Ropinirole (chlorhydrate) 2 mg comprimé
Informations générales
Substance
Forme galénique
Comprimé pelliculé
Voie d'administration
Voie orale
Source : ANSM
Indications et autres usages documentés
Source : ANSM
Posologie
Posologie
Adultes
ROPINIROLE EG peut être pris au cours des repas afin d'améliorer la tolérance gastro-intestinale.
La posologie doit être adaptée individuellement, en fonction de l'efficacité et de la tolérance.
Maladie de Parkinson
Le ropinirole doit être administré en trois prises par jour.
Instauration du traitement
La dose initiale de ropinirole recommandée est de 0,25 mg, 3 fois par jour pendant une semaine. La dose de ropinirole est ensuite augmentée de 0,25 mg par prise, 3 fois par jour selon le schéma suivant :
<table> <tbody><tr> <td></td> <td colspan="4"> Semaine </td> <td></td> </tr> <tr> <td></td> <td> 1 </td> <td> 2 </td> <td> 3 </td> <td> 4 </td> <td></td> </tr> <tr> <td> Dose de ropinirole par prise (mg) </td> <td> 0,25 </td> <td> 0,5 </td> <td> 0,75 </td> <td> 1,0 </td> <td></td> </tr> <tr> <td> Dose de ropinirole quotidienne totale (mg) </td> <td> 0,75 </td> <td> 1,5 </td> <td> 2,25 </td> <td> 3,0 </td> <td></td> </tr> </tbody></table>Poursuite du traitement
Après la phase d'instauration du traitement, la dose de ropinirole peut être augmentée chaque semaine de 0,5 à 1 mg par prise, 3 fois par jour (soit 1,5 à 3 mg/jour).
Une réponse thérapeutique peut être obtenue pour des doses allant de 3 à 9 mg/jour. Si les symptômes ne sont pas ou plus suffisamment contrôlés après la phase d'instauration décrite ci-dessus, la dose de ropinirole peut être progressivement augmentée jusqu'à 24 mg par jour.
Des doses quotidiennes de ropinirole supérieures à 24 mg n'ont pas été étudiées.
Si le traitement est interrompu pendant un jour ou plus, il conviendra d'envisager la reprise du traitement selon le même schéma posologique (voir ci-dessus).
Lorsque ROPINIROLE EG est administré en association à la lévodopa, la posologie de la lévodopa peut être réduite progressivement en fonction de la réponse symptomatique. Au cours des essais cliniques, la posologie de la lévodopa a été réduite progressivement d'environ 20 % chez les patients recevant ROPINIROLE EG en tant que traitement adjuvant. Chez les patients atteints de la maladie de Parkinson à un stade avancé et recevant du ropinirole en association à la lévodopa, des dyskinésies peuvent apparaître au cours de l'ajustement initial de la posologie du ropinirole. Les essais cliniques ont montré qu'une diminution de la posologie de la lévodopa peut améliorer les dyskinésies (voir rubrique 4.8).
Syndrome des jambes sans repos
Le ropinirole doit être administré au moment du coucher mais pas plus de 3 heures avant celui-ci.
Instauration du traitement (semaine 1) :
La dose initiale recommandée est de 0,25 mg, une fois par jour (comme indiqué ci-dessus) pendant deux jours. Si cette dose est bien tolérée, elle sera augmentée à 0,5 mg, une fois par jour jusqu'à la fin de la première semaine.
Poursuite du traitement (à partir de la semaine 2) :
Après la phase d'instauration du traitement, la dose quotidienne sera augmentée jusqu'à l'obtention d'une réponse thérapeutique optimale. Dans les essais cliniques, la dose moyenne utilisée, chez les patients ayant un syndrome des jambes sans repos modéré à sévère, a été de 2 mg une fois par jour.
La dose peut être augmentée jusqu'à 1 mg une fois par jour à la deuxième semaine. La dose peut ensuite être augmentée de 0,5 mg par semaine sur les deux semaines suivantes, jusqu'à atteindre une dose de 2 mg une fois par jour. Chez certains patients, pour obtenir une amélioration optimale, la dose pourra être augmentée progressivement jusqu'à 4 mg au maximum, en une prise par jour. Au cours des essais cliniques, la dose a été augmentée de 0,5 mg par semaine jusqu'à atteindre la dose de 3 mg une fois par jour, puis de 1 mg jusqu'à atteindre la dose maximale recommandée de 4 mg une fois par jour, comme le montre le tableau ci-dessous.
Des doses supérieures à 4 mg une fois par jour n'ont pas été étudiées chez les patients ayant un syndrome des jambes sans repos (SJSR).
Schéma posologique
<table> <tbody><tr> <td> Semaine </td> <td> 2 </td> <td> 3 </td> <td> 4 </td> <td> 5\* </td> <td> 6\* </td> <td> 7\* </td> </tr> <tr> <td> Dose quotidienne (mg/jour en une prise) </td> <td> 1 </td> <td> 1,5 </td> <td> 2 </td> <td> 2,5 </td> <td> 3 </td> <td> 4 </td> </tr> </tbody></table>* Pour atteindre une amélioration optimale chez certains patients.
L'efficacité du traitement par ropinirole n'a pas été démontrée au-delà de 12 semaines (voir rubrique 5.1). Après 12 semaines de traitement, la réponse du patient au ropinirole et la nécessité de continuer le traitement devront être réévaluées. Si le traitement est interrompu pendant plus de quelques jours, la reprise du traitement devra se faire selon le même schéma posologique décrit plus haut.
Informations générales pour toutes les indications thérapeutiques
Lorsque le ropinirole est utilisé en remplacement d'un autre agoniste dopaminergique, ce dernier doit être arrêté selon les recommandations du titulaire de l'autorisation de mise sur le marché avant l'instauration du traitement par le ropinirole.
Arrêt du traitement
Comme pour les autres agonistes dopaminergiques, s'il est nécessaire, l'arrêt du traitement par le ropinirole doit se faire progressivement en réduisant le nombre de prises quotidiennes sur une période d'une semaine (voir rubrique 4.4).
L'arrêt brutal d'une thérapie dopaminergique peut conduire au développement d'un syndrome malin des neuroleptiques (voir rubrique 4.4).
Populations particulières
Sujets âgés
La clairance du ropinirole est réduite d'approximativement 15 % chez les patients de 65 ans ou plus. Bien qu'aucun ajustement de la posologie ne soit nécessaire, la posologie du ropinirole doit être adaptée individuellement, avec une surveillance attentive de la tolérance, jusqu'à obtention de la réponse clinique optimale.
Insuffisance rénale
Chez les patients ayant une insuffisance rénale légère à modérée (clairance de la créatinine comprise entre 30 et 50 ml/min), aucune altération de la clairance du ropinirole n'a été observée, indiquant qu'aucun ajustement de la posologie n'est nécessaire dans cette population.
L'utilisation du ropinirole chez les patients ayant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 30 ml/min) sans hémodialyse régulière n'a pas été étudiée.
Maladie de Parkinson
Une étude sur l'utilisation du ropinirole chez les patients atteints d'insuffisance rénale terminale (patients sous hémodialyse) a montré qu'un ajustement de la dose chez ces patients est nécessaire selon la description ci-après : la dose initiale recommandée de ROPINIROLE EG est de 0,25 mg trois fois par jour. Ensuite, les augmentations de doses seront basées sur la tolérance et l'efficacité. Chez les patients régulièrement hémodialysés, la dose maximale recommandée de ROPINIROLE EG est de 18 mg/jour. Après l'hémodialyse, des doses supplémentaires ne sont pas nécessaires (voir rubrique 5.2).
Syndrome des jambes sans repos
Une étude sur l'utilisation du ropinirole chez les patients atteints d'insuffisance rénale terminale (patients sous hémodialyse) a montré qu'un ajustement de la dose chez ces patients est nécessaire selon la description ci-après : la dose initiale recommandée de ROPINIROLE EG est de 0,25 mg une fois par jour. Ensuite, les augmentations de doses seront basées sur la tolérance et l'efficacité. Chez les patients régulièrement hémodialysés, la dose maximale recommandée de ROPINIROLE EG est de 3 mg/jour. Après l'hémodialyse, des doses supplémentaires ne sont pas nécessaires (voir rubrique 5.2).
Population pédiatrique
ROPINIROLE EG n'est pas recommandé chez les enfants de moins de 18 ans en raison de l'absence de données de sécurité d'emploi et d'efficacité.
Pour les posologies non réalisables/faisables avec ce dosage, d'autres dosages sont disponibles pour ce médicament.
Mode d'administration
Voie orale.
Source : BDPM
Contre-indications
Allaitement
Insuffisance hépatique
Insuffisance rénale
sans hémodialyse régulièreTrouble psychiatrique
Trouble psychiatrique, antécédent
Trouble psychotique
Trouble psychotique, antécédent
Source : ANSM
Interactions
dopaminergiques <> neuroleptiques antiémétiquesContre-indication
antiparkinsoniens dopaminergiques <> neuroleptiques antipsychotiques (sauf clozapine)Association DECONSEILLEE
dopaminergiques <> tétrabénazineAssociation DECONSEILLEE
médicaments sédatifs <> alcool (boisson ou excipient)Association DECONSEILLEE
ropinirole <> antivitamines KPrécaution d'Emploi
ropinirole <> ciprofloxacinePrécaution d'Emploi
ropinirole <> fluvoxaminePrécaution d'Emploi
ropinirole <> énoxacinePrécaution d'Emploi
résines chélatrices <> médicaments administrés par voie oralePrécaution d'Emploi
topiques gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants <> médicaments administrés par voie oralePrécaution d'Emploi
laxatifs (type macrogol) <> médicaments administrés par voie oraleA prendre en compte
médicaments sédatifs (sauf oxybate de sodium) <> autres médicaments sédatifs (sauf oxybate de sodium)A prendre en compte
médicaments à l'origine d'une hypotension orthostatique (sauf inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5) <> dapoxétineA prendre en compte
médicaments à l'origine d'une hypotension orthostatique <> médicaments abaissant la pression artérielleA prendre en compte
médicaments à risque lors du sevrage tabagique <> traitements de substitution nicotiniqueA prendre en compte
Source : Thesaurus
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Il n'y a pas de données suffisantes sur l'utilisation du ropinirole chez la femme enceinte. Les concentrations de ropinirole peuvent augmenter progressivement pendant la grossesse (voir rubrique 5.2).
Les études chez l'animal ont montré une toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3). Le risque potentiel dans l'espèce humaine étant inconnu, le ropinirole n'est pas recommandé pendant la grossesse à moins que le bénéfice attendu pour la patiente l'emporte sur le risque potentiel encouru par le fœtus.
Allaitement
Il a été démontré que des éléments relatifs au ropinirole ont été transférés dans le lait de la rate allaitante. Le passage du ropinirole et de ses métabolites dans le lait maternel humain n'est pas connu. Un risque lors de l'allaitement d'un enfant ne peut être exclu. Le ropinirole ne doit pas être utilisé chez les femmes qui allaitent car il peut inhiber la lactation. Le ropinirole ne doit pas être utilisé chez les femmes qui allaitent car il peut inhiber la lactation.
Fertilité
Il n'existe pas de données relatives aux effets du ropinirole sur la fertilité humaine. Des études de fertilité chez la rate ont montré des effets sur l'implantation mais aucun effet n'a été identifié sur la fertilité masculine (voir rubrique 5.3).
Source : BDPM
Propriétés pharmacologiques
Classe pharmacothérapeutique : Agents dopaminergiques, agoniste dopaminergique, code ATC : N04BC04.
Mécanisme d'action
Le ropinirole est un agoniste dopaminergique non ergoté D2/D3 qui stimule les récepteurs dopaminergiques du striatum.
Efficacité clinique dans le traitement de la maladie de Parkinson
Le ropinirole pallie la déplétion en dopamine qui caractérise la maladie de Parkinson par stimulation des récepteurs dopaminergiques du striatum.
Efficacité clinique dans le traitement du syndrome des jambes sans repos
Le ropinirole doit être seulement prescrit aux patients présentant un syndrome des jambes sans repos idiopathique modéré à sévère. Les patients ayant un syndrome des jambes sans repos idiopathique modéré à sévère se plaignent généralement d'insomnie ou de gêne sévère au niveau des membres.
Dans quatre études randomisées sur 12 semaines évaluant le ropinirole versus placebo chez des patients présentant un syndrome des jambes sans repos, les effets sur les scores de l'échelle IRLS (International Restless Syndrome Scale) ont été comparés à la 12 semaine par rapport à l'état initial.
La dose moyenne de ropinirole chez les patients modérés à sévères était de 2,0 mg/jour. Dans une analyse regroupée de ces quatre études chez les patients présentant un syndrome des jambes sans repos modéré à sévère, la différence ajustée entre les deux groupes de traitement pour le score de l'échelle IRLS, à la semaine 12, en analyse LOCF (Last Observation Carried Forward) dans la population en intention de traiter a été, entre l'état initial et la semaine 12, de -4,0 points (IC à 95 % [-5,6 ; -2,4], p < 0,0001). Chez ces patients, le score moyen d'IRLS est passé de 28,4 à 13,5 dans le groupe ropinirole et de 28,2 à 17,4 dans le groupe placebo.
Une étude de polysomnographie sur 12 semaines, contrôlée contre placebo, chez des patients ayant un syndrome des jambes sans repos, a évalué l'effet du traitement par le ropinirole sur les mouvements périodiques des jambes durant le sommeil. Des différences statistiquement significatives ont été observées entre l'état initial et la semaine 12 pour l'indice des mouvements périodiques des jambes durant le sommeil.
L'analyse regroupée des données des quatre études randomisées sur 12 semaines évaluant le ropinirole versus placebo chez des patients présentant un syndrome des jambes sans repos modéré à sévère, a montré que les patients traités par ropinirole ont présenté une amélioration significative par rapport au placebo sur les domaines de l'échelle MOS Sleep (Medical Outcome Study Sleep) (Scores de 0 à 100 pour chaque domaine excepté pour la quantité de sommeil). Les différences ajustées entre les bras ropinirole et placebo ont été : de -15,2 (IC à 95 % [-19,37 ; -10,94] ; p < 0,0001) pour les troubles du sommeil, de 0,7 heure (IC à 95 % [0,49 ; 0,94]; p < 0,0001) pour la quantité de sommeil, de 18,6 (IC à 95 % [13,77 ; 23,45] ; p < 0,0001) pour la qualité du sommeil et de -7,45 (IC à 95 % [-10,86 ; -4,23] ; p < 0,0001) pour la somnolence diurne.
L'efficacité à long terme a été évaluée dans une étude clinique randomisée, en double aveugle, contre placebo, d'une durée de 26 semaines. Les résultats globaux ont été difficiles à interpréter en raison d'une interaction significative des centres de traitement et de la proportion élevée de données manquantes. On n'a pas pu démontrer de maintien de l'efficacité à 26 semaines par rapport au placebo.
Dans les études cliniques, la plupart des patients étaient d'origine caucasienne.
Autres effets cliniques
Le ropinirole inhibe la sécrétion de prolactine par action au niveau de l'hypothalamus et de l'hypophyse.
Étude de l'effet du ropinirole sur la repolarisation cardiaque
Une étude approfondie de l'intervalle QT conduite chez des volontaires sains, hommes et femmes, recevant des doses de 0,5 mg, 1 mg, 2 mg et 4 mg de ropinirole, comprimé pelliculé (à libération immédiate) une fois par jour a montré, par rapport au placebo, une augmentation maximale de la durée de l'intervalle QT de 3,46 millisecondes (estimation ponctuelle) à la dose de 1 mg. La limite supérieure de l'intervalle de confiance à 95 % pour le plus grand effet moyen était inférieure à 7,5 millisecondes. L'effet du ropinirole à des doses plus élevées n'a pas été systématiquement évalué.
Les données cliniques disponibles issues d'une étude approfondie de l'intervalle QT n'indiquent pas de risque de prolongation de l'intervalle QT pour des doses de ropinirole allant jusqu'à 4 mg/jour. Un risque de prolongation de l'intervalle QT ne peut pas être exclu car aucune étude allant jusqu'à la posologie de 24 mg/jour n'a été menée.
Source : BDPM
Liste des spécialités disponibles
- Commercialisé
ADARTREL 2 mg, comprimé pelliculé
- Commercialisé
REQUIP 2 mg, comprimé pelliculé
- Commercialisé
ROPINIROLE ARROW GENERIQUES 2 mg, comprimé pelliculé
- Commercialisé
ROPINIROLE EG 2 mg, comprimé pelliculé
- Commercialisé
ROPINIROLE TEVA 2 mg, comprimé pelliculé
- Commercialisé
ROPINIROLE VIATRIS 2 mg, comprimé pelliculé
Source : BDPM
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