Névirapine 400 mg comprimé à libération prolongée

pill

Informations générales

  • Substance

  • Forme galénique

    Comprimé à libération prolongée

  • Voie d'administration

    Voie orale

Source : ANSM

indication

Indications et autres usages documentés

side-effect

Posologie

NEVIRAPINE SANDOZ LP doit être prescrit par des médecins expérimentés dans le traitement de l'infection par le VIH.

Posologie

Adultes

La posologie recommandée de névirapine pour les patients initiant un traitement par la névirapine est d'un comprimé à libération immédiate de 200 mg une fois par jour pendant les 14 premiers jours (cette phase initiale doit être respectée, car elle semble réduire la fréquence des éruptions cutanées) puis d'un comprimé à libération prolongée de 400 mg une fois par jour, en association à au moins deux agents antirétroviraux.

Patients actuellement sous névirapine à libération immédiate deux fois par jour :

Les patients qui prennent déjà la névirapine à libération immédiate deux fois par jour en association avec d'autres antirétroviraux peuvent la remplacer par NEVIRAPINE SANDOZ LP 400 mg comprimés à libération prolongée une fois par jour en association avec d'autres antirétroviraux, sans période d'initiation de traitement avec la névirapine à libération immédiate.

NEVIRAPINE SANDOZ LP doit être associé à au moins deux antirétroviraux supplémentaires. Pour les traitements administrés de façon concomitante, il est nécessaire de suivre les doses recommandées par les fabricants.

Si l'oubli d'une dose est constaté dans les 12 heures suivant l'heure de prise qui était prévue, le patient doit prendre la dose oubliée dès que possible. Si cet oubli a été constaté plus de 12 heures après l'heure de prise prévue, le patient doit prendre sa prochaine dose à l'heure habituelle.

Population pédiatrique

Enfants âgés de trois ans et plus et adolescents

Conformément aux doses pédiatriques recommandées, NEVIRAPINE SANDOZ LP 400 mg, comprimés à libération prolongée peut également être administré chez les enfants, selon le schéma de prise de l'adulte, si ceux-ci :

  • sont ≥ 8 ans et pèsent 43,8 kg ou plus

  • sont < 8 ans et pèsent 25 kg ou plus

  • ont une surface corporelle de 1,17 m ou plus selon la formule de Mosteller.

Pour les patients pédiatriques âgés de trois ans et plus, qui ne répondent pas aux critères ci-dessus, la disponibilité d'autres formulations (comme des comprimés à libération prolongée dosés à 50 mg et 100 mg) doit être vérifiée.

Enfants âgés de moins de trois ans

La sécurité et l'efficacité de la névirapine en comprimés à libération prolongée n'ont pas été établies chez les enfants âgés de moins de 3 ans. Aucune donnée n'est disponible.

Une suspension buvable à libération immédiate est disponible pour les patients âgés de moins de 3 ans et pour toutes les autres tranches d'âge, de poids et de surface corporelle (veuillez-vous référer au Résumé des Caractéristiques du Produit respectif).

Recommandations pour la prise en charge thérapeutique

Pour tous les patients, la dose totale quotidienne à n'importe quel moment du traitement ne doit pas dépasser 400 mg. Les patients doivent être informés de la nécessité de prendre de la névirapine tous les jours conformément à la prescription.

En cas de survenue d'une éruption cutanée au cours de la période d'initiation de 14 jours à la dose de 200 mg une fois par jour, les patients ne doivent pas débuter le traitement par NEVIRAPINE SANDOZ LP comprimé à libération prolongée tant que les éruptions cutanées persistent. Les cas d'éruption cutanée isolée doivent être étroitement surveillés (voir rubrique 4.4). La posologie d'initiation du traitement de 200 mg une fois par jour de névirapine à libération immédiate ne doit pas être poursuivie au-delà d'une durée de 28 jours ; après cette période un traitement alternatif devra être envisagé en raison d'un possible risque de sous-exposition et de résistance.

Tout traitement par névirapine interrompu pendant plus de sept jours doit être réinstauré à la posologie initiale recommandée comprenant la période d'initiation de 2 semaines par névirapine à libération immédiate.

Il existe des manifestations de toxicité du produit nécessitant l'interruption du traitement par NEVIRAPINE SANDOZ LP (voir rubrique 4.4).

Populations particulières

Personnes âgées

La névirapine n'a pas fait l'objet d'étude chez des patients de plus de 65 ans.

Insuffisance rénale

Chez les patients adultes insuffisants rénaux, sous dialyse, une dose additionnelle de 200 mg de névirapine à libération immédiate après chaque dialyse est recommandée. Les patients avec une CLcr ≥ 20ml/min ne nécessitent pas d'adaptation de dose, voir rubrique 5.2. Chez les patients pédiatriques insuffisants rénaux et sous dialyse, il est recommandé qu'après chaque dialyse les patients reçoivent une dose supplémentaire de névirapine suspension buvable ou comprimés à libération immédiate équivalente à 50 % de la dose quotidienne recommandée de névirapine suspension buvable ou comprimés à libération immédiate, ce qui permettra de compenser les effets de la dialyse sur la clairance de la névirapine. La névirapine en comprimés à libération prolongée n'a pas été étudiée chez les patients présentant une insuffisance rénale, la névirapine à libération immédiate doit donc être utilisée. La disponibilité des autres formulations par exemple comprimés à libération immédiate/suspension buvable doit être vérifiée.

Insuffisance hépatique

La névirapine ne doit pas être utilisée chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (Child-Pugh classe C, voir rubrique 4.3). Les patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée ne nécessitent pas d'adaptation de dose (voir rubriques 4.4 et 5.2). La névirapine en comprimés à libération prolongée n'a pas été étudiée chez les patients présentant une insuffisance hépatique, la névirapine à libération immédiate doit donc être utilisée chez ces patients.

La disponibilité de la névirapine à libération immédiate doit être par conséquent vérifiée.

Mode d'administration

Les comprimés à libération prolongée doivent être administrés avec une boisson et ne doivent pas être coupés ou mâchés. NEVIRAPINE SANDOZ LP peut être pris avec ou sans nourriture.

Source : BDPM

side-effect

Contre-indications

  • Alanine aminotransférase (ALAT) > 5 LSN

  • Altération de la fonction hépatique

  • Aspartate aminotransférase (ASAT) > 5 LSN

  • Atteinte cutanée, antécédent

  • Hépatite, antécédent

  • Insuffisance hépatique sévère

  • Prophylaxie post-exposition

  • Taux de CD4 élevé

    taux de CD4+ > 250/mm3 chez les femmes adultes et > 400/mm3 chez les hommes adultes
interactions

Interactions

résines chélatrices <> médicaments administrés par voie orale
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
La prise de résine chélatrice peut diminuer l’absorption intestinale et, potentiellement, l’efficacité d’autres médicaments pris simultanément.
Conduite à tenir
D’une façon générale, la prise de la résine doit se faire à distance de celle des autres médicaments, en respectant un intervalle de plus de 2 heures, si possible.
topiques gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants <> médicaments administrés par voie orale
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution de l'absorption de certains autres médicaments ingérés simultanément.
Conduite à tenir
Prendre les topiques ou antiacides, adsorbants à distance de ces substances (plus de 2 heures, si possible).
laxatifs (type macrogol) <> médicaments administrés par voie orale
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Avec les laxatifs, notamment en vue d’explorations endoscopiques: risque de diminution de l’efficacité du médicament administré avec le laxatif.
Conduite à tenir
Eviter la prise d’autres médicaments pendant et après l’ingestion dans un délai d’au moins 2 h après la prise du laxatif, voire jusqu’à la réalisation de l’examen.
side-effect

Fertilité, grossesse et allaitement

Femmes en âge d'avoir des enfants / Contraception chez les hommes et les femmes

Les femmes en âge de procréer ne doivent pas utiliser de contraceptifs oraux comme unique moyen de contraception car la névirapine risque de diminuer les concentrations plasmatiques de ces médicaments (voir rubriques 4.4 et 4.5).

Grossesse

Les données disponibles actuellement concernant les femmes enceintes n'indiquent pas de toxicité fœto/néonatale ou entraînant des malformations. Aucune autre donnée épidémiologique pertinente n'est disponible à ce jour. Aucun effet tératogène observable n'a été constaté lors des études de toxicité sur la reproduction menées chez la rate et la lapine gestantes (voir rubrique 5.3). Aucune étude contrôlée n'est disponible chez la femme enceinte. La prudence est recommandée en cas de prescription de névirapine chez la femme enceinte (voir rubrique 4.4). L'hépatotoxicité étant plus fréquente chez la femme avec un taux de CD4 supérieur à 250 cellules/mm et une charge virale plasmatique d'ARN du VIH-1 détectable (≥ 50 copies/ml), ces éléments doivent être pris en considération lors de la décision thérapeutique (voir rubrique 4.4). Les données disponibles ne sont pas suffisantes pour affirmer que l'absence de risque accru de toxicité observé chez les femmes préalablement traitées, avec une charge virale indétectable (charge virale plasmatique de VIH-1 < 50 copies/ ml) et un taux de CD4 >250 cellules/ mm, qui débutent un traitement par la névirapine s'applique également aux femmes enceintes. Toutes les études randomisées sur ce sujet ont spécifiquement exclu les femmes enceintes et les femmes enceintes étaient sous-représentées dans les études de cohorte ainsi que dans les méta-analyses.

Allaitement

Il est recommandé aux femmes vivant avec le VIH de ne pas allaiter leur nourrisson afin d'éviter la transmission du VIH.

Fertilité

Les études de toxicité sur la reproduction ont mis en évidence une altération de la fertilité chez le rat.

Source : BDPM

side-effect

Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique : Antiviraux à usage systémique, inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse, code ATC : J05AG01.

Mécanisme d'action

La névirapine est un inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse (INNTI) du VIH-1.

La névirapine est un inhibiteur non compétitif de la transcriptase inverse du VIH-1, mais n'a aucun effet inhibiteur biologiquement significatif sur la transcriptase inverse du VIH-2 ou sur les ADN- polymérases α, β, γ ou δ des eucaryotes.

Activité antivirale in vitro

La valeur médiane de la concentration inhibitrice à 50 % (CE50) de la névirapine a été de 63 nM contre un ensemble d'isolats du VIH-1 du groupe M, de sous-types A, B, C, D, F, G et H, et de formes recombinantes circulantes (circulating recombinant forms, CRF) CRF01_AE, CRF02_AG et CRF12_BF se répliquant dans des cellules humaines embryonnaires de rein 293. Dans un ensemble de 2 923 isolats cliniques du VIH-1 principalement de sous-type B, la valeur moyenne de la CE50 a été de 90 nM. Des valeurs similaires de la CE50 sont obtenues lorsque l'activité antivirale de la névirapine est mesurée dans des cellules mononuclées du sang périphérique, des macrophages dérivés de monocytes ou une lignée cellulaire lymphoblastoïde. La névirapine n'a aucune activité antivirale en culture cellulaire contre des isolats de VIH-1 de groupe O ou des isolats du VIH-2.

La névirapine en association avec l'éfavirenz a montré une forte activité antagoniste contre le VIH-1 in vitro (voir rubrique 4.5) et a montré des effets additifs à antagonistes avec l'inhibiteur de protéase ritonavir ou avec l'inhibiteur de fusion enfuvirtide. La névirapine en association avec les inhibiteurs de protéase amprénavir, atazanavir, indinavir, lopinavir, saquinavir et tipranavir, et avec les inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse abacavir, didanosine, emtricitabine, lamivudine, stavudine, ténofovir et zidovudine a montré une activité contre le VIH-1 additive à synergique. L'activité in vitro anti-VIH-1 de la névirapine a été antagonisée par l'adéfovir, médicament contre le virus de l'hépatite B, et par la ribavirine, médicament contre le virus de l'hépatite C.

Résistances

Des isolats du VIH-1 présentant une sensibilité réduite (de 100 à 250 fois) à la névirapine émergent dans des cultures cellulaires. L'analyse génotypique a montré l'existence des mutations Y181C et/ou V106A sur le gène de la transcriptase inverse du VIH-1 en fonction de la souche virale et de la lignée cellulaire utilisées. Le délai d'apparition d'une résistance à la névirapine dans les cultures cellulaires n'a pas été modifié lorsque la névirapine a été utilisée en association avec plusieurs autres INNTI.

L'analyse génotypique des isolats provenant de patients naïfs de traitement antirétroviral présentant un échec virologique (n = 71) recevant la névirapine une fois par jour (n = 25) ou deux fois par jour (n = 46) en association avec la lamivudine et la stavudine pendant 48 semaines a montré que les isolats provenant respectivement de 8 patients sur 25 et de 23 patients sur 46 contenaient au moins l'une des substitutions associées à une résistance aux INNTI suivantes : Y181C, K101E, G190A/S, K103N, V106A/M, V108I, Y188C/L, A98G, F227L et M230L.

Une analyse génotypique a été effectuée sur des isolats provenant de 86 patients naïfs de traitements antirétroviraux ayant interrompu l'étude VERxVE (1100.1486) après avoir présenté un échec virologique (rebond, réponse partielle), ou à la suite d'un événement indésirable ou ayant présenté une augmentation transitoire de la charge virale au cours de l'étude. L'analyse de ces échantillons de patients traités par la névirapine à libération immédiate deux fois par jour ou la névirapine à libération prolongée une fois par jour, en association avec le ténofovir et l'emtricitabine, a montré que les isolats provenant de 50 patients contenaient des mutations de résistance attendues avec un schéma thérapeutique à base de névirapine. Parmi ces 50 patients, 28 ont développé une résistance à l'éfavirenz et 39 ont développé une résistance à l'étravirine (la mutation de résistance apparaissant le plus fréquemment étant Y181C). Aucune différence n'a été observée sur la base de la formulation administrée (libération immédiate deux fois par jour ou libération prolongée une fois par jour).

Les mutations observées lors de l'échec ont été celles attendues avec un schéma posologique à base de névirapine. Deux nouvelles substitutions sur des codons précédemment associés à une résistance à la névirapine ont été observées : un patient avec la mutation Y181I dans le groupe névirapine à libération prolongée et un patient avec la mutation Y188N dans le groupe névirapine à libération immédiate ; la résistance à la névirapine a été confirmée par le phénotype.

Résistances croisées

L'émergence rapide de souches du VIH présentant une résistance croisée aux INNTI a été observée in vitro. Une résistance croisée avec l'éfavirenz est attendue en cas d'échec virologique avec la névirapine. En fonction des résultats des tests de résistance, un traitement contenant l'étravirine pourrait être utilisé par la suite. Une résistance croisée entre la névirapine et les inhibiteurs de la protéase, les inhibiteurs de l'intégrase ou les inhibiteurs d'entrée est improbable dans la mesure où les cibles enzymatiques impliquées sont différentes. De même, le risque d'une résistance croisée entre la névirapine et les INTI est faible dans la mesure où les molécules ont des sites de liaison différents sur la transcriptase inverse.

Résultats cliniques

La névirapine a été évaluée pour le traitement des patients naïfs et pour celui des patients préalablement traités par des antirétroviraux.

Études cliniques avec les comprimés à libération prolongée

L'efficacité clinique de la névirapine à libération prolongée est basée sur les données à 48 semaines d'une étude randomisée, en double aveugle, double placebo de phase 3 (VERxVE - étude 1100.1486) menée chez des patients naïfs de traitement, et sur les données à 24 semaines d'une étude ouverte, randomisée effectuée chez des patients ayant remplacé la névirapine comprimés à libération immédiate administré deux fois par jour par la névirapine comprimés à libération prolongée administré une fois par jour (TRANxITION - étude 1100.1526).

Patients naïfs de traitement

L'étude VERxVE (étude 1100.1486) est une étude de phase 3 dans laquelle des patients naïfs de traitement ont reçu névirapine 200 mg à libération immédiate une fois par jour pendant 14 jours, puis ont été randomisés pour recevoir soit névirapine 200 mg à libération immédiate deux fois par jour, soit névirapine 400 mg à libération prolongée une fois par jour. Tous les patients ont reçu l'association ténofovir + emtricitabine en traitement de fond. La randomisation a été stratifiée selon le taux d'ARN du VIH-1 à la sélection (≤ 100 000 copies/ml et > 100 000 copies/ml). Un certain nombre de caractéristiques démographiques et pathologiques initiales sont présentées dans le Tableau 1.

Tableau 1 : Caractéristiques démographiques et pathologiques initiales dans l'étude 1100.1486.

<table> <tbody><tr> <td> </td> <td colspan="2"> Névirapine à libération immédiate n = 508\* </td> <td> Névirapine à libération prolongée n = 505 </td> </tr> <tr> <td colspan="4"> Sexe </td> </tr> <tr> <td> - Homme </td> <td colspan="2"> 85 % </td> <td> 85 % </td> </tr> <tr> <td> - Femme </td> <td colspan="2"> 15 % </td> <td> 15 % </td> </tr> <tr> <td colspan="4"> Race </td> </tr> <tr> <td> - Blanche </td> <td colspan="2"> 74 % </td> <td> 77 % </td> </tr> <tr> <td> - Noire </td> <td colspan="2"> 22 % </td> <td> 19 % </td> </tr> <tr> <td> - Asiatique </td> <td colspan="2"> 3 % </td> <td> 3 % </td> </tr> <tr> <td> - Autre \*\* </td> <td colspan="2"> 1 % </td> <td> 2 % </td> </tr> <tr> <td colspan="4"> Région </td> </tr> <tr> <td> - Amérique du Nord </td> <td colspan="2"> 30 % </td> <td> 28 % </td> </tr> <tr> <td> - Europe </td> <td colspan="2"> 50 % </td> <td> 51 % </td> </tr> <tr> <td> - Amérique latine </td> <td colspan="2"> 10 % </td> <td> 12 % </td> </tr> <tr> <td> - Afrique </td> <td colspan="2"> 11 % </td> <td> 10 % </td> </tr> <tr> <td colspan="4"> Concentration plasmatique initiale de l'ARN du VIH-1 (log10 copies/ml) </td> </tr> <tr> <td> - Moyenne (SD) </td> <td> 4,7 (0,6) </td> <td colspan="2"> 4,7 (0,7) </td> </tr> <tr> <td> - ≤ 100 000 </td> <td> 66 % </td> <td colspan="2"> 67 % </td> </tr> <tr> <td> - &gt; 100 000 </td> <td> 34 % </td> <td colspan="2"> 33 % </td> </tr> <tr> <td colspan="4"> Taux initial des CD4 (cellules/mm) </td> </tr> <tr> <td> - Moyenne (SD) </td> <td> 228 (86) </td> <td colspan="2"> 230 (81) </td> </tr> <tr> <td colspan="4"> Sous-type de VIH-1 </td> </tr> <tr> <td> - B </td> <td> 71 % </td> <td colspan="2"> 75 % </td> </tr> <tr> <td> - Non-B </td> <td> 29 % </td> <td colspan="2"> 24 % </td> </tr> <tr> <td></td> <td></td> <td></td> <td></td> </tr> </tbody></table>

* Dont 2 patients ayant été randomisés mais n'ayant jamais reçu les médicaments à l'étude.

** Dont Indiens d'Amérique/natifs d'Alaska et Hawaïens/autochtones des îles pacifiques.

Le tableau 2 décrit les résultats à la semaine 48 de l'étude VERxVE (1100.1486). Ces résultats comprennent ceux de l'ensemble des patients randomisés après la période d'initiation du traitement de 14 jours avec la névirapine à libération immédiate et ayant reçu au moins une dose de médicament en aveugle.

Tableau 2 : Résultats à la semaine 48 de l'étude 1100.1486*.

<table> <tbody><tr> <td> </td> <td> Névirapine à libération immédiate n = 506 </td> <td> Névirapine à libération prolongée n = 505 </td> </tr> <tr> <td> Répondeur virologique (ARN du VIH-1 &lt; 50 copies/ml) </td> <td> 75,9 % </td> <td> 81,0 % </td> </tr> <tr> <td> Échec virologique </td> <td> 5,9 % </td> <td> 3,2 % </td> </tr> <tr> <td> - Absence de suppression jusqu'à la semaine 48 </td> <td> 2,6 % </td> <td> 1,0 % </td> </tr> <tr> <td> - Rebond </td> <td> 3,4 % </td> <td> 2,2 % </td> </tr> <tr> <td> Arrêt du traitement avant la semaine 48 </td> <td> 18,2 % </td> <td> 15,8 % </td> </tr> <tr> <td> - Décès </td> <td> 0,6 % </td> <td> 0,2 % </td> </tr> <tr> <td> - Événements indésirables </td> <td> 8,3 % </td> <td> 6,3 % </td> </tr> <tr> <td> - Autre\*\* </td> <td> 9,3 % </td> <td> 9,4 % </td> </tr> </tbody></table>

* Dont les patients ayant reçu au moins une dose de médicament en aveugle après la randomisation. Les patients ayant arrêté le traitement au cours de la période d'initiation ont été exclus.

** Dont les cas suivants : perdu de vue, retrait du consentement, non-observance, absence d'efficacité, grossesse et autre.

À la semaine 48, le changement moyen par rapport aux valeurs initiales du taux des lymphocytes CD4 a été respectivement de 184 cellules/mm3et de 197 cellules/mm3pour les groupes traités respectivement par névirapine à libération immédiate et névirapine à libération prolongée.

Le tableau 3 décrit les résultats à la semaine 48 de l'étude 1100.1486 (après la randomisation) en fonction de la charge virale initiale.

Tableau 3 : Résultats à la semaine 48 de l'étude 1100.1486 par rapport à la charge virale initiale*.

<table> <tbody><tr> <td rowspan="2"> </td> <td colspan="2"> Nombre de répondeurs/nombre total (%) </td> <td rowspan="2"> Différence en % (IC à 95 %) </td> </tr> <tr> <td> Névirapine à libération immédiate </td> <td> Névirapine à libération prolongée </td> </tr> <tr> <td> Strate de la charge virale initiale du VIH-1 (copies/ml) </td> <td> </td> <td> </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> - ≤ 100 000 - &gt; 100 000 </td> <td> 240/303 (79,2 %) 144/203 (70,9 %) </td> <td> 267/311 (85,0 %) 142/194 (73,2 %) </td> <td> 6,6 (0,7 ; 12,6) 2,3 (−6,6 ; 11,1) </td> </tr> <tr> <td> Total </td> <td> 384/506 (75,9 %) </td> <td> 409/505 (81,0 %) </td> <td> 4,9 (−0,1 ; 10,0)\*\* </td> </tr> </tbody></table>

* Dont les patients ayant reçu au moins une dose de médicament en aveugle après la randomisation. Les patients ayant arrêté le traitement au cours de la phase d'initiation ont été exclus.

** Sur la base de tests statistiques de Cochrane avec une correction de continuité pour le calcul de la variance.

Le pourcentage global de répondeurs au traitement observés au cours de l'étude 1100.1486 (y compris la période d'initiation), quelle que soit la formulation, a été de 793/1 068 = 74,3 %. Le dénominateur

1 068 comprend 55 patients ayant arrêté le traitement au cours de la période d'initiation et deux patients randomisés n'ayant jamais été traités avec la dose randomisée. Le numérateur 793 est le nombre de patients ayant répondu au traitement à 48 semaines (384 avec la formulation à libération immédiate et 409 avec la formulation à libération prolongée).

Lipides, changement par rapport aux valeurs initiales

Les changements par rapport aux valeurs initiales des concentrations de lipides à jeun sont présentés dans le Tableau 4.

Tableau 4 : Résumé des valeurs des lipides à l'initiation (sélection) et à la semaine 48 de l'étude 1100.1486.

<table> <tbody><tr> <td> </td> <td colspan="3"> Névirapine à libération immédiate </td> <td colspan="3"> Névirapine à libération prolongée </td> </tr> <tr> <td> </td> <td> Valeur initiale (moyenne) n = 503 </td> <td> Semaine 48 (moyenne) n = 407 </td> <td> Pourcentage de changement n = 406 </td> <td> Valeur initiale (moyenne) n = 505 </td> <td> Semaine 48 (moyenne) n = 419 </td> <td> Pourcentage de changement\* n = 419 </td> </tr> <tr> <td> LDL (mg/dl) </td> <td> 98,8 </td> <td> 110,0 </td> <td> +9 </td> <td> 98,3 </td> <td> 109,5 </td> <td> +7 </td> </tr> <tr> <td> HDL (mg/dl) </td> <td> 38,8 </td> <td> 52,2 </td> <td> +32 </td> <td> 39,0 </td> <td> 50,0 </td> <td> +27 </td> </tr> <tr> <td> Cholestérol total (mg/dl) </td> <td> 163,8 </td> <td> 186,5 </td> <td> +13 </td> <td> 163,2 </td> <td> 183,8 </td> <td> +11 </td> </tr> <tr> <td> Cholestérol total /HDL </td> <td> 4,4 </td> <td> 3,8 </td> <td> -14 </td> <td> 4,4 </td> <td> 3,9 </td> <td> -12 </td> </tr> <tr> <td> Triglycérides (mg/dl) </td> <td> 131,2 </td> <td> 124,5 </td> <td> -9 </td> <td> 132,8 </td> <td> 127,5 </td> <td> -7 </td> </tr> </tbody></table>

* Le pourcentage de changement est la médiane des changements intra-patients par rapport aux valeurs initiales pour les patients disposant de valeurs initiales et à 48 semaines, mais il ne constitue pas une simple différence entre les valeurs initiales et les valeurs moyennes à la semaine 48.

Patients remplaçant névirapine à libération immédiate par névirapine à libération prolongée

L'étude TRANxITION (étude 1100.1526) est une étude de phase 3 ayant évalué la tolérance et l'activité antivirale chez des patients remplaçant névirapine à libération immédiate par névirapine à libération prolongée. Dans cette étude ouverte, 443 patients déjà traités par une thérapie antivirale contenant névirapine 200 mg à libération immédiate deux fois par jour et dont la concentration d'ARN du VIH-1 était < 50 copies/ml ont été randomisés selon un ratio de 2:1 pour recevoir soit névirapine 400 mg à libération prolongée une fois par jour, soit névirapine 200 mg à libération immédiate deux fois par jour. Environ la moitié des patients recevaient en traitement de fond ténofovir + emtricitabine, les autres recevaient le sulfate d'abacavir + la lamivudine ou la zidovudine + la lamivudine. Environ la moitié des patients avaient été exposés pendant au moins trois ans à névirapine à libération immédiate avant de commencer l'étude 1100.1526.

24 semaines après la randomisation dans l'étude TRANxITION, respectivement 92,6 % et 93,6 % des patients traités par névirapine 200 mg à libération immédiate deux fois par jour ou névirapine 400 mg à libération prolongée une fois par jour ont continué à présenter une concentration d'ARN du VIH-1 < 50 copies/ml.

Population pédiatrique

Les résultats d'une analyse à 48 semaines de l'étude BI 1100.1368 conduite en Afrique du Sud ont confirmé que les doses de névirapine de 4/7 mg/kg et de 150 mg/m étaient bien tolérées et efficaces pour le traitement de la population pédiatrique naïve de traitement antirétroviral. Une amélioration marquée du taux de CD4 était observée au bout de 48 semaines pour les deux groupes de dose. De plus, les deux doses de traitement ont été efficaces sur la réduction de la charge virale. Au cours de cette étude sur 48 semaines, aucun élément inattendu de tolérance n'a été observé dans les deux groupes.

Source : BDPM

side-effect

Effets indésirables

  • alanine aminotransférase augmentée

  • augmentation de l'aspartate aminotransférase (ASAT)

  • augmentation de la gamma-glutamyltransférase

  • augmentation de la pression artérielle

  • augmentation des enzymes hépatiques

  • augmentation des transaminases

  • céphalée

  • diarrhée

  • diminution de la phosphorémie

  • douleur abdominale

  • fatigue

  • granulocytopénie

  • hypertransaminasémie

  • hépatite

  • hépatotoxicité

  • nausée

  • neuropathie périphérique sensitive

  • pancréatite

  • test de la fonction hépatique anormal

  • thrombocytopénie

  • vomissement

  • éruption cutanée

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