Naloxone chlorhydrate 5 mg + oxycodone chlorhydrate 10 mg comprimé à libération prolongée

pill

Informations générales

Source : ANSM

indication

Indications et autres usages documentés

side-effect

Posologie

Posologie

D'autres dosages de ce médicament sont disponibles afin de faciliter l'ajustement de la posologie.

Analgésie

L'efficacité antalgique de OXYPRONAL LP est équivalente à celle des formes d'oxycodone à libération prolongée.

La posologie doit être adaptée à l'intensité de la douleur et à la sensibilité individuelle de chaque patient.

Adultes

La dose initiale habituelle chez un patient naïf d'opioïdes est de 10 mg/5 mg de chlorhydrate d'oxycodone/chlorhydrate de naloxone, toutes les 12 heures.

Les patients recevant déjà un traitement par opioïdes peuvent débuter le traitement par une dose plus élevée, en fonction de leur tolérance aux traitements opioïdes précédents.

OXYPRONAL LP 5mg/2,5mg est disponible pour faciliter la titration lors de l'initiation d'un traitement par opioïde et de l'ajustement individuel des doses.

La dose journalière maximale d'OXYPRONAL LP est de 160 mg de chlorhydrate d'oxycodone et de 80 mg de chlorhydrate de naloxone. La dose journalière maximale est réservée aux patients qui ont été précédemment équilibrés avec une dose journalière d'OXYPRONAL LP et pour qui une augmentation de la dose est devenue nécessaire.

Pour les patients nécessitant de plus fortes doses d'OXYPRONAL LP, il convient d'administrer un traitement complémentaire par oxycodone à libération prolongée à la même fréquence d'administration, en ne dépassant pas une dose journalière maximale d'oxycodone à libération prolongée de 400 mg. En cas de traitement complémentaire par oxycodone, l'effet bénéfique de la naloxone sur la fonction intestinale peut être diminué.

Certains patients prenant OXYPRONAL LP à intervalles réguliers doivent recourir à un antalgique à libération immédiate (médicament de secours) pour le traitement des accès douloureux transitoires. OXYPRONAL LP est une forme à libération prolongée et n'est donc pas indiqué pour le traitement de ces accès douloureux transitoires. Pour le traitement d'un accès douloureux transitoire, une dose unique du médicament de secours, correspondant approximativement au 1/6ème de la dose journalière de chlorhydrate d'oxycodone, doit être administrée. La nécessité d'administrer plus de deux doses par jour d'un médicament de secours indique généralement que le dosage d'OXYPRONAL LP doit être augmenté. Cette adaptation de posologie doit être effectuée toutes les 24-48 heures, par paliers de chlorhydrate d'oxycodone/chlorhydrate de naloxone 5 mg/2,5 mg deux fois par jour ou si cela est nécessaire 10 mg/5 mg, jusqu'à atteindre une dose stable. L'objectif est de déterminer une dose spécifique au patient en 2 prises par jour qui permettra de maintenir un niveau d'analgésie adéquat et d'utiliser le moins possible le médicament de secours aussi longtemps que le traitement antalgique est nécessaire.

OXYPRONAL LP doit être administré à la dose déterminée, deux fois par jour, à heures régulières. Bien qu'une administration symétrique (même dose administrée le matin et le soir) à heures régulières (toutes les 12 heures) soit appropriée chez la majorité des patients, certains patients du fait de leur état douloureux, peuvent tirer un meilleur bénéfice thérapeutique d'une administration asymétrique adaptée au profil de leur douleur. En général, la plus faible dose antalgique efficace doit être choisie.

Pour le traitement de douleurs non cancéreuses, des doses journalières maximales de 40 mg/20 mg de chlorhydrate d'oxycodone/chlorhydrate de naloxone sont habituellement suffisantes, mais des doses plus élevées peuvent être nécessaires.

Objectifs et arrêt du traitement

Avant d'instaurer un traitement par OXYPRONAL LP, une stratégie thérapeutique comprenant la durée et les objectifs du traitement, ainsi qu'un plan d'arrêt du traitement, doivent être convenus avec le patient, conformément aux directives de prise en charge de la douleur. Au cours du traitement, le médecin et le patient doivent s'entretenir régulièrement afin d'évaluer la nécessité de poursuivre le traitement, d'envisager son interruption et d'adapter les doses si nécessaire. Lorsqu'un patient n'a plus besoin d'un traitement à l'oxycodone, il peut être conseillé de diminuer progressivement la dose pour prévenir les symptômes de sevrage. En l'absence d'un contrôle adéquat de la douleur, il convient de réfléchir à la survenue possible d'une hyperalgésie, d'une tolérance et d'une progression de la maladie sous-jacente (voir rubrique 4.4).

Durée de traitement

Ce médicament ne doit pas être administré plus longtemps que nécessaire.

Populations spéciales

Sujets âgés

Comme chez les plus jeunes adultes, la posologie doit être adaptée en fonction de l'intensité de la douleur et de la tolérance individuelle du patient.

Insuffisance hépatique

Une étude clinique a montré que les concentrations plasmatiques d'oxycodone et de naloxone sont plus élevées chez les patients présentant une insuffisance hépatique. Cette élévation de concentration est plus marquée avec la naloxone (voir rubrique 5.2). Chez le patient insuffisant hépatique, l'incidence clinique d'une exposition à une dose relativement élevée de naloxone n'est pas encore connue.

Des précautions doivent être prises lors de l'administration d'OXYPRONAL LP chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère (voir rubrique 4.4). De même, une attention particulière est requise chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère si une augmentation de la dose est envisagée.

Chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée et sévère, OXYPRONAL LP est contre-indiqué (voir rubrique 4.3).

Insuffisance rénale

Une étude clinique a montré que les concentrations plasmatiques d'oxycodone et de naloxone sont plus élevées chez les patients présentant une insuffisance rénale (voir rubrique 5 .2). Cette élévation de concentration est plus marquée avec la naloxone qu'avec l'oxycodone.

Chez le patient insuffisant rénal, l'incidence clinique d'une exposition à une dose relativement élevée de naloxone n'est pas encore connue. Des précautions doivent être prises lors de l'administration de ce médicament chez les patients présentant une insuffisance rénale (voir rubrique 4.4) et particulièrement si une augmentation de dose est envisagée.

Population pédiatrique

La sécurité et l'efficacité d'OXYPRONAL LP chez les enfants âgés de moins de 18 ans n'ont pas été établies. Aucune donnée n'est disponible.

Mode d'administration

Voie orale.

OXYPRONAL LP est administré à la dose déterminée, deux fois par jour, à intervalles réguliers.

Les comprimés à libération prolongée peuvent être pris avec ou sans nourriture, avec un volume suffisant de liquide.

Le comprimé peut être divisé en deux doses égales. OXYPRONAL LP doit être avalé avec suffisamment de liquide, et ne doit pas être brisé, croqué ou écrasé.

Source : BDPM

side-effect

Contre-indications

  • Abus, antécédent

    abus aux opiacés pour l'indication "syndrome des jambes sans repos"
  • Asthme

  • Bronchopneumopathie chronique obstructive

  • Coeur pulmonaire

  • Dépression respiratoire

  • Iléus paralytique non induit par les opioïdes

  • Insuffisance hépatique

interactions

Interactions

analgésiques morphiniques de palier III <> morphiniques agonistes-antagonistes
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution de l'effet antalgique par blocage compétitif des récepteurs, avec risque d'apparition d'un syndrome de sevrage.
Conduite à tenir
-
analgésiques morphiniques de palier III <> morphiniques antagonistes partiels
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de diminution de l’effet antalgique.
Conduite à tenir
-
morphiniques <> oxybate de sodium
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.
Conduite à tenir
-
médicaments sédatifs <> alcool (boisson ou excipient)
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Majoration par l'alcool de l'effet sédatif de ces substances. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
Conduite à tenir
Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
oxycodone <> fluconazole
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Majoration des effets indésirables, notamment respiratoires, de l’oxycodone par diminution de son métabolisme hépatique par le fluconazole.
Conduite à tenir
-
oxycodone <> inducteurs enzymatiques
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution des concentrations plasmatiques de l’oxycodone par augmentation de son métabolisme par l’inducteur.
Conduite à tenir
Adaptation éventuelle de la posologie d’oxycodone .
oxycodone <> inhibiteurs puissants du CYP3A4
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Majoration des effets indésirables, notamment respiratoires, de l’oxycodone par diminution de son métabolisme par l'inhibiteur.
Conduite à tenir
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de l’oxycodone pendant le traitement par l'inhibiteur et après son arrêt.
oxycodone <> millepertuis
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution des concentrations plasmatiques de l’oxycodone par augmentation de son métabolisme par le millepertuis.
Conduite à tenir
Adaptation éventuelle de la posologie de l’oxycodone .
substrats à risque du CYP3A4 <> crizotinib
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de majoration de la toxicité de ces molécules par diminution de leur métabolisme et/ou augmentation de leur biodisponibilité par le crizotinib.
Conduite à tenir
-
substrats à risque du CYP3A4 <> idélalisib
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation des concentrations plasmatiques du substrat par diminution de son métabolisme hépatique par l’idélalisib.
Conduite à tenir
-
résines chélatrices <> médicaments administrés par voie orale
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
La prise de résine chélatrice peut diminuer l’absorption intestinale et, potentiellement, l’efficacité d’autres médicaments pris simultanément.
Conduite à tenir
D’une façon générale, la prise de la résine doit se faire à distance de celle des autres médicaments, en respectant un intervalle de plus de 2 heures, si possible.
topiques gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants <> médicaments administrés par voie orale
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution de l'absorption de certains autres médicaments ingérés simultanément.
Conduite à tenir
Prendre les topiques ou antiacides, adsorbants à distance de ces substances (plus de 2 heures, si possible).
analgésiques morphiniques agonistes <> antitussifs morphine-like
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.
Conduite à tenir
-
analgésiques morphiniques agonistes <> antitussifs morphiniques vrais
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.
Conduite à tenir
-
analgésiques morphiniques agonistes <> autres analgésiques morphiniques agonistes
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.
Conduite à tenir
-
laxatifs (type macrogol) <> médicaments administrés par voie orale
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Avec les laxatifs, notamment en vue d’explorations endoscopiques: risque de diminution de l’efficacité du médicament administré avec le laxatif.
Conduite à tenir
Eviter la prise d’autres médicaments pendant et après l’ingestion dans un délai d’au moins 2 h après la prise du laxatif, voire jusqu’à la réalisation de l’examen.
morphiniques <> barbituriques
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque majoré de sédation et de dépression respiratoire pouvant entraîner coma et décès, notamment chez le sujet âgé. Il convient de limiter autant que possible les doses et la durée de l’association.
Conduite à tenir
-
morphiniques <> benzodiazépines et apparentés
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque majoré de sédation et de dépression respiratoire pouvant entraîner coma et décès, notamment chez le sujet âgé. Il convient de limiter autant que possible les doses et la durée de l’association.
Conduite à tenir
-
morphiniques <> médicaments atropiniques
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque important d'akinésie colique, avec constipation sévère.
Conduite à tenir
-
médicaments sédatifs (sauf oxybate de sodium) <> autres médicaments sédatifs (sauf oxybate de sodium)
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
Conduite à tenir
-
substrats à risque du CYP3A4 <> inhibiteurs puissants du CYP3A4
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Majoration des effets indésirables propres à chaque substrat, avec conséquences souvent sévères.
Conduite à tenir
-
side-effect

Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Il n'existe pas de données sur l'utilisation de chlorhydrate d'oxycodone/naloxone chez la femme enceinte et pendant l'accouchement. Les données limitées sur l'utilisation de l'oxycodone au cours de la grossesse n'ont pas mis en évidence une augmentation du risque de malformation congénitale.

Il n'existe pas de données suffisantes sur l'utilisation de la naloxone chez la femme enceinte. Cependant, après l'utilisation de ce médicament, les concentrations systémiques de la naloxone chez la femme sont très faibles (voir rubrique 5.2).

L'oxycodone et la naloxone traversent la barrière placentaire. Aucune étude animale n'a été réalisée avec l'association oxycodone/naloxone (voir rubrique 5.3).

Les études animales réalisées soit avec l'oxycodone, soit avec la naloxone, n'ont pas mis en évidence d'effets tératogènes ou embryotoxiques.

L'utilisation prolongée de l'oxycodone chez la femme enceinte peut provoquer un syndrome de sevrage chez le nouveau-né. Son administration pendant l'accouchement peut entraîner une dépression respiratoire chez le nouveau-né.

OXYPRONAL LP ne doit être utilisé pendant la grossesse que si le bénéfice est supérieur aux risques encourus pour l'enfant à naître ou pour le nouveau-né.

Allaitement

L'oxycodone passe dans le lait maternel. Un rapport de concentration lait/plasma de 3.4:1 a été mesuré et les effets de l'oxycodone chez l'enfant allaité, sont donc prévisibles. Il n'y a pas de données disponibles sur le passage de la naloxone dans le lait maternel. Cependant, après la prise d'OXYPRONAL LP, les concentrations systémiques de la naloxone sont très faibles (voir rubrique 5.2).

Le risque pour l'enfant allaité ne peut être exclu, en particulier lors de la prise de plusieurs doses d'OXYPRONAL LP par la mère qui allaite.

Par conséquent, l'allaitement doit être interrompu pendant le traitement par OXYPRONAL LP.

Fertilité

Il n'existe aucune donnée concernant la fertilité.

Source : BDPM

side-effect

Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique : Analgésiques, opioïdes, alcaloïdes naturels de l'opium, Code ATC : N02AA55.

Mécanisme d'action

L'oxycodone et la naloxone se lient aux récepteurs aux opioïdes de types kappa, mu et delta localisés dans le cerveau, la moelle épinière et les organes périphériques (ex : système digestif). L'oxycodone est un agoniste des récepteurs aux opioïdes et soulage la douleur en se liant aux récepteurs endogènes localisés dans le Système Nerveux Central (SNC). A l'inverse, la naloxone est un antagoniste pur qui agit sur tous les types de récepteurs aux opioïdes.

Effets pharmacodynamiques

En raison d'un effet de premier passage hépatique important, la biodisponibilité de la naloxone après administration par voie orale est inférieure à 3% ; par conséquent, un effet systémique cliniquement significatif est peu probable. Au niveau du tube digestif, la naloxone antagonise de manière compétitive l'effet de l'oxycodone via les récepteurs aux opioïdes, elle réduit ainsi les troubles digestifs caractéristiques du traitement par opioïdes.

Efficacité et sécurité clinique

Les opioïdes peuvent avoir une action pharmacologique sur les axes hypothalamo-hypophysaire ou gonadique. Certaines modifications peuvent être observées telles qu'une augmentation de la prolactinémie et une diminution du cortisol plasmatique et de la testostérone. Ces modifications hormonales peuvent se manifester par des symptômes cliniques.

Les études précliniques montrent différents effets des opioïdes naturels sur les composants du système immunitaire. La conséquence clinique de ces observations n'est pas connue. Il n'a pas été déterminé si l'oxycodone, opioïde semi-synthétique, présente des effets similaires aux opioïdes naturels sur le système immunitaire.

Analgésie

Au cours d'une étude réalisée en double aveugle, pendant 12 semaines, chez 322 patients atteints de constipation induite par les opioïdes, les patients traités par du chlorhydrate d'oxycodone/chlorhydrate de naloxone ont eu en moyenne, pendant la dernière semaine de traitement, une émission spontanée de selles supplémentaire (sans laxatif) par rapport aux patients traités par le chlorhydrate d'oxycodone, comprimé à libération prolongée à des doses similaires (p<0,0001). L'utilisation de laxatifs durant les quatre premières semaines de traitement était significativement plus faible dans le groupe traité par oxycodone-naloxone que dans le groupe traité par oxycodone en monothérapie (31% versus 55% p<0,0001).

Des résultats similaires ont été montrés dans une étude portant sur 265 patients non cancéreux, comparant les doses journalières de chlorhydrate d'oxycodone/chlorhydrate de naloxone 60 mg/ 30 mg et jusqu'à 80 mg/40 mg avec les mêmes doses de chlorhydrate d'oxycodone en monothérapie.

Source : BDPM

side-effect

Effets indésirables

  • constipation

  • céphalée

  • fatigue

  • hyperhidrose

  • nausée

  • somnolence

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Liste des spécialités disponibles

Source : BDPM

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