Rilpivirine 900 mg suspension injectable à libération prolongée

pill

Informations générales

  • Substance

  • Forme galénique

    Suspension injectable à libération prolongée

  • Voie d'administration

    Voie intramusculaire

Source : ANSM

indication

Indications et autres usages documentés

side-effect

Posologie

Le traitement doit être prescrit par un médecin expérimenté dans la prise en charge de l'infection par le VIH. Chaque injection doit être administrée par un professionnel de santé.

<b>Avant d'initier REKAMBYS, le professionnel de santé doit soigneusement sélectionner les </b><b>patients qui acceptent le schéma d'injection requis et informer les patients de l'importance de </b><b>l'adhérence aux visites d'administration programmées afin de favoriser le maintien du contrôle </b><b>virologique et réduire le risque de rebond virologique et de développement potentiel de </b><b>résistance associée à l'oubli de doses.</b>

<b>Après l'arrêt de REKAMBYS en association avec le cabotégravir injectable, il est essentiel </b><b>d'instaurer un autre traitement antirétroviral pleinement actif, au plus tard un mois après la </b><b>dernière injection de REKAMBYS lorsqu'il est administré une fois par mois, ou au plus tard </b><b>deux mois après la dernière injection de REKAMBYS lorsqu'il est administré tous les 2 mois </b><b>(voir rubrique 4.4).</b>

L'information produit du cabotégravir injectable doit être consultée afin de connaître les recommandations posologiques.

<u>Posologie</u>

Le traitement par REKAMBYS peut être initié avec ou sans instauration par voie orale (directement par injection).

Le médecin et le patient peuvent décider d'utiliser les comprimés de rilpivirine pour une instauration par voie orale avant l'initiation des injections de REKAMBYS afin d'évaluer la tolérance (voir Tableau 1), ou peuvent initier directement le traitement par REKAMBYS (voir les recommandations pour la posologie mensuelle dans le Tableau 2 et pour la posologie tous les 2 mois dans le Tableau 3).

<i><u>Instauration par voie orale</u></i>

Lorsqu'ils sont utilisés pour l'instauration par voie orale avant l'initiation de REKAMBYS, la rilpivirine et le cabotégravir doivent être pris ensemble sous forme de comprimés par voie orale pendant environ 1 mois (au moins 28 jours) afin d'évaluer la tolérance à la rilpivirine et au cabotégravir. Un comprimé de rilpivirine 25 mg avec un comprimé de cabotégravir 30 mg doivent être pris ensemble une fois par jour pendant le repas (voir Tableau 1).

<b>Tableau 1 : Schéma posologique pour l'instauration orale chez les adultes</b>

<table> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"></td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"><b>Instauration orale</b></td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"><b>Médicament</b></td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"><b>Pendant un mois (au moins 28 jours), suivi de l'injection d'initiation<sup>a</sup></b></td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Rilpivirine</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">25 mg une fois par jour avec un repas</td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Cabotégravir</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">30 mg une fois par jour</td> </tr> </table>

<sup>a </sup>voir le Tableau 2 pour le schéma posologique des injections mensuelles et le Tableau 3 pour le schéma posologique des injections tous les 2 mois

<i><u>Administration chaque mois</u></i>

<i>Injection d'initiation (900 mg correspondant à 3 mL)</i>

Le dernier jour du traitement antirétroviral en cours ou de l'instauration orale, la dose initiale recommandée de rilpivirine injectable chez les adultes est d'une injection intramusculaire unique de 900 mg.

<i>Injection d'entretien (600 mg correspondant à 2 mL)</i>

Après l'injection d'initiation, la dose de rilpivirine recommandée pour les injections d'entretien chez les adultes est d'une injection intramusculaire mensuelle unique de 600 mg. Les patients peuvent recevoir les injections jusqu'à 7 jours avant ou 7 jours après la date prévue de l'injection mensuelle.

<b>Tableau 2 : Schéma posologique recommandé pour l'injection intramusculaire mensuelle </b><b>chez les patients adultes</b>

<table> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="2" colspan="1"><b>Médicament</b></td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"><b>Injection d'initiation</b></td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"><b>Injections d'entretien</b></td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"><b>Commencer l'injection le dernier </b><br/><b>jour du traitement ARV en cours ou </b><br/><b>du traitement d'instauration orale </b><br/><b>(s'il est utilisé)</b></td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"><b>Un mois après l'injection d'initiation </b><br/><b>et tous les mois suivants</b></td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Rilpivirine</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">900 mg</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">600 mg</td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Cabotégravir</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">600 mg</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">400 mg</td> </tr> </table>

<i><u>Administration tous les 2 mois</u></i>

<i>Injections d'initiation à 1 mois d'intervalle (900 mg correspondant à 3 mL)</i>

Le dernier jour du traitement antirétroviral en cours ou de l'instauration orale, la dose initiale recommandée de rilpivirine injectable chez les adultes est d'une injection intramusculaire unique de 900 mg.

Un mois plus tard, une deuxième injection intramusculaire de 900 mg doit être administrée. Les patients peuvent recevoir la seconde injection de 900 mg jusqu'à 7 jours avant ou 7 jours après la date d'administration prévue.

<i>Injections d'entretien à 2 mois d'intervalle (900 mg correspondant à 3 mL)</i>

Après les injections d'initiation, la dose de rilpivirine recommandée pour l'injection d'entretien chez les adultes est d'une injection intramusculaire unique de 900 mg administrée tous les 2 mois. Les patients peuvent recevoir des injections jusqu'à 7 jours avant ou 7 jours après la date prévue de l'injection tous les 2 mois.

<b>Tableau 3 : Schéma posologique recommandé pour l'injection intramusculaire tous les </b>

<b>2 mois chez les patients adultes</b>

<table> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="2" colspan="1"><b>Médicament</b></td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"><b>Injections d'initiation</b></td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"><b>Injections d'entretien</b></td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"><b>Commencer l'injection le dernier jour </b><br/><b>du traitement ARV en cours ou du </b><br/><b>traitement d'instauration orale (s'il </b><br/><b>est utilisé). Un mois plus tard, une </b><br/><b>seconde injection d'initiation doit être </b><br/><b>administrée.</b></td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"><b>Deux mois après la dernière injection </b><br/><b>d'initiation et tous les 2 mois suivants</b></td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Rilpivirine</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">900 mg</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">900 mg</td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Cabotégravir</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">600 mg</td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">600 mg</td> </tr> </table>

<i><u>Recommandations posologiques lors du passage des injections mensuelles aux injections tous les </u></i>

<i><u>2 mois</u></i>

Les patients passant d'un schéma d'entretien avec des injections mensuelles à un schéma d'entretien avec des injections tous les 2 mois doivent recevoir une injection intramusculaire unique de 900 mg de REKAMBYS un mois après la dernière injection d'entretien de 600 mg de REKAMBYS, puis ensuite 900 mg tous les 2 mois.

<i><u>Recommandations posologiques lors du passage d'injections tous les 2 mois à des injections </u></i><i><u>mensuelles</u></i>

Les patients passant d'un schéma d'entretien avec des injections tous les 2 mois à un schéma d'entretien avec des injections mensuelles doivent recevoir une injection intramusculaire unique de 600 mg de REKAMBYS deux mois après la dernière injection d'entretien de 900 mg de REKAMBYS, puis ensuite 600 mg tous les mois.

<i>Oubli de doses</i>

Les patients qui manquent une visite programmée pour une injection doivent faire l'objet d'une réévaluation clinique afin de s'assurer que la reprise du traitement est appropriée. Voir les Tableaux 4 et 5 pour les recommandations d'administration après une injection oubliée.

<u>Oubli d'une injection mensuelle (administration par voie orale pour remplacer jusqu'à 2 injections </u><u>mensuelles consécutives)</u>

Si un patient estime qu'il ne pourra pas se présenter à une visite programmée pour une injection dans les 7 jours qui suivent la date prévue, un traitement par voie orale (un comprimé de rilpivirine [25 mg] une fois par jour et un comprimé de cabotégravir [30 mg] une fois par jour) peut être utilisé pour remplacer jusqu'à 2 injections mensuelles consécutives. Des données limitées sont disponibles sur le relais par voie orale avec d'autres traitements antirétroviraux (ARV) pleinement actifs (principalement à base d'INI), voir rubrique 5.1.

La première dose du traitement par voie orale doit être prise 1 mois (± 7 jours) après les dernières doses d'injection de REKAMBYS et de cabotégravir. L'administration par injection doit être reprise le dernier jour de l'administration orale conformément aux recommandations du Tableau 4.

S'il faut compenser un écart de plus de deux mois, c.-à-d., en cas de manquement de plus de deux injections mensuelles, un autre traitement par voie orale doit être instauré un mois (± 7 jours) après la dernière injection de REKAMBYS.

<b>Tableau 4 : Recommandations posologiques de REKAMBYS après des injections </b><b>manquées ou après un traitement par voie orale chez les patients recevant une </b><b>injection mensuelle</b>

<table> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"><b>Temps écoulé depuis la </b><br/><b>dernière injection</b></td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"><b>Recommandation</b></td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"><b>≤ 2 mois :</b></td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Poursuivre avec le schéma d'injection mensuelle de 600 mg dès que <br/>possible.</td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"><b>&gt; 2 mois :</b></td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Réadministrer une dose de 900 mg, puis poursuivre avec le schéma <br/>d'injection mensuelle de 600 mg.</td> </tr> </table>

<u>Oubli d'une injection tous les 2 mois (administration orale pour remplacer 1 injection tous les 2 mois)</u>

Si un patient estime qu'il ne pourra pas se présenter à une visite programmée pour une injection dans les 7 jours qui suivent la date prévue, un traitement par voie orale (un comprimé de rilpivirine [25 mg] une fois par jour et un comprimé de cabotégravir [30 mg] une fois par jour) peut être utilisé pour remplacer une visite d'injection « tous les 2 mois ». Des données limitées sont disponibles sur le relais par voie orale avec d'autres traitements ARV pleinement actifs (principalement à base d'INI), voir rubrique 5.1.

La première dose du traitement par voie orale doit être prise deux mois (± 7 jours) après les dernières doses d'injection de REKAMBYS et de cabotégravir. L'administration par injection doit être reprise le dernier jour de l'administration orale, conformément aux recommandations du Tableau 5.

S'il faut compenser un écart de plus de deux mois, c.-à-d., en cas de manquement de plus d'une injection « tous les 2 mois », un autre traitement par voie orale doit être instauré deux mois (± 7 jours) après la dernière injection de REKAMBYS.

<b>Tableau 5 : Recommandations posologiques de REKAMBYS après des injections </b><b>manquées ou après un traitement par voie orale chez les patients recevant une </b><b>injection tous les 2 mois</b>

<table> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"><b>Visite d'injection </b><br/><b>manquée</b></td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"><b>Temps écoulé </b><br/><b>depuis la </b><br/><b>dernière </b><br/><b>injection</b></td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"><b>Recommandation (toutes les injections sont de 3 mL)</b></td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="2" colspan="1"><b>Injection 2</b></td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"><b>≤ 2 mois</b></td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Reprendre avec une injection de 900 mg dès que possible <br/>puis poursuivre avec le schéma d'injection tous les 2 mois.</td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"><b>&gt; 2 mois</b></td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Réadministrer une dose de 900 mg, suivie par une seconde <br/>injection d'initiation de 900 mg un mois plus tard. Puis suivre <br/>le schéma d'injection tous les 2 mois.</td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="2" colspan="1"><b>Injection 3 ou </b><br/><b>ultérieure</b></td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"><b>≤ 3 mois</b></td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Reprendre avec une injection de 900 mg dès que possible <br/>puis poursuivre avec le schéma d'injection tous les 2 mois.</td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"><b>&gt; 3 mois</b></td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Réadministrer une dose de 900 mg, suivie par une seconde <br/>injection d'initiation de 900 mg un mois plus tard. Puis suivre <br/>le schéma d'injection tous les 2 mois.</td> </tr> </table>

<u>Populations particulières</u>

<i>Personnes âgées</i>

Les informations disponibles sur l'utilisation de REKAMBYS chez les patients âgés de > 65 ans sont limitées. Aucune adaptation posologique de REKAMBYS n'est nécessaire chez les patients âgés (voir rubriques 5.1 et 5.2).

<i>Insuffisance rénale</i>

Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale légère ou modérée. Chez les patients atteints d'insuffisance rénale sévère ou d'une insuffisance rénale terminale, l'association de REKAMBYS avec un inhibiteur puissant du CYP3A ne doit être utilisée que si les bénéfices sont supérieurs au risque. Les patients présentant une clairance de la créatinine estimée < 50 mL/min/1,73 m<sup>2 </sup>n'ont pas été inclus dans les études de Phase 3. Aucune donnée n'est

disponible chez les sujets recevant une dialyse, bien que des différences de pharmacocinétique ne soient pas attendues dans cette population (voir rubrique 5.2).

<i>Insuffisance hépatique</i>

Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère ou modérée (score de Child-Pugh A ou B), mais la prudence est recommandée chez les patients atteints d'insuffisance hépatique modérée. Aucune donnée n'est disponible chez les patients atteints d'insuffisance hépatique sévère (score de Child-Pugh C) ; par conséquent, REKAMBYS n'est pas recommandé chez ces patients (voir rubrique 5.2).

<i>Population pédiatrique</i>

La sécurité et l'efficacité de REKAMBYS chez les enfants et les adolescents âgés de < 18 ans n'ont pas été établies. Aucune donnée n'est disponible.

<u>Mode d'administration</u>

Pour administration intramusculaire.

Des précautions doivent être prises pour éviter une injection accidentelle de REKAMBYS dans un vaisseau sanguin. La suspension doit être injectée lentement (voir rubrique 4.4).

Avant l'administration, le flacon de REKAMBYS doit être amené à température ambiante.

REKAMBYS doit être administré par un professionnel de santé. Pour les instructions concernant l'administration, voir les « Instructions d'utilisation » de la notice.

REKAMBYS doit toujours être co-administré avec le cabotégravir injectable. Les injections de REKAMBYS et de cabotégravir doivent être administrées au cours de la même visite, sur des sites d'injection distincts dans le muscle fessier. L'ordre des injections est sans importance.

Lors de l'administration de REKAMBYS, le professionnel de santé doit tenir compte de l'indice de masse corporelle (IMC) du patient afin de s'assurer que la longueur de l'aiguille est suffisante pour atteindre le muscle fessier. La boîte contient 1 aiguille pour injection (voir rubrique 6.5).

Le flacon doit être tenu fermement et agité vigoureusement pendant 10 secondes. Le flacon doit être retourné et la remise en suspension doit être vérifiée. La suspension doit avoir un aspect homogène. Si elle n'est pas homogène, le flacon doit être agité de nouveau. Il est normal de voir des petites bulles d'air.

Les injections doivent être administrées au niveau du site ventro-glutéal (recommandé) ou dorso-glutéal.

Source : EMA

side-effect

Contre-indications

  • Allaitement

  • Dose suprathérapeutique

  • Déficit immunitaire

  • Grossesse

  • Hépatite B

  • Hépatite C

  • Obésité

  • Résistance archivée

  • VIH-1 sous-type A6/A1

interactions

Interactions

rilpivirine <> antisécrétoires inhibiteurs de la pompe à protons
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution des concentrations plasmatiques de rilpivirine par l’inhibiteur de la pompe à protons (absorption diminuée en raison de l’augmentation du pH gastrique).
Conduite à tenir
-
rilpivirine <> dexaméthasone
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Avec la dexaméthasone par voie systémique (sauf en cas de prise unique), risque de diminution des concentrations plasmatiques de rilpivirine par augmentation de son métabolisme hépatique par la dexamethasone.
Conduite à tenir
-
rilpivirine <> inducteurs enzymatiques
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution significative des concentrations plasmatiques de rilpivirine par augmentation de son métabolisme hépatique par l’inducteur.
Conduite à tenir
-
rilpivirine <> millepertuis
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de diminution des concentrations plasmatiques de rilpivirine par augmentation de son métabolisme hépatique par le millepertuis.
Conduite à tenir
-
rilpivirine <> antisécrétoires antihistaminiques H2
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de diminution des concentrations plasmatiques de la rilpivirine.
Conduite à tenir
Si nécessaire, utiliser un antihistaminique H2 actif en une prise par jour, à prendre au moins 12 heures avant, ou au moins 4 heures après.
side-effect

Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse
L'effet de REKAMBYS sur la grossesse chez la femme n'est pas connu.
Un nombre modéré de données chez la femme enceinte avec la rilpivirine orale (entre 300 et
1 000 grossesses) n'a mis en évidence aucun effet malformatif, ni toxique pour le fœtus ou le nouveau-né de la rilpivirine.
Une étude sur 19 femmes enceintes traitées par la rilpivirine orale en association avec un traitement de fond au cours des deuxième et troisième trimestres, et postpartum, a montré des expositions plus faibles à la rilpivirine orale pendant la grossesse ; par conséquent, la charge virale doit être étroitement surveillée lorsque REKAMBYS est utilisé pendant la grossesse.
Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3).
REKAMBYS n'est pas recommandé pendant la grossesse sauf si le bénéfice attendu justifie le risque potentiel.
Un traitement oral alternatif doit être envisagé conformément aux recommandations de traitement en vigueur. Après l'arrêt de REKAMBYS, la rilpivirine peut rester dans la circulation systémique pendant une durée allant jusqu'à 4 ans chez certains patients (voir rubrique 4.4).
Allaitement
Sur la base des données chez l'animal, il est attendu que la rilpivirine soit excrétée dans le lait maternel humain, bien que cela n'ait pas été confirmé chez l'Homme. La rilpivirine est susceptible d'être présente dans le lait maternel humain pendant une durée allant jusqu'à 4 ans chez certains patients après l'arrêt de REKAMBYS.
Afin d'éviter la transmission du virus au nourrisson, il est déconseillé aux femmes vivant avec le VIH d'allaiter leur nourrisson.
Fertilité
Il n'existe pas de donnée chez l'Homme concernant les effets de la rilpivirine sur la fertilité. Aucun effet cliniquement significatif sur la fertilité n'a été observé dans les études chez l'animal (voir rubrique 5.3).

Source : EMA

side-effect

Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique : Antiviral à usage systémique, inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse, Code ATC : J05AG05
Mécanisme d'action
La rilpivirine est un INNTI (inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse) de type diarylpyrimidine du VIH-1. L'activité de la rilpivirine est médiée par une inhibition non compétitive de la transcriptase inverse (TI) du VIH-1. La rilpivirine n'inhibe pas les ADN polymérases cellulaires humaines α, β et γ.
Activité antivirale in vitro
La rilpivirine était active contre les souches de laboratoire de VIH-1 de type sauvage dans le cadre d'une infection aigüe d'une lignée cellulaire T, avec une valeur médiane de CE50 pour le VIH-1/IIIB de 0,73 nM (0,27 ng/mL). Bien que la rilpivirine ait démontré une activité in vitro limitée contre le VIH-2 avec des valeurs de CE50 comprises entre 2 510 et 10 830 nM (920 à 3 970 ng/mL), le traitement de l'infection au VIH-2 par la rilpivirine n'est pas recommandé en l'absence de données cliniques.
La rilpivirine a également démontré une activité antivirale contre un large panel d'isolats primaires du VIH-1 du groupe M (sous-type A, B, C, D, F, G, H) avec des valeurs de CE50 comprises entre 0,07 et 1,01 nM (0,03 à 0,37 ng/mL) et d'isolats primaires du groupe O avec des valeurs de CE50 comprises entre 2,88 et 8,45 nM (1,06 à 3,10 ng/mL).
Résistance
En considérant toutes les données in vitro disponibles et les données in vivo générées avec la rilpivirine orale chez des patients non traités antérieurement, les mutations suivantes associées à la résistance, lorsqu'elles sont présentes à l'inclusion, peuvent affecter l'activité de la rilpivirine : K101E, K101P, E138A, E138G, E138K, E138R, E138Q, V179L, Y181C, Y181I, Y181V, Y188L, H221Y, F227C, M230I, M230L, et l'association de L100I et de K103N.
En culture cellulaire
Des souches résistantes à la rilpivirine ont été sélectionnées en cultures cellulaires à partir du virus VIH-1 de type sauvage de différentes origines et différents sous-types, ainsi qu'à partir du virus VIH-1 résistant aux INNTI. Les mutations associées à une résistance les plus fréquemment observées qui se sont développées ont été : L100I, K101E, V108I, E138K, V179F, Y181C, H221Y, F227C et M230I.
Patients virologiquement contrôlés
Dans les données groupées des études de Phase 3 ATLAS et FLAIR, le nombre de sujets ayant atteint les critères d'échec virologique confirmé (EVC) était faible. 7 EVC ont été observés avec rilpivirine plus cabotégravir (7/591, 1,2 %) et 7 EVC avec le régime antirétroviral en cours (7/591, 1,2 %) jusqu'à la semaine 48.
Dans le groupe rilpivirine plus cabotégravir dans l'analyse groupée, 5/591 (0,8 %) des patients ont développé une résistance : 5/591 (0,8 %) et 4/591 (0,7 %) présentaient respectivement des mutations associées à une résistance à la rilpivirine (K101E [n = 1], E138A/E/K/T [n = 1], E138A [n = 1] ou E138K [n = 2]) et/ou cabotégravir (G140R [n = 1], Q148R [n = 2] ou N155H [n = 1]).
Les 4 EVC sous cabotégravir plus rilpivirine dans FLAIR présentaient un VIH-1 de sous-type A1
(n = 3) ou AG (n = 1). Un patient en EVC dans FLAIR n'avait jamais reçu d'injection. Les 3 EVC sous cabotégravir plus rilpivirine dans ATLAS présentaient un VIH-1 de sous-type A, A1 ou AG. Pour 2 de ces 3 EVC, des mutations associées à une résistance à la rilpivirine, observées lors de l'échec, ont également été relevées à l'inclusion dans l'ADN du VIH-1 des PBMC.
Dans l'étude ATLAS-2M, 10 patients ont satisfait les critères d'EVC jusqu'à la semaine 48 : 8/522
(1,5 %) dans le bras recevant le traitement toutes les 8 semaines et 2/523 (0,4 %) dans le bras recevant le traitement toutes les 4 semaines.
Dans le groupe recevant le traitement toutes les 8 semaines, 5/522 (1,0 %) patients ont développé une résistance : 4/522 (0,8 %) et 5/522 (1,0 %) présentaient des mutations associées respectivement à une résistance à la rilpivirine (E138A [n = 1], E138K [n = 1], K101E [n = 2] ou Y188L [n = 1]) et/ou au cabotégravir (Q148R [n = 3] ou N155H [n = 4]).Dans le groupe recevant le traitement toutes les
4 semaines 2/523 (0,4 %) patients ont développé une résistance : 1/523 (0,2 %) et 2/523 (0,4 %) présentaient respectivement des mutations associées à une résistance à la rilpivirine (K101E [n = 1], M230L [n = 1]) et/ou mutations associées à une résistance au cabotégravir (E138K [n = 1], Q148R [n = 1] ou N155H [n = 1]). À l'inclusion, dans le bras recevant le traitement toutes les 8 semaines,
5 patients présentaient des mutations associées à une résistance à la rilpivirine et 1 de ces patients était porteur d'une mutation associée à une résistance au cabotégravir. Aucun patient du bras recevant le traitement toutes les 4 semaines ne présentait de mutation associée à une résistance à la rilpivirine ou au cabotégravir à l'inclusion. Les 10 EVC sous cabotégravir plus rilpivirine dans ATLAS-2M présentaient un VIH-1 de sous-type A (n = 1), A1 (n = 2), B (n = 4), C (n = 2) ou Complex (n = 1).
Résistance croisée
Virus présentant des mutations de résistance aux INNTI
Dans un groupe de 67 souches de VIH-1 recombinantes de laboratoire, présentant une mutation au niveau de la transcriptase inverse (TI) à des positions associées à une résistance aux INNTI, y compris les plus fréquemment observées K103N et Y181C, la rilpivirine a démontré une activité antivirale contre 64 (96 %) de ces souches. Les seules mutations de résistance associées à une perte de sensibilité à la rilpivirine ont été les suivantes : K101P, Y181I et Y181V. La mutation K103N seule n'a pas entraîné une diminution de la sensibilité à la rilpivirine, mais son association à la mutation L100I a réduit de 7 fois la sensibilité à la rilpivirine.
Isolats cliniques recombinants
62 % des 4 786 isolats de VIH-1 recombinants résistants à l'éfavirenz et/ou à la névirapine sont restés sensibles à la rilpivirine (fold change ≤ seuil biologique).
Patients virologiquement contrôlés
Dans l'analyse de la semaine 48 des études de Phase 3 ATLAS et FLAIR, 5/7 EVC présentaient une résistance phénotypique à la rilpivirine lors de l'échec. Parmi ces 5 patients, il a été observé une résistance phénotypique croisée à l'éfavirenz (n = 4), à l'étravirine (n = 3) et à la névirapine (n = 4).
Effets sur l'électrocardiogramme
La rilpivirine à la dose recommandée de 25 mg une fois par jour n'a montré aucun effet sur l'intervalle QTcF au cours d'une étude croisée, randomisée, contrôlée par placebo et par traitement actif (moxifloxacine 400 mg une fois par jour) menée chez 60 adultes sains, et comportant 13 mesures
effectuées pendant 24 heures à l'état d'équilibre. Les concentrations plasmatiques de rilpivirine après des injections de REKAMBYS sont comparables à celles obtenues avec la rilpivirine orale à une dose de 25 mg une fois par jour. REKAMBYS à la dose recommandée de 600 mg par mois ou de 900 mg tous les 2 mois n'est pas associée à un effet cliniquement significatif sur l'intervalle QTc.
Lorsque des posologies supra-thérapeutiques de 75 mg une fois par jour et 300 mg une fois par jour de rilpivirine orale ont été étudiées chez des adultes sains, les différences moyennes maximales appariées en fonction du temps (limite supérieure de l'intervalle de confiance à 95 %) de l'intervalle QTcF par rapport au placebo, après prise en compte des valeurs initiales, étaient respectivement de 10,7 (15,3) et 23,3 (28,4) ms. L'administration à l'état d'équilibre de la rilpivirine orale à la dose de 75 mg une fois par jour et de 300 mg une fois par jour a entraîné respectivement une valeur Cmax moyenne environ 4,4 fois et 11,6 fois plus élevée que la Cmax moyenne observée à l'état d'équilibre avec la dose recommandée de REKAMBYS de 600 mg une fois par mois. L'administration à l'état d'équilibre de la rilpivirine orale à la dose de 75 mg une fois par jour et de 300 mg une fois par jour a entraîné respectivement une valeur Cmax moyenne environ 4,1 fois et 10,7 fois plus élevée que la Cmax moyenne observée à l'état d'équilibre avec la dose de REKAMBYS recommandée de 900 mg tous les 2 mois.
Efficacité et sécurité cliniques
Administration tous les mois
L'efficacité de l'injection de REKAMBYS plus cabotégravir a été évaluée dans deux études de Phase 3 de non-infériorité randomisées, multicentriques, contrôlées par traitement actif, à bras parallèles, en ouvert, FLAIR (201584) et ATLAS (201585). L'analyse principale a été menée après que tous les patients ont terminé leur visite de la semaine 48 ou arrêté l'étude prématurément.
Patients virologiquement contrôlés (sous traitement antérieur à base de dolutégravir depuis
20 semaines)
Dans FLAIR, 629 patients infectés par le VIH-1, naïfs de traitement antirétroviral (ARV) ont reçu un traitement contenant le dolutégravir, un inhibiteur du transfert de brin de l'intégrase (INI), pendant 20 semaines (soit dolutégravir/abacavir/lamivudine, soit dolutégravir + 2 autres inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse (INTI) si les patients étaient HLA-B*5701 positifs). Les patients qui étaient virologiquement contrôlés (ARN du VIH-1 < 50 copies/mL, n = 566) ont ensuite été randomisés (1:1) pour, soit recevoir le traitement rilpivirine plus cabotégravir, soit poursuivre le traitement ARV en cours (TAC). Les patients randomisés pour recevoir le traitement rilpivirine plus cabotégravir ont commencé le traitement par une phase orale consistant en un comprimé de cabotégravir (30 mg) plus un comprimé de rilpivirine (25 mg) une fois par jour pendant au moins
4 semaines, suivie par un traitement par cabotégravir injectable (mois 1 : 600 mg, mois 2 et suivants : injection de 400 mg) plus rilpivirine injectable (mois 1 : injection de 900 mg, mois 2 et suivants : injection de 600 mg), une fois par mois, pendant un maximum de 96 semaines.
Patients virologiquement contrôlés (stables sous traitement ARV antérieur depuis au moins 6 mois)
Dans ATLAS, 616 patients infectés par le virus du VIH-1, pré-traités par un ARV et virologiquement contrôlés (pendant au moins 6 mois) (ARN du VIH-1 < 50 copies par mL) ont été randomisés (1:1) pour, soit recevoir le traitement rilpivirine plus cabotégravir, soit poursuivre le TAC. Les patients randomisés pour recevoir rilpivirine plus cabotégravir ont commencé le traitement par une phase orale consistant en un comprimé de cabotégravir (30 mg) plus un comprimé de rilpivirine (25 mg) une fois par jour pendant au moins 4 semaines, suivie par un traitement par cabotégravir injectable (mois 1 : 600 mg, mois 2 et suivants : injection de 400 mg) plus rilpivirine injectable (mois 1 : injection de 900 mg, mois 2 et suivants : injection de 600 mg), une fois par mois, pendant 44 semaines supplémentaires. Dans ATLAS, 50 %, 17 %, et 33 % des patients ont reçu, respectivement, un INNTI, un IP ou un INI comme classe du 3ème agent à l'inclusion avant la randomisation et ceci de façon similaire entre les bras de traitement.
Données groupées des études de Phase 3
À l'inclusion, dans l'analyse groupée, dans le bras rilpivirine plus cabotégravir, l'âge médian des patients était de 38 ans, 27 % étaient des femmes, 27 % étaient non caucasiens, 1 % étaient âgés
de ≥ 65 ans et 7 % avaient un taux de cellules CD4+ inférieur à 350 cellules par mm3 ; ces caractéristiques étaient similaires entre les bras de traitement.
Le critère d'évaluation principal des deux études était la proportion de patients présentant un taux d'ARN plasmatique du VIH-1 ≥ 50 copies/mL à la semaine 48 (algorithme Snapshot pour la population ITT-E).
Dans une analyse groupée des deux études de Phase 3, rilpivirine plus cabotégravir était non-inférieur au TAC en ce qui concerne la proportion de patients avec un taux d'ARN plasmatique du VIH-
1 ≥ 50 copies/mL (1,9 % et 1,7 %, respectivement) à la semaine 48. La différence ajustée entre le traitement rilpivirine plus cabotégravir et le TAC (0,2 ; IC à 95 % : -1,4, 1,7) a atteint le critère de non-infériorité (borne supérieure de l'IC à 95 % inférieure à 4 %) [voir le Tableau 8].
Le critère d'évaluation principal et les autres résultats de la semaine 48, incluant les résultats selon les caractéristiques principales à l'inclusion, pour FLAIR, ATLAS, ainsi que les données groupées, sont présentés dans le Tableau 8 et le Tableau 9.
Tableau 8: Résultats virologiques du traitement randomisé dans FLAIR et ATLAS à la semaine 48 (analyse Snapshot)
FLAIR ATLAS Données groupées
RPV+
CAB
N = 283
TAC
N = 283
RPV+
CAB
N = 308
TAC
N = 308
RPV+ CAB
N = 591
TAC
N = 591
ARN du VIH-1
≥ 50 copies/mL
6 (2,1) 7 (2,5) 5 (1,6) 3 (1,0) 11 (1,9) 10 (1,7)
Différence entre les
traitements en % (IC
à 95 %)*
-0,4 (-2,8, 2,1) 0,7 (-1,2, 2,5) 0,2 (-1,4, 1,7)
ARN du VIH-1
< 50 copies/mL
265 (93,6) 264 (93,3) 285 (92,5) 294 (95,5) 550 (93,1) 558 (94,4)
Différence entre les
traitements en % (IC
à 95 %)*
0,4 (-3,7, 4,5) -3,0 (-6,7, 0,7) -1,4 (-4,1, 1,4)
Absence de donnée
virologique à la
fenêtre de la
semaine 48
12 (4,2) 12 (4,2) 18 (5,8) 11 (3,6) 30 (5,1) 23 (3,9)
Raisons
Sortie de
l'étude/arrêt du
médicament à
l'étude en raison
d'un événement
indésirable ou du
décès
8 (2,8) 2 (0,7) 11 (3,6) 5 (1,6) 19 (3,2) 7 (1,2)
Sortie de
l'étude/arrêt du
médicament à
l'étude pour
d'autres raisons
4 (1,4) 10 (3,5) 7 (2,3) 6 (1,9) 11 (1,9) 16 (2,7)
Données
manquantes dans
l'intervalle
d'analyse, mais
poursuite de
l'étude
0 0 0 0 0 0

* Ajustée en fonction de facteurs de stratification à l'inclusion.
† Inclut les patients ayant arrêté le traitement en raison d'un manque d'efficacité, ayant arrêté alors qu'ils n'étaient pas contrôlés.
N = Nombre de sujets dans chaque groupe de traitement, IC = intervalle de confiance, TAC = traitement antirétroviral en cours, RPV = rilpivirine, CAB = cabotégravir.
Tableau 9 Proportion de patients avec un taux d'ARN plasmatique du VIH-
1 ≥ 50 copies/mL à la semaine 48 selon les caractéristiques principales à l'inclusion (Snapshot des résultats)
Caractéristiques à l'inclusion Données groupées de FLAIR et
ATLAS
RPV + CAB
N = 591
n/N (%)
TAC
N = 591
n/N (%)
CD4+ à l'inclusion
(cellules/mm3)
< 350
≥ 350 à < 500
≥ 500
0/42
5/120 (4,2)
6/429 (1,4)
2/54 (3,7)
0/117
8/420 (1,9)
Sexe Masculin
Féminin
6/429 (1,4)
5/162 (3,1)
9/423 (2,1)
1/168 (0,6)
Origine ethnique Caucasienne
Afro-américaine/africaine
Asiatique/Autre
9/430 (2,1)
2/109 (1,8)
0/52
7/408 (1,7)
3/133 (2,3)
0/48
IMC < 30 kg/m2
≥ 30 kg/m2
6/491 (1,2)
5/100 (5,0)
8/488 (1,6)
2/103 (1,9)
Âge (ans) < 50 ans
≥ 50 ans
9/492 (1,8)
2/99 (2,0)
8/466 (1,7)
2/125 (1,6)
Traitement antiviral à
l'inclusion lors de la
randomisation
IP
INI
INNTI
1/51 (2,0)
6/385 (1,6)
4/155 (2,6)
0/54
9/382 (2,4)
1/155 (0,6)

IMC = indice de masse corporelle, IP = inhibiteur de protéase, INI = inhibiteur de l'intégrase, INNTI = inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse, RPV = rilpivirine, CAB = cabotégravir, TAC = traitement antirétroviral en cours
Dans les études ATLAS et FLAIR, les différences entre les traitements étaient comparables quelles que soient les caractéristiques à l'inclusion (numération CD4+, sexe, âge, origine ethnique, IMC, classe du 3ème agent à l'inclusion).
Données à la semaine 96 de l'étude FLAIR
Dans l'étude FLAIR, les résultats à 96 semaines sont restés cohérents avec ceux obtenus à
48 semaines. La proportion de patients présentant un taux d'ARN plasmatique du VIH-
1 ≥ 50 copies/mL était respectivement de 3,2 % pour rilpivirine plus cabotégravir (n = 283) et 3,2 % pour le TAC (n = 283) (différence ajustée entre le traitement par REKAMBYS plus cabotégravir et le TAC [0,0 ; IC à 95 % : -2,9, 2,9]). La proportion de patients présentant un taux d'ARN plasmatique du VIH-1 < 50 copies/mL était respectivement de 87 % pour REKAMBYS plus cabotégravir et 89 % pour le TAC (différence ajustée entre le traitement par REKAMBYS plus cabotégravir et le TAC [-2,8 ; IC à 95 % : -8,2, 2,5]).
Injection directe versus instauration orale, données à la semaine 124 de l'étude FLAIR
Dans l'étude FLAIR, une évaluation de la sécurité et de l'efficacité a été réalisée à la semaine 124 chez les patients choisissant, à la semaine 100, de passer de l'abacavir/dolutégravir/lamivudine à rilpivirine plus cabotégravir dans la phase d'extension. Les patients avaient la possibilité de changer de traitement avec ou sans phase d'instauration orale, conduisant à un groupe instauration orale et un groupe injection directe.
À la semaine 124, la proportion de patients ayant un taux d'ARN plasmatique du VIH-1
≥ 50 copies/mL était de 1/121 (0,8 %) et de 1/111 (0,9 %) pour respectivement, les groupes instauration orale et injection directe. Les taux de contrôle virologique (ARN de VIH-1
< 50 copies/mL) étaient similaires dans les deux groupes instauration orale (113/121 [93,4 %]) et injection directe (110/111 [99,1 %]).
Administration tous les 2 mois
Patients virologiquement contrôlés (stables sous traitement ARV antérieur depuis au moins 6 mois)
L'efficacité et la sécurité d'emploi de la rilpivirine injectable administrée tous les 2 mois, a été évaluée dans une étude de Phase 3b de non-infériorité, randomisée, multicentrique, à bras parallèles, en ouvert, ATLAS-2M (207966). L'analyse principale a été menée après que tous les patients aient terminé leur visite de la semaine 48 ou arrêté l'étude prématurément.
Dans ATLAS-2M, 1 045 patients infectés par le VIH-1, prétraités par des ARV et virologiquement contrôlés ont été randomisés (1:1) et ont reçu un traitement injectable de rilpivirine plus cabotégravir, administré soit tous les 2 mois soit tous les mois. Les patients qui n'avaient pas reçu initialement un traitement par cabotégravir/rilpivirine ont reçu un traitement d'instauration par voie orale comprenant un comprimé (25 mg) de rilpivirine plus un comprimé (30 mg) de cabotégravir, une fois par jour, pendant au moins 4 semaines. Les patients randomisés pour recevoir les injections mensuelles de rilpivirine (mois 1 : injection de 900 mg, mois 2 et suivants : injection de 600 mg) et de cabotégravir (mois 1 : injection de 600 mg, mois 2 et suivants : injections de 400 mg) ont reçu le traitement pendant 44 semaines supplémentaires. Les patients randomisés pour recevoir tous les deux mois les injections de rilpivirine (injection de 900 mg aux mois 1, 2, 4 et tous les 2 mois par la suite) et les injections de cabotégravir (injection de 600 mg aux mois 1, 2, 4 et tous les 2 mois par la suite) ont reçu le traitement pendant 44 semaines supplémentaires. Avant la randomisation, 63 %, 13 % et 24 % des patients avaient reçu, respectivement, rilpivirine plus cabotégravir pendant 0 semaine, 1 à 24 semaines et
> 24 semaines.
À l'inclusion, l'âge médian des patients était de 42 ans, 27 % étaient des femmes, 27 % étaient non caucasiens, 4 % étaient âgés de ≥ 65 ans et 6 % avaient un taux de cellules CD4+ inférieur à
350 cellules par mm3 ; ces caractéristiques étaient similaires entre les bras de traitement.
Le critère d'évaluation principal dans ATLAS-2M était la proportion de patients présentant un taux d'ARN plasmatique du VIH-1 ≥ 50 copies/mL à la semaine 48 (algorithme Snapshot pour la population ITT-E).
Dans ATLAS-2M, l'administration tous les 2 mois de rilpivirine plus cabotégravir était non-inférieure à l'administration tous les mois de cabotégravir et rilpivirine en ce qui concerne la proportion de patients présentant un taux d'ARN plasmatique du VIH-1 ≥ 50 copies/mL (1,7 % et 1,0 %, respectivement) à la semaine 48. La différence ajustée entre l'administration tous les 2 mois et l'administration tous les mois de cabotégravir plus rilpivirine (0,8 ; IC à 95 % : -0,6, 2,2) a satisfait au critère de non-infériorité (limite supérieure de l'IC à 95 % inférieure à 4 %).
Tableau 10 Résultats virologiques du traitement randomisé d'ATLAS-2M à 48 semaines (analyse Snapshot)
Administration tous les
2 mois (1 fois/8 semaines)
Administration mensuelle
(1 fois/4 semaines)
N = 522 (%) N = 523 (%)
ARN du VIH-1 ≥ 50 copies/mL 9 (1,7) 5 (1,0)
Différence en % entre les
traitements (IC à 95 %)*
0,8 (-0,6, 2,2)
ARN du VIH-1 < 50 copies/mL 492 (94,3) 489 (93,5)
Différence en % entre les
traitements (IC à 95 %)*
0,8 (-2,1, 3,7)
Absence de donnée virologique
à la fenêtre de la semaine 48
21 (4,0) 29 (5,5)
Raisons :
Sortie d'étude en raison d'EI
ou du décès
9 (1,7) 13 (2,5)
Sortie d'étude pour d'autres
raisons
12 (2,3) 16 (3,1)
Données manquantes dans
l'intervalle d'analyse mais
poursuite de l'étude
0 0

* Ajustée en fonction de facteurs de stratification à l'inclusion.
† Inclut les patients ayant arrêté le traitement en raison d'un manque d'efficacité, ayant arrêté alors qu'ils n'étaient pas contrôlés.
N = Nombre de sujets dans chaque groupe de traitement, IC = intervalle de confiance, TAC = traitement antirétroviral en cours.
Tableau 11 Proportion de patients dans ATLAS-2M avec un taux d'ARN plasmatique du VIH-1 ≥ 50 copies/mL à la semaine 48 selon les caractéristiques principales à l'inclusion (analyse Snapshot des résultats)
Caractéristiques à l'inclusion Nombre de sujets avec un taux d'ARN du
VIH-1 ≥ 50 copies/mL/ nombre total évalué
(%)
Administration
tous les 2 mois
(1 fois/8 semaines)
Administration
mensuelle
(1 fois/4 semaines)
Numération des
cellules CD4+ à
l'inclusion
(cellules/mm3)
< 350 1/35 (2,9) 1/27 (3,7)
350 à < 500 1/96 (1,0) 0/89
≥ 500 7/391 (1,8) 4/407 (1,0)
Sexe Masculin 4/385 (1,0) 5/380 (1,3)
Féminin 5/137 (3,5) 0/143
Origine ethnique Caucasienne 5/370 (1,4) 5/393 (1,3)
Non-caucasienne 4/152 (2,6) 0/130
Afro-américaine/africaine 4/101 (4,0) 0/90
Non afro-
américaine/africaine
5/421 (1,2) 5/421 (1,2)
IMC < 30 kg/m2 3/409 (0,7) 3/425 (0,7)
≥ 30 kg/m2 6/113 (5,3) 2/98 (2,0)
Âge (ans) < 35 ans 4/137 (2,9) 1/145 (0,7)
35 ans à < 50 ans 3/242 (1,2) 2/239 (0,8)
≥ 50 ans 2/143 (1,4) 2/139 (1,4)
Exposition
antérieure à
CAB/RPV
Aucune 5/327 (1,5) 5/327 (1,5)
1-24 semaines 3/69 (4,3) 0/68
> 24 semaines 1/126 (0,8) 0/128

IMC = indice de masse corporelle, CAB = cabotégravir, RPV = rilpivirine
Dans l'étude ATLAS-2M, les différences entre les traitements n'étaient pas cliniquement significatives pour le critère d'évaluation principal quelles que soient les caractéristiques à l'inclusion (taux de lymphocytes CD4+, sexe, origine ethnique, IMC, âge et exposition antérieure à cabotégravir/rilpivirine).
Les résultats d'efficacité à la semaine 96 sont comparables aux résultats du critère d'évaluation principal à la semaine 48. Les injections de rilpivirine plus cabotégravir administrées tous les 2 mois sont non-inférieures à l'administration de la rilpivirine plus cabotégravir tous les mois. La proportion de sujets présentant un taux d'ARN plasmatique du VIH-1 ≥50 copies/mL à la semaine 96 dans les groupes rilpivirine plus cabotégravir administrés tous les 2 mois (n = 522) et rilpivirine plus cabotégravir administrés tous les mois (n = 523) était respectivement de 2,1 % et 1,1 % (différence ajustée entre les traitements rilpivirine plus cabotégravir administrés tous les 2 mois et administrés tous les mois [1,0 ; IC à 95 % : -0,6, 2,5]). La proportion de sujets présentant un taux d'ARN plasmatique du VIH-1 <50 copies/mL à la semaine 96 dans les groupes rilpivirine plus cabotégravir administrés tous les 2 mois et rilpivirine plus cabotégravir administrés tous les mois était respectivement de 91 % et 90,2 % (différence ajustée entre les traitements rilpivirine plus cabotégravir administrés tous les 2 mois et administrés tous les mois [0,8 ; IC à 95 % : -2,8, 4,3]).
Les résultats d'efficacité à la semaine 152 sont comparables aux résultats du critère d'évaluation principal à la semaine 48 et à la semaine 96. Les injections de rilpivirine plus cabotégravir administrées tous les 2 mois sont non-inférieures à l'administration de la rilpivirine plus cabotégravir tous les mois. Dans une analyse en ITT, la proportion de sujets présentant un taux d'ARN plasmatique du VIH-1 ≥50 copies/mL à la semaine 152 dans les groupes rilpivirine plus cabotégravir administrés tous les 2 mois (n = 522) et rilpivirine plus cabotégravir administrés tous les mois (n = 523) était respectivement de 2,7 % et 1,0 % (différence ajustée entre les traitements rilpivirine plus cabotégravir administrés tous les 2 mois et administrés tous les mois [1,7 ; IC à 95 % : 0,1, 3,3]). Dans une analyse en ITT, la proportion de sujets présentant un taux d'ARN plasmatique du VIH-1 <50 copies/mL à la semaine 152 dans les groupes rilpivirine plus cabotégravir administrés tous les 2 mois et rilpivirine plus cabotégravir administrés tous les mois était respectivement de 87 % et 86 % (différence ajustée entre les traitements rilpivirine plus cabotégravir administrés tous les 2 mois et administrés tous les mois [1,5 ; IC à 95 % : -2,6, 5,6]).
Analyses post-hoc
Des analyses multivariées des études de Phase 3 groupées (ATLAS jusqu'à 96 semaines, FLAIRjusqu'à 124 semaines, ATLAS-2M jusqu'à 152 semaines) ont examiné l'influence de divers facteurs sur le risque d'EVC. L'analyse des caractéristiques à l'inclusion (ACI) a examiné les caractéristiques des participants et les caractéristiques virologiques à l'inclusion, ainsi que le schéma posologique et l'analyse multivariée (AMV) a inclus les caractéristiques à l'inclusion et a intégré les concentrations plasmatiques du médicament attendues post-inclusion en cas d'EVC, à l'aide d'un modèle de régression avec procédure de sélection des variables. Sur un total de 4 291 personnes-années, le taux d'incidence non-ajusté des EVC était de 0,54 par 100 personnes-années ; 23 EVC ont été rapportés (1,4% des 1 651 participants de ces études).
L'ACI a démontré que les mutations de résistance à la rilpivirine (rapport des taux d'incidence
[RTI] = 21,65, p < 0,0001), le sous-type A6/A1 du VIH-1 (RTI = 12,87, p < 0,0001) et l'indice de masse corporelle (RTI = 1,09 pour une augmentation de 1 unité, p = 0,04 ; RTI = 3,97 pour
≥ 30 kg/m², p = 0,01) étaient associées à un EVC. Les autres variables, notamment l'administration toutes les 4 semaines ou toutes les 8 semaines, le sexe féminin ou les mutations de résistance au CAB/INI, n'étaient pas associées de façon significative à un EVC. Une combinaison d'au moins 2 des caractéristiques clés suivantes, présentes à l'inclusion, a été associée à un risque accru d'EVC : mutations associées à une résistance à la rilpivirine, sous-type A6/A1 du VIH-1 ou IMC ≥ 30 kg/m2(Tableau 12).
Tableau 12 Résultats virologiques selon la présence des caractéristiques clés à l'inclusion : mutations de résistance à la rilpivirine, sous-type A6/A1 du VIH-11 et IMC
≥ 30 kg/m2
Caractéristiques à l'inclusion
(nombre)
Succès virologique2 Échec virologique
confirmé (en %)3
0 844/970 (87,0) 4/970 (0,4)
1 343/404 (84,9) 8/404 (2,0)4
≥ 2 44/57 (77,2) 11/57 (19,3)5
TOTAL
(intervalle de confiance à
95 %)
1 231/1 431 (86/0)
(84,1 % ; 87,8 %)
23/1 431 (1,6)6
(1,0 % ; 2,4 %)

1 Classification des sous-types A1 ou A6 du VIH-1 réalisée selon le panel Los Alamos National Library issu de la base de données sur les séquences du VIH (juin 2020).
2 D'après l'algorithme Snapshot de la FDA : ARN < 50 copies/mL à la semaine 48 pour ATLAS, à la semaine 124 pour FLAIR, à la semaine 152 pour ATLAS-2M.
3 Défini comme deux mesures consécutives du taux d'ARN du VIH ≥ 200 copies/mL.
4 Valeur prédictive positive (VPP) : < 1 % ; valeur prédictive négative (VPN) : 98,5 % ; sensibilité : 34,8 % ; spécificité : 71,9 %.
5 VPP : 19,3 % ; VPN : 99,1 % ; sensibilité : 47,8 % ; spécificité : 96,7 %.
6 Ensemble de données d'analyse comprenant toutes les covariables non-manquantes pour les caractéristiques à l'inclusion (sur un total de 1 651 participants).
Chez les patients pésentant au moins deux de ces facteurs de risque, la proportion de sujets ayant eu un EVC était plus élevée que celle observée chez les patients n'ayant aucun ou un seul facteur de risque, avec un EVC identifié chez 6/24 patients [25,0 % ; IC à 95% (9,8 % ; 46,7 %)] traités avec le schéma posologique tous les 2 mois et chez 5/33 patients [15,2 % ; IC à 95% (5,1 % ; 31,9 %)] traités avec leschéma posologique mensuel.
Relais par voie orale avec d'autres traitements ARV
Une analyse rétrospective des données poolées de 3 études cliniques (FLAIR, ATLAS-2M et LATTE-2/étude 200056) a inclus 29 sujets qui ont reçu un traitement de relais par voie orale pendant une durée médiane de 59 jours (25ème et 75ème centile 53-135) avec un traitement ARV autre que rilpivirine plus cabotégravir (relais oral alternatif) pendant le traitement par REKAMBYS plus cabotégravir à longue durée d'action en injections intramusculaires (IM). L'âge médian des sujets étaient de 32 ans, 14 % étaient des femmes, 31 % étaient non caucasiens, 97 % ont reçu un traitement à base d'inhibiteurs de l'intégrase (INI) pour le relais oral alternatif, 41 % ont reçu un INNTI dans le cadre de leur traitement de relais oral alternatif (incluant la rilpivirine dans 11/12 cas) et 62 % ont reçu un INTI. Trois sujets se sont retirés de l'étude pendant le relais oral ou peu de temps après le relais oral pour des raisons non liées à la sécurité. Une suppression virologique a été maintenue chez la majorité (≥ 96 %) des sujets (ARN plasmatique du VIH-1 < 50 copies/mL). Au cours du relais par un traitement oral alternatif et durant la période suivant le relais oral alternatif (jusqu'à 2 injections de REKAMBYS plus cabotégravir après le relais oral), aucun cas d'EVC (ARN plasmatique du VIH-1 confirmé
≥ 200 copies/mL) n'a été observé.
Population pédiatrique
L'Agence européenne des médicaments a différé l'obligation de soumettre les résultats d'études réalisées avec une injection de REKAMBYS dans un ou plusieurs sous-groupes de la population pédiatrique dans le traitement de l'infection par le virus du VIH-1.

Source : EMA

side-effect

Effets indésirables

  • LDL augmenté

  • augmentation de l'amylase pancréatique

  • cholestérol total augmenté

  • céphalée

  • douleur au site d'injection

  • gêne au site d'injection

  • induration au site d'injection

  • nodule au site d'injection

  • réaction au site d'injection

  • état fébrile

pill

Liste des spécialités disponibles

Source : BDPM

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