Méthylprednisolone (succinate sodique) 500 mg poudre pour solution injectable

pill

Informations générales

Source : ANSM

side-effect

Posologie

METHYLPREDNISOLONE HIKMA peut être administré par injection intraveineuse (IV) ou intramusculaire (IM) ou par perfusion intraveineuse. L'injection intraveineuse est la méthode privilégiée pour l'instauration d'un traitement dans les cas d'urgence.

Les ajustements posologiques sont variables et doivent être individualisés, en prenant en compte la maladie à traiter, sa sévérité et la réponse du patient tout au long de la durée du traitement. Le rapport bénéfice/risque doit être évalué dans chaque cas et de manière continue.

Il faut utiliser la dose la plus faible possible de corticostéroïdes pour contrôler la pathologie à traiter, pour la durée la plus courte possible. La dose d'entretien correcte doit être déterminée en diminuant la posologie initiale petit à petit et aux intervalles de temps appropriés jusqu'à ce que la posologie la plus faible, qui permettra de maintenir une réponse clinique appropriée, soit atteinte.

Si, après un traitement de longue durée, le médicament doit être arrêté, il convient de procéder progressivement plutôt que de manière brutale (voir rubrique 4.4).

Après la période initiale d'urgence, il faudra envisager d'utiliser une préparation injectable à durée d'action plus longue ou une formulation orale.

En traitement adjuvant dans les situations mettant en jeu le pronostic vital, administrer 30 mg/kg de succinate de méthylprednisolone sodique en IV sur une période minimale de 30 minutes. Cette dose peut être répétée toutes les 4 à 6 heures, pendant 48 heures maximum.

Une administration IV intermittente de 250 mg/jour ou plus pendant quelques jours (généralement ≤ 5 jours) peut être appropriée dans les phases d'exacerbation et dans les situations ne répondant pas à un traitement conventionnel, telles que : maladies rhumatismales ; lupus érythémateux systémique ; états œdémateux tels que glomérulonéphrite ou néphrite lupique. Dans la sclérose en plaques, dans les situations ne répondant pas à un traitement conventionnel (ou dans les phases d'exacerbation), administration intermittente de 500 mg/jour ou 1 000 mg/jour, pendant 3 ou 5 jours, sur au moins 30 minutes.

En traitement adjuvant pour d'autres pathologies, la dose initiale varie de 10 à 500 mg en IV, en fonction de la situation clinique traitée. Des doses plus élevées peuvent être nécessaires pour le traitement à court terme d'affections aiguës graves. Les doses initiales allant jusqu'à 250 mg doivent être administrées par voie IV sur une période minimale de 5 minutes et les doses plus élevées doivent être administrées pendant au moins 30 minutes. Les doses ultérieures doivent être administrées par voie IV ou IM, à intervalles dictés par la réponse du patient et sa situation clinique.

Pour l'administration du médicament par voie intraveineuse ou intramusculaire, la solution doit être préparée conformément aux instructions (voir rubrique 6).

Afin d'éviter les problèmes de compatibilité et de stabilité, il est recommandé d'administrer le succinate de méthylprednisolone séparément des autres substances administrées par voie intraveineuse (voir rubriques 4.5 et 6.6).

Population pédiatrique

La posologie peut être réduite pour les nourrissons et les enfants, mais doit davantage être guidée par la sévérité de la situation et la réponse au traitement que par l'âge ou le poids du patient. Elle ne doit pas être inférieure à 0,5 mg/kg par 24 heures.

Insuffisance rénale

Aucun ajustement posologique n'est nécessaire en cas d'insuffisance rénale. La méthylprednisolone est hémodialysable.

Insuffisance hépatique

Aucun ajustement posologique n'est nécessaire en cas d'insuffisance hépatique.

Source : BDPM

side-effect

Contre-indications

  • Allaitement

  • Grossesse

  • Grossesse

    Chez le nouveau-né
  • Grossesse

    Chez le nouveau-né
  • Infection

  • Purpura thrombopénique idiopathique

  • Vaccination par vaccins vivants

    Pour dose immunosuppressive
  • Vaccination par vaccins vivants attenués

    Pour dose immunosuppressive
  • Voie intrathécale

  • Œdème cérébral

    Œdème cérébral associé au paludisme
interactions

Interactions

glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) <> vaccins vivants atténués
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
A l'exception des voies inhalées et locales, et pour des posologies supérieures à 10 mg/j d’équivalent-prednisone (ou > 2 mg/kg/j chez l’enfant ou > 20 mg/j chez l’enfant de plus de 10 kg) pendant plus de deux semaines et pour les « bolus » de corticoïdes: risque de maladie vaccinale généralisée éventuellement mortelle.
Conduite à tenir
Et pendant les 3 mois suivant l'arrêt de la corticothérapie.
corticoïdes <> mifamurtide
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de moindre efficacité du mifamurtide.
Conduite à tenir
-
glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) <> acide acétylsalicylique
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Majoration du risque hémorragique.
Conduite à tenir
Association déconseillée avec : - des doses anti-inflammatoires d'acide acétylsalicylique (>=1g par prise et/ou >=3g par jour)
glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) <> anticoagulants oraux
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Glucocorticoïdes (voies générale et rectale) : impact éventuel de la corticothérapie sur le métabolisme de l'antivitamine K et sur celui des facteurs de la coagulation. Risque hémorragique propre à la corticothérapie (muqueuse digestive, fragilité vasculaire) à fortes doses ou en traitement prolongé supérieur à 10 jours.
Conduite à tenir
Lorsque l'association est justifiée, renforcer la surveillance : le cas échéant, avec les antivitamines K, contrôle biologique au 8e jour, puis tous les 15 jours pendant la corticothérapie et après son arrêt.
glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) <> anticonvulsivants inducteurs enzymatiques
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité des corticoïdes par augmentation de leur métabolisme hépatique par l'inducteur : les conséquences sont particulièrement importantes chez les addisoniens traités par l'hydrocortisone et en cas de transplantation.
Conduite à tenir
Surveillance clinique et biologique ; adaptation de la posologie des corticoïdes pendant le traitement par l'inducteur et après son arrêt.
glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) <> cobimétinib
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation du risque hémorragique.
Conduite à tenir
Surveillance clinique.
glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) <> inducteurs enzymatiques
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité des corticoïdes par augmentation de leur métabolisme hépatique par l'inducteur ; les conséquences sont particulièrement importantes chez les addisoniens traités par l'hydrocortisone et en cas de transplantation.
Conduite à tenir
Surveillance clinique et biologique ; adaptation de la posologie descorticoïdes pendant le traitement par l'inducteur et après son arrêt.
glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) <> isoniazide
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Décrit pour la prednisolone. Diminution des concentrations plasmatiques de l'isoniazide. Mécanisme invoqué : augmentation du métabolisme hépatique de l'isoniazide et diminution de celui des glucocorticoïdes.
Conduite à tenir
Surveillance clinique et biologique.
hypokaliémiants <> autres hypokaliémiants
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque majoré d'hypokaliémie.
Conduite à tenir
Surveillance de la kaliémie avec si besoin correction.
hypokaliémiants <> digoxine
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Hypokaliémie favorisant les effets toxiques des digitaliques.
Conduite à tenir
Corriger auparavant toute hypokaliémie et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.
hypokaliémiants <> substances susceptibles de donner des torsades de pointes
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Conduite à tenir
Corriger toute hypokaliémie avant d’administrer le produit et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.
méthylprednisolone <> antivitamines K
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Pour des doses de 0,5 à 1g de méthylprednisolone administrées en bolus : augmentation de l'effet de l'antivitamine K et du risque hémorragique.
Conduite à tenir
Contrôle de l'INR 2 à 4 jours après le bolus de méthylprednisolone ou en présence de tous signes hémorragiques.
glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) <> anti-inflammatoires non stéroïdiens
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation du risque d’ulcération et d’hémorragie gastro-intestinale.
Conduite à tenir
-
glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) <> curares non dépolarisants
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de myopathie sévère, réversible après un délai éventuellement long (plusieurs mois).
Conduite à tenir
-
glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) <> fluoroquinolones
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Possible majoration du risque de tendinopathie, voire de rupture tendineuse (exceptionnelle), particulièrement chez les patients recevant une corticothérapie prolongée.
Conduite à tenir
-
glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) <> héparines
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation du risque hémorragique.
Conduite à tenir
-
méthylprednisolone <> ciclosporine
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation possible des concentrations sanguines de ciclosporine et de la créatininémie. Mécanisme invoqué : diminution de l'élimination hépatique de la ciclosporine.
Conduite à tenir
-
side-effect

Fertilité, grossesse et allaitement

Fertilité

Une diminution de la fertilité a été observée chez des rats traités par corticostéroïdes (voir rubrique 5.3 « Données de sécurité préclinique »).

Grossesse

Les études effectuées chez l'animal ont permis de montrer que l'administration de doses élevées de corticostéroïdes à des femelles gravides peut provoquer des malformations. Cependant, les corticostéroïdes ne semblent pas provoquer de malformations congénitales lorsqu'ils sont administrés à des femmes enceintes. En l'absence d'études adéquates des effets de la méthylprednisolone sur la reproduction humaine, ce médicament ne doit être utilisé pendant la grossesse qu'après une évaluation soigneuse du rapport bénéfice/risque pour la mère et le fœtus.

Certains corticostéroïdes traversent facilement la barrière placentaire. Dans une étude rétrospective, une augmentation de la fréquence de naissances de faible poids a été observée chez des enfants dont la mère avait utilisé des corticostéroïdes. Bien que l'insuffisance surrénalienne néonatale soit rare chez les nourrissons qui ont été exposés aux corticostéroïdes in utero, les nourrissons nés de mères ayant reçu des doses substantielles corticostéroïdes pendant la grossesse doivent être surveillés avec attention et examinés à la recherche de signes d'insuffisance surrénalienne.

L'effet des corticostéroïdes sur l'accouchement et le travail n'est pas connu.

Des cas de cataracte ont été observés chez des nourrissons nés de mères sous traitement à long terme par des corticostéroïdes pendant la grossesse.

Allaitement

Les corticostéroïdes sont excrétés dans le lait maternel.

Les corticostéroïdes excrétés dans le lait maternel peuvent supprimer la croissance des nourrissons nourris au sein et perturber la production endogène de glucocorticoïdes. Ce médicament ne doit pas être utilisé chez les mères qui allaitent qu'après une évaluation soigneuse du rapport bénéfice/risque pour la mère et le nouveau-né

side-effect

Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique : Corticostéroïde à usage systémique, code ATC : H02AB04

La méthylprednisolone est un puissant stéroïde anti-inflammatoire qui a un pouvoir anti-inflammatoire plus important que la prednisolone et moins tendance que celle-ci à entraîner une rétention d'eau et de sodium.

Le succinate de méthylprednisolone sodique a les mêmes propriétés métaboliques et anti-inflammatoires que la méthylprednisolone. Lorsqu'ils sont administrés par voie parentérale en quantité équimolaire, les deux ont une activité biologique équivalente. Le pouvoir relatif du succinate de méthylprednisolone sodique et du succinate d'hydrocortisone sodique est d'un rapport d'environ quatre à un, comme l'indique la diminution du nombre d'éosinophiles après administration par voie intraveineuse. Ceci est cohérent avec le pouvoir relatif des formulations orales de méthylprednisolone et d'hydrocortisone.

Le succinate de méthylprednisolone sodique a été étudié dans les lésions de la moelle épinière à la phase aiguë dans le cadre de deux études comparatives randomisées, en double aveugle : NASCIS (National Acute Spinal Cord Injury Studies) 2 et 3. L'effet d'une dose élevée de succinate de méthylprednisolone sodique, initialement administrée en bolus IV de 30 mg/kg pendant 15 minutes, suivi 45 minutes plus tard d'une perfusion continue de 5,4 mg/kg/heure pendant 24 heures, a été significatif en termes de récupération neurologique lors d'une administration jusqu'à 8 heures après la lésion (NASCIS 2), et la récupération motrice a été plus importante chez les patients ayant démarré le traitement entre 3 heures et jusqu'à 8 heures après la lésion et qui ont été traités suivant le même schéma pendant 48 heures (NASCIS 3).

Source : BDPM

side-effect

Effets indésirables

  • acné

  • atrophie cutanée

  • cataracte sous-capsulaire

  • changement d'humeur

  • dépendance psychologique

  • euphorie

  • facies cushingoïde

  • faiblesse musculaire

  • hypertension

  • hémorragie

  • hémorragie gastrique

  • idée suicidaire

  • infection

  • irritabilité

  • perforation

  • retard de croissance

  • rétention hydrique

  • rétention sodique

  • trouble affectif

  • trouble de la cicatrisation

  • trouble psychiatrique

  • ulcération digestive haute

  • état dépressif

pill

Liste des spécialités disponibles

Source : BDPM

Testez Posos gratuitement

L’outil d’aide à la prescription simple et personnalisé

Voir les risques d'une prescription

Trouver des alternatives thérapeutiques

Identifiez l'origine d'un effet indésirable

Vous avez déjà un compte ?Se connecter