Dexaméthasone phosphate 4 mg/ml solution injectable

pill

Informations générales

  • Substance

  • Forme galénique

    Solution injectable/pour perfusion

  • Voies d'administration

    Implantation, Voie intraarticulaire, Voie intramusculaire, Voie intraveineuse, Voie périarticulaire

Source : ANSM

side-effect

Posologie

Posologie

La posologie dépend de la gravité des symptômes pathologiques, de la réponse individuelle du patient et, en utilisation intra-articulaire, de la taille de l'articulation.

Les glucocorticoïdes ne doivent être utilisés qu'aussi longtemps - et uniquement à des doses aussi faibles - qu'absolument nécessaire pour obtenir et maintenir l'effet thérapeutique souhaité.

Si des doses élevées sont nécessaires en un seul traitement, l'utilisation de médicaments contenant de la dexaméthasone avec des dosages/volumes plus élevés doit être envisagée.

  1. Administration systémique

Pour le traitement et la prophylaxie de l'œdème cérébral des tumeurs cérébrales (en postopératoire et après irradiation par rayons X) et après un traumatisme de la moelle épinière

Selon la cause et la gravité, la dose initiale est de 8 à 10 mg (jusqu'à 80 mg) en IV, puis de 16 à 24 mg (jusqu'à 48 mg)/jour répartis en 3 à 4 (6) doses uniques en IV pendant 4 à 8 jours. L'administration à long terme d'une dose plus faible de phosphate de dexaméthasone peut être nécessaire pendant la radiothérapie et dans le traitement conservateur des tumeurs cérébrales inopérables.

Pour le choc anaphylactique, la première injection d'adrénaline IV, puis 40 à 100 mg (enfants 40 mg) par injection IV, répétée si nécessaire.

Etat de choc chez les polytramatisés/ prévention du syndrome respiratoire aigu post- traumatique

Initialement 40 à 100 mg (enfants 40 mg) en IV, répétition de la dose après 12 heures, ou toutes les 6 heures 16 à 40 mg pendant 2‑3 jours.

Pour les exacerbations sévères de l'asthme, 8 à 40 mg en IV le plus tôt possible. Si besoin, injections répétées de 8 mg toutes les 4 heures.

Pour les dermatoses aiguës sévères et les hémopathies sévères, traitement initial avec 20 à 40 mg de phosphate de dexaméthasone en IV et traitement ultérieur en fonction de la gravité du cas, avec la même dose quotidienne ou des doses inférieures au cours des premiers jours et passer au traitement par voie orale.

Pour le traitement de l'insuffisance corticosurrénale aiguë (crise surrénalienne), initiation du traitement par 4 à 8 mg de phosphate de dexaméthasone en IV.

Pour le traitement de la COVID-19

Patients adultes : 6 mg en IV, une fois par jour pendant 10 jours maximum.

Sujet âgé, insuffisance rénale, insuffisance hépatique (à faible dose (6 mg par jour) et de courte durée) : aucun ajustement posologique n'est nécessaire.

Population pédiatrique : il est recommandé aux patients pédiatriques (adolescents âgés de 12 ans et plus pesant au moins 40 kg) d'utiliser 6 mg en IV, une fois par jour pendant 10 jours maximum.

La durée du traitement doit être guidée par la réponse clinique et les besoins individuels du patient.

  1. Administration locale

Pour un traitement local infiltrant, périarticulaire et intra-articulaire dans des conditions strictement aseptiques, injection de 4 mg ou 8 mg de phosphate de dexaméthasone. Pour l'injection dans une petite articulation, 2 mg de phosphate de dexaméthasone suffisent. Selon la gravité de la maladie, il ne faut pas effectuer plus de 3 à 4 infiltrations ou 3 à 4 injections par articulation. L'intervalle entre les injections ne doit pas être inférieur à 3 à 4 semaines.

Insuffisance rénale

Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients insuffisants rénaux (voir également rubrique 5.2).

Insuffisance hépatique

Chez les patients atteints d'une maladie hépatique sévère, un ajustement de la dose peut être nécessaire (voir également rubrique 5.2).

Population pédiatrique

Chez les enfants jusqu'à 14 ans, un intervalle sans traitement de 4 jours (traitement intermittent) doit être inséré après chaque cure de 3 jours de traitement, pendant le traitement à long terme, en raison du risque de troubles de la croissance.

Mode d'administration

Pour usage intraveineux, intramusculaire, intra-articulaire ou local (infiltration).

La solution injectable/pour perfusion de DEXAMETHASONE KALCEKS est généralement administrée lentement (2 à 3 minutes) par voie intraveineuse dans les maladies aiguës, par injection ou perfusion. Cependant, il peut également être administré par voie intramusculaire (uniquement dans des cas exceptionnels), en infiltration locale ou en intra-articulaire.

Source : BDPM

side-effect

Contre-indications

  • Accident vasculaire cérébral

  • Allaitement

  • Enfant et Adolescent

  • Grossesse

  • Infection au site d'injection

    sans traitement etiologique
  • Infection fongique invasive

  • Infection générale

    sauf à des indications spécifiées
  • Ostéoporose

    sauf situation très grave necessitant ce medicament,utiliser dans de courte durée
  • Phéochromocytome

    cas déjà identifié ou meme suspecté
  • Traumatisme crânien

  • Voie intra-articulaire

  • Voie intra-articulaire

    osteonecrose
  • Voie intra-articulaire

  • Voie intra-articulaire

  • Voie intra-articulaire

    spontanée ou due aux anticoagulants
  • Voie intra-articulaire

    Ou infection se developpe très proche de l'infection à traiter
  • Voie intra-articulaire

    d'origine bacterienne
  • Voie intra-articulaire

    de l'articulation à traiter
  • Voie intramusculaire

interactions

Interactions

dexaméthasone <> rilpivirine
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Avec la dexaméthasone par voie systémique (sauf en cas de prise unique), risque de diminution des concentrations plasmatiques de rilpivirine par augmentation de son métabolisme hépatique par la dexamethasone.
Conduite à tenir
-
glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) <> vaccins vivants atténués
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
A l'exception des voies inhalées et locales, et pour des posologies supérieures à 10 mg/j d’équivalent-prednisone (ou > 2 mg/kg/j chez l’enfant ou > 20 mg/j chez l’enfant de plus de 10 kg) pendant plus de deux semaines et pour les « bolus » de corticoïdes: risque de maladie vaccinale généralisée éventuellement mortelle.
Conduite à tenir
Et pendant les 3 mois suivant l'arrêt de la corticothérapie.
corticoïdes <> mifamurtide
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de moindre efficacité du mifamurtide.
Conduite à tenir
-
glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) <> acide acétylsalicylique
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Majoration du risque hémorragique.
Conduite à tenir
Association déconseillée avec : - des doses anti-inflammatoires d'acide acétylsalicylique (>=1g par prise et/ou >=3g par jour)
dexaméthasone <> praziquantel
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution des concentrations plasmatiques du praziquantel, avec risque d'échec du traitement, par augmentation du métabolisme hépatique du praziquantel par la dexaméthasone.
Conduite à tenir
Décaler l'administration des deux médicaments d'au moins une semaine.
glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) <> anticoagulants oraux
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Glucocorticoïdes (voies générale et rectale) : impact éventuel de la corticothérapie sur le métabolisme de l'antivitamine K et sur celui des facteurs de la coagulation. Risque hémorragique propre à la corticothérapie (muqueuse digestive, fragilité vasculaire) à fortes doses ou en traitement prolongé supérieur à 10 jours.
Conduite à tenir
Lorsque l'association est justifiée, renforcer la surveillance : le cas échéant, avec les antivitamines K, contrôle biologique au 8e jour, puis tous les 15 jours pendant la corticothérapie et après son arrêt.
glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) <> anticonvulsivants inducteurs enzymatiques
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité des corticoïdes par augmentation de leur métabolisme hépatique par l'inducteur : les conséquences sont particulièrement importantes chez les addisoniens traités par l'hydrocortisone et en cas de transplantation.
Conduite à tenir
Surveillance clinique et biologique ; adaptation de la posologie des corticoïdes pendant le traitement par l'inducteur et après son arrêt.
glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) <> cobimétinib
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation du risque hémorragique.
Conduite à tenir
Surveillance clinique.
glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) <> inducteurs enzymatiques
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité des corticoïdes par augmentation de leur métabolisme hépatique par l'inducteur ; les conséquences sont particulièrement importantes chez les addisoniens traités par l'hydrocortisone et en cas de transplantation.
Conduite à tenir
Surveillance clinique et biologique ; adaptation de la posologie descorticoïdes pendant le traitement par l'inducteur et après son arrêt.
glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) <> isoniazide
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Décrit pour la prednisolone. Diminution des concentrations plasmatiques de l'isoniazide. Mécanisme invoqué : augmentation du métabolisme hépatique de l'isoniazide et diminution de celui des glucocorticoïdes.
Conduite à tenir
Surveillance clinique et biologique.
hypokaliémiants <> autres hypokaliémiants
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque majoré d'hypokaliémie.
Conduite à tenir
Surveillance de la kaliémie avec si besoin correction.
hypokaliémiants <> digoxine
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Hypokaliémie favorisant les effets toxiques des digitaliques.
Conduite à tenir
Corriger auparavant toute hypokaliémie et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.
hypokaliémiants <> substances susceptibles de donner des torsades de pointes
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Conduite à tenir
Corriger toute hypokaliémie avant d’administrer le produit et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.
glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) <> anti-inflammatoires non stéroïdiens
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation du risque d’ulcération et d’hémorragie gastro-intestinale.
Conduite à tenir
-
glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) <> curares non dépolarisants
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de myopathie sévère, réversible après un délai éventuellement long (plusieurs mois).
Conduite à tenir
-
glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) <> fluoroquinolones
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Possible majoration du risque de tendinopathie, voire de rupture tendineuse (exceptionnelle), particulièrement chez les patients recevant une corticothérapie prolongée.
Conduite à tenir
-
glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) <> héparines
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation du risque hémorragique.
Conduite à tenir
-
side-effect

Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

La dexaméthasone traverse le placenta. Pendant la grossesse, en particulier au cours des trois premiers mois, il ne doit être utilisé qu'après une évaluation minutieuse du rapport bénéfice/risque. DEXAMETHASONE KALCEKS ne doit être utilisé pendant la grossesse que dans des situations mettant le pronostic vital en danger. En cas de traitement au long cours par des glucocorticoïdes pendant la grossesse, des troubles de la croissance fœtale ne peuvent être exclus. L'administration de corticostéroïdes à des animaux gravides peut provoquer des malformations du développement fœtal, notamment une fente palatine, un retard de croissance intra-utérin et des effets sur la croissance et le développement cérébral. Rien n'indique que les corticostéroïdes entraînent une augmentation de l'incidence des anomalies congénitales telles que la fente palatine/la fente labiale chez l'homme. Voir également la rubrique 5.3. Si des glucocorticoïdes sont administrés en fin de grossesse, il existe un risque fœtal d'atrophie corticosurrénale, ce qui peut nécessiter un traitement substitutif progressif chez le nouveau-né. Les études ont montré un risque accru d'hypoglycémie néonatale à la suite de l'administration de corticostéroïdes, y compris de dexaméthasone, pendant une courte période chez des femmes à risque d'accouchement prématuré tardif.

Allaitement

Les glucocorticoïdes sont excrétés dans le lait maternel. Aucun mal pour le nourrisson n'a été signalé à ce jour. Néanmoins, ils ne doivent être utilisés que lorsqu'ils sont strictement indiqués pendant l'allaitement. Si des doses plus élevées sont nécessaires en raison de la maladie, l'allaitement doit être interrompu.

Fertilité

Aucune étude de fertilité n'a été réalisée.

side-effect

Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique : Corticoïdes à usage systémique, corticoïdes à usage systémique non associé, glucocorticoïdes, code ATC : H02AB02.

La dexaméthasone est un glucocorticoïde monofluoré doté de propriétés anti-allergiques, anti-inflammatoires et stabilisatrices de membrane marquées, ainsi que d'effets sur le métabolisme des glucides, des protéines et des lipides.

Avec une demi-vie biologique de plus de 36 heures, la dexaméthasone appartient aux glucocorticoïdes à très longue durée d'action. En raison de sa longue durée d'action, la dexaméthasone peut entraîner une accumulation et un surdosage lorsqu'elle est administrée quotidiennement en continu.

La dexaméthasone possède un effet glucocorticoïde environ 7,5 fois plus puissant que la prednisolone et la prednisone. Comparé à l'hydrocortisone, il est 30 fois plus puissant. Il n'a pas d'effet minéralocorticoïde.

Les glucocorticoïdes tels que la dexaméthasone exercent leur effet biologique en activant la transcription de gènes sensibles aux corticostéroïdes. Les effets anti-inflammatoires, immunosuppresseurs et antiprolifératifs sont induits par des facteurs tels qu'une formation, une libération et une activité réduites de médiateurs inflammatoires et par l'inhibition de fonctions spécifiques et la migration de cellules inflammatoires. De plus, l'effet des lymphocytes T et des macrophages sensibilisés sur les cellules cibles par les corticostéroïdes est peut-être empêché.

Traitement du COVID-19

L'étude RECOVERY (Randomised Evaluation of COVid-19 thERapY) est une étude sur plateforme adaptative, initiée par un chercheur, individuellement randomisé, contrôlé, ouvert et adaptatif pour évaluer les effets des traitements potentiels chez les patients hospitalisés avec COVID-19.

www.recoverytrial.net

L'essai a été mené dans 176 centres hospitaliers au Royaume-Uni.

Il y avait 6425 patients randomisés recevant soit de la dexaméthasone (2104 patients) soit des soins habituels seuls (4321 patients). 89 % des patients présentaient une infection au SRAS-CoV-2 confirmée en laboratoire.

Lors de la randomisation, 16 % des patients recevaient une ventilation mécanique invasive ou une oxygénation extracorporelle par membrane, 60 % recevaient de l'oxygène uniquement (avec ou sans ventilation non invasive) et 24 % ne recevaient ni l'un ni l'autre.

L'âge moyen des patients était de 66,1 +/- 15,7 ans. 36 % des patients étaient des femmes. 24 % des patients avaient des antécédents de diabète, 27 % de maladie cardiaque et 21 % de maladie pulmonaire chronique.

Critère d'évaluation principal

La mortalité à 28 jours était significativement plus faible dans le groupe dexaméthasone que dans le groupe de soins habituels, avec des décès signalés chez 482 des 2104 patients (22,9 %) et chez 1110 des 4321 patients (25,7 %), respectivement (rapport de taux, 0,83 ; 95 % intervalle de confiance [IC], 0,75 à 0,93 ; P < 0,001).

Dans le groupe dexaméthasone, l'incidence des décès était inférieure à celle du groupe de soins habituels chez les patients recevant une ventilation mécanique invasive (29,3 % contre 41,4 % ; rapport de taux, 0,64 ; IC à 95 % : 0,51 à 0,81) et chez ceux recevant un supplément d'oxygène sans ventilation mécanique invasive (23,3 % contre 26,2 % ; rapport de taux, 0,82 ; IC à 95 % : 0,72 à 0,94).

Il n'y avait pas d'effet clair de la dexaméthasone chez les patients qui ne recevaient aucune assistance respiratoire lors de la randomisation (17,8 % contre 14,0 % ; rapport de taux, 1,19 ; IC à 95 %, 0,91 à 1,55).

Critères secondaires

Les patients du groupe dexaméthasone ont eu une durée d'hospitalisation plus courte que ceux du groupe de soins habituels (médiane, 12 jours contre 13 jours) et une plus grande probabilité de sortie en vie dans les 28 jours (rapport de taux, 1,10 ; IC à 95 % : 1,03 à 1,17).

Conformément au critère d'évaluation principal, l'effet le plus important concernant la sortie dans les 28 jours a été observé chez les patients recevant une ventilation mécanique invasive lors de la randomisation (rapport de taux, 1,48 ; IC à 95 %, 1,16 à 1,90), suivi par l'oxygène seul (rapport de taux, 1,15 ; IC à 95 % 1,06-1,24) sans effet bénéfique chez les patients ne recevant pas d'oxygène (rapport de taux : 0,96 ; IC à 95 % 0,85-1,08).

<table> <tbody><tr> <td rowspan="2"> Résultats </td> <td> Dexaméthasone (N = 2104) </td> <td> Soins usuels (N = 4321) </td> <td> Risque relatif ou ratio (95% CI) \* </td> </tr> <tr> <td colspan="3"> Nombre/Nombre total de patients (%) </td> </tr> <tr> <td colspan="4"> Critère principal </td> </tr> <tr> <td> Mortalité à 28 jours </td> <td> 482/2104 (22,9) </td> <td> 1110/4321 (25,7) </td> <td> 0,83 (0,75‑0,93) </td> </tr> <tr> <td colspan="4"> Critères secondaires </td> </tr> <tr> <td> Sortie de l'hôpital sous 28 jours </td> <td> 1413/2104 (67,2) </td> <td> 2745/4321 (63,5) </td> <td> 1,10 (1,03‑1,17) </td> </tr> <tr> <td> Ventilation mécanique invasive ou décès† </td> <td> 456/1780 (25,6) </td> <td> 994/3638 (27,3) </td> <td> 0,92 (0,84‑1,01) </td> </tr> <tr> <td> Ventilation mécanique invasive </td> <td> 102/1780 (5,7) </td> <td> 285/3638 (7,8) </td> <td> 0,77 (0,62‑0.95) </td> </tr> <tr> <td> Décès </td> <td> 387/1780 (21,7) </td> <td> 827/3638 (22,7) </td> <td> 0,93 (0,84‑1,03) </td> </tr> </tbody></table>

* Les risques relatifs ont été ajustés sur l'âge en fonction du taux de mortalité à 28 jours et du délai de sortie en vie de l'hôpital. Les risques relatifs ont été ajustés sur l'âge en fonction du taux de progression vers ventilation mécanique invasive ou de décès et des sous-composants.

† Les patients qui recevaient une ventilation mécanique invasive au moment de la randomisation ont été exclus de cette catégorie.

Données de sécurité

Quatre effets indésirables (EI) graves ont été observés en lien avec le traitement à l'étude : deux cas graves d'hyperglycémie, un cas grave de psychose induite par la corticothérapie et un cas d'hémorragie digestive haute. Les évènements ont tous été résolus.

Analyses en sous-groupes

Effets de l'administration de la DEXAMÉTHASONE sur la mortalité à 28 jours, en fonction de l'âge et de l'assistance respiratoire reçue au moment de la randomisation

<table> <tbody><tr> <td> </td> <td> Dexaméthasone </td> <td> Soins habituels </td> <td colspan="2"> </td> <td> RR (IC 95 %) </td> </tr> <tr> <td colspan="6"> Pas d'oxygène (= 0,70; p=0,40) </td> </tr> <tr> <td> &lt;70 ≥70 &lt;80 ≥80 Sous-total </td> <td> 10/197 (5,1 %) 25/114 (21,9 %) 54/190 (28,4 %) 89/501 (17,8 %) </td> <td> 18/462 (3,9 %) 35/224 (15,6 %) 92/348 (26,4 %) 145/1034 (14,0 %) </td> <td colspan="2" rowspan="5"> </td> <td> 1,31 (0,60-2,83) 1,46 (0,88-2,45) 1,06 (0,76-1,49) 1,19 (0,91-1,55) </td> </tr> <tr> <td colspan="3"> Oxygène seul (=2,54; p=0,11) </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> &lt;70 ≥70 &lt;80 ≥80 Sous-total </td> <td> 53/675 (7,9 %) 104/306 (34,0 %) 141/298 (47,3 %) 298/1279 (23,3 %) </td> <td> 193/1473 (13,1 %) 178/531 (33,5 %) 311/600 (51,8 %) 682/2604 (26,2 %) </td> <td> 0,58 (0,43-0,78) 0,98 (0,77-1,25) 0,85 (0,70-1,04) 0,82 (0,72-0,94) </td> </tr> <tr> <td colspan="3"> Ventilation mécanique (= 0,28; p=0,60) </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> &lt;70 ≥70 &lt;80 ≥80 Sous-total Tous les participants </td> <td> 66/269 (24,5 %) 26/49 (53,1 %) 3/6 (50,0 %) 95/324 (29,3 %) 482/2104 (22,9 %) </td> <td> 217/569 (38,1 %) 58/104 (55,8 %) 8/10 (80,0 %) 283/683 (41,4 %) 1110/4321 (25,7 %) </td> <td> 0,61 (0,46-0,81) 0,85 (0,53-1,34) 0,39 (0,10-1,47) 0,64 (0,51-0,81) 0,83 (0,75-0,93) p&lt;0,001 </td> </tr> <tr> <td> </td> <td> </td> <td> </td> <td> Dexaméthasone plus efficace </td> <td> Soins habituels plus efficace </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> </td> <td> </td> <td> </td> <td> </td> <td> </td> <td> </td> </tr> </tbody></table>

Effets de l'administration de la DEXAMÉTHASONE sur la mortalité à 28 jours, en fonction de l'assistance respiratoire reçue au moment de la randomisation et d'antécédents de maladie chronique

<table> <tbody><tr> <td> </td> <td colspan="2"> Dexaméthasone </td> <td colspan="2"> Soins habituels </td> <td colspan="2"> </td> <td> RR (IC 95 %) </td> </tr> <tr> <td colspan="8"> Pas d'oxygène (= 0,08; p=0,78) </td> </tr> <tr> <td colspan="2"> Antécédent de maladie Pas d'antécédent de maladie Sous-total </td> <td colspan="2"> 65/313 (20,8 %) 24/188 (12,8 %) 89/501 (17,8 %) </td> <td> 100/598 (16,7 %) 45/436 (10,3 %) 145/1034 (14,0 %) </td> <td colspan="2" rowspan="5"> </td> <td> 1,22 (0,89-1,66) 1,12 (0,68-1,83) 1,19 (0,91-1,55) </td> </tr> <tr> <td colspan="5"> Oxygène seul (=2,05; p=0,15) </td> <td> </td> </tr> <tr> <td colspan="2"> Antécédent de maladie Pas d'antécédent de maladie Sous-total </td> <td colspan="2"> 221/702 (31,5 %) 77/577 (13,3 %) 298/1279 (23,3 %) </td> <td> 481/1473 (32,7 %) 201/1131 (17,8 %) 682/2604 (26,2 %) </td> <td> 0,88 (0,75-1,03) 0,70 (0,54-0,91) 0,82 (0,72-0,94) </td> </tr> <tr> <td colspan="5"> Ventilation mécanique (=1,52; p=0,22) </td> <td> </td> </tr> <tr> <td colspan="2"> Antécédent de maladie Pas d'antécédent de maladie Sous-total Tous les participants </td> <td colspan="2"> 51/159 (32,1 %) 44/165 (26,7 %) 95/324 (29,3 %) 482/2104 (22,9 %) </td> <td> 150/346 (43,4 %) 133/337 (39,5 %) 283/683 (41,4 %) 1110/4321 (25,7 %) </td> <td> 0,75 (0,54-1,02) 0,56 (0,40-0,78) 0,64 (0,51-0,81) 0,83 (0,75-0,93) p&lt;0,001 </td> </tr> <tr> <td colspan="2"> </td> <td colspan="2"> </td> <td> </td> <td> Dexaméthasone plus efficace </td> <td> Soins habituels plus efficace </td> <td> </td> </tr> <tr> <td></td> <td></td> <td></td> <td></td> <td></td> <td></td> <td></td> <td></td> </tr> </tbody></table>

(source: Horby P. et al., 2020; https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.06.22.20137273v1; doi: https://doi.org/10.1101/2020.06.22.20137273)

Source : BDPM

side-effect

Effets indésirables

  • acné

  • aménorrhée

  • anxiété

  • arrêt cardiocirculatoire

  • arythmie

  • athérosclérose

  • atrophie corticosurrénalienne

  • atrophie cutanée

  • atrophie cutanée et sous-cutanée

  • atrophie musculaire

  • augmentation de l'appétit

  • augmentation de l'excrétion urinaire de potassium

  • augmentation de la fragilité capillaire

  • bronchospasme

  • cardiomyopathie hypertrophique chez les nourrissons prématurés

  • cataracte

  • choriorétinopathie

  • chémosis

  • collapsus cardiovasculaire

  • crise d'épilepsie

  • dermatite périorale

  • diabète sucré

  • diminution de la résistance aux infections

  • diminution de la tolérance au glucose

  • douleur prolongée

  • dyscrasie sanguine

  • détérioration des infections bactériennes de la cornée

  • ecchymose

  • euphorie

  • exanthème

  • exophtalmie

  • faciès lunaire

  • faiblesse musculaire

  • gastralgie

  • glaucome

  • hallucination

  • hirsutisme

  • hypercholestérolémie

  • hypersensibilité

  • hypertension

  • hypertrichose

  • hypertriglycéridémie

  • hypotension

  • hémorragie gastro-intestinale

  • idée suicidaire

  • immunodépression

  • infection

  • infection masquée

  • infection opportuniste

  • infection parasitaire

  • inflammation oculaire

  • intolérance médicamenteuse

  • irritabilité

  • irritation au site d'injection

  • kératite

  • labilité affective

  • leucocytose

  • lipomatose

  • lymphopénie

  • manie

  • manifestation d'épilepsie latente

  • modification des taux d'hormones sexuelles

  • mydriase

  • myopathie

  • obésité

  • ostéonécrose

  • ostéoporose

  • pancréatite

  • perforation du côlon

  • perforation oculaire

  • polyglobulie

  • prise de poids

  • pseudo tumeur cérébrale

  • psychose

  • ptose

  • pétéchies

  • retard de cicatrisation

  • retard de croissance

  • rupture d'un tendon

  • réaction anaphylactique

  • réactivation d'une infection

  • réactivation d'une infection virale

  • rétention sodique

  • sensation d'impuissance

  • sensation de chaleur

  • syndrome de Cushing

  • tendinite

  • thrombose

  • trouble de la pigmentation

  • trouble du sommeil

  • trouble tendineux

  • télangiectasie

  • ulcère cornéen

  • ulcère duodénal

  • ulcère gastrique

  • ulcère gastro-intestinal

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  • vergeture

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Source : BDPM

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