Cytarabine 20 mg/ml solution injectable/pour perfusion

pill

Informations générales

  • Substance

  • Forme galénique

    Solution injectable/pour perfusion

  • Voies d'administration

    Voie intramusculaire, Voie intrathécale, Voie intraveineuse, Voie sous-cutanée

Source : ANSM

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Posologie

Posologie

CYTARABINE ACCORD 20 mg/mL, solution injectable/pour perfusion est destinée à être utilisé par voie intraveineuse, intramusculaire, sous-cutanée ou intrathécale.

L'injection sous-cutanée est généralement bien tolérée, et peut être recommandée en traitement d'entretien.

CYTARABINE ACCORD 20 mg/mL, solution injectable/pour perfusion peut être diluée avec de l'eau stérile pour préparations injectables, une solution de glucose pour perfusion intraveineuse ou une solution de chlorure de sodium pour perfusion intraveineuse.

Le traitement par cytarabine doit être instauré par ou après consultation d'un médecin très expérimenté en matière de traitement par cytostatiques. Les recommandations qui peuvent être fournies ne sont que générales puisque les leucémies aiguës sont presque exclusivement traitées par des associations de cytostatiques.

Les recommandations posologiques peuvent être établies en fonction du poids corporel (mg/kg) ou en fonction de la surface corporelle (mg/m²). Ces recommandations posologiques peuvent être converties en valeurs exprimées en fonction de la surface corporelle à partir de celles exprimées en fonction du poids par le biais de nomogrammes.

Induction de la rémission :

Traitement continu :

La dose habituelle dans la leucémie est de 2 mg/kg/jour administrés par injection intraveineuse rapide chaque jour pendant 10 jours. Si après dix jours, on note l'absence d'une réponse thérapeutique et d'effets toxiques, la dose peut être augmentée à 4 mg/kg/jour jusqu'à l'apparition d'une réponse thérapeutique ou d'effets toxiques. Pratiquement tous les patients peuvent recevoir ces doses jusqu'à l'apparition d'une toxicité.

Une dose de 0,5 à 1 mg/kg/jour peut être administrée chaque jour par perfusion sur une période de 1 à 24 heures, pendant dix jours, puis être augmentée à 2 mg/kg/jour jusqu'à ce qu'une toxicité soit observée. Le traitement doit être poursuivi jusqu'à la survenue d'une toxicité ou de la rémission. Les résultats de perfusions d'une heure ont été satisfaisants chez la majorité des patients.

Traitement intermittent :

Une dose de cytarabine de 3-5 mg/kg peut être administrée de façon intermittente par voie intraveineuse tous les jours, pendant cinq jours consécutifs. Après une période de repos de 2 à 9 jours, ce cycle de traitement peut être réadministré, et le traitement peut être poursuivi jusqu'à l'apparition d'une toxicité ou d'une réponse thérapeutique.

L'apparition de signes d'amélioration médullaire a été rapportée entre 7 et 64 jours (moyenne 28 jours) après le début du traitement.

En général, si un patient ne présente ni rémission ni toxicité après une période d'essai, la prudence est recommandée lors de l'administration de doses plus fortes. Les patients tolèrent généralement les doses plus fortes lorsqu'elles sont administrées par injection intraveineuse rapide plutôt que par perfusion lente. Cette différence est due au métabolisme rapide de la cytarabine et à la courte durée d'action de la forte dose qui en résulte.

La cytarabine a été administrée à des doses de 100-200 mg/m/24 heures en perfusion continue pendant 5 à 7 jours, seule ou en association à d'autres cytostatiques, notamment, par exemple, une anthracycline. Les cycles supplémentaires peuvent être administrés à intervalles de 2 à 4 semaines, jusqu'à l'apparition de la rémission ou d'une toxicité intolérable.

Traitement d'entretien :

Afin de maintenir la rémission, des doses de 1 mg/kg peuvent être administrées par voie intraveineuse ou sous-cutanée, une ou deux fois par semaine.

La cytarabine a également été administrée à des doses de 100-200 mg/m, en perfusion continue pendant 5 jours à un mois d'intervalle, en monothérapie ou en association à d'autres cytostatiques.

Administration intrathécale

Des doses comprises entre 5 et 30 mg/mde surface corporelle ont été administrées.

Pour le traitement de la leucémie méningée, généralement, une dose de 30 mg/m de surface corporelle est administrée tous les 4 jours jusqu'à ce que les analyses du liquide céphalo-rachidien soient normales, suivie d'une dose supplémentaire. L'injection doit être administrée lentement. Voir rubrique 4.8.

À fortes doses

La cytarabine, sous surveillance médicale stricte, est administrée en monothérapie ou en association avec d'autres cytostatiques, à la dose de 2-3 mg/m, en perfusion intraveineuse de 1 à 3 heures toutes les 12 heures pendant 2 à 6 jours (total de 12 doses par cycle). La dose totale de traitement ne doit pas dépasser 36 g/m. La fréquence des cycles de traitement dépend de la réponse au traitement et de la toxicité hématologique et non hématologique. Se reporter également aux précautions d'emploi (rubrique 4.4) pour les modalités d'arrêt du traitement.

Population pédiatrique

Les enfants semblent tolérer des doses plus fortes que les adultes et, lorsque des plages posologiques sont citées, les enfants doivent recevoir la dose la plus forte et les adultes, la dose la plus faible.

Patients insuffisants hépatiques et insuffisants rénaux :

Patients insuffisants hépatiques ou rénaux : la posologie doit être réduite.

La cytarabine peut être dialysée. C'est pourquoi, la cytarabine ne doit pas être administrée immédiatement avant ou après une dialyse.

Patients âgés :

Un traitement à forte dose chez des patients âgés de plus de 60 ans ne doit être administré qu'après une évaluation soigneuse du rapport bénéfice/risque. Aucune information ne suggère qu'une modification de la posologie est nécessaire chez les sujets âgés. Néanmoins, les patients âgés ne tolèrent pas les effets toxiques du médicament aussi bien que les patients plus jeunes, et une attention particulière devra être accordée à la leucopénie, la thrombopénie et l'anémie induites par le médicament, et un traitement de soutien approprié devra être instauré le cas échéant.

Mode d'administration

Pour les instructions concernant la dilution du médicament avant administration, voir la rubrique 6.6.

Source : BDPM

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Contre-indications

  • Allaitement

  • Aplasie médullaire

  • Encéphalopathie dégénérative

  • Encéphalopathie toxique

  • Grossesse

  • Méningite infectieuse

interactions

Interactions

cytotoxiques <> vaccins vivants atténués
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de maladie vaccinale généralisée éventuellement mortelle.
Conduite à tenir
- Et pendant les 6 mois suivant l'arrêt de la chimiothérapie. - Et, à l'exception de l'hydroxycarbamide dans son indication chez le patient drépanocytaire.
cytotoxiques <> olaparib
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de majoration de l’effet myélosuppresseur du cytotoxique
Conduite à tenir
-
cytotoxiques <> phénytoïne (et, par extrapolation, fosphénytoïne)
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de survenue de convulsions par diminution de l'absorption digestive de la seule phénytoïne par le cytotoxique, ou bien risque de majoration de la toxicité ou de perte d'efficacité du cytotoxique par augmentation de son métabolisme hépatique par la phénytoïne ou la fosphénytoïne.
Conduite à tenir
-
cytotoxiques <> antivitamines K
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation du risque thrombotique et hémorragique au cours des affections tumorales. De surcroit, possible interaction entre les AVK et la chimiothérapie.
Conduite à tenir
Contrôle plus fréquent de l'INR.
cytotoxiques <> flucytosine
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de majoration de la toxicité hématologique
Conduite à tenir
-
cytotoxiques <> immunosuppresseurs
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Immunodépression excessive avec risque de syndrome lympho-prolifératif.
Conduite à tenir
-
side-effect

Fertilité, grossesse et allaitement

Femmes en âge de procréer / Contraception chez les hommes et les femmes

Les femmes doivent utiliser une méthode de contraception efficace pendant le traitement et jusqu'à 6 mois après l'arrêt du traitement. Étant donné que la cytarabine présente un potentiel mutagène susceptible d'induire des lésions chromosomiques au niveau des spermatozoïdes humains, il convient d'indiquer aux hommes recevant un traitement par cytarabine et à leurs partenaires d'utiliser une méthode de contraception fiable pendant le traitement et jusqu'à 6 mois après le traitement.

Grossesse

La cytarabine s'est révélée tératogène chez certaines espèces animales. L'utilisation de la cytarabine chez les femmes enceintes ou susceptibles de l'être ne doit être envisagée qu'après une prise en considération soigneuse des bénéfices et risques potentiels.

Compte tenu du risque d'anomalies résultant d'un traitement cytotoxique, en particulier pendant le premier trimestre de la grossesse, une patiente qui est enceinte ou qui est susceptible de l'être pendant son traitement par la cytarabine doit être informée du risque potentiel pour le fœtus et de l'opportunité de poursuivre ou non la grossesse. Il existe un risque certain, mais considérablement réduit, si le traitement est instauré au cours du deuxième ou du troisième trimestre. Bien que des patientes traitées au cours des trois trimestres aient donné naissance à des nourrissons normaux, le suivi de ces nourrissons est recommandé.

Allaitement

On ne sait pas si ce médicament est excrété dans le lait maternel. Étant donné qu'un grand nombre de médicaments sont excrétés dans le lait maternel et compte tenu du risque d'effets indésirables graves de la cytarabine chez les nourrissons, une décision devra être prise quant à l'arrêt de l'allaitement ou à l'arrêt du traitement, en prenant en compte l'importance du traitement pour la mère.

Ce produit ne doit pas normalement être administré aux patientes qui sont enceintes ou aux mères qui allaitent leur enfant.

Fertilité

Aucune étude de fertilité visant à évaluer la toxicité de la cytarabine sur la reproduction n'a été effectuée. Une suppression gonadique pouvant causer des aménorrhées ou une azoospermie peut survenir chez les patients traités par la cytarabine, en particulier en cas d'association avec des agents alkylants. En général, ces effets semblent être corrélés à la dose et à la durée du traitement et peuvent être irréversibles (voir rubrique 4.8).

Source : BDPM

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Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique : agents anticancéreux, antimétabolites, analogue de la pyrimidine, code ATC : L01BC01.

Mécanisme d'action

La cytarabine, un analogue nucléosidique de la pyrimidine, est un agent anticancéreux qui inhibe la synthèse de l'acide désoxyribonucléique, spécifiquement pendant la phase S du cycle cellulaire. Elle est également dotée de propriétés antivirales et immunosuppressives. Plusieurs études détaillées sur le mécanisme de la cytotoxicité in vitro suggèrent que l'action principale de la cytarabine est l'inhibition de la synthèse de la désoxycytidine par l'intermédiaire de son métabolite actif triphosphaté, l'arabinofuranosyl cytosine triphosphate ARA-CTP. Toutefois, l'inhibition des kinases cytidyliques et l'incorporation du composé dans les acides nucléiques pourraient également jouer un rôle dans ses effets cytostatiques et cytocides.

Les schémas à base de cytarabine à forte dose sont capables de venir à bout de la résistance des cellules leucémiques qui ne répondent plus aux doses conventionnelles. Plusieurs mécanismes semblent intervenir dans cette résistance :

Augmentations de la quantité de substrat

Augmentation du pool intracellulaire d'ARA-CTP, étant donné la corrélation positive existant entre la rétention intracellulaire de l'ARA-CTP et le pourcentage de cellules en phase S.

Source : BDPM

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Effets indésirables

  • affection cornéenne

  • alopécie

  • anémie

  • anémie mégaloblastique

  • aplasie

  • biopsie de la moelle osseuse anormale

  • diarrhée

  • douleur abdominale

  • fonction hépatique anormale

  • frottis sanguin anormal

  • infection

  • infection bactérienne

  • infection fongique

  • infection parasitaire

  • infection saprophyte

  • infection virale

  • inflammation anale

  • insuffisance médullaire

  • leucopénie

  • mucite

  • nausée

  • neutropénie

  • pneumonie

  • rash

  • réticulocytopénie

  • sepsis

  • somnolence

  • stomatite

  • syndrome de détresse respiratoire aiguë

  • syndrome de la cytarabine

  • thrombocytopénie

  • toxicité pulmonaire

  • trouble cérébelleux

  • trouble cérébral

  • ulcère anal

  • ulcération buccale

  • vomissement

  • état fébrile

  • œdème pulmonaire

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Liste des spécialités disponibles

Source : BDPM

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