Octréotide (acétate) 20 mg poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée
Informations générales
Substance
Forme galénique
Poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée
Voie d'administration
Voie intramusculaire
Source : ANSM
Indications et autres usages documentés
- acromégalie
- adénome thyréotrope
- tumeur neuro-endocrine gastro-entéro-pancréatiques (TNE-GEP)
- tumeur neuroendocrine
- tumeur neuroendocrine de l'intestin grêle
Source : ANSM
Posologie
Posologie
Acromégalie
Il est recommandé de débuter le traitement par OCTREOTIDE TEVA LP à la posologie de 20 mg toutes les 4 semaines pendant 3 mois. Chez les patients sous traitement par octréotide par voie sous-cutanée (s.c.), le traitement avec OCTREOTIDE TEVA LP peut être initié le lendemain de la dernière administration d'octréotide s.c. L'ajustement de la dose sera basé sur les taux sériques de l'hormone de croissance (GH) et de l'insulin-like growth factor IGF-1, encore appelée Somatomédine C, ainsi que sur les symptômes cliniques.
Si après 3 mois de traitement, les symptômes cliniques et les taux hormonaux (GH ; IGF-1) ne sont pas complètement contrôlés (concentration de GH toujours > 2,5 microgrammes/L), la dose d'OCTREOTIDE TEVA LP peut être augmentée à 30 mg administrée toutes les 4 semaines. Si trois mois plus tard, les concentrations de GH, IGF-1 et/ou les symptômes cliniques sont insuffisamment contrôlés par l'administration de 30 mg d'OCTREOTIDE TEVA LP, la dose pourra être augmentée à 40 mg toutes les 4 semaines.
Chez les patients dont le taux de GH se maintient, toujours, au-dessous de 1 microgramme/L, dont le taux d'IGF-1 est normalisé et chez qui les principaux signes/symptômes réversibles de l'acromégalie ont disparu après 3 mois de traitement à la dose de 20 mg, il est possible de réduire la dose à 10 mg d'OCTREOTIDE TEVA LP toutes les 4 semaines. Néanmoins, chez ces patients qui reçoivent de faibles doses d'OCTREOTIDE TEVA LP, une surveillance stricte des valeurs sériques de GH et d'IGF-1 et des signes/symptômes cliniques est recommandée.
Pour les patients qui sont traités par une dose stable d'OCTREOTIDE TEVA LP, un dosage des taux de GH et d'IGF-1 doit être réalisé tous les 6 mois.
Tumeurs endocrines gastro-entéro-pancréatiques
Traitement des patients présentant des symptômes associés aux tumeurs neuroendocrines gastro-entéro-pancréatiques fonctionnelles
Il est recommandé de débuter le traitement par OCTREOTIDE TEVA LP à la posologie de 20 mg toutes les 4 semaines. Chez les patients sous traitement par octréotide par voie sous-cutanée (s.c.), l'administration d'octréotide (s.c.) doit être poursuivie, à la même posologie efficace que précédemment, pendant les 2 semaines qui suivent la première injection d'OCTREOTIDE TEVA LP.
Chez les patients dont les symptômes et les marqueurs biologiques sont bien contrôlés après 3 mois de traitement, la posologie peut être réduite à 10 mg d'OCTREOTIDE TEVA LP toutes les 4 semaines.
Chez les patients dont les symptômes ne sont que partiellement contrôlés après 3 mois de traitement, la posologie peut être augmentée à 30 mg d'OCTREOTIDE TEVA LP toutes les 4 semaines.
Durant les périodes où les symptômes liés aux tumeurs neuroendocrines gastro-entéro-pancréatiques pourraient s'aggraver pendant le traitement par OCTREOTIDE TEVA LP, il est recommandé d'administrer simultanément l'octréotide par voie sous-cutanée à la dose qui était pratiquée avant l'instauration du traitement par OCTREOTIDE TEVA LP Cela peut se produire principalement au cours des 2 premiers mois de traitement jusqu'à l'atteinte des concentrations thérapeutiques efficaces d'octréotide.
Traitement des patients atteints de tumeurs neuroendocrines avancées de l'intestin moyen ou de localisation primitive inconnue lorsque les sites primitifs ne correspondant pas à l'intestin moyen ont été exclus.
La dose recommandée d'OCTREOTIDE TEVA LP est de 30 mg toutes les 4 semaines (voir rubrique 5.1). Le traitement par OCTREOTIDE TEVA LP dans le but de contrôler la tumeur doit être poursuivi en l'absence de progression tumorale.
Adénomes thyréotropes
Le traitement par OCTREOTIDE TEVA LP doit débuter à la posologie de 20 mg toutes les 4 semaines pendant 3 mois avant d'envisager une adaptation posologique. La dose sera adaptée en fonction de la réponse de la TSH et des hormones thyroïdiennes.
Insuffisance rénale
L'insuffisance rénale n'a pas modifié l'aire sous la courbe (ASC) de l'octréotide quand l'octréotide est administré par voie sous-cutanée. Il n'est donc pas nécessaire d'ajuster la dose d'OCTREOTIDE TEVA LP.
Insuffisance hépatique
Lors d'une étude réalisée avec l'octréotide administré par voie sous-cutanée et par voie intraveineuse, il a été montré que la capacité d'élimination pouvait être réduite chez les patients atteints de cirrhose, mais pas chez les patients atteints de stéatose hépatique. Dans certains cas, un ajustement de la dose pourrait être nécessaire chez des patients présentant une insuffisance hépatique.
Population âgée
Dans une étude réalisée avec l'octréotide administré par voie sous-cutanée, aucun ajustement de la dose n'a été nécessaire chez des sujets âgés de 65 ans et plus. Ainsi, il n'est pas nécessaire d'adapter la dose d'OCTREOTIDE TEVA LP chez ces patients.
Population pédiatrique
Les données relatives à l'utilisation d'OCTREOTIDE TEVA LP chez l'enfant sont limitées.
Mode d'administration
OCTREOTIDE TEVA LP doit être exclusivement administrée par injection intramusculaire profonde. En cas d'administrations intramusculaires répétées, les injections doivent être effectuées alternativement dans le muscle fessier droit et gauche (voir rubrique 6.6).
Source : BDPM
Contre-indications
Allaitement
Carence en vitamine B12, antécédent
Diabète de type 1
Femme en âge de procréer
Grossesse
Insulinome
Traitement prolongé
Tumeur neuroendocrine gastro-intestinale
pour les tumeurs neuroendocrines gastroentéropancréatiquesVoie sous-cutanée
hyperglycémie post prandialeVoie sous-cutanée
Voie sous-cutanée
hyperglycémie post prandiale
Source : ANSM
Interactions
analogues de la somatostatine <> ciclosporinePrécaution d'Emploi
analogues de la somatostatine <> insulinePrécaution d'Emploi
analogues de la somatostatine <> pioglitazonePrécaution d'Emploi
analogues de la somatostatine <> répaglinidePrécaution d'Emploi
analogues de la somatostatine <> sulfamides hypoglycémiantsPrécaution d'Emploi
Source : Thesaurus
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Les données sur l'exposition de la femme enceinte à l'octréotide sont limitées (moins de 300 grossesses), et dans environ un tiers de ces cas, les données sur l'issue des grossesses ne sont pas connues. La majorité des rapports a été reçue après la commercialisation de l'octréotide et plus de la moitié des expositions à l'octréotide pendant la grossesse a été rapportée chez des patientes acromégales. La plupart des patientes avaient été exposées à l'octréotide pendant le premier trimestre de la grossesse, à des doses comprises entre 100 et 1 200 microgrammes/jour d'octréotide s.c. ou entre 10 et 40 mg/mois d'injection d'octréotide à libération prolongée. Des anomalies congénitales ont été rapportées dans environ 4 % des cas de grossesse dont l'issue est connue sans qu'aucun lien de causalité n'ait été établi avec la prise d'octréotide.
Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effets délétères directs ou indirects sur la reproduction (voir rubrique 5.3).
Par précaution, il est préférable de ne pas utiliser OCTREOTIDE TEVA LP au cours de la grossesse (voir rubrique 4.4).
Allaitement
On ne sait pas si l'octréotide est excrété dans le lait maternel. Des études chez l'animal ont montré que l'octréotide est excrété dans le lait maternel. Au cours du traitement par OCTREOTIDE TEVA LP, les patientes ne doivent pas allaiter.
Fertilité
On ne sait pas si l'octréotide a un effet sur la fertilité humaine. Une descente tardive des testicules a été observée chez les descendants mâles des femelles traitées durant la grossesse et l'allaitement. Cependant, l'octréotide n'a pas altéré la fertilité des rats mâle et femelle traités à des doses allant jusqu'à 1 mg/kg de poids corporel/jour (voir rubrique 5.3).
Source : BDPM
Propriétés pharmacologiques
Classe pharmacothérapeutique : Somatostatine et analogues, code ATC : H01CB02.
Mécanisme d'action
L'octréotide est un octapeptidique de synthèse, dérivant de la somatostatine naturelle, possédant les mêmes effets pharmacologiques et dont la durée d'action est nettement prolongée. Il inhibe l'augmentation pathologique de la sécrétion de l'hormone de croissance (GH) ainsi que de peptides et de la sérotonine produits par le système endocrinien gastro-entéro-pancréatique (GEP).
Chez l'animal, l'octréotide est, par rapport à la somatostatine, un inhibiteur plus puissant de la sécrétion de GH, de glucagon et d'insuline, avec une plus grande sélectivité pour l'inhibition de la GH et du glucagon.
Chez le sujet sain, il a été constaté que l'octréotide, comme la somatostatine inhibait :
-
la libération de la GH stimulée par l'arginine, par l'exercice ou par l'hypoglycémie induite par l'insuline ;
-
la libération post-prandiale d'insuline, de glucagon, de gastrine et d'autres peptides du système endocrinien GEP, de même que la libération d'insuline et de glucagon provoquée par l'arginine ;
-
la libération d'hormone thyréotrope (TSH) induite par la TRH.
Contrairement à la somatostatine, l'octréotide inhibe la sécrétion de GH préférentiellement à celle de l'insuline et son administration n'est pas suivie d'un rebond de sécrétion hormonale (c-à-d. de GH chez les acromégales).
Chez les patients acromégales, OCTREOTIDE TEVA LP, une forme galénique de l'octréotide permettant l'administration répétée toutes les 4 semaines, permet d'obtenir des concentrations sériques thérapeutiques et stables d'octréotide entraînant une baisse constante de la GH et une normalisation des concentrations sériques d'IGF-1, chez la majorité des patients. Chez la plupart des patients, l'injection d'octréotide à libération prolongée réduit significativement les symptômes cliniques de la maladie tels que : céphalées, transpiration, paresthésie, fatigue, douleur ostéo-articulaire et syndrome du canal carpien. Chez les patients acromégales non traités auparavant ayant un adénome hypophysaire somatotrope, l'injection d'octréotide à libération prolongée permet une réduction du volume tumoral supérieure à 20 % pour une proportion significative de patients (50 %).
Chez certains patients présentant un adénome hypophysaire somatotrope, l'injection d'octréotide à libération prolongée peut entraîner une diminution du volume tumoral (avant l'intervention chirurgicale). Toutefois, l'intervention chirurgicale ne doit pas être retardée.
Chez les patients atteints de tumeurs endocrines gastro-entéro-pancréatiques fonctionnelles, OCTREOTIDE TEVA LP assure un contrôle continu des symptômes liés à l'affection sous-jacente. Les effets de l'octréotide dans les différents types de tumeurs gastro-entéro-pancréatiques sont les suivants :
Tumeurs carcinoïdes
L'administration d'octréotide peut entraîner une amélioration des symptômes, notamment des « flushs » et de la diarrhée. Dans de nombreux cas, cela s'accompagne d'une diminution des taux plasmatiques de sérotonine et de l'excrétion urinaire d'acide 5-hydroxy-indole acétique.
VIPomes
La caractéristique biologique de ces tumeurs est une surproduction de peptide intestinal vasoactif (VIP). Dans la plupart des cas, l'administration d'octréotide permet un soulagement de la diarrhée sécrétoire sévère qui caractérise cette affection, ce qui contribue à améliorer de façon importante la qualité de vie des patients. Cela s'accompagne d'une amélioration des troubles électrolytiques associés (notamment de l'hypokaliémie), ce qui permet de suspendre les apports hydro-électrolytiques par voies entérale et parentérale. Chez certains patients, l'examen par tomodensitométrie suggère que l'évolution tumorale a été ralentie ou stoppée, ou même une réduction de la masse tumorale, notamment de métastases hépatiques, a pu être observée. L'amélioration clinique s'accompagne généralement d'une réduction du taux plasmatique de VIP, qui peut même se normaliser.
Glucagonomes
L'administration d'octréotide entraîne dans la plupart des cas une amélioration notable de l'érythème migratoire nécrolytique qui caractérise ces tumeurs. L'octréotide a souvent un effet sur le diabète léger, mais cet effet n'est pas prononcé et n'est généralement pas suffisant pour entraîner une diminution des besoins en insuline ou en antidiabétiques oraux. L'octréotide permet une amélioration des diarrhées, ainsi qu'une prise de poids. Bien que l'administration d'octréotide provoque souvent une baisse immédiate du taux plasmatique de glucagon, elle ne se maintient généralement pas au cours d'une administration prolongée, bien que l'amélioration des symptômes se maintienne.
Gastrinomes/syndrome de Zollinger-Ellison
Le traitement par inhibiteurs de la pompe à protons et antagonistes des récepteurs H2 permet généralement de contrôler l'hypersécrétion d'acide gastrique. Cependant, il est possible que la diarrhée, qui est aussi un symptôme majeur, ne soit pas soulagée de manière adéquate par les inhibiteurs de la pompe à protons et les antagonistes des récepteurs H2. OCTREOTIDE TEVA LP peut aider à réduire davantage l'hypersécrétion d'acide gastrique et à soulager les symptômes, y compris la diarrhée, dans la mesure où elle permet de réduire les hypergastrinémies de certains patients.
Insulinomes
L'administration d'octréotide entraîne une chute de l'insuline immunoréactive circulante. Chez les patients porteurs de tumeurs opérables, l'octréotide peut contribuer à rétablir et à maintenir une glycémie normale avant l'intervention. Chez les patients porteurs de tumeurs bénignes inopérables ou malignes, le contrôle de la glycémie peut être amélioré même en l'absence d'une réduction concomitante et durable des taux circulants d'insuline.
Traitement des patients atteints de tumeurs neuroendocrines avancées de l'intestin moyen ou de localisation primitive inconnue lorsque les sites primitifs ne correspondant pas à l'intestin moyen ont été exclus.
Une étude de phase III randomisée, en double aveugle, contrôlée versus placebo (PROMID) a démontré que l'injection d'octréotide à libération prolongée inhibe la croissance tumorale chez les patients atteints de tumeurs neuroendocrines avancées de l'intestin moyen. 85 patients ont été randomisés entre une administration d'injection d'octréotide à libération prolongée 30 mg toutes les 4 semaines (n = 42) ou de placebo (n = 43) pendant 18 mois ou jusqu'à progression de la tumeur ou décès.
Les principaux critères d'inclusion étaient : naïf de traitement médical, confirmation histologique, tumeur localisée inopérable ou métastatique bien différenciée, tumeurs/carcinomes neuroendocrines fonctionnels ou non, tumeurs primitives de l'intestin moyen ou d'origine inconnue présumées provenir de l'intestin moyen après exclusion d'une origine pancréatique, thoracique ou autre.
Le critère principal d'évaluation était le temps jusqu'à progression de la tumeur ou décès lié à la tumeur (TTP : Time To Progression).
Dans la population en intention de traiter (ITT) (tous les patients randomisés), 26 et 41 cas de progression de la tumeur ou décès lié à la tumeur ont été rapportés dans les groupes injection d'octréotide à libération prolongée et placebo, respectivement (HR = 0,32 ; IC à 95 %, 0,19 à 0,55 ; p = 0,000015).
Dans la population en intention de traiter « conservatrice » (ITTc), dans laquelle, 3 patients ont été censurés à la date de la randomisation, 26 et 40 cas de progression de la tumeur ou décès lié à la tumeur ont été rapportés dans les groupes injection d'octréotide à libération prolongée et placebo, respectivement (HR = 0,34 ; IC à 95 %, 0,20 à 0,59 ; p = 0,000072 ; fig. 1). Le temps médian jusqu'à progression de la tumeur était de 14,3 mois (IC à 95 %, 11,0 à 28,8 mois) dans le groupe injection d'octréotide à libération prolongée et 6,0 mois (IC à 95 %, 3,7 à 9,4 mois) dans le groupe placebo.
Dans la population per protocole (PP), dans laquelle des patients additionnels ont été censurés à la fin du traitement, 19 et 38 cas de progression de la tumeur ou décès lié à la tumeur ont été rapportés dans les groupes injection d'octréotide à libération prolongée et placebo, respectivement (HR = 0,24 ; IC à 95 %, 0,13 à 0,45 ; p = 0,0000036).
Figure 1 : Estimations de Kaplan-Meier du TTP, comparant l'injection d'octréotide à libération prolongée à un placebo (population ITT conservatrice)
Tableau 3 : Temps jusqu'à progression (TTP) — Résultats selon la population analysée
<table> <tbody><tr> <td> </td> <td colspan="2"> Événements TTP </td> <td colspan="2"> TTP médian en mois [IC à 95 %] </td> <td rowspan="2"> HR [IC à 95 %] Valeur de p\* </td> </tr> <tr> <td> </td> <td> Injection d'octréotide à libération prolongée </td> <td> Placebo </td> <td> Injection d'octréotide à libération prolongée </td> <td> Placebo </td> </tr> <tr> <td> ITT </td> <td> 26 </td> <td> 41 </td> <td> NM </td> <td> NM </td> <td> 0,32 [IC à 95 % : 0,19 à 0,55] ; P = 0,000015 </td> </tr> <tr> <td> ITTc </td> <td> 26 </td> <td> 40 </td> <td> 14,3 [IC à 95 % : 11,0 à 28,8] </td> <td> 6,0 [IC à 95 % : 3,7 à 9,4] </td> <td> 0,34 [IC à 95 %, 0,20 à 0,59] ; P = 0,000072 </td> </tr> <tr> <td> PP </td> <td> 19 </td> <td> 38 </td> <td> NM </td> <td> NM </td> <td> 0,24 [IC à 95 % : 0,13 à 0,45] ; P = 0,0000036 </td> </tr> <tr> <td colspan="6"> NM = non mentionné ; HR = hazard ratio ; TTP = délai jusqu'à progression de la tumeur ; ITT = intention de traiter ; ITTc = ITT conservatrice ; PP = per protocole \* Test du log-rank stratifié par activité fonctionnelle </td> </tr> </tbody></table>L'efficacité du traitement est similaire chez les patients atteints de tumeurs neuroendocrines fonctionnelles (HR = 0,23 ; IC à 95 %, 0,09 à 0,57) ou non fonctionnelles (HR = 0,25 ; IC à 95 %, 0,10 à 0,59).
Après 6 mois de traitement, une stabilisation de la maladie est observée chez 67 % des patients du groupe injection d'octréotide à libération prolongée contre 37 % dans le groupe placebo.
Du fait du bénéfice clinique significatif de l'injection d'octréotide à libération prolongée au moment de l'analyse intermédiaire planifiée, le recrutement dans l'étude a été arrêté.
La tolérance de l'injection d'octréotide à libération prolongée dans cette étude était en accord avec son profil de tolérance connu.
Adénomes hypophysaires thyréotropes
Il a été montré qu'une injection intramusculaire d'octréotide à libération prolongée toutes les 4 semaines permet de réguler les taux d'hormones thyroïdiennes élevés, de normaliser le taux de TSH et d'améliorer les signes et symptômes cliniques d'hyperthyroïdie chez les patients présentant des adénomes thyréotropes. Un effet statistiquement significatif par rapport aux données initiales a été atteint après 28 jours du traitement par injection d'octréotide à libération prolongée et les bénéfices du traitement ont perduré jusqu'à 6 mois.
Source : BDPM
Effets indésirables
cholélithiase
constipation
céphalée
diarrhée
douleur abdominale
douleur au site d'injection
flatulence
hyperglycémie
hémorragie au site d'injection
induration au site d'injection
lithiase biliaire
nausée
prurit au site d'injection
réaction au site d'injection
érythème au site d'injection
œdème au site d'injection
Source : ANSM
Liste des spécialités disponibles
- Commercialisé
OCTREOTIDE TEVA LP 20 mg, poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée
- Commercialisé
SANDOSTATINE L.P. 20 mg, poudre et solvant pour suspension injectable
Source : BDPM
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