Octagam 100 mg/ml, solution pour perfusion

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Informations générales

Source : ANSM

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Posologie

Le traitement de substitution doit être initié et surveillé par un médecin expérimenté dans le traitement des déficits immunitaires.

Posologie

La dose et le schéma posologique dépendent de l'indication.

La dose doit éventuellement être individualisée pour chaque patient selon la réponse clinique. Il peut être nécessaire d'adapter la dose en fonction du poids corporel des patients qui présentent une insuffisance pondérale ou qui sont en surpoids. Chez les personnes qui sont en surpoids, la dose doit être adaptée au poids corporel physiologique standard.

Les posologies suivantes sont données à titre indicatif :

Traitement de substitution des déficits immunitaires primitifs

  • Le schéma d'administration doit viser à maintenir un taux résiduel d'IgG (mesuré avant la perfusion suivante d'immunoglobuline humaine normale) d'au moins 6 g/l ou se situant dans la fourchette de référence normale pour l'âge de la population. Après l'instauration du traitement par les IgIV, l'équilibre s'effectue en 3 à 6 mois (taux d'IgG à l'état d'équilibre). La dose de charge recommandée est de 0,4 à 0,8 g/kg administrée en une fois, suivie d'une perfusion d'au moins de 0,2 g/kg toutes les trois à quatre semaines.

  • La dose d'IgIV nécessaire pour atteindre un taux résiduel de 6 g/l est de l'ordre de 0,2 à 0,8 g/kg/mois.

  • A l'équilibre, l'intervalle entre les administrations varie de 3 à 4 semaines.

  • Les concentrations résiduelles d'IgG doivent être mesurées et évaluées en fonction de la fréquence des infections. Pour réduire la fréquence de survenue des infections bactériennes, il peut être nécessaire d'augmenter la posologie afin d'augmenter le taux résiduel d'IgG.

Déficits immunitaires secondaires (telles que définis dans la rubrique 4.1)

La dose recommandée est de 0,2 à 0,4 g/kg toutes les 3 à 4 semaines.

Les concentrations résiduelles d'IgG doivent être mesurées et évaluées en fonction de la fréquence des infections. La dose doit être ajustée autant que nécessaire pour obtenir une protection optimale contre les infections. Une augmentation de la dose peut être nécessaire chez les patients qui présentent des infections persistantes. Une diminution de la dose peut être envisagée lorsque le patient ne présente plus d'infections.

Thrombocytopénie immunologique primaire

Il existe deux schémas d'administration :

  • 0,8-1g/kg administré au jour 1; cette dose peut éventuellement être renouvelée une fois au cours des 3 jours suivants,

  • 0,4 g/kg administré quotidiennement pendant 2 à 5 jours,

  • Le traitement peut être renouvelé en cas de rechute.

Syndrome de Guillain-Barré

  • 0,4 g/kg/jour pendant 5 jours (possibilité de renouveler la dose en cas de rechute).

Maladie de Kawasaki

  • Une posologie de 2,0 g/kg doit être administrée en une dose unique. Les patients doivent être parallèlement traités avec l'acide acétylsalicylique.

Polyradiculoneuropathies inflammatoires démyélinisantes chroniques (PIDC) :

  • Dose initiale : 2 g /kg répartis sur 2 à 5 jours consécutifs.

  • Dose d'entretien : 1 g/kg réparti sur 1 à 2 jours consécutifs toutes les 3 semaines.

L'effet du traitement doit être évalué après chaque cycle de traitement. Si aucun effet du traitement n'est observé après 6 mois, le traitement doit être arrêté.

Si le traitement est efficace, il sera maintenu à long terme à la discrétion du médecin qui se basera sur la réponse du patient et la réponse au traitement d'entretien. Il pourra être nécessaire d'adapter la dose et les intervalles d'administration en fonction de l'évolution de la maladie de chaque patient.

Neuropathie motrice multifocale (NMM)

  • Dose initiale : 2 g/kg répartis sur 2 à 5 jours consécutifs.

  • Dose d'entretien : 1 g/kg toutes les 2 à 4 semaines ou 2 g/kg toutes les 4 à 8 semaines.

L'effet du traitement doit être évalué après chaque cycle de traitement. Si aucun effet du traitement n'est observé après 6 mois, le traitement doit être arrêté.

Si le traitement est efficace, il sera maintenu à long terme à la discrétion du médecin qui se basera sur la réponse du patient et la réponse au traitement d'entretien. Il pourra être nécessaire d'adapter la dose et les intervalles d'administration en fonction de l'évolution de la maladie de chaque patient.

Dermatomyosite (DM)

  • 2 g/kg répartis en plusieurs doses égales sur 2 à 5 jours consécutifs toutes les 4 semaines.

L'effet du traitement doit être évalué après chaque cycle de traitement. Si aucun effet du traitement n'est observé après 6 mois, le traitement doit être arrêté.

Si le traitement est efficace, il sera maintenu à long terme à la discrétion du médecin qui se basera sur la réponse du patient et la réponse au traitement d'entretien (voir rubrique 5.1). Il pourra être nécessaire d'adapter la dose et les intervalles d'administration en fonction de l'évolution de la maladie de chaque patient.

  • Les posologies recommandées sont résumées dans le tableau suivant :
<table> <tbody><tr> <td> Indication </td> <td> Posologie </td> <td> Rythme des injections </td> </tr> <tr> <td> Traitement de substitution </td> <td> </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Déficits immunitaires primitifs </td> <td> Dose initiale : 0,4 - 0,8 g/kg

Dose d'entretien : 0,2 - 0,8 g/kg

</td> <td>

toutes les 3 à 4 semaines

</td> </tr> <tr> <td> Déficits immunitaires secondaires </td> <td> 0,2 - 0,4 g/kg </td> <td> toutes les 3 à 4 semaines </td> </tr> <tr> <td> Immunomodulation </td> <td> </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> thrombocytopénie immunologique primaire </td> <td> 0,8 - 1 g/kg

ou 0,4 g/kg/jour

</td> <td> au jour j1, éventuellement renouvelé une fois dans les 3 jours

pendant 2 à 5 jours

</td> </tr> <tr> <td> Syndrome de Guillain-Barré </td> <td> 0,4 g/kg/jour </td> <td> pendant 5 jours </td> </tr> <tr> <td> Maladie de Kawasaki </td> <td> 2 g/kg </td> <td> en une dose en association avec l'acide acétylsalicylique </td> </tr> <tr> <td rowspan="2"> Polyradiculoneuropathies inflammatoires démyélinisantes chroniques (PIDC) </td> <td> Dose initiale 2 g/kg </td> <td> en doses fractionnées réparties sur 2 à 5 jours </td> </tr> <tr> <td> Dose d'entretien : 1 g/kg </td> <td> toutes les 3 semaines, sur 1 à 2 jours </td> </tr> <tr> <td> Neuropathie motrice multifocale </td> <td> Dose initiale : 2 g/kg Dose d'entretien : 1 g/kg ou 2 g/kg </td> <td> sur 2 à 5 jours consécutifs toutes les 2 à 4 semaines

ou toutes les 4 à 8 semaines sur 2 à 5 jours

</td> </tr> <tr> <td> Dermatomyosite (DM) chez les adultes </td> <td> 2 g/kg </td> <td> toutes les 4 semaines, répartis en plusieurs doses égales administrées sur 2 à 5 jours consécutifs </td> </tr> </tbody></table>

Population pédiatrique

La posologie chez les enfants et les adolescents (0-18 ans) ne diffère pas de celle des adultes car pour chaque indication, la posologie est donnée en fonction du poids corporel et ajustée selon l'évolution clinique des affections susmentionnées.

Insuffisance hépatique

La nécessité d'ajuster la dose n'a pas été démontrée.

Insuffisance rénale

Aucun ajustement de la dose n'est nécessaire sauf s'il est justifié sur le plan clinique, voir rubrique 4.4.

Patients âgés

Aucun ajustement de la dose n'est nécessaire sauf s'il est justifié sur le plan clinique, voir rubrique 4.4.

Mode d'administration

Par voie intraveineuse.

OCTAGAM 100 mg/ml doit être injecté par voie intraveineuse à une vitesse initiale de 0,01 ml/kg/minute pendant 30 minutes. Voir rubrique 4.4. En cas de réaction indésirable, il convient soit de réduire la vitesse d'administration, soit d'arrêter la perfusion. Si la vitesse de perfusion est bien tolérée (voir rubrique 4.4), elle peut être progressivement augmentée jusqu'à un maximum de 0,12 ml/kg/minute.

Chez les patients présentant un risque de réaction thromboembolique, les IgIV doivent être administrées avec le débit de perfusion et la dose les plus faibles possible.

Les patients atteints de dermatomyosite sont considérés comme présentant un risque accru d'événements thromboemboliques (voir rubrique 4.4) ; ils doivent donc faire l'objet d'une étroite surveillance et le débit de perfusion ne devra pas dépasser 0,04 ml/kg/min.

Afin de perfuser l'intégralité de produit présent dans la tubulure en fin de la perfusion, il est nécssaire de rincer la tubulure avec une solution saline à 0,5% ou une solution de dextrose à 5%.

Source : BDPM

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Contre-indications

  • Déficit en immunoglobuline A

interactions

Interactions

Aucune donnée disponible pour l'instant.

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Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Aucune étude clinique contrôlée n'a permis d'établir la sécurité de l'administration de ce médicament au cours de la grossesse, c'est pourquoi son éventuelle administration chez la femme enceinte ou au cours de l'allaitement doit être faite avec prudence. Le passage des immunoglobulines à travers le placenta, en particulier lors du troisième trimestre de grossesse a été démontré. L'expérience clinique avec les immunoglobulines suppose qu'il n'existe pas d'effet nocif sur le déroulement de la grossesse ou sur le développement du fœtus et du nouveau-né.

Allaitement

Il existe un passage des immunoglobulines dans le lait maternel. Aucun effet négatif n'est attendu chez les nouveau-nés/nourrissons.

Fertilité

L'expérience clinique avec les immunoglobulines ne suggère aucun effet nocif sur la fertilité.

Source : BDPM

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Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique : Immunsérums et immunoglobulines : Immunoglobulines humaines normales pour administration intravasculaire, code ATC : J06BA02

Les immunoglobulines humaines normales contiennent essentiellement des immunoglobulines G (IgG) présentant un large spectre d'anticorps dirigés contre divers agents infectieux.

Les immunoglobulines humaines normales contiennent les anticorps IgG présents dans la population normale.

Elles sont généralement préparées à partir de pools de plasma provenant d'au moins 1000 donneurs. La distribution des sous-classes d'IgG est proche de celle du plasma humain normal. L'administration de doses appropriées de ce médicament peut normaliser un taux anormalement bas d'IgG.

Mécanisme d'action

Le mécanisme d'action dans les indications autres que le traitement de substitution, n'est pas encore entièrement élucidé.

Efficacité et sécurité clinique

Une étude de phase III prospective, ouverte, multicentrique a été menée afin d'évaluer l'efficacité et la tolérance d'OCTAGAM 100 mg/ml chez les patients atteints de purpura thrombopénique immunologique (PTI). OCTAGAM 100 mg/ml a été administré par voie intraveineuse à la dose de 1 g/kg/jour pendant 2 jours consécutifs et les patients ont fait l'objet d'une surveillance pendant 21 jours puis ont bénéficié d'une consultation de suivi 63 jours après la perfusion. Un bilan hématologique a été effectué des jours J2 à J7, puis à J14 et à J21.

L'analyse a été réalisée chez 116 sujets: 66 sujets présentaient un PTI chronique, 49 sujets avaient fait l'objet d'un diagnostic récent et 1 sujet ne présentant pas de PTI a été inclus dans l'étude par erreur et a par conséquent été exclu de l'analyse d'efficacité.

Le taux de réponse globale observé dans la population d'analyse était de 80 % (intervalle de confiance à 95 % : 73-87 %). Les taux de réponse clinique étaient similaires entre les deux cohortes de patients : 82 % chez les patients atteints d'un PTI chronique et 78 % chez les patients récemment diagnostiqués. Chez les patients ayant présenté une réponse clinique, la durée médiane de la réponse plaquettaire était de 2 jours, avec un intervalle allant de 1 à 6 jours.

La vitesse de perfusion maximale globale était de 0,12 ml/kg/min. Dans le groupe de sujets ayant reçu une perfusion à la vitesse maximale (n = 90), la vitesse de perfusion maximale médiane était de 0,12 ml/kg/min (moyenne : 0,10 ml/kg/min). Dans l'ensemble, un effet indésirable lié au traitement est survenu chez 55 % des sujets, avec une incidence similaire entre les patients atteints d'un PTI chronique et les patients récemment diagnostiqués. Tous les effets indésirables liés au traitement étaient d'intensité légère ou modérée, et se sont résolus. Les effets indésirables les plus fréquents étaient des céphalées, une fréquence cardiaque augmentée (les variations de la fréquence cardiaque devaient être rapportées dès qu'elles étaient > à 10 battements/min) et de la fièvre. Trente-deux (32) des 116 sujets (28 %) ont présenté des effets indésirables liés à la perfusion ou dans l'heure qui a suivi, lorsque la vitesse de perfusion était ≤ 0,08 ml/kg/min ; tandis que seuls 6 des 54 sujets (11 %) ont présenté ce type d'effet indésirable à la vitesse de perfusion de 0,12 ml/kg/min (si l'effet indésirable est apparu après la fin de la perfusion, c'est la dernière vitesse de perfusion utilisée qui était reliée à l'effet indésirable). Aucun cas d'hémolyse lié au produit étudié n'a été rapporté. Seul un patient a été prémédiqué en vue d'atténuer les réactions d'intolérance liées à la perfusion.

Polyradiculoneuropathies inflammatoire démyélinisante chronique (PIDC)

Les données de 46 patients atteints de polyradiculoneuropathies inflammatoires démyélinisantes chroniques (PIDC) et traités par OCTAGAM 50 mg/mL ont été colligées rétrospectivement. L'analyse de l'efficacité a porté d'une part sur 24 patients dont 11 n'ayant jamais reçu d'IgIV avant l'instauration d'OCTAGAM 50 mg/mL (IgIV-naïfs, groupe 1) et 13 ayant reçu des IgIV stoppées depuis au moins 12 semaines avant l'instauration d'OCTAGAM 50 mg/mL (groupe 2) et d'autre part sur 13 patients ayant reçu des IgIV lors de l'instauration d'OCTAGAM® 50 mg/mL ou ayant arrêté ce traitement par IgIV depuis moins de 12 semaines (groupe 3). L'efficacité a été évaluée avec le score ONLS (Overall Neuropathy Limitations Scale) et la réponse a été définie par une diminution d'au moins un point de ce score après 4 mois de traitement par OCTAGAM 50 mg/mL. Pour le groupe 1 et 2, le taux de réponse était de 41,7% et la diminution du score ONLS était statistiquement significative (p=0,02). Seuls 3 patients sur 13 (23,08 %) du groupe 3 (prétraités par IgIV) ont eu un ONLS plus élevé ; l'état de 10 patients est resté stable. Aucune autre amélioration sensible de l'ONLS n'était attendue chez les patients prétraités par IgIV.

L'âge moyen des patients étudiés était de 65 ans, c'est-à-dire supérieur aux autres études portant sur les PIDC. Chez les patients de plus de 65 ans, le taux de réponse était inférieur à celui des patients plus jeunes. Cela reflète les conclusions des données publiées.

Dermatomyosite (DM) :

Dans une étude multicentrique prospective, en double aveugle, randomisée, contrôlée contre placebo, un total de 95 patients adultes (âge moyen : 53 ans, intervalle : 22 à 79 ans ; 75 % de femmes) atteints de dermatomyosite ont été inclus.

Durant la première période (16 semaines), les sujets ont reçu soit 2 g/kg d'OCTAGAM 100 mg/ml soit un placebo toutes les 4 semaines sur 4 cycles de perfusion.

Les sujets pouvaient poursuivre leur traitement antérieur pour la DM (dose maximale, par exemple pour les corticoïdes : 20 mg/jour d'équivalent prednisone) s'ils l'avaient reçu à doses stables avant leur inclusion dans l'étude. Durant la première période, la posologie du traitement concomitant pour la DM devait rester stable et environ 93 % des patients ont reçu des corticoïdes (dont 50 % environ ont reçu ≤ 10 mg/jour d'équivalent prednisone).

La proportion de répondeurs (amélioration de ³ 20 points du TIS) en semaine 16 au sein de l'ensemble d'analyse intégral (EAI) a été significativement plus importante dans le groupe OCTAGAM 100 mg/ml que dans le groupe placebo (78,72 % contre 43,75 % ; différence : 34,97 % [IC à 95 % : 16,70 ; 53,24 ; p = 0,0008] ; voir le tableau 1).

Tableau 1. Score d'amélioration total (TIS) - Proportion de répondeurs en semaine 16

<table> <tbody><tr> <td> Analyse </td> <td> Réponse basée sur le TIS </td> <td> OCTAGAM 100 mg/ml N = 47 </td> <td> Placebo N = 48 </td> <td> Différence OCTAGAM 100 mg/ml - placebo </td> </tr> <tr> <td> Primaire (amélioration au moins minime) </td> <td> Nombre (%) de répondeurs </td> <td> 37 (78,72 %) </td> <td> 21 (43,75 %) </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> </td> <td> Différence entre les taux de réponse </td> <td> </td> <td> </td> <td> 34,97 </td> </tr> <tr> <td> </td> <td> [IC à 95 %] valeur de p </td> <td> </td> <td> </td> <td> [16,70 ; 53,24] 0,0008 </td> </tr> <tr> <td rowspan="3"> Secondaire Amélioration au moins modérée </td> <td> Nombre (%) de répondeurs </td> <td> 32 (68,09 %) </td> <td> 11 (22,92 %) </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Différence entre les taux de réponse </td> <td> </td> <td> </td> <td> 45,17 </td> </tr> <tr> <td> [IC à 95 %] valeur de p </td> <td> </td> <td> </td> <td> [27,31 ; 63,03] &lt; 0,0001 </td> </tr> <tr> <td rowspan="3"> Secondaire Amélioration au moins majeure </td> <td> Nombre (%) de répondeurs </td> <td> 15 (31,91 %) </td> <td> 4 (8,33 %) </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Différence entre les taux de réponse </td> <td> </td> <td> </td> <td> 23,58 </td> </tr> <tr> <td> [IC à 95 %] valeur de p </td> <td> </td> <td> </td> <td> [8,13 ; 39,03] 0,0062 </td> </tr> </tbody></table>

Test de Cochran-Mantel-Haenszel

« Amélioration au moins modérée » définie comme une amélioration de ³ 40 points du TIS et « Amélioration au moins majeure » définie comme une amélioration de ³ 60 points du TIS, ce score reposant sur six mesures essentielles (CSM, Core Set Measures) : le test musculaire manuel (MMT-8, Manual Muscle Testing), l'activité globale de la maladie (GDA, Global Disease Activity) évaluée par le médecin-investigateur, l'activité extra-musculaire, la GDA évaluée par le patient, le questionnaire d'évaluation de la santé (HAQ, Health Assessment Questionnaire), les enzymes musculaires.

IC = intervalle de confiance ; N = nombre de patients ; TIS = Total Improvement Score.

Durant la période d'extension en ouvert (EEO) sur 24 semaines, 91 sujets ont reçu 6 cycles de perfusion supplémentaires d'OCTAGAM 100 mg/ml toutes les 4 semaines. Une réduction du traitement immunosuppresseur concomitant était autorisée durant cette période et la dose de corticoïde a pu être progressivement réduite chez 15 % des sujets.

Pour tous les critères d'efficacité, jusqu'à la semaine 40, la réponse obtenue dans le groupe OCTAGAM 100 mg/ml durant la première période s'est maintenue. Les patients du groupe placebo sont parvenus à une réponse similaire après être passés sous OCTAGAM 100 mg/ml durant la période d'extension (voir le tableau 2).

Tableau 2. Score TIS - Proportion de répondeurs en semaine 40

<table> <tbody><tr> <td> Réponse basée sur le TIS en semaine 40 </td> <td> OCTAGAM 100 mg/ml </td> <td> Placebo/OCTAGAM 100 mg/ml </td> <td> Total </td> </tr> <tr> <td> Nombre (%) de répondeurs </td> <td> </td> <td> </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Amélioration au moins minime </td> <td> 32/45 (71,11 %) </td> <td> 32/46 (69,57 %) </td> <td> 64/91 (70,33 %) </td> </tr> <tr> <td> IC à 95 % </td> <td> 57,87 ; 84,35 </td> <td> 56,27 ; 82,86 </td> <td> 60,94 ; 79,72 </td> </tr> </tbody></table>

Un total de 664 cycles de perfusion d'OCTAGAM 100 mg/ml ont été administrés sur l'ensemble de l'étude. Globalement, 62 sujets (65,3 %) ont connu 282 événements indésirables apparus sous traitement qui ont été considérés comme liés au médicament de l'étude, dont la majorité ont été d'intensité légère (207/282).

Au cours de l'étude, aucun patient n'a rempli les critères définissant une hémolyse intravasculaire.

Pendant l'étude, une réduction du débit de perfusion maximal autorisé de 0,12 mL/kg/min à 0,04 mL/kg/min a été mise en place. Durant la période contrôlée contre placebo de même que sur l'ensemble de l'étude, les taux d'incidence des événements thromboemboliques ajustés en fonction de l'exposition ont été systématiquement plus faibles dans les analyses « Après réduction » (1,54 pour 100 patient-mois avant la réduction et 0,54 après, sur l'ensemble de l'étude). Il est donc recommandé d'utiliser le débit de perfusion le plus faible possible chez les patients atteints de DM présentant des facteurs de risque (voir également la rubrique 4.4).

Population pédiatrique

Aucune étude portant spécifiquement sur la population pédiatrique n'a été menée avec OCTAGAM 100 mg/ml.

En revanche, une étude de phase III prospective, ouverte a été réalisée avec OCTAGAM 50 mg/ml sur 17 patients enfants/adolescents (âge moyen 14,0 ans, intervalle 10,5 à 16,8 ans) atteints de désordres immunitaires primaires. Les patients ont été traités pendant 6 mois. L'efficacité clinique était satisfaisante puisque le nombre de jours avec une infection ou de la fièvre et le nombre de jours d'absence à l'école étaient peu nombreux, et le type et la gravité des infections étaient comparables à ceux observés au sein de la population normale. Aucune infection entraînant une hospitalisation n'a été observée. Il est à noter que le nombre d'épisodes infectieux était moins élevé lorsque les taux plasmatiques d'IgG étaient maintenus autour de 6 g/l plutôt que 4 g/l.

Source : BDPM

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Effets indésirables

  • céphalée

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Source : BDPM

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