Repatha 140 mg, solution injectable en stylo prérempli

pill

Informations générales

  • Substance

  • Forme galénique

    Solution injectable

  • Voie d'administration

    Voie sous-cutanée

Source : ANSM

side-effect

Posologie

Avant de débuter le traitement par evolocumab, les causes secondaires d'hyperlipidémie ou de dyslipidémie mixte (ex. : syndrome néphrotique, hypothyroïdie) doivent être exclues.

<u>Posologie </u>

<i>Hypercholestérolémie primaire et dyslipidémie mixte (y compris l'hypercholestérolémie familiale </i><i>hétérozygote) </i>

<i>Adultes et patients pédiatriques (à partir de 10 ans) </i>

La dose recommandée d'evolocumab est soit de 140 mg toutes les deux semaines, soit de 420 mg une fois par mois, les deux doses étant cliniquement équivalentes.

<i>Hypercholestérolémie familiale homozygote chez l'adulte et le patient pédiatrique à partir de 10 ans </i>

La dose initiale recommandée est de 420 mg une fois par mois. Après 12 semaines de traitement, en l'absence de réponse cliniquement significative, la fréquence d'administration peut être portée à

420 mg toutes les deux semaines. Les patients sous aphérèse peuvent commencer le traitement à raison de 420 mg toutes les deux semaines afin de le faire correspondre à leur calendrier d'aphérèse.

<i>Maladie cardiovasculaire athéroscléreuse établie chez l'adulte </i>

La dose recommandée d'evolocumab est soit de 140 mg toutes les deux semaines, soit de 420 mg une fois par mois, les deux doses étant cliniquement équivalentes.

<u>Populations spéciales </u>

<i>Patients âgés (≥ 65 ans) </i>

Aucun ajustement de la posologie n'est nécessaire chez les patients âgés.

<i>Patients insuffisants rénaux </i>

Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale (voir la rubrique 5.2).

<i>Patients insuffisants hépatiques </i>

Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère ; voir la rubrique 4.4 pour les patients atteints d'insuffisance hépatique modérée et sévère.

<i>Population pédiatrique </i>

La sécurité et l'efficacité de Repatha n'ont pas été établies chez les patients pédiatriques de moins de 10 ans présentant une hypercholestérolémie familiale hétérozygote (HFHe) ou une hypercholes térolémie familiale homozygote (HFHo) ou chez les patients pédiatriques présentant d'autres types d'hyperlipidémie.

<u>Mode d'administration </u>

Voie sous-cutanée.

L'evolocumab doit être administré par injection sous-cutanée dans l'abdomen, la cuisse ou le haut du bras. Les sites d'injection doivent être alternés et le produit ne doit pas être injecté dans des zones où la peau est sensible ou présente une ecchymose, une rougeur ou une induration.

L'evolocumab ne doit pas être administré par voie intraveineuse ou intramusculaire.

<i>Repatha 140 mg solution injectable en seringue préremplie </i>

La dose de 140 mg doit être administrée en utilisant une seule seringue préremplie.

La dose de 420 mg doit être administrée en utilisant trois seringues préremplies dans un délai de

30 minutes.

<i>Repatha 140 mg solution injectable en stylo prérempli </i>

La dose de 140 mg doit être administrée en utilisant un seul stylo prérempli.

La dose de 420 mg doit être administrée en utilisant trois stylos préremplis dans un délai de

30 minutes.

<i>Repatha 420 mg solution injectable en cartouche </i>

La dose de 420 mg doit être administrée en utilisant une cartouche unique avec la mini pompe automatique.

Repatha peut être auto-administré par le patient après avoir reçu une formation adéquate. L'administration d'evolocumab peut également être effectuée par des personnes formées à l'administration du produit.

À usage unique exclusivement.

Source : EMA

side-effect

Contre-indications

  • Grossesse

interactions

Interactions

Aucune donnée disponible pour l'instant.

side-effect

Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse
Il n'existe pas de donnée ou il existe des données limitées sur l'utilisation de Repatha chez la femme enceinte.
Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effets délétères directs ou indirects sur la reproduction (voir la rubrique 5.3).
Repatha ne doit pas être utilisé pendant la grossesse à moins que la situation clinique de la femme ne justifie un traitement avec evolocumab.
Allaitement
On ne sait pas si evolocumab est excrété dans le lait maternel.
Un risque pour les nouveau-nés/nourrissons allaités ne peut être exclu.
Une décision doit être prise soit d'interrompre l'allaitement soit d'interrompre/de s'abstenir du traitement avec Repatha en prenant en compte le bénéfice de l'allaitement pour l'enfant au regard du bénéfice du traitement pour la femme.
Fertilité
Aucune donnée n'est disponible concernant l'effet de l'evolocumab sur la fertilité humaine. Les études effectuées chez l'animal n'ont montré aucun effet sur la fertilité avec un niveau d'exposition, objectivé par l'aire sous la courbe de concentration en fonction du temps (ASC), bien plus élevé que chez les patients recevant de l'evolocumab à raison de 420 mg une fois par mois (voir la rubrique 5.3).

Source : EMA

side-effect

Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique : agents modifiant les lipides, autres agents modifiant les lipides, Code ATC : C10AX13
Mécanisme d'action
L'evolocumab se lie de manière sélective à la PCSK9 et empêche sa forme circulante de se lier au récepteur des lipoprotéines de faible densité (LDLR) situé à la surface des cellules hépatiques, empêchant ainsi la dégradation du LDLR induite par la PCSK9. L'augmentation des taux de LDLR hépatiques se traduit ainsi par une diminution du LDL-cholestérol sérique (LDL-C).
Effets pharmacodynamiques
Dans le cadre des essais cliniques, l'evolocumab a permis de réduire les valeurs de PCSK9 non liée, de LDL-C, de cholestérol total (CT), d'ApoB, de non-HDL-C, de CT/HDL-C, d'ApoB/ApoA1, de VLDL-C, de TG et de Lp(a), et d'accroître les taux de HDL-C et d'ApoA1 chez des patients présentant une hypercholestérolémie primaire et une dyslipidémie mixte.
Une administration sous-cutanée unique de 140 mg ou de 420 mg d'evolocumab a entraîné une suppression maximale de la PCSK9 non liée circulante en 4 heures, suivie d'une réduction du taux de LDL-C atteignant un nadir moyen aux jours 14 et 21, respectivement. Les modifications des taux de PCSK9 non liée et de lipoprotéines sériques étaient réversibles lors de l'interruption du traitement par evolocumab. Aucune augmentation des taux de PCSK9 non liée ou de LDL-C au-dessus de la valeur initiale n'a été observée au cours de la période de sevrage de l'evolocumab, ce qui suggère qu'aucun mécanisme de compensation visant à accroître la production de PCSK9 et de LDL-C ne se met en œuvre pendant le traitement.
Les administrations sous-cutanées de 140 mg toutes les deux semaines et de 420 mg une fois par mois étaient équivalentes en termes de réduction moyenne du taux de LDL-C (moyenne des semaines 10 et 12) se traduisant par une baisse de 57 % à 72 % par rapport à la valeur initiale versus placebo. Le traitement par evolocumab a entraîné une réduction similaire du taux de LDL-C lorsqu'il était utilisé seul ou en association avec d'autres traitements hypolipémiants.
Efficacité clinique dans les cas d'hypercholestérolémie primaire et de dyslipidémie mixte
Une réduction du taux de LDL-C d'environ 55 % à 75 % a été obtenue avec l'evolocumab dès la semaine 1 et maintenue pendant le traitement à long terme. La réponse maximale était généralement obtenue en 1 à 2 semaines après administration de la dose (140 mg toutes les deux semaines et 420 mg une fois par mois). L'evolocumab était efficace dans tous les sous-groupes par rapport au placebo et à l'ézétimibe, sans qu'aucune différence notable ne soit observée entre les sous-groupes quels que soient l'âge, l'origine ethnique, le sexe, la zone géographique, l'indice de masse corporelle, le niveau de risque tel que défini par le National Cholesterol Education Program, le tabagisme, les facteurs de risque de coronaropathie existants, les antécédents familiaux de coronaropathie précoce, le statut de tolérance au glucose (diabète de type 2, syndrome métabolique, ou aucune de ces deux pathologies), l'hypertension, la fréquence d'administration et la dose et l'intensité de la statine, le taux initial de PCSK9 non liée, le taux initial de LDL-C et de TG.
Chez 80 à 85 % des patients atteints d'hyperlipidémie primaire traités par l'une ou l'autre des deux doses, l'evolocumab a démontré une réduction ≥ 50 % du taux de LDL-C (moyenne des semaines 10 et 12). Jusqu'à 99 % des patients traités par l'une ou l'autre des deux doses d'evolocumab ont atteint un taux de LDL-C < 2,6 mmol/L et jusqu'à 95 % d'entre eux sont parvenus à un taux de LDL-C
< 1,8 mmol/L (moyenne des semaines 10 et 12).
Association avec une statine, avec ou sans autre traitement hypolipémiant
LAPLACE-2 était une étude internationale, multicentrique, randomisée, menée en double aveugle pendant 12 semaines chez 1 896 patients atteints d'hypercholestérolémie primaire ou de dyslipidémie mixte, qui ont reçu de l'evolocumab en association avec une statine (rosuvastatine, simvastatine ou atorvastatine). L'evolocumab a été comparé à un placebo pour les groupes rosuvastatine et simvastatine, et à un placebo et à l'ézétimibe pour le groupe atorvastatine.
Repatha a réduit de manière significative le taux de LDL-C entre la valeur initiale et la moyenne des semaines 10 et 12 par rapport au placebo dans les groupes rosuvastatine et simvastatine et par rapport à un placebo et à l'ézétimibe pour le groupe atorvastatine (p < 0,001). Repatha a réduit de manière significative les valeurs de CT, d'ApoB, de non-HDL-C, de CT/HDL-C, d'ApoB/ApoA1, de VLDL-C, de TG et de Lp(a) et a accru le taux de HDL-C entre la valeur initiale et la moyenne des semaines 10 et 12 par rapport au placebo dans les groupes rosuvastatine et simvastatine (p < 0,05) et a réduit de manière significative les valeurs de CT, d'ApoB, de non-HDL-C, de CT/HDL-C, d'ApoB/ApoA1 et de Lp(a), par rapport au placebo et à l'ézétimibe dans le groupe atorvastatine
(p < 0,001) (voir les tableaux 2 et 3).
RUTHERFORD-2 était une étude internationale, multicentrique, randomisée, menée en double aveugle contre placebo, de 12 semaines, incluant 329 patients présentant une hypercholestérolémie familiale hétérozygote et traités par hypolipémiants. Repatha a réduit de manière significative le taux de LDL-C entre la valeur initiale et la moyenne des semaines 10 et 12 par rapport au placebo
(p < 0,001). Repatha a diminué de manière significative les valeurs de CT, d'ApoB, de non-HDL-C, de CT/HDL-C, d'ApoB/ApoA1, de VLDL-C, de TG et de Lp(a) et a accru les taux de HDL-C et d'ApoA1 entre la valeur initiale et la moyenne des semaines 10 et 12 par rapport au placebo (p < 0,05) (voir le tableau 2).
Tableau 2. Effets du traitement par evolocumab comparé au placebo chez des patients atteints d'hypercholestérolémie primaire et de dyslipidémie mixte - variation moyenne en pourcentage entre la valeur initiale et la moyenne des semaines 10 et 12 (%, IC 95 %)
Étude Traite-
ment
LDL-C
(%)
Non- - Apo B CT Lp(a) VLDL HDL TG Apo- CT/ ApoB/
HDL (%) (%) (%) -C -C (%) A1 HDL-C ApoA1
C (%) (%) (%) % %
(%)
LAPLACE-2
(HDM)
(ensemble des groupes
sous rosuvastatine,
simvastatine et
atorvastatine)
140 mg
Q2S
(N = 555)
-72b
(-75, -69)
-60b
(-63, -58)
-56b
(-58, -53)
-41b
(-43, -39)
-30b
(-35, -25)
-18b
(-23, -14)
6b
(4, 8)
-17b
(-22, -13)
3b
(1, 5)
-45b
(-47, -42)
-56b
(-59, -53)
420 mg
1 x/mois
(N = 562)
-69b (-73, -65) -60b
(-63, -57)
-56b
(-58, -53)
-40b
(-42, -37)
-27b
(-31, -24)
-22b
(-28, -17)
8b
(6, 10)
-23b
(-28, -17)
5b
(3, 7)
-46b
(-48, -43)
-58b
(-60, -55)
RUTHERFORD-2
(HFHe)
140 mg
Q2S
(N = 110)
-61b
(-67, -55)
-56b
(-61, -51)
-49b
(-54, -44)
-42b
(-46, -38)
-31b
(-38, -24)
-22b
(-29, -16)
8b
(4, 12)
-22b
(-29, -15)
7a
(3, 12)
-47b
(-51, -42)
-53
(-58, -48)
420 mg
1 x/mois
(N = 110)
-66b
(-72, -61)
-60b
(-65, -55)
-55b
(-60, -50)
-44b
(-48, -40)
-31b
(-38, -24)
-16b
(-23, -8)
9b
(5, 14)
-17b
(-24, -9)
5a
(1, 9)
-49b
(-54, -44)
-56b
(-61, -50)

Légende : Q2S = une fois toutes les 2 semaines, HDM = hypercholestérolémie primaire et dyslipidémie mixte, HFHe = hypercholestérolémie familiale hétérozygote, a valeur p < 0,05 par comparaison avec le placebo,
b valeur p < 0,001 par comparaison avec le placebo.
Patients intolérants aux statines
GAUSS-2 était une étude internationale, multicentrique, randomisée, menée en double aveugle contre ézétimibe pendant 12 semaines, chez 307 patients intolérants aux statines ou ne tolérant pas une dose efficace de statine. Repatha a réduit significativement le taux de LDL-C par rapport à l'ézétimibe
(p < 0,001). Repatha a diminué de manière significative les valeurs de CT, d'ApoB, de non-HDL-C, de CT/HDL-C, d'ApoB/ApoA1 et de Lp(a), entre la valeur initiale et la moyenne des semaines 10
et 12 par rapport à l'ézétimibe (p < 0,001) (voir le tableau 3).
Traitement en l'absence de statine
MENDEL-2 était une étude internationale, multicentrique, randomisée, menée en double aveugle, contre placebo et ézétimibe pendant 12 semaines, évaluant Repatha chez 614 patients atteints d'hypercholestérolémie primaire et de dyslipidémie mixte. Repatha a réduit de manière significative le taux de LDL-C entre la valeur initiale et la moyenne des semaines 10 et 12 par rapport au placebo et à l'ézétimibe (p < 0,001). Repatha a diminué de manière significative les valeurs de CT, d'ApoB, de
non-HDL-C, de CT/HDL-C, d'ApoB/ApoA1 et de Lp(a), entre la valeur initiale et la moyenne des semaines 10 et 12 par rapport à un placebo et à l'ézétimibe (p < 0,001) (voir le tableau 3).
Tableau 3. Effets du traitement par evolocumab comparé à l'ézétimibe chez des patients atteints d'hypercholestérolémie primaire et de dyslipidémie mixte - variation moyenne en pourcentage entre la valeur initiale et la moyenne des semaines 10 et 12 (%, IC 95 %)
Étude Traite-
ment
LDL-C
(%)
Non-
HDL-C
(%)
Apo B CT Lp(a) VLDL HDL- TG Apo- CT/ ApoB/
(%) (%) (%) -C C (%) A1 HDL-C ApoA1
(%) (%) (%) % %
LAPLACE-2
(HDM)
(tous les groupes
sous
atorvastatine)
140 mg
Q2S
(N = 219)
-43c
(-50, -37)
-34c
(-39, -30)
-34c
(-38, -30)
-23c
(-26, -19)
-30c
(-35, -25)
-1
(-7, 5)
7c
(4, 10)
-2
(-9, 5)
7c
(4, 9)
-27c
(-30, -23)
-38c
(-42, -34)
420 mg
1 x/mois (N = 220)
-46c
(-51, -40)
-39c
(-43, -34)
-40c
(-44, -36)
-25c
(-29, -22)
-33c
(-41, -26)
-7
(-20, 6)
8c
(5, 12)
-8
(-21, 5)
7c
(2, 11)
-30c
(-34, -26)
-42c
(-47, -38)
GAUSS-2
(intolérants aux
statines)
140 mg
Q2S
(N = 103)
-38b
(-44, -33)
-32b
(-36, -27)
-32b
(-37, -27)
-24b
(-28, -20)
-24b
(-31, -17)
-2
(-10, 7)
5
(1, 10)
-3
(-11, 6)
5a
(2, 9)
-27b
(-32, -23)
-35b
(-40, -30)
420 mg
1 x/mois
(N = 102)
-39b
(-44, -35)
-35b
(-39, -31)
-35b
(-40, -30)
-26b
(-30, -23)
-25b
(-34, -17)
-4
(-13, 6)
6
(1, 10)
-6
(-17, 4)
3
(-1, 7)
-30b
(-35, -25)
-36b
(-42, -31)
MENDEL-2
(traitement en
l'absence de
statine)
140 mg
Q2S
(N = 153)
-40b
(-44, -37)
-36b
(-39, -32)
-34b
(-37, -30)
-25b
(-28, -22)
-22b
(-29, -16)
-7
(-14, 1)
6a
(3, 9)
-9
(-16, -1)
3
(0, 6)
-29b
(-32, -26)
-35b
(-39, -31)
420 mg
1 x/mois
(N = 153)
-41b
(-44, -37)
-35b
(-38, -33)
-35b
(-38, -31)
-25b
(-28, -23)
-20b
(-27, -13)
-10
(-19, -1)
4
(1, 7)
-9
(-18, 0)
4a
(1, 7)
-28b
(-31, -24)
-37b
(-41, -32)

Légende : Q2S = une fois toutes les 2 semaines, HDM = hypercholestérolémie primaire et dyslipidémie mixte, a valeur p < 0,05 par comparaison avec l'ézétimibe, b valeur p < 0,001 par comparaison avec l'ézétimibe,
c valeur p nominale < 0,001 par comparaison avec l'ézétimibe.
Efficacité à long terme dans les cas d'hypercholestérolémie primaire et de dyslipidémie mixte
DESCARTES était une étude internationale, multicentrique, randomisée, menée en double aveugle contre placebo pendant 52 semaines, incluant 901 patients présentant une hyperlipidémie, traités par une modification de leur régime alimentaire seule, par atorvastatine, ou par une association atorvastatine-ézétimibe. Repatha 420 mg une fois par mois a réduit de manière significative le taux de LDL-C par rapport à la valeur initiale à 52 semaines par rapport au placebo (p < 0,001). Les effets du traitement ont été maintenus sur un an comme démontré par la baisse du taux de LDL-C entre la semaine 12 et la semaine 52. La réduction du taux de LDL-C entre la valeur initiale et la semaine 52 par rapport au groupe placebo était homogène entre tous les traitements de fond hypolipémiants optimisés pour réduire le taux de LDL-C et le risque cardiovasculaire.
Repatha a diminué de manière significative les valeurs de CT, d'ApoB, de non-HDL-C, de CT/HDL-C, d'ApoB/ApoA1, de VLDL-C, de TG et de Lp(a), et a augmenté les taux de HDL-C et d'ApoA1 à la semaine 52 par rapport au placebo (p < 0,001) (voir le tableau 4).
Tableau 4. Effets du traitement par evolocumab comparé au placebo chez des patients atteints d'hypercholestérolémie primaire et de dyslipidémie mixte - variation moyenne en pourcentage entre la valeur initiale et la semaine 52 (%, IC 95 %)
Étude Traite-
ment
LDL-C
(%)
Non-
HDL-C
(%)
Apo B CT Lp(a) VLDL- HDL- TG Apo- CT/ ApoB/
(%) (%) (%) C C (%) A1 HDL- ApoA1
(%) (%) (%) C %
%
DESCARTES 420 mg
1 x/mois
(N = 599)
-59b
(-64, -55)
-50b
(-54, -46)
-44b
(-48, -41)
-33b
(-36, -31)
-22b
(-26, -19)
-29b
(-40, -18)
5b
(3, 8)
-12b
(-17, -6)
3a
(1, 5)
-37b
(-40, -34)
-46b
(-50, -43)

Légende : a valeur p nominale < 0,001 par comparaison avec le placebo, b valeur p < 0,001 par comparaison avec le placebo.
OSLER et OSLER-2 sont deux études d'extension en ouvert, randomisées et contrôlées qui visaient à évaluer l'efficacité et la sécurité à long terme de Repatha chez des patients ayant terminé le traitement dans le cadre d'une étude « parent ». Dans chaque étude d'extension, les patients étaient randomisés dans un rapport de 2:1 pour recevoir soit Repatha et le traitement standard (groupe evolocumab), soit le traitement standard seul (groupe témoin) pendant la première année de l'étude. À la fin de la première année (semaine 52 dans l'étude OSLER et semaine 48 dans l'étude OSLER-2), les patients recevaient un traitement par Repatha seul ; pendant cette période, tous les patients recevaient Repatha en ouvert soit pour quatre années supplémentaires (OSLER), soit pour deux années supplémentaires (OSLER-2).
Au total, 1 324 patients ont participé à l'étude OSLER. Repatha 420 mg une fois par mois a réduit de manière significative le taux de LDL-C entre la valeur initiale et la semaine 12 et la semaine 52 par rapport au groupe témoin (valeur p nominale < 0,001). Les effets du traitement ont été maintenus pendant plus de 272 semaines comme démontré par la réduction du taux de LDL-C entre la
semaine 12 de l'étude parent et la semaine 260 de l'extension en ouvert. Au total, 3 681 patients ont été inclus dans l'étude OSLER-2. Repatha a réduit significativement le taux de LDL-C entre la valeur à l'inclusion et les semaines 12 et 48 par rapport au groupe témoin (valeur p nominale < 0,001). Les effets du traitement ont été maintenus comme démontré par la réduction du taux de LDL-C entre la semaine 12 et la semaine 104 de l'extension en ouvert. Repatha a diminué de manière significative les valeurs de CT, d'ApoB, non-HDL-C, de CT/HDL-C, d'ApoB/ApoA1, de VLDL-C, de TG et de Lp(a), et a augmenté les taux de HDL-C et d'ApoA1 entre la valeur initiale et la semaine 52 dans l'étude OSLER, entre la valeur initiale et la semaine 48 dans l'étude OSLER-2, par rapport au groupe témoin (valeur p nominale < 0,001). Le taux de LDL-C et les autres paramètres lipidiques sont revenus aux valeurs initiales mesurées au début des études OSLER ou OSLER-2 dans les 12 semaines suivant l'arrêt du traitement par Repatha, sans signe de rebond.
L'étude TAUSSIG était une étude d'extension multicentrique menée en ouvert, d'une durée de 5 ans, visant à évaluer la sécurité et l'efficacité à long terme de Repatha, comme traitement adjuvant à d'autres traitements hypolipémiants, chez des patients atteints d'hypercholestérolémie familiale (HF) sévère, notamment l'hypercholestérolémie familiale homozygote. Au total 194 patients atteints d'hypercholestérolémie familiale (non HFHo) sévère et 106 patients atteints d'hypercholestérolémie familiale homozygote ont été inclus dans l'étude TAUSSIG. Tous les patients de l'étude ont été initialement traités par Repatha 420 mg une fois par mois, à l'exception de ceux traités par aphérèse lipidique lors de l'inclusion, qui ont commencé par recevoir Repatha 420 mg toutes les deux semaines. La fréquence d'administration chez les patients non traités par aphérèse a pu être augmentée à 420 mg toutes les deux semaines selon la réponse observée (taux de LDL-C et de PCSK9). L'utilisation à long terme de Repatha a démontré un effet thérapeutique durable prouvé par la réduction du taux de LDL-C chez les patients atteints d'hypercholestérolémie familiale (non HFHo) sévère (voir le tableau 5).
Les modifications des autres paramètres lipidiques (CT, ApoB, non-HDL-C, CT/HDL-C et ApoB/ApoA1) ont également démontré l'effet durable de l'administration de Repatha sur le long terme chez des patients atteints d'hypercholestérolémie familiale (non HFHo) sévère.
Tableau 5. Effet de l'evolocumab sur le taux de LDL-C chez des patients atteints d'hypercholestérolémie familiale (non HFHo) sévère – variation moyenne en pourcentage entre la valeur initiale et la semaine 216 de l'EEO (et IC à 95 % associé)
Population Semaine 12 Semaine 24 Semaine 36 Semaine 48 Semaine 96 Semaine 144 Semaine 192 Semaine 216
de patients de l'EEO de l'EEO de l'EEO de l'EEO de l'EEO de l'EEO de l'EEO de l'EEO
(N) (n = 191) (n = 191) (n = 187) (n = 187) (n = 180) (n = 180) (n = 147) (n = 96)
HF (non
HFHo) sévère
(N = 194)
-54,9
(-57,4 ; -52,4)
-54,1
(-57,0 ; -51,3)
-54,7
(-57,4 ; -52,0)
-56,9
(-59,7 ; -54,1)
-53,3
(-56,9 ; -49,7)
-53,5
(-56,7 ; -50,2)
-48,3
(-52,9 ; -43,7)
-47,2
(-52,8 ; -41,5)

Légende : EEO = étude d'extension en ouvert, N (n) = nombre de patients évaluables (N) et patients dont les taux de LDL-C étaient disponibles lors d'une visite spécialement prévue (n) pour l'ensemble d'analyse finale de l'hypercholestérolémie familiale (non HFHo) sévère.
Traitement de l'hypercholestérolémie familiale hétérozygote chez les patients pédiatriques
HAUSER-RCT était un essai randomisé, multicentrique, mené en double aveugle contre placebo et en groupes parallèles, sur 24 semaines, incluant 158 patients pédiatriques âgés de 10 ans à < 18 ans présentant une hypercholestérolémie familiale hétérozygote. Les patients étaient tenus de suivre un régime alimentaire pauvre en graisses et devaient avoir reçu un traitement de fond hypolipémiant optimisé (statine à dose optimale, ne nécessitant pas de titration à la hausse). Les patients inclus ont été randomisés selon un rapport 2:1 pour recevoir Repatha 420 mg ou un placebo une fois par mois par voie sous-cutanée pendant 24 semaines.
Le critère d'évaluation principal de l'efficacité de cet essai était la variation du LDL-C en pourcentage entre la valeur initiale et la semaine 24. La différence de variation moyenne du LDL-C en pourcentage entre la valeur initiale et la semaine 24 entre Repatha et le placebo était de 38 % (IC à 95 % : 45 %, 31 % ; p < 0,0001). La réduction moyenne (erreur type) du LDL-C par les moindres carrés (MC)
(p < 0,0001) entre la valeur initiale et la semaine 24 était de 44 % (2 %) dans le groupe Repatha et 6 % (3 %) dans le groupe placebo. Les valeurs absolues moyennes de LDL-C à la semaine 24 étaient de 104 mg/dL dans le groupe Repatha et 172 mg/dL dans le groupe placebo. Les réductions de LDL-C ont été observées lors de la première évaluation postérieure à l'inclusion à la semaine 12 et ont été maintenues tout au long de l'essai.
Le critère d'évaluation secondaire de cet essai était la variation moyenne de LDL-C en pourcentage entre la valeur initiale et les semaines 22 et 24, où la semaine 22 reflète le pic et la semaine 24 le creux de l'intervalle posologique d'administration par voie sous-cutanée une fois par mois, et fournit des informations sur la moyenne temporelle de l'effet du traitement par Repatha en fonction du temps sur l'ensemble de l'intervalle posologique. La différence de traitement moyenne par les moindres carrés entre Repatha et le placebo dans la variation moyenne en pourcentage de LDL-C entre la valeur initiale et la moyenne des semaines 22 et 24 était de 42 % (IC à 95 % : 48 %, 36 % ; p < 0,0001). Pour plus de résultats, voir le tableau 6.
Tableau 6. Effets du traitement par Repatha comparé au placebo chez les patients pédiatriques présentant une hypercholestérolémie familiale hétérozygote – variation moyenne en pourcentage entre la valeur initiale et la semaine 24 (%, IC à 95 %)
Étude Traitement LDL-C
(%)
Non HDL-C
(%)
CT/ ApoB/
ApoB
HDL-C ApoA1
(%)
(%) (%)
HAUSER-RCT
(patients
pédiatriques
HFHe)
420 mg
1 x/mois
sous-cut.
(N = 104)
-38,3
(-45,5 ; -31,1)
-35,0
(-41,8 ; -28,3)
-32,5
(-38,8 ; -26,1)
-30,3
(-36,4 ; -24,2)
-36,4
(-43,0 ; -29,8)

IC = intervalle de confiance ; LDL-C = cholestérol des lipoprotéines de basse densité ; HDL-C = cholestérol des lipoprotéines de haute densité ; ApoB = apolipoprotéine B ; ApoA1 = apolipoprotéine A1 ; CT = cholestérol total
Les valeurs de p sont toutes des valeurs de p ajustées < 0,0001
N = nombre de patients randomisés et traités dans l'ensemble de l'analyse.
HAUSER-OLE était une étude en ouvert, multicentrique, à un seul bras, sur 80 semaines, évaluant Repatha chez 150 patients pédiatriques âgés de 10 à 17 ans avec une HFHe issus de l'étude HAUSER-RCT, et qui a inclus 13 patients pédiatriques HFHo de novo. Les patients devaient suivre un régime alimentaire pauvre en graisses et devaient recevoir un traitement de fond hypolipémiant. Dans cette étude, tous les patients présentant une HFHe ont reçu Repatha 420 mg une fois par mois par voie sous-cutanée (durée médiane d'exposition : 18,4 mois). Les variations moyennes (erreur type) en pourcentage du taux de LDL-C par rapport à la valeur initiale étaient de : -44,4 % (1,7 %) à la semaine 12, -41,0 % (2,1 %) à la semaine 48 et -35,2 % (2,5 %) à la semaine 80.
Les variations moyennes (erreur type) en pourcentage entre le taux initial et la semaine 80 pour les autres paramètres lipidiques étaient de : -32,1 % (2,3 %) pour les valeurs de non-HDL-C, -25,1 % (2,3 %) pour les valeurs d'ApoB, -28,5 % (2,0 %) pour les taux de CT/HDL-C, -30,3 % (2,2 %) pour les taux d'ApoB/ApoA1 et -24,9 % (1,9 %) pour les valeurs de CT.
Traitement de l'hypercholestérolémie familiale homozygote
L'étude TESLA était une étude internationale, multicentrique, randomisée, menée en double aveugle contre placebo pendant 12 semaines, chez 49 patients présentant une hypercholestérolémie familiale homozygote âgés de 12 à 65 ans. Repatha 420 mg une fois par mois, en complément à d'autres traitements hypolipémiants (ex. : statines, chélateurs des acides biliaires), a diminué significativement les taux de LDL-C et d'ApoB à la semaine 12 par rapport au placebo (p < 0,001) (voir le tableau 7). Les modifications des autres paramètres lipidiques (CT, non-HDL-C, CT/HDL-C et ApoB/ApoA1) ont également démontré l'effet thérapeutique de l'administration de Repatha chez des patients atteints d'hypercholestérolémie familiale homozygote.
Tableau 7. Effets du traitement par evolocumab comparé au placebo chez des patients atteints d'hypercholestérolémie familiale homozygote - variation moyenne en pourcentage entre la valeur initiale et la semaine 12 (%, IC 95 %)
Étude Traite-
ment
LDL-C
(%)
Non-
HDL-C
(%)
Apo B CT Lp(a) VLDL- HDL-C TG CT/ ApoB/
(%) (%) (%) C (%) (%) HDL-C ApoA1
(%) % %
420 mg
1 x/mois
(N = 33)
-32b
(-45, -19)
-30a
(-42, -18)
TESLA -23b -27a -12 -44 -0,1 0,3 -26a -28a
(HFHo) (-35, -11) (-38, -16) (-25, 2) (-128, 40) (-9, 9) (-15, 16) (-38, -14) (-39, -17)

Légende : HFHo = hypercholestérolémie familiale homozygote ; a valeur p nominale < 0,001 par comparaison avec le placebo ; b valeur p < 0,001 par comparaison avec le placebo.
Efficacité à long terme dans les cas d'hypercholestérolémie familiale homozygote
Dans l'étude TAUSSIG, l'utilisation à long terme de Repatha a démontré un effet thérapeutique durable mis en évidence par la réduction du taux de LDL-C chez environ 20 à 30 % des patients présentant une hypercholestérolémie familiale homozygote non traités par aphérèse et chez environ 10 à 30 % des patients présentant une hypercholestérolémie familiale homozygote traités par aphérèse (voir le tableau 8). Les modifications des autres paramètres lipidiques (CT, ApoB, non-HDL-C, CT/HDL-C et ApoB/ApoA1) ont également démontré l'effet durable de l'administration de Repatha sur le long terme chez des patients atteints d'hypercholestérolémie familiale homozygote. Les réductions du taux de LDL-C et les modifications des autres paramètres lipidiques chez 14 patients adolescents (âgés de ≥ 12 à < 18 ans) atteints d'hypercholestérolémie familiale homozygote étaient comparables à celles observées dans la population globale des patients présentant une hypercholestérolémie familiale homozygote.
Tableau 8. Effet de l'evolocumab sur le taux de LDL-C chez des patients atteints d'hypercholestérolémie familiale homozygote - variation moyenne en pourcentage entre la valeur initiale et la semaine 216 de l'EEO (et IC à 95 % associé)
Population de Semaine 12 Semaine 24 Semaine 36 Semaine 48 Semaine 96 Semaine 144 Semaine 192 Semaine 216
patients (N) de l'EEO de l'EEO de l'EEO de l'EEO de l'EEO de l'EEO de l'EEO de l'EEO
HFHo
(N = 106)
-21,2
(-26,0 ; -16,3)
(n = 104)
-21,4
(-27,8 ; -15,0)
(n = 99)
-27,0
(-32,1 ; -21,9)
(n = 94)
-24,8
(-31,4 ; -18,3)
(n = 93)
-25,0
(-31,2 ; -18,8)
(n = 82)
-27,7
(-34,9 ; -20,5)
(n = 79)
-27,4
(-36,9 ; -17,8)
(n = 74)
-24,0
(-34,0 ; -14,0)
(n = 68)
Non traités par
aphérèse
(N = 72)
-22,7
(-28,1 ; -17,2)
(n = 70)
-25,8
(-33,1 ; -18,5)
(n = 69)
-30,5
(-36,4 ; -24,7)
(n = 65)
-27,6
(-35,8 ; -19,4)
(n = 64)
-23,5
(-31,0 ; -16,0)
(n = 62)
-27,1
(-35,9 ; -18,3)
(n = 60)
-30,1
(-37,9 ; -22,2)
(n = 55)
-23,4
(-32,5 ; -14,2)
(n = 50)
Population de Semaine 12 Semaine 24 Semaine 36 Semaine 48 Semaine 96 Semaine 144 Semaine 192 Semaine 216
patients (N) de l'EEO de l'EEO de l'EEO de l'EEO de l'EEO de l'EEO de l'EEO de l'EEO
Traités par
aphérèse
(N = 34)
-18,1
(-28,1 ; -8,1)
(n = 34)
-11,2
(-24,0 ; 1,7)
(n = 30)
-19,1
(-28,9 ; -9,3)
(n = 29)
-18,7
(-29,5 ; -7,9)
(n = 29)
-29,7
(-40,6 ; -18,8)
(n = 20)
-29,6
(-42,1 ; -17,1)
(n = 19)
-19,6
(-51,2 ; 12,1)
(n = 19)
-25,9
(-56,4 ; 4,6)
(n = 18)

Légende : EEO = étude d'extension menée en ouvert. N (n) = nombre de patients évaluables (N) et patients dont les taux de LDL étaient disponibles lors d'une visite spécialement prévue (n) pour l'ensemble d'analyse finale de l'HFHo.
HAUSER-OLE était un essai en ouvert, multicentrique, à un seul bras, sur 80 semaines, incluant
12 patients atteints d'HFHo, destiné à évaluer la sécurité, la tolérance et l'efficacité de Repatha sur la réduction du LDL-C chez les patients pédiatriques âgés de ≥ 10 à < 18 ans présentant une hypercholestérolémie familiale homozygote. Les patients devaient suivre un régime alimentaire pauvre en graisses et devaient recevoir un traitement de fond hypolipémiant. Tous les patients de l'étude ont reçu Repatha 420 mg une fois par mois par voie sous-cutanée. Le LDL-C médian initial (Q1, Q3) était de 398 (343, 475) mg/dL. La variation médiane en pourcentage (Q1, Q3) de LDL-C entre la valeur initiale et la semaine 80 était de -14 % (-41, 4). Les réductions de LDL-C ont été observées lors de la première évaluation à la semaine 12 et ont été maintenues tout au long de l'essai, les réductions médianes (Q1, Q3) étant comprises entre 12 % (-3, 32) et 15 % (-4, 39). Pour plus de résultats, voir le tableau 9.
Tableau 9. Effets du traitement par evolocumab comparé au placebo chez des patients atteints d'hypercholestérolémie familiale homozygote – variation médiane en pourcentage (Q1, Q3) entre la valeur initiale et la semaine 80
Étude Traitement LDL-C
(%)
Non-HDL-C
(%)
ApoB
(%)
CT/
HDL-C
(%)
ApoB/
ApoA1
(%)
HAUSER-O
LE (patients
pédiatriques
HFHo)
420 mg
1 x/mois
sous-cut.
(N = 12)
-14,3
(-40,6 ; 3,5)
-13
(-40,7 ; 2,7)
-19,1
(-33,3 ; 11,6)
-3,7
(-41,6 ; 7,6)
-3
(-35,7 ; 9,3)

LDL-C = cholestérol des lipoprotéines de basse densité ; HDL-C = cholestérol des lipoprotéines de haute densité ; ApoB = apolipoprotéine B ; ApoA1 = apolipoprotéine A1 ; CT = cholestérol total
N = nombre de patients randomisés et traités dans l'analyse intermédiaire.
Effet sur la charge morbide athéroscléreuse
Les effets de Repatha 420 mg une fois par mois sur la charge morbide athéroscléreuse, mesurée par échographie intravasculaire (IVUS), ont été évalués dans une étude randomisée, menée en double aveugle contre placebo, de 78 semaines, chez 968 patients atteints de coronaropathie recevant un traitement de fond optimal stable par statine. Repatha a réduit à la fois le pourcentage du volume d'athérome (PVA ; 1,01 % [IC 95 % 0,64 ; 1,38], p < 0,0001) et le volume total d'athérome (VTA ; 4,89 mm3 [IC 95 % 2,53 ; 7,25], p < 0,0001) par rapport au placebo. Une régression athéroscléreuse, mesurée par le PVA, a été observée chez 64,3 % (IC 95 % 59,6 ; 68,7) et 47,3 % (IC 95 % 42,6 ; 52,0) des patients ayant reçu respectivement Repatha ou le placebo. Mesurée par le VTA, une régression athéroscléreuse a été observée chez 61,5 % (IC 95 % 56,7 ; 66,0) et 48,9 % (IC 95 % 44,2 ; 53,7) des patients ayant reçu respectivement Repatha ou le placebo. L'étude n'a pas évalué la corrélation entre la régression de la maladie athéroscléreuse et les événements cardiovasculaires.
Effet sur la morphologie de la plaque d'athérosclérose coronarienne
Les effets de Repatha 420 mg une fois par mois sur les plaques d'athérosclérose coronarienne, examinées par tomographie à cohérence optique (TCO), ont été évalués dans une étude randomisée, menée en double aveugle contre placebo, de 52 semaines, incluant des patients adultes ayant initié le traitement dans les 7 jours suivant la manifestation d'un syndrome coronarien aigu sans surélévation du segment ST et recevant un traitement par statine à la dose maximale tolérée. Pour le critère d'évaluation principal de la variation absolue, par rapport à la valeur initiale, de l'épaisseur minimale
de la chape fibreuse dans un segment d'artère correspondant, la moyenne des moindres carrés (MC) (IC 95 %) a augmenté par rapport à la valeur initiale de 42,7 μm (32,4 ; 53,1) dans le groupe Repatha et de 21,5 μm (10,9 ; 32,1) dans le groupe placebo, soit 21,2 μm (4,7 ; 37,7) de plus que le placebo (p = 0,015 ; différence de 38 % [p = 0,041]). Les observations secondaires rapportées montrent des différences de traitement, y compris des variations de l'épaisseur minimale de la chape fibreuse (augmentation de 32,5 µm [12,7 ; 52,4] ; p = 0,016) et une variation absolue de l'arc lipidique maximal (-26° [-49,6 ; -2,4] ; p = 0,041).
Réduction du risque cardiovasculaire chez les adultes atteints de maladie cardiovasculaire athéroscléreuse établie
L'étude de morbi-mortalité avec Repatha (FOURIER) était une étude randomisée, menée en double aveugle, pilotée par les événements, chez 27 564 patients âgés de 40 à 86 ans (âge moyen 62,5 ans), avec une maladie cardiovasculaire athéroscléreuse établie ; 81 % avaient un antécédent d'IDM, 19 % avaient un antécédent d'AVC et 13 % avaient une artériopathie périphérique. Plus de 99 % des patients étaient traités par une statine d'intensité modérée à élevée et au moins un autre médicament à visée cardiovasculaire tel qu'un antiagrégant plaquettaire, un bêtabloquant, un inhibiteur de l'enzyme de conversion de l'angiotensine (IEC) ou un antagoniste des récepteurs de l'angiotensine ; le taux de LDL-C initial médian (Q1, Q3) était de 2,4 mmol/L (2,1 ; 2,8). Le risque CV absolu était équilibré entre les groupes de traitement, en plus de l'événement index, tous les patients avaient au
moins 1 facteur de risque CV majeur ou 2 facteurs de risque CV mineurs ; 80 % avaient une hypertension, 36 % un diabète et 28 % étaient fumeurs quotidiens. Les patients ont été randomisés dans un rapport de 1:1 pour recevoir soit Repatha (140 mg toutes les deux semaines ou 420 mg une fois par mois) soit le placebo correspondant ; la durée moyenne du suivi des patients a été de 26 mois.
Une réduction substantielle du taux de LDL-C a été observée tout au long de l'étude, avec des réductions du taux de LDL-C médian comprises entre 0,8 et 0,9 mmol/L lors de chaque évaluation ; 25 % des patients ont atteint un taux de LDL-C inférieur à 0,5 mmol/L. Malgré les taux très faibles de LDL-C obtenus, aucun nouveau signal de sécurité n'a été observé (voir rubrique 4.8) ; les fréquences de diabète de novo et d'événements cognitifs ont été comparables chez les patients ayant obtenu un taux de LDL-C < 0,65 mmol/L et chez ceux avec un taux de LDL-C plus élevé.
Repatha a réduit de manière significative le risque d'événements cardiovasculaires, définis comme un composite du délai de survenue du premier décès CV, IDM, AVC, revascularisation coronaire ou hospitalisation pour angor instable (voir tableau 10) ; les courbes de Kaplan-Meier pour les critères principaux et les principaux critères secondaires d'évaluation se sont séparées aux environs de 5 mois (voir figure 1 pour la courbe de Kaplan-Meier des MACE à 3 ans). Le risque relatif de survenue du critère composite des MACE (décès CV, IDM ou AVC) a été significativement réduit de 20 %. L'effet du traitement a été cohérent dans tous les sous-groupes (incluant l'âge, le type de maladie, le taux de LDL-C initial, l'intensité de la statine initiale, l'utilisation d'ézétimibe et le diabète) et a été dû à une réduction du risque d'infarctus du myocarde, d'accident vasculaire cérébral et de revascularisation coronaire ; aucune différence significative n'a été observée sur la mortalité cardiovasculaire ou toutes causes ; toutefois, l'étude n'était pas conçue pour détecter une telle différence.
Tableau 10. Effet de l'evolocumab sur les événements cardiovasculaires majeurs
Placebo Evolocumab
(N = 13 780) (N = 13 784) Hazard ratioa
n (%) n (%) (IC 95 %) Valeur pb
MACE+ (composite de MACE, 1563 (11,34) 1344 (9,75) 0,85 (0,79 ; 0,92) < 0,0001
revascularisation coronaire ou
hospitalisation pour angor instable)
MACE (composite de décès CV, IDM 1013 (7,35) 816 (5,92) 0,80 (0,73 ; 0,88) < 0,0001
ou AVC)
Mortalité cardiovasculaire 240 (1,74) 251 (1,82) 1,05 (0,88 ; 1,25) 0,62
Mortalité toutes causes 426 (3,09) 444 (3,22) 1,04 (0,91 ; 1,19) 0,54
Infarctus du myocarde (fatal / non fatal) 639 (4,64) 468 (3,40) 0,73 (0,65 ; 0,82) < 0,0001c
Placebo Evolocumab
(N = 13 780) (N = 13 784) Hazard ratioa
n (%) n (%) (IC 95 %) Valeur pb
Accident vasculaire cérébral (fatal / non 262 (1,90) 207 (1,50) 0,79 (0,66 ; 0,95) 0,0101c
fatal)d
Revascularisation coronaire 965 (7,00) 759 (5,51) 0,78 (0,71 ; 0,86) < 0,0001c
Hospitalisation pour angor instablee 239 (1,7) 236 (1,7) 0,99 (0,82 ; 1,18) 0,89

a Basé sur un modèle de Cox stratifié par les facteurs de stratification de la randomisation recueillis par Interactive Voice Response System (IVRS).
b Test bilatéral du log rank stratifié par les facteurs de stratification de la randomisation recueillis par IVRS.
c Significativité nominale.
d L'effet du traitement sur les AVC était lié à une réduction du risque d'AVC ischémiques ; aucun effet n'a été observé sur les AVC hémorragiques ou de cause indéterminée.
e L'évaluation du délai d'hospitalisation pour angor instable a été faite ad hoc.
Figure 1. Délai de survenue d'un événement MACE (composite de décès CV, IDM ou AVC) ; Kaplan-Meier à 3 ans
L'étude FOURIER-OLE (étude 1 et étude 2) était composée de deux études d'extension en ouvert, multicentriques, à un seul bras visant à évaluer la sécurité, la tolérance et l'efficacité à long terme de Repatha chez des patients présentant une maladie cardiovasculaire établie et ayant terminé l'étude FOURIER. Les patients inclus ont reçu Repatha 140 mg toutes les 2 semaines ou Repatha 420 mg une fois par mois pendant environ 5 ans et ont poursuivi un traitement de fond par statine d'intensité modérée (22,2 %) ou élevée (74,8 %). Parmi les 5 031 patients ayant reçu au moins une dose de Repatha au cours de l'étude 1, 2 499 patients ont reçu le traitement par Repatha et 2 532 patients ont reçu le placebo lors de l'étude FOURIER. Parmi les 1 599 patients ayant reçu au moins une dose de Repatha au cours de l'étude 2, 854 patients ont reçu le traitement par Repatha et 745 patients ont reçu le placebo lors de l'étude FOURIER. À la fin de l'étude 1 et de l'étude 2, les patients randomisés dans le groupe Repatha de l'étude FOURIER présentaient une exposition totale à Repatha de maximum 8,4 ans (exposition médiane de 85,4 mois) et 8,0 ans (exposition médiane de 80,2 mois) et les patients randomisés dans le groupe placebo présentaient une exposition totale à Repatha de maximum 5,25 ans (exposition médiane de 60,0 mois) et 4,9 ans (exposition médiane de 55,1 mois), respectivement.
Mois
Patients exposés
11
10
9
8
7
6
5
4
3
2
1
0
Inci
den
ce c
um
ulée
(%)
Placebo 13780 13447 13140 12257 7923 3785 717
Repatha 13784 13499 13240 12422 8066 3837 713
0 6 12 18 24 30 36
Placebo
Repatha Hazard Ratio ; 0,80 (IC 95 %, 0,73 ; 0,88)
p< 0,0001
GRH0
524FRv1
3,7
6,8
9,9
3,1
5,5
7,9
Dans les études 1 et 2 combinées, 72,4 % (n = 4 802) des patients ont atteint un taux de LDL-C le plus bas après l'inclusion < 25 mg/dL (0,65 mmol/L), 87,0 % (n = 5 765) des patients ont atteint un taux de LDL-C < 40 mg/dL (1,03 mmol/L) et 11,9 % (n = 792) des patients ont atteint un taux de LDL-C global après l'inclusion ≥ 40 mg/dL (1,03 mmol/L). Parmi les patients ayant atteint un faible taux de
LDL-C après l'inclusion (< 25 mg/dL ou < 40 mg/dL), l'incidence globale des événements indésirables apparus avec le traitement était de 80,0 % chez les patients ayant atteint un taux de LDL-C < 25 mg/dL et de 82,7 % chez les patients ayant atteint un taux de LDL-C < 40 mg/dL par rapport à 85,0 % chez les patients ayant atteint un taux de LDL-C ≥ 40 mg/dL. L'incidence globale des événements indésirables graves apparus avec le traitement était de 37,7 % chez les patients ayant atteint un taux de LDL-C < 25 mg/dL et de 40,0 % chez les patients ayant atteint un taux de LDL-C < 40 mg/dL par rapport à 41,5 % chez les patients ayant atteint un taux de LDL-C ≥ 40 mg/dL.
Lors de l'étude d'extension en ouvert, la réduction moyenne en pourcentage du taux de LDL-C par rapport à l'inclusion était stable (entre 53,4 % et 59,1 % pour l'étude 1 et entre 62,5 % et 67,2 % pour l'étude 2), indépendamment du groupe de traitement initial dans lequel les patients ont été randomisés lors de l'étude FOURIER. Cela semble se traduire par un taux d'incidence numériquement plus faible des critères d'évaluation CV exploratoires adjudiqués composites de décès CV, IDM et AVC pour les patients ayant reçu Repatha lors de l'étude FOURIER et de l'étude FOURIER-OLE par rapport aux patients ayant reçu le placebo lors de l'étude FOURIER puis Repatha lors de l'étude FOURIER-OLE.
Globalement, aucune nouvelle donnée de sécurité n'a été identifiée au cours de ces études.
Effet sur le LDL-C pendant la phase aiguë du syndrome coronarien aigu (SCA)
EVOPACS était une étude nationale multicentrique, randomisée, menée en double aveugle contre placebo, de 8 semaines, incluant 308 patients présentant un SCA et ayant commencé un traitement par evolocumab à l'hôpital dans les 24 à 72 heures après admission.
Si les patients ne prenaient pas de statine ou s'ils prenaient un traitement par statine autre que l'atorvastatine 40 mg avant la sélection, celui-ci a été arrêté pour commencer un traitement par atorvastatine 40 mg une fois par jour. La randomisation a été stratifiée par centre d'étude et selon la présence d'un traitement stable par statine 4 semaines ou plus avant l'inclusion. La plupart des sujets (241 [78 %]) ne prenaient pas de traitement stable par statine 4 semaines ou plus avant la sélection et la plupart (235 [76 %]) ne prenaient pas de traitement par statine au début. À la semaine 4, 281 sujets (97 %) recevaient un traitement par statines d'intensité élevée. Evolocumab 420 mg une fois par mois a réduit de manière significative le taux de LDL-C par rapport à la valeur initiale à la semaine 8 par rapport au placebo (p < 0,001). La réduction moyenne (ET) du taux calculé de LDL-C à la semaine 8 par rapport au taux initial était de 77,1 % (15,8 %) dans le groupe evolocumab et 35,4 % (26,6 %) dans le groupe placebo avec une différence moyenne des moindres carrés (IC 95 %) de 40,7 %
(36,2 %, 45,2 %). Les valeurs initiales de LDL-C étaient de 3,61 mmol/L (139,5 mg/dL) dans le groupe evolocumab et 3,42 mmol/L (132,2 mg/dL) dans le groupe placebo. Les réductions de LDL-C dans cette étude étaient cohérentes avec les études précédentes où l'evolocumab était ajouté à un traitement hypolipémiant stable tel que démontré par les taux de LDL-C durant le traitement à la semaine 8 dans cette étude (reflétant un effet stabilisant de la statine d'intensité élevée dans les deux groupes de traitement) de 0,79 mmol/L (30,5 mg/dL) et 2,06 mmol/L (79,7 mg/dL) dans les groupes evolocumab plus atorvastatine et placebo plus atorvastatine, respectivement.
Les effets de l'evolocumab chez cette population de patients étaient cohérents avec ceux observés dans des études précédentes dans le cadre du programme de développement clinique de l'evolocumab et aucun nouveau problème de sécurité n'a été observé.

Source : EMA

side-effect

Effets indésirables

  • arthralgie

  • céphalée

  • dorsalgie

  • douleur au site d'injection

  • ecchymose

  • gonflement au site d'injection

  • grippe

  • hypersensibilité

  • hémorragie

  • infection des voies respiratoires

  • myalgie

  • nausée

  • rhinopharyngite

  • réaction au site d'injection

  • éruption cutanée

  • érythème

pill

Liste des spécialités disponibles

Source : BDPM

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