Netaxen 1 mg/3 mg par ml, collyre en solution en récipient unidose

pill

Informations générales

Source : ANSM

indication

Indications et autres usages documentés

side-effect

Posologie

Posologie

Voie ophtalmique.

Adultes (y compris les sujets âgés)

Instiller une goutte dans le cul‑de‑sac conjonctival de l'œil ou des yeux à traiter quatre fois par jour ou conformément à la prescription médicale.

L'occlusion du canal lacrymo‑nasal ou la fermeture des paupières pendant deux minutes permet de réduire l'absorption systémique. Cela peut diminuer les effets indésirables systémiques et augmenter l'activité locale.

Population pédiatrique

La sécurité et l'efficacité de NETAXEN chez les enfants et adolescents âgés de moins de 18 ans n'ont pas encore été établies.

Aucune donnée n'est disponible.

Chez les enfants et adolescents, le médicament ne doit être prescrit qu'après une évaluation attentive du rapport bénéfice‑risque et doit être administré sous surveillance médicale étroite.

Mode d'administration

Avant utilisation, vérifier que le récipient unidose est intact.

1. Se laver les mains et s'asseoir en position confortable.

2. Ouvrir le sachet en aluminium contenant les récipients unidose.

3. Détacher un récipient unidose de la bande et replacer les récipients non ouverts dans le sachet.

4. Ouvrir en tournant la partie supérieure sans tirer. Ne pas toucher l'embout après avoir ouvert le récipient.

5. Pencher la tête en arrière.

6. Avec le doigt, tirer doucement la paupière inférieure de l'œil à traiter vers le bas.

7. Retourner le récipient unidose et placer l'embout du récipient près de l'œil, mais sans qu'il touche l'œil. Ne pas toucher l'œil ou la paupière avec l'embout du récipient.

8. Presser le récipient unidose de façon à instiller une seule goutte puis relâcher la paupière inférieure.

9. Fermer l'œil et appuyer avec le doigt sur le coin interne de l'œil traité pendant deux minutes.

10. Répéter l'instillation dans l'autre œil conformément à la prescription médicale.

11. Eliminer le récipient unidose après utilisation.

NETAXEN collyre en récipient unidose doit être utilisé immédiatement après l'ouverture du récipient.

Après l'administration, le récipient unidose et toute solution restante doivent être éliminés.

Précautions à prendre avant la manipulation ou l'administration du médicament

L'utilisation de lentilles de contact en cas d'infection ou d'inflammation oculaire superficielle est fortement déconseillée.

Les patients doivent être informés qu'en cas de manipulation incorrecte, les collyres peuvent être contaminés par des bactéries, ce qui peut entraîner des infections oculaires. L'utilisation d'un collyre contaminé peut provoquer une atteinte oculaire grave et une perte de vision ultérieure.

En cas d'utilisation de plusieurs médicaments ophtalmiques, ceux‑ci doivent être administrés en respectant un intervalle d'au moins 10 minutes. Les pommades ophtalmiques doivent être appliquées en dernier.

Durée du traitement

La durée de traitement habituelle peut aller de 5 à 14 jours.

Source : BDPM

side-effect

Contre-indications

  • Allaitement

  • Augmentation de la pression intra-oculaire

  • Infection oculaire herpétique

  • Kératite herpétique

  • Kératoconjonctivite virale

  • Mycose oculaire

  • Tuberculose oculaire

interactions

Interactions

aminosides <> ataluren
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de potentialisation de la toxicité rénale de l’aminoside.
Conduite à tenir
-
aminosides <> autres aminosides
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque accru de néphrotoxicité et d'ototoxicité (l'ototoxicité est cumulative en cas d'administrations successives).
Conduite à tenir
Contre-indication : - en cas d'administration simultanée
glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) <> vaccins vivants atténués
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
A l'exception des voies inhalées et locales, et pour des posologies supérieures à 10 mg/j d’équivalent-prednisone (ou > 2 mg/kg/j chez l’enfant ou > 20 mg/j chez l’enfant de plus de 10 kg) pendant plus de deux semaines et pour les « bolus » de corticoïdes: risque de maladie vaccinale généralisée éventuellement mortelle.
Conduite à tenir
Et pendant les 3 mois suivant l'arrêt de la corticothérapie.
aminosides <> botulique (toxine)
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque d'augmentation des effets de la toxine botulique avec les aminosides (par extrapolation à partir des effets observés au cours du botulisme).
Conduite à tenir
Utiliser un autre antibiotique.
aminosides <> polymyxine B
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Addition des effets néphrotoxiques.
Conduite à tenir
Si l'association ne peut être évitée, surveillance stricte avec une justification bactériologique indiscutable.
corticoïdes <> mifamurtide
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de moindre efficacité du mifamurtide.
Conduite à tenir
-
glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) <> acide acétylsalicylique
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Majoration du risque hémorragique.
Conduite à tenir
Association déconseillée avec : - des doses anti-inflammatoires d'acide acétylsalicylique (>=1g par prise et/ou >=3g par jour)
aminosides <> céfalotine
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
L'augmentation de la néphrotoxicité des aminosides par la céfalotine est discutée.
Conduite à tenir
Surveillance de la fonction rénale.
aminosides <> diurétiques de l'anse
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation des risques néphrotoxiques et ototoxiques de l'aminoside (insuffisance rénale fonctionnelle liée à la déshydratation entraînée par le diurétique).
Conduite à tenir
Association possible sous contrôle de l'état d'hydratation, des fonctions rénale et cochléovestibulaire, et éventuellement, des concentrations plasmatiques de l'aminoside.
dexaméthasone <> praziquantel
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution des concentrations plasmatiques du praziquantel, avec risque d'échec du traitement, par augmentation du métabolisme hépatique du praziquantel par la dexaméthasone.
Conduite à tenir
Décaler l'administration des deux médicaments d'au moins une semaine.
glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) <> anticonvulsivants inducteurs enzymatiques
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité des corticoïdes par augmentation de leur métabolisme hépatique par l'inducteur : les conséquences sont particulièrement importantes chez les addisoniens traités par l'hydrocortisone et en cas de transplantation.
Conduite à tenir
Surveillance clinique et biologique ; adaptation de la posologie des corticoïdes pendant le traitement par l'inducteur et après son arrêt.
glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) <> cobimétinib
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation du risque hémorragique.
Conduite à tenir
Surveillance clinique.
glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) <> inducteurs enzymatiques
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité des corticoïdes par augmentation de leur métabolisme hépatique par l'inducteur ; les conséquences sont particulièrement importantes chez les addisoniens traités par l'hydrocortisone et en cas de transplantation.
Conduite à tenir
Surveillance clinique et biologique ; adaptation de la posologie descorticoïdes pendant le traitement par l'inducteur et après son arrêt.
glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) <> isoniazide
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Décrit pour la prednisolone. Diminution des concentrations plasmatiques de l'isoniazide. Mécanisme invoqué : augmentation du métabolisme hépatique de l'isoniazide et diminution de celui des glucocorticoïdes.
Conduite à tenir
Surveillance clinique et biologique.
hypokaliémiants <> autres hypokaliémiants
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque majoré d'hypokaliémie.
Conduite à tenir
Surveillance de la kaliémie avec si besoin correction.
hypokaliémiants <> digoxine
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Hypokaliémie favorisant les effets toxiques des digitaliques.
Conduite à tenir
Corriger auparavant toute hypokaliémie et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.
hypokaliémiants <> substances susceptibles de donner des torsades de pointes
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Conduite à tenir
Corriger toute hypokaliémie avant d’administrer le produit et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.
aminosides <> amphotéricine B
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque accru de néphrotoxicité.
Conduite à tenir
-
aminosides <> ciclosporine
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation de la créatininémie plus importante que sous ciclosporine seule, avec majoration du risque néphrotoxique.
Conduite à tenir
-
aminosides <> organoplatines
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Addition des effets néphrotoxiques et/ou ototoxiques, notamment en cas d'insuffisance rénale préalable.
Conduite à tenir
-
aminosides <> tacrolimus
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation de la créatininémie plus importante que sous tacrolimus seul (synergie des effets néphrotoxiques des deux substances).
Conduite à tenir
-
glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) <> anti-inflammatoires non stéroïdiens
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation du risque d’ulcération et d’hémorragie gastro-intestinale.
Conduite à tenir
-
glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) <> fluoroquinolones
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Possible majoration du risque de tendinopathie, voire de rupture tendineuse (exceptionnelle), particulièrement chez les patients recevant une corticothérapie prolongée.
Conduite à tenir
-
glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) <> héparines
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation du risque hémorragique.
Conduite à tenir
-
médicaments néphrotoxiques <> autres médicaments néphrotoxiques
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de majoration de la néphrotoxicité.
Conduite à tenir
-
médicaments ototoxiques <> autres médicaments ototoxiques
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Majoration de l'ototoxicité.
Conduite à tenir
-
side-effect

Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Il n'existe pas de données cliniques sur l'utilisation de NETAXEN chez la femme enceinte.

Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une tératogénicité de la dexaméthasone.

Il est préférable d'éviter l'utilisation de NETAXEN pendant la grossesse.

Allaitement

Les données concernant l'excrétion de la dexaméthasone ou de la nétilmicine ou de leurs métabolites dans le lait maternel après une administration par voie ophtalmique sont insuffisantes.

Un risque pour les nouveau‑nés/nourrissons ne peut être exclu.

NETAXEN ne doit pas être utilisé pendant l'allaitement.

Fertilité

Il n'existe pas de données concernant l'effet de NETAXEN sur la fertilité humaine.

Source : BDPM

side-effect

Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique : Anti‑inflammatoires et anti‑infectieux en association, corticoïdes et anti‑infectieux en association, Code ATC : S01CA01.

NETAXEN contient deux substances actives : la dexaméthasone et la nétilmicine.

Dexaméthasone

Mécanisme d'action

La dexaméthasone est un corticoïde ayant une activité anti‑inflammatoire puissante, 25 fois supérieure à celle de l'hydrocortisone. Comme tous les corticoïdes, elle agit principalement en inhibant la libération d'acide arachidonique, qui est le précurseur des plus importants médiateurs de l'inflammation, les prostaglandines et les leucotriènes.

L'efficacité de la dexaméthasone dans le traitement des états inflammatoires de l'œil est bien établie.

Effets pharmacodynamiques

Les corticoïdes exercent leurs effets anti‑inflammatoires par l'inhibition de l'expression des molécules d'adhésion des cellules de l'endothélium vasculaire et de cytokines. Cela entraîne une diminution de l'expression des médiateurs pro‑inflammatoires et l'inhibition de l'adhésion des leucocytes circulants à l'endothélium vasculaire, ce qui empêche leur migration dans les tissus oculaires inflammatoires.

La dexaméthasone présente une activité anti‑inflammatoire notable avec une activité minéralocorticoïde moindre par rapport à certains autres corticoïdes et c'est l'un des agents anti‑inflammatoires les plus puissants.

Nétilmicine

Mécanisme d'action

La nétilmicine est un antibiotique aminoside à large spectre puissant, rapidement bactéricide. Elle exerce son effet principal sur les cellules bactériennes en inhibant la synthèse et l'assemblage des polypeptides sur l'unité 30S du ribosome. Dans cette association, la nétilmicine confère une protection antibactérienne contre les bactéries sensibles.

Effets pharmacodynamiques

Le tableau 1 présente les valeurs seuils des CMI, en distinguant les microorganismes sensibles des microorganismes modérément sensibles (intermédiaires) et les microorganismes intermédiaires des microorganismes résistants, selon les données EUCAST.

La prévalence de la résistance peut varier selon les régions et au cours du temps pour certaines espèces ; et des informations locales sur la résistance sont nécessaires, en particulier lors du traitement d'infections sévères. Si nécessaire, l'avis d'un expert doit être demandé lorsque la prévalence locale de la résistance est telle que l'utilité de l'agent dans au moins certains types d'infections est douteuse. Les informations ci‑dessous ne fournissent qu'une orientation approximative sur la probabilité qu'une bactérie soit sensible à la nétilmicine contenue dans NETAXEN.

Les définitions des concentrations critiques classifiant les isolats comme sensibles ou résistants sont utiles pour prédire l'efficacité clinique des antibiotiques administrés par voie systémique. Cependant, lorsque l'antibiotique est administré par voie topique à des concentrations très élevées directement sur le site de l'infection, les définitions des concentrations critiques peuvent ne pas s'appliquer. Les infections par la plupart des isolats qui seraient classés comme résistants selon les concentrations critiques pour un antibiotique administré par voie systémique sont traitées efficacement par voie topique.

La fréquence de résistance globale aux aminosides peut aller jusqu'à 50 % de tous les staphylocoques dans certains pays européens.

Tableau 1 Valeurs seuils des CMI cliniques en fonction des espèces (EUCAST 2012)

<table> <tbody><tr> <td rowspan="2"> Microorganisme </td> <td colspan="3"> Valeurs seuils des CMI cliniques (mg/mL) </td> </tr> <tr> <td> S (≤) </td> <td> R (≥) </td> <td> ECOFF </td> </tr> <tr> <td> Enterobacteriaceae </td> <td> 2 </td> <td> 4 </td> <td> 2 </td> </tr> <tr> <td> Pseudomonas </td> <td> 4 </td> <td> 4 </td> <td> 4 </td> </tr> <tr> <td> Acinetobacter </td> <td> 4 </td> <td> 4 </td> <td> NR </td> </tr> <tr> <td> Staphylococcus </td> <td> 1 </td> <td> 1 </td> <td> 1 </td> </tr> <tr> <td> Staphylocoques à coagulase négative </td> <td> 1 </td> <td> 1 </td> <td> NR </td> </tr> <tr> <td> Enterococcus </td> <td> DI </td> <td> DI </td> <td> NR </td> </tr> <tr> <td> Streptococcus A, B, C et G </td> <td> NR </td> <td> NR </td> <td> NR </td> </tr> <tr> <td> Streptococcus pneumoniae </td> <td> NR </td> <td> NR </td> <td> NR </td> </tr> <tr> <td> Viridans Streptococci </td> <td> NR </td> <td> NR </td> <td> NR </td> </tr> <tr> <td> Haemophilus influenzae </td> <td> DI </td> <td> DI </td> <td> NR </td> </tr> <tr> <td> Moraxella catarrhalis </td> <td> DI </td> <td> DI </td> <td> NR </td> </tr> <tr> <td> Neisseria gonorrhea </td> <td> NR </td> <td> NR </td> <td> NR </td> </tr> <tr> <td> Neisseria meningitidis </td> <td> NR </td> <td> NR </td> <td> NR </td> </tr> <tr> <td> Bactéries anaérobies à Gram positif à l'exception de Clostridium difficile </td> <td> NR </td> <td> NR </td> <td> NR </td> </tr> <tr> <td> Bactéries anaérobies à Gram négatif </td> <td> NR </td> <td> NR </td> <td> NR </td> </tr> <tr> <td> Concentration critique non liée à l'espèce </td> <td> 2 </td> <td> 4 </td> <td> NR </td> </tr> <tr> <td colspan="4"> Notes : S = sensible. R = résistant. ECOFF = seuil épidémiologique harmonisé pour la surveillance de la résistance. DI = données insuffisantes pour établir que l'espèce en question est une bonne cible pour un traitement avec ce médicament. NR = non rapportée. </td> </tr> </tbody></table>

Des études in vitro ont montré que la nétilmicine est active contre la plupart des souches des pathogènes oculaires courants et des bactéries de la flore cutanée courantes. Le tableau 2 présente une liste des niveaux de sensibilité à la nétilmicine pour un total de 767 isolats bactériens provenant d'échantillons oculaires cliniques prélevés en France (FR), Allemagne (DE), Italie (IT), Pologne (PL), Slovaquie (SK), Espagne (ES) et au Royaume‑Uni (UK), et montre le niveau global de sensibilité de la flore oculaire courante à l'antibiotique.

Tableau 2 Données de sensibilité fréquente à la nétilmicine in vitro issues d'isolats européens

<table> <tbody><tr> <td> </td> <td colspan="2"> Sensible </td> <td colspan="2"> Intermédiaire </td> <td colspan="2"> Résistant </td> <td rowspan="2"> CMI50 (µg/mL) </td> <td rowspan="2"> CMI90 (µg/mL) </td> </tr> <tr> <td> Microorganisme </td> <td> [n] </td> <td> [%] </td> <td> [n] </td> <td> [%] </td> <td> [n] </td> <td> [%] </td> </tr> <tr> <td> S. aureus </td> <td> 252 </td> <td> 100 </td> <td> 0 </td> <td> 0 </td> <td> 0 </td> <td> 0 </td> <td> 0,25 </td> <td> 0,5 </td> </tr> <tr> <td> S. aureus (à coagulase negative) </td> <td> 302 </td> <td> 96,5 </td> <td> 10 </td> <td> 3,2 </td> <td> 1 </td> <td> 0,3 </td> <td> 0,06 </td> <td> 4 </td> </tr> <tr> <td> S. epidermidis </td> <td> 216 </td> <td> 95,6 </td> <td> 9 </td> <td> 4 </td> <td> 1 </td> <td> 0,4 </td> <td> 0,05 </td> <td> 4 </td> </tr> <tr> <td> S. pneumoniae </td> <td> </td> <td> </td> <td> </td> <td> </td> <td> </td> <td> </td> <td> 4 </td> <td> 8 </td> </tr> <tr> <td> H. influenzae </td> <td> </td> <td> </td> <td> </td> <td> </td> <td> </td> <td> </td> <td> 0,25 </td> <td> 0,5 </td> </tr> <tr> <td> Ps. Aeruginosa </td> <td> 39 </td> <td> 100 </td> <td> 0 </td> <td> 0 </td> <td> 0 </td> <td> 0 </td> <td> 4 </td> <td> 4 </td> </tr> </tbody></table>

Autres informations

La résistance croisée entre les aminosides (par exemple gentamicine, tobramycine et nétilmicine) est due à la spécificité des enzymes modificatrices nucléotidyltransférases (ANT) et acétyltransférases (ACC). Cependant, la résistance croisée diffère entre les antibiotiques aminosides en raison de la spécificité variable des différentes enzymes modificatrices. Le mécanisme de résistance aux aminosides acquise le plus fréquent est l'inactivation de l'antibiotique par des enzymes modificatrices dont les gènes sont portés par des plasmides et des transposons.

Source : BDPM

side-effect

Effets indésirables

  • calcification cornéenne

pill

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Source : BDPM

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