne ou la fosphénytoïne.
Conduite à tenir
-
cytotoxiques <> antivitamines K
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation du risque thrombotique et hémorragique au cours des affections tumorales. De surcroit, possible interaction entre les AVK et la chimiothérapie.
Conduite à tenir
Contrôle plus fréquent de l'INR.
cytotoxiques <> flucytosine
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de majoration de la toxicité hématologique
Conduite à tenir
-
cytotoxiques <> immunosuppresseurs
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Immunodépression excessive avec risque de syndrome lympho-prolifératif.
Conduite à tenir
-
side-effect

Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

La cytarabine est tératogène chez certaines espèces animales. L'utilisation de cytarabine chez les femmes enceintes ou susceptibles de l'être, ne doit être envisagée qu'après une prise en considération soigneuse des bénéfices et risques potentiels.

Les femmes doivent utiliser une méthode contraceptive efficace pendant et jusqu'à 6 mois après le traitement.

Allaitement

Ce produit ne doit normalement pas être administré à des femmes enceintes ou à des mères qui allaitent leur enfant.

Fertilité

Il n'a pas été mené d'études de fertilité visant à évaluer la toxicité de la cytarabine sur les fonctions de reproduction. Une suppression gonadique, entraînant une aménorrhée ou une azoospermie, peut survenir chez les patient(e)s recevant le traitement par cytarabine, en particulier en association à des agents alkylants. En général, ces effets semblent être liés à la dose et à la durée du traitement, et ils peuvent être irréversibles (voir rubrique 4.8). Étant donné le potentiel mutagène de la cytarabine, qui pourrait provoquer des lésions chromosomiques dans les spermatozoïdes humains, il doit être conseillé aux hommes traités sous traitement par la cytarabine et à leurs partenaires d'utiliser une méthode contraceptive efficace durant le traitement et pendant 6 mois après le traitement.

Source : BDPM

side-effect

Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique : Analogue de la pyrimidine, code ATC : L01BC01.

La cytarabine, un analogue nucléosidique de la pyrimidine, est un agent antinéoplasique, qui inhibe la synthèse de l'acide désoxyribonucléique, spécifiquement au cours de la phase S du cycle cellulaire. Elle a également des propriétés antivirales et immunosuppressives. Des études détaillées sur le mécanisme de la cytotoxicité in vitro suggèrent que la principale action de la cytarabine est d'inhiber la synthèse de la désoxycytidine, par l'intermédiaire de son métabolite actif triphosphaté, l'arabinofuranosyl cytosine triphosphate ou ARA-CTP, mais une inhibition des kinases cytidyliques et l'intercalation du produit dans les acides nucléiques pourraient jouer un rôle dans ses effets cytostatique et cytocides.

Les schémas à base de fortes doses de cytarabine permettent de vaincre la résistance des cellules leucémiques ne répondant plus aux doses conventionelles. Plusieurs mécanismes intervenir pour vaincre cette résistance :

Augmentations de la quantité de substrat

Augmentation du pool intracellulaire d'ARA-CTP, il existe une corrélation positive entre la rétention intracellulaire d'ARA-CTP et le pourcentage de cellules en phase S.

Source : BDPM

side-effect

Effets indésirables

  • ataxie

  • changement de personnalité

  • coma

  • confusion

  • convulsion

  • céphalée

  • dysarthrie

  • nystagmus

  • somnolence

  • tremblement

  • trouble de la vigilance

  • étourdissement

pill

Liste des spécialités disponibles

Source : BDPM

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