Leuproréline (acétate) 1,88 mg microsphères et solvant pour suspension injectable à libération prolongée en seringue préremplie

pill

Informations générales

  • Substance

  • Forme galénique

    Poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée

  • Voie d'administration

    Voie sous-cutanée

Source : ANSM

indication

Indications et autres usages documentés

Aucune donnée disponible pour l'instant.

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Posologie

ENANTONE LP 1,88 mg, doit être préparé, reconstitué et administré uniquement par un professionnel de santé ayant pris connaissance des instructions relatives aux étapes de reconstitution et d'administration.

Posologie

Le traitement des enfants par la leuproréline doit se faire sous la surveillance générale d'un endocrino­­pédiatre, d'un pédiatre ou d'un endocrinologue ayant une expertise dans le traitement de la puberté précoce centrale.

Le schéma posologique doit être adapté individuellement.

La dose initiale recommandée dépend du poids corporel.

Enfants d'un poids inférieur à 20 kg :

Dans ces rares cas, la dose suivante sera administrée en fonction de l'activité clinique de la puberté précoce centrale :

1,88 mg d'acétate de leuproréline une fois par mois, en une seule injection sous-cutanée.

Enfants d'un poids supérieur ou égal à 20 kg :

La dose administrée sera de 3,75 mg d'acétate de leuproréline une fois par mois, en une seule injection sous cutanée. Dans ce cas, d'autres présentations peuvent être plus appropriées comme par exemple, leuproréline LP 3,75 mg microsphères et solution pour usage parentéral (S.C. ou I.M.) à libération prolongée en seringue pré-remplie.

La prise de poids de l'enfant doit être surveillée.

Selon l'activité de la puberté précoce centrale, il peut être nécessaire d'augmenter la dose en présence d'une suppression insuffisante (détection clinique par exemple spotting ou suppression gonadotrope insuffisante confirmée par un test GnRH). La dose efficace minimale mensuelle à administrer doit être déterminée par un test GnRH.

Des abcès stériles au site d'injection apparaissent souvent quand la leuproréline est administrée en intramusculaire à des doses supérieures aux doses recommandées et peuvent également apparaitre avec la voie d'administration sous-cutanée (voir rubrique 4.4).

La durée du traitement dépend des paramètres cliniques au début du traitement ou pendant le traitement (prévision de la taille finale, vitesse de la croissance, âge osseux et/ou accélération de l'âge osseux) et est décidée en accord avec le pédiatre et le représentant légal et le cas échéant, l'enfant traité. L'âge osseux doit être surveillé pendant le traitement à 6-12 mois d'intervalle.

Chez les filles ayant un âge osseux supérieur à 12 ans et chez les garçons ayant un âge osseux supérieur à 13 ans, l'arrêt du traitement doit être envisagé en prenant en compte les paramètres cliniques.

Chez les filles, une grossesse doit être exclue avant le début du traitement. La survenue d'une grossesse pendant le traitement ne peut pas être exclue. Dans ce cas, un avis médical doit être demandé.

Note :

L'administration doit se faire à intervalle de 30 ± 2 jours pour prévenir la réapparition des symptômes de la puberté précoce.

Mode d'administration

Pour les instructions concernant la reconstitution du médicament avant administration, voir la rubrique 6.6.

Source : BDPM

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Contre-indications

Aucune donnée disponible pour l'instant.

interactions

Interactions

médicaments à l'origine d'un hypogonadisme masculin <> substances susceptibles de donner des torsades de pointes
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Conduite à tenir
Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l'association.
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Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Les données actuellement disponibles sur les effets de cette classe de produits au cours de la grossesse sont les suivants :

Chez l'animal, les études effectuées n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.

En clinique, l'utilisation par mégarde d'analogues de la GnRH, sur des effectifs limités de grossesses exposées, n'a révélé aucun effet malformatif ou fœtotoxique particulier à ce jour.

Toutefois, des études complémentaires sont nécessaires pour vérifier les conséquences d'une exposition en cours de grossesse.

Cependant, par mesure de précaution, ENANTONE ne devra pas être utilisé chez les femmes enceintes.

Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception (méthode non hormonale) pendant le traitement par leuproréline et jusqu'à la reprise des règles.

Allaitement

En l'absence de données concernant le passage de ce médicament dans le lait et les effets éventuels sur l'enfant nourri au sein, ENANTONE ne devra pas être utilisé en cas d'allaitement.

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Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique : ANALOGUE DE L'HORMONE ENTRAINANT LA LIBERATION DE GONADOTROPHINES, code ATC : L02AE02

La leuproréline est un nonapeptide de synthèse analogue de la GnRH naturelle. Les études conduites chez l'homme comme chez l'animal ont montré qu'après une stimulation initiale, l'administration prolongée de leuproréline entraîne une diminution de la sécrétion gonadotrope, supprimant par conséquent les fonctions testiculaires chez l'homme, et la sécrétion d'œstradiol gonadique chez la femme.

Chez l'homme, après administration de la première dose, il se produit une élévation des taux sanguins de LH et FSH ce qui a pour corollaire une augmentation initiale des taux de stéroïdes gonadiques (testostérone et dihydrotestostérone chez l'homme et œstradiol chez la femme). La poursuite du traitement entraîne une diminution des taux de LH et FSH.

Cet effet est réversible à l'arrêt du traitement.

Chez l'enfant, l'inhibition réversible de la libération gonadotrope hypophysaire se manifeste par la diminution consécutive des taux d'estradiol (E2) ou de testostérone proches des valeurs observées à la pré-puberté.

La stimulation gonadique initiale peut être responsable de petites hémorragies génitales chez les filles qui ont déjà leurs règles au début du traitement. Une hémorragie de privation peut apparaître en début de traitement. Les saignements s'arrêtent normalement à la poursuite du traitement.

Les effets thérapeutiques suivants peuvent être démontrés :

  • suppression des taux de base des gonadotrophines aux taux observés à la pré-puberté

  • suppression des taux de l'hormone sexuelle prématurément augmentée aux taux observés à la pré-puberté et arrêt des menstruations prématurées

  • arrêt/régression du développement somatique pubertaire (stades de Tanner)

  • amélioration/normalisation du ratio de l'âge statural/l'âge osseux

  • prévention de l'accélération de l'âge osseux

  • baisse de la vitesse de la croissance et sa normalisation

  • augmentation de la taille finale

Les résultats du traitement sont la suppression de l'activation pathologique et prématurée de l'axe gonadique hypothalamo-hypophysaire avec retour à l'âge pré-pubertaire.

Dans une étude clinique au long cours chez des enfants traités par leuproréline à des doses supérieures à 15 mg par mois pendant plus de 4 ans la reprise de la progression de la puberté a été observée à l'arrêt du traitement. Le suivi de 20 femmes jusqu'à l'âge adulte a montré un cycle menstruel normal chez 80% d'entre elles et 12 grossesses chez 7 des 20 femmes y compris des grossesses multiples pour 4 sujets.

Dans une étude clinique à long terme sur la puberté précoce centrale, cinq filles ayant un poids inférieur à 20 kg ont été traitées par leuproréline chaque mois à une dose de 1,88 mg par voie sous-cutanée. Cette dose a été augmentée pour ces cinq filles au cours de l'étude. A la semaine 12, tous les sujets ont montré aucune progression dans la stadification de Tanner et la plupart ont maintenu ce stade à la semaine 96 (fin de la période de traitement). A la semaine 96, tous les sujets ont présenté une suppression des gonadotrophines à des taux observés à la pré-puberté et tous ont montré une diminution des taux d'estradiol qui, pour la plupart des sujets, ont atteint des taux proches de ceux observés à la pré-puberté. Tous les sujets ont montré une amélioration de la prédiction de la taille adulte et une diminution du ratio âge osseux/âge statural à la semaine 96 par rapport au début du traitement. Le profil de sécurité de la formulation de 1,88 mg était conforme au profil de sécurité connu de la leuproréline.

Source : BDPM

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Effets indésirables

Aucune donnée disponible pour l'instant.

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