Métronidazole 500 mg comprimé

pill

Informations générales

  • Substance

  • Forme galénique

    Comprimé pelliculé

  • Voie d'administration

    Voie orale

Source : ANSM

side-effect

Posologie

Les posologies généralement recommandées figurent ci-dessous.

Prévention postopératoire des infections dues à des bactéries anaérobies (dans le cadre de la chirurgie gynécologique ou colorectale)

Le métronidazole sera administré de manière préventive de 24 heures avant l'intervention chirurgicale à un minimum de 4 heures après la fermeture de la plaie, ou plus longtemps, en fonction du risque de contamination.

Adultes et enfants de plus de 12 ans : 1 000 mg en une dose unique, puis 500 mg toutes les 8 heures pendant les 24 h avant l'intervention ; administration post-opératoire par voie intraveineuse ou rectale jusqu'à ce que le patient soit capable de prendre les comprimés.

Enfants de moins de 12 ans : 20 à 30 mg/kg en une seule dose administrée 1 à 2 heures avant l'intervention.

Nouveau-nés nés avant 40 semaines de grossesse : 10 mg/kg en une seule dose administrée avant l'intervention chirurgicale.

Infections dues à des bactéries anaérobies

Le métronidazole en curatif peut être utilisé en monothérapie ou en association avec d'autres agents antimicrobiens. La durée moyenne du traitement ne doit pas dépasser 7 jours.

Adultes et enfants de plus de 12 ans : 500 mg trois fois par jour.

Enfants âgés de plus de 8 semaines à 12 ans : la dose quotidienne habituelle est de 20 à 30 mg/kg en une seule dose ou en plusieurs doses de 7,5 mg/kg administrées toutes les 8 heures. En fonction de la sévérité de l'infection, la dose quotidienne peut être augmentée pour passer à 40 mg/kg. La durée du traitement est habituellement de 7 jours.

Enfants de moins de 8 semaines : 15 mg/kg par jour en une seule dose ou en plusieurs doses de 7, 5 mg/kg administrées toutes les 12 heures.

Chez les nourrissons nés avant 40 semaines de grossesse, une accumulation de métronidazole peut se produire au cours de la première semaine de vie. Par conséquent, il convient de surveiller les concentrations sériques du métronidazole après quelques jours de traitement.

Trichomonase

Adultes et enfants de plus de 10 ans : 2 000 mg en une seule dose ou 250 mg trois fois par jour pendant 7 jours ou 500 mg deux fois par jour pendant 5 à 7 jours.

Le traitement doit être réalisé de manière simultanée chez les partenaires sexuels.

Enfants de moins de 10 ans : 40 mg/kg par voie orale en une seule dose ou 15 à 30 mg/kg par jour divisés en 2 à 3 doses pendant 7 jours. Une seule dose ne doit pas dépasser 2 000 mg.

Vaginose bactérienne

Adultes et enfants de plus de 10 ans : 500 mg matin et soir pendant 7 jours, ou dose unique de 2 000 mg.

Amibiase

Adultes et enfants de plus de 10 ans : 500 à 750 mg trois fois par jour pendant 5 à 10 jours.

Enfants âgés de 7 à 10 ans : 200 mg à 400 mg trois fois par jour pendant 5 à 10 jours.

Enfants âgés de 3 à 7 ans : 100 mg à 200 mg quatre fois par jour pendant 5 à 10 jours.

Enfants âgés de 1 à 3 ans : 100 mg à 200 mg trois fois par jour pendant 5 à 10 jours.

Autre schéma posologique pour cette affection (dose en mg par kg) : Enfants âgés de 7 à 10 ans :

35 à 50 mg/kg par jour divisés en 3 doses pendant 5 à 10 jours sans dépasser 2 400 mg par jour.

Lambliase

Adultes et enfants de plus de 10 ans : 2 000 mg une fois par jour pendant 3 jours ou 500 mg deux fois par jour pendant 7 à 10 jours.

Enfants âgés de 7 à 10 ans : 1 000 mg une fois par jour pendant 3 jours.

Enfants âgés de 3 à 7 ans : 600 mg à 800 mg une fois par jour pendant 3 jours.

Enfants âgés de 1 à 3 ans : 500 mg une fois par jour pendant 3 jours.

Autre schéma posologique pour cette affection (dose en mg par kg) : 15 à 40 mg/kg par jour divisés en 2 à 3 doses.

Éradication d'Helicobacter pylori

Le métronidazole est utilisé pendant au moins 7 jours en association avec d'autres médicaments recommandés dans le traitement des infections à Helicobacter pylori.

Adultes : 500 mg (2 comprimés de 250 mg) deux à trois fois par jour pendant 7 à 14 jours.

Enfants et adolescents : 20 mg/kg par jour sans dépasser 500 mg deux fois par jour pendant 7 à 14 jours.

Avant de commencer le traitement, il convient de se référer aux recommandations officielles.

Gingivite ulcérative aiguë

Adultes : 250 mg trois fois par jour pendant 3 jours.

Enfants : 35 à 50 mg/kg par jour divisés en 3 doses pendant 3 jours.

Infections parodontales aiguës

Adultes et enfants de plus de 17 ans : 250 mg trois fois par jour pendant 3 à 7 jours.

Enfants âgés de 10 à 17 ans : 200 mg à 250 mg trois fois par jour pendant 3 à 7 jours.

Enfants âgés de 7 à 9 ans : 100 mg trois fois par jour pendant 3 à 7 jours.

Enfants âgés de 3 à 6 ans : 100 mg deux fois par jour pendant 3 à 7 jours.

Enfants âgés de 1 à 2 ans : 50 mg trois fois par jour pendant 3 à 7 jours.

Utilisation chez les insuffisants hépatiques

Étant donné que la demi-vie dans le sérum est prolongée et la clairance plasmatique retardée en cas d'insuffisance hépatique sévère, les patients atteints d'une hépatopathie sévère nécessiteront des doses plus faibles (voir rubrique 5.2).

Chez les patients souffrant d'insuffisance hépatique sévère, la dose totale quotidienne de métronidazole doit être réduite à un tiers, et la quantité de médicament ainsi calculée doit être administrée en une seule prise par jour (voir rubrique 4.4).

Utilisation chez les insuffisants rénaux

Les données disponibles pour cette population sont limitées. Elles n'indiquent pas la nécessité d'une réduction de la dose (voir rubrique 5.2).

Chez les patients hémodialysés, la dose conventionnelle de métronidazole doit être prise après l'hémodialyse les jours de dialyse afin de compenser l'élimination du métronidazole pendant la procédure.

Chez les patients bénéficiant d'une dialyse péritonéale intermittente ou d'une dialyse péritonéale continue ambulatoire, aucune adaptation posologique n'est nécessaire.

Utilisation chez les patients âgés

Ce médicament doit être utilisé avec prudence chez les personnes âgées, en particulier en cas d'utilisation de fortes doses.

Mode d'administration

Voie orale.

Pour certaines des posologies décrites ci-dessus, il existe également d'autres médicaments contenant du métronidazole à un dosage différent (comprimé pelliculé de 250 mg) ou se présentant sous une autre forme pharmaceutique (solution pour perfusion à 5 mg/mL).

Source : BDPM

side-effect

Contre-indications

  • Enfant: < 6 ans

  • Ingestion d'alcool

interactions

Interactions

antabuse (réaction) <> alcool (boisson ou excipient)
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Effet antabuse (chaleur, rougeurs, vomissements, tachycardie).
Conduite à tenir
Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool. Tenir compte de l’élimination complète des médicaments en se référant à leur demi-vie avant la reprise de boissons alcoolisées ou du médicament contenant de l’alcool.
métronidazole <> busulfan
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Avec le busulfan à fortes doses : doublement des concentrations de busulfan par le métronidazole.
Conduite à tenir
-
métronidazole <> disulfirame
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque d’épisodes de psychose aiguë ou d’état confusionnel, réversibles à l’arrêt de l’association.
Conduite à tenir
-
métronidazole <> anticonvulsivants inducteurs enzymatiques
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution des concentrations plasmatiques du métronidazole par augmentation de son métabolisme hépatique par l’inducteur.
Conduite à tenir
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de métronidazole pendant le traitement par l’inducteur et après son arrêt.
métronidazole <> lithium
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation de la lithémie pouvant atteindre des valeurs toxiques, avec signes de surdosage en lithium.
Conduite à tenir
Surveillance stricte de la lithémie et adaptation éventuelle de la posologie du lithium.
métronidazole <> rifampicine
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution des concentrations plasmatiques du métronidazole par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine.
Conduite à tenir
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de métronidazole pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt.
résines chélatrices <> médicaments administrés par voie orale
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
La prise de résine chélatrice peut diminuer l’absorption intestinale et, potentiellement, l’efficacité d’autres médicaments pris simultanément.
Conduite à tenir
D’une façon générale, la prise de la résine doit se faire à distance de celle des autres médicaments, en respectant un intervalle de plus de 2 heures, si possible.
topiques gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants <> médicaments administrés par voie orale
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution de l'absorption de certains autres médicaments ingérés simultanément.
Conduite à tenir
Prendre les topiques ou antiacides, adsorbants à distance de ces substances (plus de 2 heures, si possible).
laxatifs (type macrogol) <> médicaments administrés par voie orale
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Avec les laxatifs, notamment en vue d’explorations endoscopiques: risque de diminution de l’efficacité du médicament administré avec le laxatif.
Conduite à tenir
Eviter la prise d’autres médicaments pendant et après l’ingestion dans un délai d’au moins 2 h après la prise du laxatif, voire jusqu’à la réalisation de l’examen.
métronidazole <> fluorouracile (et, par extrapolation, autres fluoropyrimidines)
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation de la toxicité du fluoro-uracile par diminution de sa clairance.
Conduite à tenir
-
side-effect

Fertilité, grossesse et allaitement

Contraception chez l'homme et la femme

Voir rubrique 4.5 « Contraceptifs »

Grossesse

L'innocuité de l'utilisation du métronidazole pendant la grossesse n'a pas été démontrée de manière certaine. Les données concernant l'utilisation en début de grossesse en particulier sont contradictoires. Certaines études ont mis en évidence une augmentation du taux de malformations. Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène du métronidazole (voir rubrique 5.3).

L'utilisation du métronidazole est contre-indiquée au premier trimestre de la grossesse. Aux deuxième et troisième trimestres, ce médicament ne doit être utilisé que si les bénéfices potentiels de son utilisation pour la mère sont supérieurs aux risques d'effets délétères sur le fœtus.

Allaitement

Le métronidazole est excrété dans le lait maternel à des concentrations proches des concentrations plasmatiques. Ce médicament ne doit pas être utilisé pendant l'allaitement. Cependant, si le traitement s'avère nécessaire, l'allaitement doit être interrompu.

Fertilité

Les études effectuées chez l'animal ne mettent en évidence qu'une influence négative potentielle du métronidazole sur le système reproducteur mâle en cas d'administration de fortes doses largement supérieures à la dose maximale recommandée chez l'être humain.

side-effect

Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique : antiprotozoaires, dérivés du nitro-imidazole, code ATC : P01AB01

Le métronidazole est un dérivé du nitro-imidazole disposant d'une activité antiprotozoaire et antimicrobienne conférée par l'ajout d'un groupement nitré en position 5.

Mécanisme d'action

Le métronidazole en lui-même est inefficace. Il s'agit d'une molécule stable capable de pénétrer dans des micro-organismes.

Dans des conditions anaérobies, des radicaux nitroso agissant sur l'ADN sont formés à partir du métronidazole par la pyruvate-ferrédoxine oxydoréductase microbienne, avec oxydation de la ferrédoxine et de la flavodoxine. Les radicaux nitroso forment des adduits avec les paires de base de l'ADN, menant ainsi à la cassure de la molécule d'ADN et à la mort cellulaire.

Relation PK/PD

L'action du métronidazole dépend de la concentration. L'efficacité du métronidazole dépend principalement du quotient de la concentration sérique maximale (Cmax) et de la concentration minimale inhibitrice (CMI) pour le micro-organisme concerné.

Concentrations critiques

Pour les tests du métronidazole, les séries de dilution habituelles sont utilisées. Les concentrations minimales inhibitrices suivantes ont été établies pour distinguer les micro-organismes sensibles des micro-organismes résistants.

Les concentrations critiques de l'EUCAST (European Committee on Antimicrobial Susceptibility Testing, version 8.1, mai 2018) séparant les organismes sensibles (S) des organismes résistants (R) sont les suivantes :

<table> <tbody><tr> <td> Organisme </td> <td> Sensible </td> <td> Résistant </td> </tr> <tr> <td> Clostridium difficile </td> <td> ≤ 2 mg/L </td> <td> &gt; 2 mg/L </td> </tr> <tr> <td> Autres organismes anaérobies Gram positif </td> <td> ≤ 4 mg </td> <td> &gt; 4 mg/L </td> </tr> <tr> <td> Organismes anaérobies Gram négatif </td> <td> ≤ 4 mg </td> <td> &gt; 4 mg/L </td> </tr> <tr> <td> Helicobacter pylori </td> <td> ≤ 8 mg </td> <td> &gt; 8 mg/L </td> </tr> </tbody></table>

Les concentrations critiques sont basées sur les seuils épidémiologiques (ECOFF), qui distinguent les isolats de type sauvage des isolats à sensibilité réduite.

Liste des organismes sensibles et des organismes résistants.

<table> <tbody><tr> <td> </td> <td colspan="2"> Espèces généralement sensibles </td> </tr> <tr> <td> </td> <td colspan="2"> Anaérobies </td> </tr> <tr> <td> </td> <td colspan="2"> Clostridium difficile° </td> </tr> <tr> <td> </td> <td colspan="2"> Clostridium perfringens° </td> </tr> <tr> <td> </td> <td colspan="2"> Fusobacterium spp.° </td> </tr> <tr> <td> </td> <td colspan="2"> Peptoniphilus spp.° </td> </tr> <tr> <td> </td> <td colspan="2"> Peptostreptococcus spp.° </td> </tr> <tr> <td> </td> <td colspan="2"> Porphyromonas spp.° </td> </tr> <tr> <td> </td> <td colspan="2"> Prevotella spp. </td> </tr> <tr> <td> </td> <td colspan="2"> Veillonella spp.° </td> </tr> <tr> <td> </td> <td colspan="2"> Bacteroides fragilis </td> </tr> <tr> <td> </td> <td colspan="2"> Autres micro-organismes </td> </tr> <tr> <td> </td> <td colspan="2"> Entamoeba histolytica° </td> </tr> <tr> <td> </td> <td colspan="2"> Gardnerella vaginalis° </td> </tr> <tr> <td> </td> <td colspan="2"> Giardia lamblia° </td> </tr> <tr> <td> </td> <td colspan="2"> Trichomonas vaginalis° </td> </tr> <tr> <td colspan="2"> Espèces pour lesquelles une résistance acquise peut représenter un problème </td> <td> </td> </tr> <tr> <td colspan="2"> Organismes aérobies Gram négatif </td> <td> </td> </tr> <tr> <td colspan="2"> Helicobacter pylori </td> <td> </td> </tr> <tr> <td colspan="2"> Organismes fondamentalement résistants </td> <td> </td> </tr> <tr> <td colspan="2"> Tous les organismes aérobies stricts </td> <td> </td> </tr> <tr> <td colspan="2"> Micro-organismes Gram positif </td> <td> </td> </tr> <tr> <td colspan="2"> Enterococcus spp. </td> <td> </td> </tr> <tr> <td colspan="2"> Staphylococcus spp. </td> <td> </td> </tr> <tr> <td colspan="2"> Streptococcus spp. </td> <td> </td> </tr> <tr> <td colspan="2"> Micro-organismes Gram négatif </td> <td> </td> </tr> <tr> <td colspan="2"> Enterobacteriaceae </td> <td> </td> </tr> <tr> <td colspan="2"> Haemophilus spp. </td> <td> </td> </tr> <tr> <td></td> <td></td> <td></td> </tr> </tbody></table>

° Au moment de la publication de ces tableaux, aucune donnée actualisée n'était disponible. Dans la littérature spécialisée, les livres de référence classiques et les recommandations thérapeutiques, la sensibilité des souches respectives est admise.

À utiliser uniquement chez les patients présentant une allergie à la pénicilline.

Mécanismes de résistance au métronidazole

Les mécanismes de résistance au métronidazole ne sont encore que partiellement compris. Les souches de Bacteroides résistantes au métronidazole possèdent des gènes codant des nitro-imidazoles réductases, qui convertissent les nitro-imidazoles en amino-imidazoles. Par conséquent, la formation des radicaux nitroso possédant un effet antibactérien efficace est inhibée.

Il existe une résistance croisée totale entre le métronidazole et les autres dérivés du nitro-imidazole (tinidazole, ornidazole, nimorazole). La prévalence de la résistance acquise de chaque espèce peut varier en fonction de la région géographique et du temps. Des informations locales spécifiques concernant la résistance doivent donc être disponibles, en particulier pour définir le traitement adéquat des infections sévères. En cas de doute sur l'efficacité du métronidazole en raison d'une résistance locale, les conseils d'un expert doivent être sollicités. Un diagnostic microbiologique comprenant la détermination des espèces de micro-organismes et leur sensibilité au métronidazole est nécessaire, en particulier en cas d'infections sévères ou d'échec du traitement.

Pour le traitement des bactéries anaérobies des genres Bacteroides, Fusobacterium, Clostridium et Eubacterium, des cocci anaérobies, de Gardnerella vaginalis et des protozoaires Trichomonas, Entamoeba histolytica, Giardia lamblia et Balantidium.

Source : BDPM

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Effets indésirables

  • infection génitale

  • surinfection fongique

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Source : BDPM

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