Minjuvi 200 mg, poudre pour solution à diluer pour perfusion

pill

Informations générales

  • Substance

  • Forme galénique

    Poudre pour solution à diluer pour perfusion

  • Voie d'administration

    Voie intraveineuse

Source : ANSM

indication

Indications et autres usages documentés

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Posologie

MINJUVI doit être administré par un professionnel de la santé expérimenté dans le traitement des patients atteints de cancer.

<i>Prémédication recommandée </i>

Une prémédication afin de réduire le risque de réactions liées à la perfusion doit être administrée

30 minutes à 2 heures avant la perfusion du tafasitamab. Pour les patients qui ne présentent pas de réactions liées à la perfusion au cours des 3 premières perfusions, la prémédication est facultative pour les perfusions suivantes.

La prémédication peut inclure des antipyrétiques (par exemple du paracétamol), des antihistaminiques H1 (par exemple, diphénhydramine), des antihistaminiques H2 (par exemple, cimétidine) ou des glucocorticostéroïdes (par exemple la méthylprednisolone).

<i>Traitement des réactions liées à la perfusion </i>

En cas de réaction liée à la perfusion (de grade 2 et plus), la perfusion doit être interrompue. En outre, un traitement médical approprié des symptômes doit être instauré. Après résolution ou réduction au

grade 1 des signes et des symptômes, la perfusion de MINJUVI peut être reprise à une vitesse réduite de perfusion (voir Tableau 1).

Si un patient a eu une réaction liée à la perfusion de grade 1 à 3, une prémédication doit être administrée avant les perfusions ultérieures de tafasitamab.

Posologie

La dose recommandée de MINJUVI est de 12 mg/kg de masse corporelle, administrée par perfusion intraveineuse selon le schéma suivant :

• Cycle 1 : administrer la perfusion les jours 1, 4, 8, 15 et 22 du cycle.

• Cycles 2 et 3 : administrer la perfusion les jours 1, 8, 15 et 22 de chaque cycle.

• Du cycle 4 jusqu'à la progression de la maladie : administrer la perfusion les jours 1 et 15 de chaque cycle.

Chaque cycle dure 28 jours.

De plus, les patients doivent s'auto-administrer des gélules de lénalidomide à la dose initiale recommandée de 25 mg par jour les jours 1 à 21 de chaque cycle. La dose initiale et la posologie ultérieure peuvent être ajustées conformément au résumé des caractéristiques du produit (RCP) du lénalidomide.

L'association MINJUVI plus lénalidomide est administrée pour un maximum de douze cycles.

Le traitement par le lénalidomide doit être arrêté après un maximum de douze cycles de bithérapie. Les patients doivent continuer à recevoir les perfusions de MINJUVI en monothérapie aux jours 1 et 15 de chaque cycle de 28 jours, jusqu'à progression de la maladie ou une toxicité inacceptable.

<i>Modifications de la dose </i>

Le tableau 1 présente les modifications de dose en cas de réactions indésirables. Pour les modifications posologiques concernant le lénalidomide, veuillez consulter également le RCP du lénalidomide.

<b>Tableau 1: Modifications de la dose en cas de réactions indésirables </b>

<table> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"><b>Réaction indésirable</b></td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"><b>Sévérité</b></td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"><b>Modification posologique</b></td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Réactions liées à la <br/>perfusion</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Grade 2 (modéré)</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">• Interrompre immédiatement la perfusion <br/>de MINJUVI et traiter les signes et les <br/>symptômes. <br/>• Une fois les signes et les symptômes <br/>résolus ou réduits au grade 1, reprendre <br/>la perfusion de MINJUVI à 50 % au <br/>maximum du débit auquel la réaction <br/>est survenue. Si les signes ou <br/>symptômes du patient ne réapparaissent <br/>pas dans une heure et que les signes <br/>vitaux sont stables, le débit de perfusion <br/>peut être augmenté toutes les <br/>30 minutes en fonction de la tolérance, <br/>pour atteindre le débit auquel la réaction <br/>était survenue.</td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"><b>Réaction indésirable</b></td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"><b>Sévérité</b></td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"><b>Modification posologique</b></td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="2" colspan="1"></td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Grade 3 (sévère)</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">• Interrompre immédiatement la perfusion <br/>de MINJUVI et traiter les signes et <br/>symptômes. <br/>• Une fois les signes et les symptômes <br/>résolus ou réduits au grade 1, reprendre <br/>la perfusion de MINJUVI à 25 % au <br/>maximum du débit auquel la réaction <br/>est survenue. Si le patient ne présente <br/>pas d'autre réaction dans l'heure et que <br/>les signes vitaux sont stables, le débit de <br/>perfusion peut être augmenté toutes les <br/>30 minutes en fonction de la tolérance, <br/>pour atteindre au maximum 50 % du <br/>débit auquel la réaction était survenue. <br/>• Si les signes ou symptômes <br/>réapparaissent après la reprise du <br/>traitement, arrêter immédiatement la <br/>perfusion.</td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Grade 4 (pronostic vital <br/>engagé)</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">• Arrêter immédiatement la perfusion et <br/>interrompre définitivement MINJUVI.</td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="2" colspan="1">Myélosuppression</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Numération des plaquettes <br/>inférieure à 50 000/µl</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">• Interrompre MINJUVI et le <br/>lénalidomide et surveiller la numération <br/>de la formule sanguine de manière <br/>hebdomadaire jusqu'à ce que la <br/>numération des plaquettes soit de <br/>50 000/µl ou plus. <br/>• Reprendre MINJUVI à la même dose et <br/>le lénalidomide à une dose réduite si les <br/>plaquettes reviennent à une valeur <br/>≥ 50 000/µl. Se reporter au RCP du <br/>lénalidomide pour les modifications <br/>posologiques.</td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Numération des neutrophiles <br/>inférieure à 1000/µl pendant <br/>au moins 7 jours <br/>ou <br/>Numération des neutrophiles <br/>inférieure à 1000/µl avec une <br/>augmentation de la <br/>température corporelle à <br/>38 °C ou plus <br/>ou <br/>Numération des neutrophiles <br/>inférieure à 500/µl</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">• Suspendre MINJUVI et le lénalidomide <br/>et surveiller la numération de la formule <br/>sanguine de manière hebdomadaire <br/>jusqu'à ce que la numération des <br/>neutrophiles soit de 1000/µl ou plus. <br/>• Reprendre MINJUVI à la même dose et <br/>le lénalidomide à une dose réduite si les <br/>neutrophiles reviennent à une valeur <br/>≥ 1000/µl. Se reporter au RCP du <br/>lénalidomide pour les modifications <br/>posologiques.</td> </tr> </table>

Populations particulières

<i>Population pédiatrique </i>

La sécurité et l'efficacité de MINJUVI chez les enfants âgés de moins de 18 ans n'ont pas été établies. Aucune donnée n'est disponible.

<i>Personnes âgées </i>

Aucun ajustement de la dose n'est nécessaire pour les patients âgés (≥ 65 ans).

<i>Insuffisance rénale </i>

Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale légère ou modérée (voir rubrique 5.2). Il n'existe aucune donnée pour des recommandations posologiques chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère.

<i>Insuffisance hépatique </i>

Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients atteints d'insuffisance hépatique légère (voir rubrique 5.2). Il n'existe aucune donnée pour des recommandations posologiques chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée à sévère.

Mode d'administration

MINJUVI est destiné à une administration par voie intraveineuse après reconstitution et dilution.

• Pour la première perfusion du cycle 1, le débit de perfusion intraveineuse doit être de 70 ml/h pendant les 30 premières minutes. Ensuite, le débit doit être augmenté pour terminer la première perfusion dans un délai de 2,5 heures.

• Toutes les perfusions ultérieures doivent être administrées dans un délai de 1,5 à 2 heures.

• En cas de réactions indésirables, prenez en considération les modifications posologiques recommandées fournies dans le Tableau 1.

• MINJUVI ne doit pas être administré de façon concomitante avec d'autres médicaments par la même ligne de perfusion.

• MINJUVI ne doit pas être administré en injection rapide ou en bolus intraveineux.

Pour les instructions concernant la reconstitution et la dilution du médicament avant administration, voir rubrique 6.6.

Source : EMA

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Contre-indications

  • Allaitement

    ne pas allaiter jusqu'à 3 mois minimum après l'arrêt du traitement
  • Femme en âge de procréer

    jusqu'à 3 mois minimum après l'arrêt du traitement
  • Grossesse

    risque de déplétion fœtale/néonatale des lymphocytes B
  • Infection

  • Infection chronique, antécédent

  • Infection, antécédent

  • Masse tumorale importante

  • Traçabilité

interactions

Interactions

Aucune donnée disponible pour l'instant.

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Fertilité, grossesse et allaitement

Le traitement par tafasitamab en association avec le lénalidomide ne doit pas être instauré chez les patientes, sauf si une grossesse a été exclue. Veuillez également vous reporter au RCP du lénalidomide.
Femmes en âge de procréer/Contraception chez les femmes
Il est conseillé aux femmes en âge de procréer d'utiliser une contraception efficace durant et pendant au moins 3 mois après le traitement par tafasitamab.
Grossesse
Aucune étude de toxicité sur la reproduction et le développement n'a été menée avec tafasitamab.
Il n'existe pas de données sur l'utilisation de tafasitamab chez la femme enceinte. Cependant, il est connu que les IgG traversent le placenta et tafasitamab pourrait provoquer une déplétion fœtale des lymphocytes B sur la base des propriétés pharmacologiques (voir rubrique 5.1). En cas d'exposition pendant la grossesse, les nouveau-nés doivent être surveillés pour déceler une déplétion à lymphocytes B et les vaccinations avec des vaccins à virus vivant doivent être reportées jusqu'à ce que la numération des lymphocytes B du nourrisson soit rétablie (voir rubrique 4.4).
Le tafasitamab n'est pas recommandé pendant la grossesse et chez les femmes en âge de procréer n'utilisant pas de contraception.
Le lénalidomide peut être nocif pour l'embryon et le fœtus et il est contre-indiqué pendant la grossesse et chez les femmes en âge de procréer sauf si toutes les conditions du programme de prévention de la grossesse avec le lénalidomide sont remplies.
Allaitement
L'excrétion du tafasitamab dans le lait maternel n'est pas connue. Cependant, il est connu que les IgG maternelles sont excrétées dans le lait maternel humain. Il n'existe pas de données sur l'utilisation du tafasitamab chez les femmes allaitantes et un risque pour les enfants allaités ne peut pas être exclu. Il est conseillé aux femmes de ne pas allaiter durant et pendant au moins 3 mois après la dernière dose de tafasitamab.
Fertilité
Aucune étude spécifique n'a été réalisée chez l'animal afin d'évaluer les effets potentiels du tafasitamab sur la fertilité. Aucun effet indésirable sur les organes reproducteurs mâles et femelles n'a été observé dans une étude de toxicité à doses répétées chez l'animal (voir rubrique 5.3).

Source : EMA

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Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique : agents antinéoplasiques, anticorps monoclonaux, Code ATC : L01FX12.
Mécanisme d'action
Le tafasitamab est un anticorps monoclonal avec fragment Fc amélioré, qui cible l'antigène CD19 exprimé à la surface des lymphocytes pré-B et B matures.
Lors de la liaison au CD19, le tafasitamab provoque la lyse des cellules B par :
• l'engagement de cellules immunitaires effectrices telles que les cellules tueuses naturelles, les cellules T γδ et les phagocytes
• l'induction directe de la mort cellulaire (apoptose)
La modification du fragment Fc entraîne une augmentation de la cytotoxicité cellulaire dépendante des anticorps et de la phagocytose cellulaire dépendante des anticorps.
Effets pharmacodynamiques
Chez les patients atteints de LDGCB en rechute ou réfractaire, le tafasitamab a entraîné une réduction de la numération des lymphocytes B dans le sang périphérique. La réduction par rapport au taux de lymphocytes B de base a atteint 97 % après huit jours de traitement dans l'étude L-MIND. La réduction maximale des lymphocytes B à environ 100 % (médiane) a été atteinte dans les 16 semaines de traitement.
Bien que la déplétion des lymphocytes B dans le sang périphérique soit un effet pharmacodynamique mesurable, elle n'est pas directement corrélée à la déplétion des lymphocytes B dans les organes solides ou dans les dépôts malins.
Efficacité clinique
Le tafasitamab associé au lénalidomide, suivi d'une monothérapie par tafasitamab a été étudié dans l'étude L-MIND, une étude multicentrique en ouvert à bras unique. Cette étude a été menée chez des patients adultes atteints de LDGCB en rechute ou réfractaire après 1 à 3 traitements systémiques antérieurs du LDGCB, qui au moment de l'essai n'étaient pas candidats pour la chimiothérapie à haute dose suivie par une autogreffe de CSH ou qui avaient refusé une autogreffe de CSH. L'un des traitements systémiques antérieurs devaient inclure un traitement ciblant le CD20. L'étude excluait les patients atteints d'insuffisance hépatique grave (bilirubine sérique totale > 3 mg/dl) et les patients insuffisants rénaux (CrCL < 60 ml/min), ainsi que les patients présentant des antécédents ou preuve de maladie cardiovasculaire, maladie du SNC et/ou toute autre maladie systémique cliniquement significative. Les patients ayant des antécédents connus de LDGCB « double/triple-hit » étaient également exclus de l'entrée dans l'étude.
Pour les trois premiers cycles, les patients ont reçu 12 mg/kg de tafasitamab par perfusion les jours 1, 8, 15 et 22 de chaque cycle de 28 jours, plus une dose de charge le jour 4 du cycle 1. Par la suite, le tafasitamab a été administré les jours 1 et 15 de chaque cycle jusqu'à la progression de la maladie. Une prémédication, notamment des antipyrétiques, des antihistaminiques H1 et H2 et des glucocorticostéroïdes, a été administrée 30 à 120 minutes avant les trois premières perfusions de tafasitamab.
Les patients s'auto-administraient 25 mg de lénalidomide par jour les jours 1 à 21 de chaque cycle de 28 jours, pendant au maximum 12 cycles.
Un total de 81 patients a été inclus dans l'étude L-MIND. L'âge médian était de 72 ans (intervalle
de 41 à 86 ans), 89 % des patients étaient caucasiens et 54 % étaient des hommes. Parmi
les 81 patients, 74 (91,4 %) avaient un score de performance ECOG de 0 ou 1 et 7 (8,6 %) avaient un score ECOG de 2. Le nombre médian de traitements antérieurs était de deux (intervalle : 1 à 4),
avec 40 patients (49,4 %) ayant reçu une thérapie antérieure et 35 patients (43,2 %) ayant reçu 2 lignes antérieures de traitement. Cinq patients (6,2 %) avaient eu 3 lignes antérieures de traitement
et 1 patient (1,2 %) avait eu 4 lignes antérieures de traitement. Tous les patients avaient reçu un traitement anti-CD20 antérieur. Huit patients présentaient un diagnostic de LDGCB transformé à partir d'un lymphome de bas grade. Quinze patients (18,5 %) avaient une maladie réfractaire primaire, 36 (44,4 %) ont été réfractaires à leur dernier traitement antérieur, et 34 (42,0 %) ont été réfractaires au rituximab. Neuf patients (11,1 %) avaient reçu antérieurement une autogreffe de CSH. Les principales raisons pour lesquelles les patients n'étaient pas candidats pour une autogreffe comprenaient l'âge (45,7 %), le caractère réfractaire de la maladie à une chimiothérapie de sauvetage (23,5 %), des comorbidités (13,6 %) et le refus de la chimiothérapie à haute dose/autogreffe (16,0 %).
Un patient a reçu du tafasitamab, mais pas du lénalidomide. Les 80 autres patients ont reçu au moins une dose de tafasitamab et de lénalidomide. Tous les patients inclus dans l'étude L-MIND présentaient un diagnostic de LDGCB établi par un examen anatomopathologique local. Toutefois, chez 10 patients, l'examen anatomopathologique central n'a pas permis de confirmer la présence d'un LDGCB.
La durée médiane d'exposition au traitement était de 9,2 mois (intervalle : 0,23 à 54,67 mois). Trente-deux (39,5 %) patients ont terminé 12 cycles de tafasitamab. Trente (37,0 %) patients ont terminé 12 cycles de lénalidomide.
Le critère d'évaluation principal de l'efficacité était le meilleur taux de réponse objective (TRO), défini comme la proportion de répondeurs complets et partiels, évalué par un comité d'examen indépendant (CEI). Les autres critères d'évaluation de l'efficacité comprenaient la durée de réponse (DdR), la survie sans progression de la maladie (SSP) et la survie globale (SG). Les résultats d'efficacité sont résumés dans le tableau 3.
Tableau 3 : Résultats d'efficacité chez les patients atteints de lymphome diffus à grandes cellules B en rechute ou réfractaire dans l'étude MOR208C203 (L-MIND)
Paramètre d'efficacité Tafasitamab + lénalidomide
(N = 81 [ITT]*)
Données du 30-NOV-2019
(analyse à 24 mois)
Données du 30-OCT-2020
(analyse à 35 mois)
Critère d'évaluation principal
Meilleur taux de réponse objective (selon le CEI)
Taux global de réponse, n (%)
(IC à 95 %)
46 (56,8)
[45,3 ; 67,8)
46 (56,8)
[45,3 ; 67,8)
Taux de réponse complète, n (%)
(IC à 95 %)
32 (39,5)
[28,8 ; 51,0]
32 (39,5)
[28,8 ; 51,0]
Taux de réponse partielle, n (%)
(IC à 95 %)
14 (17,3)
[9,8 ; 27,3]
14 (17,3)
[9,8 ; 27,3]
Critère d'évaluation secondaire
Durée de réponse (réponses complète + partielle) a
Médiane, mois
(IC à 95 %)
34,6
[26,1 ; NA]
43,9
[26,1 ; NA]

ITT = intention de traiter ; NA = non atteinte
*Un patient a reçu du tafasitamab uniquement
IC : intervalle de confiance exact binomial utilisant la méthode de Clopper Pearson
aEstimations de Kaplan-Meier
La survie globale (SG) était un critère d'évaluation secondaire dans l'étude. Après une durée de suivi médiane de 42,7 mois (IC à 95 % : 38,0 ; 47,2), la SG médiane était de 31,6 mois (IC à 95 % : 18,3 ; non atteinte).
Parmi les huit patients qui avaient un LDGCB transformé provenant d'un lymphome indolent antérieur, sept patients ont présenté une réponse objective (trois patients une RC, quatre patients une RP) et un patient a présenté une maladie stable, comme meilleure réponse au traitement par tafasitamab + lénalidomide.
Personnes âgées
Dans la population ITT, 36 patients sur 81 étaient âgés de ≤ 70 ans et 45 patients sur 81 étaient âgés de > 70 ans. Aucune différence globale quant à l'efficacité n'a été observée pour les patients âgés de ≤ 70 ans versus les patients âgés de > 70 ans.
Population pédiatrique
L'Agence européenne des médicaments a accordé une dérogation à l'obligation de soumettre les résultats d'études réalisées avec MINJUVI dans tous les sous-groupes de la population pédiatrique pour le lymphome diffus à grandes cellules B (voir rubrique 4.2 pour les informations concernant l'usage pédiatrique).
Une autorisation de mise sur le marché « conditionnelle » a été délivrée pour ce médicament. Cela signifie que des preuves supplémentaires concernant ce médicament sont attendues.
L'Agence européenne des médicaments réévaluera toute nouvelle information sur ce médicament au moins chaque année et, si nécessaire, ce RCP sera mis à jour.

Source : EMA

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Effets indésirables

  • anémie

  • aspergillose

  • asthénie

  • bronchite

  • constipation

  • diarrhée

  • diminution de l'appétit

  • dorsalgie

  • douleur abdominale

  • dyspnée

  • fatigue

  • hypokaliémie

  • infection

  • infection bactérienne

  • infection des voies urinaires

  • infection fongique

  • infection opportuniste

  • infection virale

  • leucopénie

  • nausée

  • neutropénie

  • neutropénie fébrile

  • pneumonie

  • spasme

  • thrombocytopénie

  • toux

  • vomissement

  • éruption cutanée

  • éruption cutanée maculopapuleuse

  • éruption prurigineuse

  • éruption érythémateuse

  • état fébrile

  • œdème périphérique

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Liste des spécialités disponibles

Source : BDPM

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