Stribild 150 mg/150 mg/200 mg/245 mg, comprimé pelliculé

pill

Informations générales

Source : ANSM

indication

Indications et autres usages documentés

side-effect

Posologie

Le traitement doit être initié par un médecin expérimenté dans la prise en charge de l'infection par le VIH.

Posologie

<i>Adultes et adolescents âgés de 12 ans et plus, pesant au moins 35 kg : </i>un comprimé à prendre une fois par jour avec de la nourriture.

Si le patient oublie de prendre une dose de Stribild et s'en aperçoit dans les 18 heures suivant l'heure de prise habituelle, il doit prendre Stribild dès que possible, avec de la nourriture, et poursuivre le traitement normalement. Si un patient oublie de prendre une dose de Stribild et s'en aperçoit plus de 18 heures après, et que l'heure de la dose suivante est proche, le patient ne doit pas prendre la dose oubliée mais simplement poursuivre le traitement normalement.

Si le patient vomit dans l'heure suivant la prise de Stribild, il doit prendre un autre comprimé.

Populations particulières

<i>Personnes âgées </i>

Aucune donnée permettant d'établir une recommandation sur la posologie chez les patients âgés de plus de 65 ans n'est disponible (voir rubriques 4.4 et 5.1). Stribild doit être administré avec précaution aux patients âgés (voir rubrique 4.4).

<i>Adultes insuffisants rénaux </i>

Le traitement par Stribild ne doit pas être initié chez les patients présentant une clairance de la créatinine inférieure à 70 ml/min (voir rubriques 4.4 et 5.2). Voir rubrique 4.4 pour l'initiation du traitement par Stribild chez les patients présentant une clairance de la créatinine inférieure à

90 ml/min.

Le traitement par Stribild doit être interrompu si la clairance de la créatinine diminue en dessous de 50 ml/min lors du traitement par Stribild car cela nécessite d'adapter l'intervalle posologique pour l'emtricitabine et le ténofovir disoproxil, ce que ne permet pas l'association fixe (voir rubriques 4.4 et 5.2). Voir rubrique 4.4 pour les patients dont la clairance de la créatinine diminue en dessous de

70 ml/min lors du traitement par Stribild.

<i>Patients pédiatriques insuffisants rénaux </i>

L'utilisation de Stribild n'est pas recommandée chez les patients pédiatriques âgés de moins de 18 ans insuffisants rénaux (voir rubrique 4.4).

<i>Insuffisance hépatique </i>

Aucune adaptation de la dose de Stribild n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère (score de Child-Pugh A) ou modérée (score de Child-Pugh B). Stribild n'a pas été étudié chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (score de Child-Pugh C). Par conséquent, l'utilisation de Stribild n'est pas recommandée chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (voir rubriques 4.4 et 5.2).

Si Stribild est arrêté chez des patients co-infectés par le VIH et le virus de l'hépatite B (VHB), ces patients doivent être étroitement surveillés afin de détecter tout signe d'exacerbation de l'hépatite (voir rubrique 4.4).

<i>Population pédiatrique </i>

La sécurité et l'efficacité de Stribild chez les enfants âgés de moins de 12 ans ou pesant moins de

35 kg n'ont pas été établies (voir rubrique 5.2).

Mode d'administration

Stribild doit être pris une fois par jour, par voie orale, avec de la nourriture (voir rubrique 5.2). Le comprimé pelliculé ne doit pas être croqué ni écrasé.

Source : EMA

side-effect

Contre-indications

  • Atteinte rénale, antécédent

  • Grossesse

    infection par le VIH de la mère à l'enfant
  • Insuffisance rénale

interactions

Interactions

cobicistat <> amiodarone
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de majoration des effets indésirables de l'amiodarone par diminution de son métabolisme par le cobicistat.
Conduite à tenir
-
cobicistat <> anticonvulsivants inducteurs enzymatiques
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de diminution de l’efficacité du cobicistat par augmentation de son métabolisme par l’inducteur.
Conduite à tenir
-
cobicistat <> grazoprévir + elbasvir
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation des concentrations plasmatiques de grazoprévir et d’elbasvir.
Conduite à tenir
-
cobicistat <> millepertuis
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de diminution de l’efficacité du cobicistat par augmentation de son métabolisme par l’inducteur.
Conduite à tenir
-
cobicistat <> quinidine
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de majoration des effets indésirables de la quinidine par diminution de son métabolisme par le cobicistat.
Conduite à tenir
Surveillance clinique.
cobicistat <> rifampicine
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de diminution de l’efficacité du cobicistat par augmentation de son métabolisme par l’inducteur.
Conduite à tenir
-
inhibiteurs puissants du CYP3A4 (sauf ritonavir) <> ombitasvir + paritaprévir
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation des concentrations plasmatiques de la bithérapie par diminution de son métabolisme hépatique par l’inhibiteur.
Conduite à tenir
-
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> alcaloïdes de l'ergot de seigle vasoconstricteurs
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de vasoconstriction coronaire ou des extrémités (ergotisme), ou de poussées hypertensives.
Conduite à tenir
-
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> dapoxétine
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de majoration des effets indésirables, notamment à type de vertiges ou de syncopes.
Conduite à tenir
-
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> darifénacine
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de majoration des effets indésirables.
Conduite à tenir
-
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> dompéridone
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation des concentrations plasmatiques de dompéridone par diminution de son métabolisme hépatique par l’inhibiteur.
Conduite à tenir
-
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> dronédarone
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation importante des concentrations de dronédarone par diminution de son métabolisme.
Conduite à tenir
-
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> fésotérodine
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de majoration des effets indésirables.
Conduite à tenir
En cas d'insuffisance rénale ou hépatique, modérée à sévère.
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation (très importante pour l'avanafil et le vardénafil) des concentrations plasmatiques de l'IPDE5, avec risque d'hypotension (sévère avec le vardénafil).
Conduite à tenir
Pour connaître les risques et les niveaux de contrainte de chaque IPDE5 avec les inhibiteurs puissants du CYP3A4, il convient de se reporter aux AMM specifiques à chacun d'eux.
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> ivabradine
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation des concentrations plasmatiques de l’ivabradine et par conséquent de ses effets indésirables (inhibition de son métabolisme hépatique par l’inhibiteur).
Conduite à tenir
-
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> lomitapide
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation des concentrations plasmatiques du lomitapide par diminution de son métabolisme hépatique par l’inhibiteur.
Conduite à tenir
-
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> lurasidone
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation des concentrations plasmatiques de la lurasidone par diminution de son métabolisme hépatique par l’inhibiteur.
Conduite à tenir
-
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> naloxégol
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation très importante des concentrations du naloxegol par l’inhibiteur.
Conduite à tenir
-
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> pimozide
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Conduite à tenir
-
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> quétiapine
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation importante des concentrations de quétiapine, avec risque de surdosage.
Conduite à tenir
-
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> ranolazine
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation des concentrations de ranolazine par diminution de son métabolisme par l'inhibiteur.
Conduite à tenir
-
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> simvastatine
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque majoré d'effets indésirables (concentration-dépendants) à type de rhabdomyolyse par diminution du métabolisme de la simvastatine.
Conduite à tenir
-
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> ticagrélor
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation des concentrations plasmatiques de ticagrelor par diminution de son métabolisme hépatique par l’inhibiteur.
Conduite à tenir
-
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> télithromycine
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de majoration des effets indésirables, notamment à type de troubles du rythme cardiaque.
Conduite à tenir
chez le patient insuffisant rénal ou hépatique sévère.
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> vénétoclax
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation très importante des concentrations de vénétoclax par diminution de son métabolisme hépatique, avec risque de majoration de la toxicité, notamment hématologique.
Conduite à tenir
Contre-indication : - pendant la phase de titration.
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> éliglustat
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Chez les patients ayant un génotype de métaboliseurs lents du CYP2D6, risque de majoration des effets indésirables de l’éliglustat.
Conduite à tenir
-
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> éplérénone
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque d’augmentation des concentrations plasmatiques de l’éplérénone par l'inhibiteur et de ses effets indésirables, notamment l’hyperkaliémie.
Conduite à tenir
-
cobicistat <> étravirine
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de diminution des concentrations plasmatiques du cobicistat par l’étravirine.
Conduite à tenir
-
inhibiteurs puissants du CYP3A4 (sauf clarithromycine, érythromycine, télithromycine) <> colchicine
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation des effets indésirables de la colchicine, aux conséquences potentiellement fatales.
Conduite à tenir
-
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> alfuzosine
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque d’augmentation des concentrations plasmatiques de l’alfuzosine et de ses effets indésirables.
Conduite à tenir
-
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> apixaban
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation des concentrations plasmatiques de l’apixaban par l'inhibiteur, avec majoration du risque de saignement.
Conduite à tenir
-
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> axitinib
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de majoration des effets indésirables de l’inhibiteur detyrosine kinase par diminution de son métabolisme.
Conduite à tenir
-
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> bosutinib
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de majoration des effets indésirables de l’inhibiteur detyrosine kinase par diminution de son métabolisme.
Conduite à tenir
-
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> bédaquiline
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation des concentrations plasmatiques de bédaquiline par diminution de son métabolisme hépatique par l’inhibiteur.
Conduite à tenir
Si l’association est nécessaire, une surveillance ECG plus fréquente et une surveillance des transaminases sont recommandées.
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> cabozantinib
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de majoration des effets indésirables de l’inhibiteur detyrosine kinase par diminution de son métabolisme.
Conduite à tenir
-
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> cobimétinib
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de majoration des effets indésirables de l’inhibiteur detyrosine kinase par diminution de son métabolisme.
Conduite à tenir
-
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> corticoïdes métabolisés, notamment inhalés
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
En cas d’utilisation prolongée par voie orale ou inhalée : augmentation des concentrations plasmatiques du corticoïde par diminution de son métabolisme hépatique par l’inhibiteur, avec risque d’apparition d’un syndrome cushingoïde voire d’une insuffisance surrénalienne.
Conduite à tenir
Préférer un corticoïde non métabolisé.
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> céritinib
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de majoration des effets indésirables de l’inhibiteur detyrosine kinase par diminution de son métabolisme.
Conduite à tenir
-
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> dabrafénib
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de majoration des effets indésirables de l’inhibiteur detyrosine kinase par diminution de son métabolisme.
Conduite à tenir
-
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> dasatinib
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de majoration des effets indésirables de l’inhibiteur detyrosine kinase par diminution de son métabolisme.
Conduite à tenir
-
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> délamanid
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaires, notamment de torsades de pointes.
Conduite à tenir
Si l’association ne peut être évitée, contrôle clinique et électrocardiographique régulier.
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> entrectinib
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de majoration des effets indésirables de l’inhibiteur detyrosine kinase par diminution de son métabolisme.
Conduite à tenir
-
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> glasdégib
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de majoration des effets indésirables du glasdégib par diminution de son métabolisme.
Conduite à tenir
Si l’association ne peut être évitée, surveillance clinique étroite.
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> halofantrine
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaires, notamment de torsades de pointes.
Conduite à tenir
Si cela est possible, interrompre l'inhibiteur. Si l'association ne peut être évitée, contrôle préalable du QT et surveillance ECG monitorée.
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> ibrutinib
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de majoration des effets indésirables de l’inhibiteur detyrosine kinase par diminution de son métabolisme.
Conduite à tenir
Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique étroite et réduction de la dose pendant la durée de l'association voire interruption temporaire ou définitive.
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> irinotécan
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de majoration des effets indésirables de l’irinotécan par augmentation des concentrations plasmatiques de son métabolite actif.
Conduite à tenir
-
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> lercanidipine
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Majoration des effets indésirables de l’antagoniste des canaux calciques, le plus souvent à type d'hypotension et d'oedèmes, notamment chez le sujet âgé.
Conduite à tenir
-
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> luméfantrine
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Conduite à tenir
Si cela est possible, interrompre l’inhibiteur. Si l’association ne peut être évitée, contrôle préalable du QT et surveillance ECG monitorée.
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> midazolam
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation des concentrations plasmatiques de midazolam par diminution de son métabolisme hépatique, avec majoration de la sédation.
Conduite à tenir
-
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> midostaurine
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation des effets indésirables de la midostaurine par l’inhibiteur.
Conduite à tenir
Si l’association ne peut être évitée, surveillance clinique étroite.
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> nilotinib
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de majoration des effets indésirables de l’inhibiteur detyrosine kinase par diminution de son métabolisme.
Conduite à tenir
-
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> olaparib
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation des concentrations plasmatiques d’olaparib par l’inhibiteur.
Conduite à tenir
Si l’association ne peut être évitée, limiter la dose d’olaparib à 150 mg deux fois par jour.
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> oxycodone
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Majoration des effets indésirables, notamment respiratoires, de l’oxycodone par diminution de son métabolisme par l'inhibiteur.
Conduite à tenir
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de l’oxycodone pendant le traitement par l'inhibiteur et après son arrêt.
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> ribociclib
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de majoration des effets indésirables de l’inhibiteur detyrosine kinase par diminution de son métabolisme.
Conduite à tenir
Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique étroite et réduction de la dose pendant la durée de l'association voire interruption temporaire ou définitive.
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> riociguat
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation des concentrations plasmatiques de riociguat par diminution de son métabolisme hépatique par l’inhibiteur.
Conduite à tenir
-
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> rivaroxaban
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation des concentrations plasmatiques de rivaroxaban, avec majoration du risque de saignement.
Conduite à tenir
-
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> régorafénib
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation des concentrations plasmatiques de régorafenib par diminution de son métabolisme hépatique par l’inhibiteur.
Conduite à tenir
-
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> silodosine
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque d’augmentation des effets indésirables de la silodosine par l’inhibiteur, notamment à type d’hypotension orthostatique.
Conduite à tenir
-
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> sunitinib
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de majoration des effets indésirables de l’inhibiteur detyrosine kinase par diminution de son métabolisme.
Conduite à tenir
-
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> tamsulosine
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de majoration des effets indésirables de la tamsulosine, par inhibition de son métabolisme hépatique.
Conduite à tenir
-
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> toltérodine
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de majoration des effets indésirables.
Conduite à tenir
-
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> trastuzumab emtansine
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation des concentrations plasmatiques du DM1, un composant du trastuzumab emtansine, par inhibition de son métabolisme par l’inhibiteur.
Conduite à tenir
-
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> vinca-alcaloïdes cytotoxiques
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de majoration de la toxicité de l'antimitotique par diminution de son métabolisme hépatique par l’inhibiteur.
Conduite à tenir
Si l’association ne peut être évitée, surveillance clinique et biologique étroite.
ténofovir disoproxil <> didanosine
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque d'échec du traitement antirétroviral, voire émergence de résistances. De plus, majoration du risque de la toxicité mitochondriale de la didanosine.
Conduite à tenir
-
cobicistat <> rifabutine
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation très importante du métabolite de la rifabutine, avec risque de majoration de sa toxicité (uvéites, neutropénies). Par ailleurs, possible diminution des concentrations de cobicistat.
Conduite à tenir
Réduction de la dose de rifabutine (150 mg 1 jour sur deux). Surveillance clinique et biologique régulière, notamment en début d'association.
cobicistat <> ténofovir alafénamide
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Avec l'atazanavir, le darunavir ou le lopinavir boostés par cobicistat, augmentation des concentrations plasmatiques du ténofovir alafénamide par augmentation de son absorption.
Conduite à tenir
En cas de co-administration, la dose de ténofovir alafénamide doit être limitée à 10 mg par jour. L’association avec les autres inhibiteurs de protéases du VIH n’a pas été étudiée.
elvitégravir <> estroprogestatifs contraceptifs
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution de l’efficacité contraceptive par augmentation du métabolisme hépatique du contraceptif hormonal par l'elvitégravir.
Conduite à tenir
Utiliser une méthode additionnelle de type mécanique (préservatif) pendant la durée de l’association, et un cycle suivant l’arrêt de l'elvitégravir.
elvitégravir <> itraconazole
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation des concentrations plasmatiques d’elvitegravir par diminution de son métabolisme par l'itraconazole.
Conduite à tenir
Avec l’elvitegravir co-administré avec le cobicistat, surveillance clinique. Limiter la dose maximale d’itraconazole à 200 mg/j.
elvitégravir <> kétoconazole
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation des concentrations plasmatiques d’elvitegravir par diminution de son métabolisme par le kétoconazole.
Conduite à tenir
Avec l’elvitegravir co-administré avec le cobicistat, surveillance clinique. Limiter la dose maximale de kétoconazole à 200 mg/j.
inhibiteurs puissants du CYP3A4 (sauf kétoconazole) <> isavuconazole
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation des concentrations plasmatiques d’isavuconazole par diminution de son métabolisme hépatique par l’inhibiteur.
Conduite à tenir
-
inhibiteurs puissants du CYP3A4 (sauf ritonavir) <> quinine
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de majoration des effets indésirables de la quinine, notamment troubles du rythme ventriculaire et troubles neurosensoriels (cinchonisme).
Conduite à tenir
Surveillance clinique et ECG. Adaptation éventuelle de la posologie de la quinine pendant le traitement par l'inhibiteur enzymatique et après son arrêt.
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> alfentanil
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation de l'effet dépresseur respiratoire de l'analgésique opiacé par diminution de son métabolisme hépatique.
Conduite à tenir
Surveillance clinique et adaptation de la posologie de l’analgésique opiacé en cas de traitement par un inhibiteur puissant du CYP3A4.
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> antagonistes des canaux calciques (sauf lercanidipine)
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Majoration des effets indésirables de l’antagoniste des canaux calciques, le plus souvent à type d'hypotension et d'oedèmes, notamment chez le sujet âgé.
Conduite à tenir
Surveillance clinique et adaptation posologique pendant le traitement par l'inhibiteur enzymatique et après son arrêt.
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> bortézomib
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de majoration des effets indésirables, notamment neurologiques, du bortezomib par diminution de son métabolisme.
Conduite à tenir
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie du bortezomib pendant la durée du traitement par l’inhibiteur enzymatique.
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> bosentan
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque majoré des effets indésirables du bosentan, notamment d’atteintes hépatiques, par diminution de son métabolisme par l'inhibiteur.
Conduite à tenir
Surveillance clinique et biologique pendant l’association.
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> cabazitaxel
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de majoration des effets indésirables dose-dépendants du cabazitaxel par inhibition de son métabolisme par l’inhibiteur enzymatique.
Conduite à tenir
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie du cabazitaxel pendant le traitement par l’inhibiteur enzymatique.
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> disopyramide
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque d’augmentation des effets indésirables du disopyramide par diminution de son métabolisme.
Conduite à tenir
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie du disopyramide.
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> docétaxel
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de majoration des effets indésirables dose-dépendants du docétaxel par inhibition de son métabolisme par l’inhibiteur enzymatique.
Conduite à tenir
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie du docétaxel pendant le traitement par l’inhibiteur enzymatique.
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> eszopiclone
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation de l'effet sédatif de l’eszopiclone.
Conduite à tenir
Précaution d'emploi En cas d'association chez les sujets non âgés, une réduction de la dose d'eszopiclone peut être nécessaire.
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> fentanyl
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque d'augmentation de l’effet dépresseur respiratoire de l’analgésique opiacé par légère diminution de son métabolisme hépatique.
Conduite à tenir
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de l’analgésique opiacé en cas de traitement par un inhibiteur puissant du CYP3A4.
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> inhibiteurs de tyrosine kinases métabolisés (sauf axitinib, bosutinib, cabozantinib, céritinib, cobimétinib, dabrafénib, dasatinib, entrectinib, ibrutinib, nilotinib, osimertinib, ribociclib, sunitinib, vandétanib)
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de majoration des effets indésirables de l’inhibiteur detyrosine kinase par diminution de son métabolisme.
Conduite à tenir
Surveillance clinique.
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> ivacaftor (seul ou associé)
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation des concentrations d’ivacaftor, avec risque de majoration des effets indésirables.
Conduite à tenir
Se référer à l'AMM pour les adaptations posologiques.
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> maraviroc
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation des concentrations de maraviroc par l’inhibiteur.
Conduite à tenir
La dose de maraviroc doit être diminuée à 150 mg deux fois par jour en cas de co-administration avec cet inhibiteur. A l'exception du tipranavir boosté par ritonavir où la dose de maraviroc doit être de 300 mg deux fois par jour.
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> panobinostat
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de majoration des effets indésirables, notamment cardiaques, du panobinostat par diminution de son métabolisme par l’inhibiteur.
Conduite à tenir
Surveillance clinique et ECG. Débuter le traitement à dose réduite de moitié (10 mg).
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> solifénacine
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de majoration des effets indésirables.
Conduite à tenir
Chez le patient à fonction rénale et hépatique normales, réduire la dose à 4 mg ou 5 mg, respectivement, en cas d'association à un inhibiteur puissant du CYP3A4.
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> sufentanil
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation de l’effet dépresseur respiratoire de l’analgésique opiacé par diminution de son métabolisme hépatique.
Conduite à tenir
Surveillance clinique et adaptation de la posologie de l’analgésique opiacé en cas de traitement par un inhibiteur puissant du CYP3A4.
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> tolvaptan
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation importante (entre 2 à 5 fois en moyenne) des concentrations de tolvaptan, avec risque de majoration importante des effets indésirables, notamment diurèse importante, déshydratation, insuffisance rénale aiguë.
Conduite à tenir
Réduire la posologie des deux tiers aux trois quarts, selon la dose prescrite.
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> trétinoïne
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Décrit pour les antifongiques azolés.Augmentation des concentrations de trétinoïne par diminution de son métabolisme, avec risque de majoration de sa toxicité (pseudo-tumor cerebrii, hypercalcémie…)
Conduite à tenir
Adaptation de la posologie de la trétinoïne pendant le traitement par l’inhibiteur et après son arrêt.
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> vérapamil
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Bradycardie et/ou troubles de la conduction auriculo-ventriculaire, par diminution du métabolisme hépatique du vérapamil par l’inhibiteur.
Conduite à tenir
Surveillance clinique et ECG. S’il y a lieu, adaptation de la posologie du vérapamil pendant le traitement par l’inhibiteur, et après son arrêt, le cas échéant.
résines chélatrices <> médicaments administrés par voie orale
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
La prise de résine chélatrice peut diminuer l’absorption intestinale et, potentiellement, l’efficacité d’autres médicaments pris simultanément.
Conduite à tenir
D’une façon générale, la prise de la résine doit se faire à distance de celle des autres médicaments, en respectant un intervalle de plus de 2 heures, si possible.
topiques gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants <> médicaments administrés par voie orale
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution de l'absorption de certains autres médicaments ingérés simultanément.
Conduite à tenir
Prendre les topiques ou antiacides, adsorbants à distance de ces substances (plus de 2 heures, si possible).
ténofovir disoproxil <> anti-inflammatoires non stéroïdiens
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de majoration de la néphrotoxicité du ténofovir, notamment avec des doses élevées de l'anti-inflammatoire ou en présence de facteurs de risque d'insuffisance rénale.
Conduite à tenir
En cas d’association, surveiller la fonction rénale.
ténofovir disoproxil <> lédipasvir
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Lors de sa co-administration avec un inhibiteur de protéase, augmentation des concentrations plasmatiques du ténofovir par le lédipasvir.
Conduite à tenir
Surveillance clinique et biologique, notamment de la fonction rénale.
cobicistat <> inhibiteurs puissants du CYP3A4
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque d’augmentation des concentrations plasmatiques du cobicistat ou de l’inhibiteur du CYP3A4.
Conduite à tenir
Pour connaître les risques et les niveaux de contrainte de chaque interaction, il convient de se reporter aux AMM specifiques à chaque spécialité.
elvitégravir <> rifabutine
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution des concentrations minimales d’elvitégravir.
Conduite à tenir
-
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> alprazolam
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Possible augmentation de l'effet sédatif de l'alprazolam.
Conduite à tenir
-
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> brentuximab
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation des concentrations du métabolite actif du brentuximab, avec risque de neutropénie.
Conduite à tenir
-
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> idélalisib
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation des concentrations plasmatiques d’idélalisib par diminution de son métabolisme hépatique par l’inhibiteur.
Conduite à tenir
-
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque d’augmentation des concentrations plasmatiques de l’inhibiteur de protéase boosté par le ritonavir ou de l’inhibiteur du CYP3A4.
Conduite à tenir
Pour connaître les risques et les niveaux de contrainte de chaque inhibiteur de protéase boosté par le ritonavir avec les inhibiteurs puissants du CYP3A4, il convient de se reporter aux AMM spécifiques à chacun d'eux.
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> oxybutynine
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de majoration des effets indésirables.
Conduite à tenir
-
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> substrats à risque du CYP3A4
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Majoration des effets indésirables propres à chaque substrat, avec conséquences souvent sévères.
Conduite à tenir
-
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> zolpidem
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Légère augmentation de l'effet sédatif du zolpidem.
Conduite à tenir
-
inhibiteurs puissants du CYP3A4 <> zopiclone
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Légère augmentation de l'effet sédatif de la zopiclone.
Conduite à tenir
-
laxatifs (type macrogol) <> médicaments administrés par voie orale
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Avec les laxatifs, notamment en vue d’explorations endoscopiques: risque de diminution de l’efficacité du médicament administré avec le laxatif.
Conduite à tenir
Eviter la prise d’autres médicaments pendant et après l’ingestion dans un délai d’au moins 2 h après la prise du laxatif, voire jusqu’à la réalisation de l’examen.
médicaments néphrotoxiques <> autres médicaments néphrotoxiques
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de majoration de la néphrotoxicité.
Conduite à tenir
-
ténofovir disoproxil <> atazanavir
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution d’environ un tiers de l’exposition à l’atazanavir chez le patient en cas d’association au ténofovir, comparativement au sujet sain recevant la même association.
Conduite à tenir
Ne pas administrer l’atazanavir avec le ténofovir sans ritonavir.
side-effect

Fertilité, grossesse et allaitement

Femmes en âge de procréer / contraception chez les hommes et les femmes
L'utilisation de Stribild doit s'accompagner d'une méthode de contraception efficace (voir
rubrique 4.5).
Grossesse
Il n'existe pas de données ou il existe des données limitées (moins de 300 grossesses) sur l'utilisation de Stribild chez la femme enceinte. Cependant, un grand nombre de données chez la femme enceinte (plus de 1 000 grossesses) n'a mis en évidence aucune malformation ni effet toxique pour le fœtus ou le nouveau-né associé à l'emtricitabine et au ténofovir disoproxil.
Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effets délétères directs ou indirects en termes de toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3).
Il a été montré qu'un traitement par cobicistat et elvitégravir au cours des deuxième et troisième trimestres de grossesse entraîne une exposition plus faible à l'elvitégravir (voir rubrique 5.2). Les concentrations en cobicistat diminuent et peuvent ne pas produire un effet booster suffisant. La réduction importante de l'exposition à l'elvitégravir peut entraîner un échec virologique et un risque accru de transmission de l'infection par le VIH de la mère à l'enfant. Par conséquent, un traitement par Stribild ne doit pas être instauré pendant la grossesse et le traitement antirétroviral des femmes ayant débuté une grossesse pendant un traitement par Stribild doit être changé (voir rubrique 4.4).
Allaitement
On ne sait pas si l'elvitégravir ou le cobicistat sont excrétés dans le lait maternel. Il a été montré que l'emtricitabine et le ténofovir sont excrétés dans le lait maternel. Les études effectuées chez l'animal ont montré que l'elvitégravir, le cobicistat et le ténofovir sont excrétés dans le lait. Il n'existe pas de données suffisantes sur les effets de l'elvitégravir, du cobicistat, de l'emtricitabine et du ténofovir disoproxil chez les nouveau-nés/nourrissons. Par conséquent, Stribild ne doit pas être utilisé pendant l'allaitement.
Afin d'éviter la transmission du virus au nourrisson, il est déconseillé aux femmes vivant avec le VIH d'allaiter leur nourrisson.
Fertilité
Aucune donnée relative à l'effet de Stribild sur la fertilité chez l'être humain n'est actuellement disponible. Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effets délétères de l'elvitégravir, du cobicistat, de l'emtricitabine ou du ténofovir disoproxil sur la fertilité.

Source : EMA

side-effect

Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique : Antiviraux à usage systémique ; antiviraux pour le traitement de l'infection par le VIH, association de substances. Code ATC : J05AR09.
Mécanisme d'action et effets pharmacodynamiques
L'elvitégravir est un inhibiteur de transfert de brin de l'intégrase (INSTI, integrase strand transfer inhibitor) du VIH-1. L'intégrase est une enzyme codée par le VIH-1 nécessaire à la réplication virale. L'inhibition de l'intégrase empêche l'ADN du VIH-1 de s'intégrer dans l'ADN du génome hôte, bloquant ainsi la formation du provirus du VIH-1 et la propagation de l'infection virale.
Le cobicistat est un inhibiteur sélectif de la sous-famille du CYP3A des cytochromes P450. L'inhibition par le cobicistat du métabolisme médié par le CYP3A augmente l'exposition systémique aux substrats du CYP3A, comme l'elvitégravir, dont la biodisponibilité est limitée et la demi-vie écourtée en raison de leur métabolisme CYP3A-dépendant.
L'emtricitabine est un analogue nucléosidique de la cytidine. Le ténofovir disoproxil est converti
in vivo en ténofovir, un analogue nucléosidique monophosphate (nucléotide) de l'adénosine monophosphate. L'emtricitabine et le ténofovir sont tous deux dotés d'une activité spécifique sur le virus de l'immunodéficience humaine (VIH-1 et VIH-2) et sur le virus de l'hépatite B.
L'emtricitabine et le ténofovir sont phosphorylés par des enzymes cellulaires pour former respectivement l'emtricitabine triphosphate et le ténofovir diphosphate. Des études in vitro ont montré que l'emtricitabine et le ténofovir pouvaient être totalement phosphorylés lorsqu'ils sont tous les deux présents dans les cellules. L'emtricitabine triphosphate et le ténofovir diphosphate inhibent de façon compétitive la transcriptase inverse du VIH-1, aboutissant à l'arrêt de l'élongation de la chaîne d'ADN.
L'emtricitabine triphosphate et le ténofovir diphosphate sont de faibles inhibiteurs des ADN polymérases de mammifères et aucun signe de toxicité mitochondriale n'a été observé in vitro et
in vivo.
Activité antivirale in vitro
L'elvitégravir, l'emtricitabine et le ténofovir en association double ou triple ont présenté une activité synergique en culture cellulaire. La synergie antivirale a été maintenue pour l'elvitégravir, l'emtricitabine et le ténofovir en présence de cobicistat. Aucun antagonisme n'a été observé pour aucune de ces associations.
L'activité antivirale de l'elvitégravir sur des isolats cliniques et de laboratoire du VIH-1 a été évaluée sur des cellules lymphoblastoïdes, des monocytes/macrophages et des lymphocytes du sang périphérique, avec des valeurs de concentration efficace à 50% (CE50) comprises entre 0,02 et 1,7 nM. L'elvitégravir a présenté une activité antivirale en culture cellulaire contre les sous-types A, B, C, D, E, F, G et O du VIH-1 (valeurs de CE50 comprises entre 0,1 et 1,3 nM) et a montré une activité contre le VIH-2 (CE50 de 0,53 nM).
Le cobicistat n'a pas d'activité anti-VIH détectable et n'a pas d'activité antagoniste ou agoniste sur les effets antiviraux de l'elvitégravir, de l'emtricitabine ou du ténofovir.
L'activité antivirale de l'emtricitabine sur des isolats cliniques et de laboratoire du VIH-1 a été évaluée sur des lignées de cellules lymphoblastoïdes, la lignée cellulaire MAGI-CCR5 et les cellules mononucléées du sang périphérique. Les valeurs de CE50 pour l'emtricitabine étaient comprises entre 0,0013 et 0,64 µM. L'emtricitabine a présenté une activité antivirale en culture cellulaire contre les sous-types A, B, C, D, E, F et G du VIH-1 (valeurs de CE50 comprises entre 0,007 et 0,075 µM) et a montré une activité spécifique contre le VIH-2 (valeurs de CE50 comprises entre 0,007 et 1,5 µM).
L'activité antivirale du ténofovir sur des isolats cliniques et de laboratoire du VIH-1 a été évaluée sur des lignées de cellules lymphoblastoïdes, des monocytes/macrophages primaires et des lymphocytes du sang périphérique. Les valeurs de CE50 du ténofovir étaient comprises entre 0,04 et 8,5 µM. Le ténofovir a présenté une activité antivirale en culture cellulaire contre les sous-types A, B, C, D, E, F, G et O du VIH-1 (valeurs de CE50 comprises entre 0,5 et 2,2 µM) et une activité spécifique contre le VIH-2 (valeurs de CE50 comprises entre 1,6 et 5,5 µM).
Résistance
En culture cellulaire
Une résistance à l'emtricitabine ou au ténofovir a été observée in vitro et chez certains patients infectés par le VIH-1 à la suite de la survenue de la mutation M184V ou M184I de la transcriptase inverse, conférant une résistance à l'emtricitabine, ou de la mutation K65R au niveau de la transcriptase inverse, conférant une résistance au ténofovir. De plus, une mutation K70E de la transcriptase inverse du VIH–1 a été sélectionnée dans la pratique clinique par le ténofovir disoproxil et celle-ci a entraîné une diminution de faible niveau de la sensibilité à l'abacavir, à l'emtricitabine, au ténofovir et à la lamivudine.
Les virus résistants à l'emtricitabine porteurs de la mutation M184V/I ont présenté une résistance croisée à la lamivudine, mais ont conservé leur sensibilité à la didanosine, à la stavudine, au ténofovir et à la zidovudine. La mutation K65R peut également être sélectionnée par l'abacavir, la stavudine ou la didanosine ; elle se traduit par une diminution de la sensibilité à ces agents, ainsi qu'à la lamivudine, à l'emtricitabine et au ténofovir. Le ténofovir disoproxil ne doit pas être administré chez les patients infectés par une souche de VIH-1 porteuse de la mutation K65R.
Les patients dont le VIH-1 comportait au moins 3 mutations associées aux analogues de la thymidine (TAMs), dont les mutations M41L ou L210W de la transcriptase inverse, ont présenté une sensibilité réduite au traitement par le ténofovir disoproxil.
Des isolats du VIH-1 présentant une diminution de la sensibilité à l'elvitégravir ont été sélectionnés en culture cellulaire. La diminution de la sensibilité à l'elvitégravir était, le plus souvent, associée aux mutations T66I, E92Q et Q148R de l'intégrase. D'autres mutations de l'intégrase ont été observées en culture cellulaire : H51Y, F121Y, S147G, S153Y, E157Q et R263K. Une résistance croisée à l'elvitégravir a été observée sur le VIH-1 comportant les mutations T66A/K, Q148H/K et N155H induites par le raltégravir. Les mutations primaires associées au raltégravir/elvitégravir n'affectent pas la sensibilité in vitro au dolutégravir en tant que mutations uniques et la présence supplémentaire de mutations secondaires (à l'exception de Q148) n'entraînent pas non plus de changements pertinents de l'indice de résistance dans des expériences de mutagenèse dirigée.
Aucune apparition de résistance au cobicistat ne peut être démontrée au sein du VIH-1 in vitro en raison de son manque d'activité antivirale.
Une résistance croisée importante a été observée entre la plupart des isolats du VIH-1 résistants à l'elvitégravir et le raltégravir, et entre les isolats résistants à l'emtricitabine et la lamivudine. Chez les patients n'ayant pas répondu au traitement par Stribild et qui étaient porteurs d'un VIH-1 avec émergence de mutations à l'origine d'une résistance à Stribild, le virus est resté sensible à tous les IP, à tous les INNTI et à la plupart des autres INTI.
Chez les patients naïfs de traitement
Dans une analyse combinée portant sur des patients naïfs de tout traitement antirétroviral recevant un traitement par Stribild dans les études de phase 3 GS-US-236-0102 et GS-US-236-0103 jusqu'à la semaine 144, un génotypage a été effectué sur les isolats plasmatiques de VIH-1 issus de tous les patients présentant un échec virologique confirmé ou un taux d'ARN du VIH-1 > 400 copies/ml au moment de l'échec virologique, à la semaine 48, à la semaine 96, à la semaine 144 ou au moment de l'arrêt précoce du médicament à l'étude. À partir de la semaine 144, on a observé l'apparition d'une ou de plusieurs mutations primaires associée(s) à la résistance à l'elvitégravir, à l'emtricitabine ou au ténofovir chez 18 des 42 patients pour lesquels des données génotypiques obtenues à partir d'isolats prélevés à l'initiation de l'étude et au moment de l'échec thérapeutique du traitement par Stribild étaient évaluables (2,6 %, 18 patients sur 701). Parmi les 18 patients chez lesquels une résistance virale est apparue, cette apparition s'est produite jusqu'à la semaine 48 chez 13 d'entre eux, entre la semaine 48 et la semaine 96 chez 3 d'entre eux et entre la semaine 96 et la semaine 144 de traitement chez 2 d'entre eux. Les mutations rencontrées étaient M184V/I (n = 17) et K65R (n = 5) de la transcriptase inverse et E92Q (n = 9), N155H (n = 5), Q148R (n = 3), T66I (n = 2) et T97A (n = 1) de l'intégrase. Dans des cas isolés, d'autres mutations de l'intégrase sont apparues en plus d'une mutation primaire à l'origine de la résistance à l'INSTI : H51Y, L68V, G140C, S153A, E157Q et G163R. La plupart des patients ayant développé des mutations à l'origine d'une résistance à l'elvitégravir ont développé des mutations à l'origine d'une résistance à la fois à l'emtricitabine et à l'elvitégravir. Dans l'analyse phénotypique des isolats issus des patients de la population de l'analyse de résistance,
13 patients (31 %) avaient des isolats du VIH-1 présentant une réduction de la sensibilité à l'elvitégravir, 17 patients (40 %) avaient une réduction de la sensibilité à l'emtricitabine et 2 patients (5 %) avaient une réduction de la sensibilité au ténofovir.
Dans l'étude GS-US-236-0103, 27 patients traités par Stribild présentaient un VIH-1 porteur de la mutation K103N associée aux INNTI dans la transcriptase inverse à l'inclusion. Ils avaient un taux de succès virologique (82 % à la semaine 144) similaire à celui de la population globale (78 %), et n'ont présenté aucune émergence de résistance à l'elvitégravir, à l'emtricitabine ou au ténofovir de leur VIH-1.
Chez les patients virologiquement contrôlés
Aucune émergence de résistance à Stribild n'a été observée au cours des études cliniques menées chez des patients virologiquement contrôlés ayant changé de traitement après un traitement à base d'un inhibiteur de protéase boosté par le ritonavir (IP + RTV) (étude GS–US–236–0115), d'un INNTI (étude GS–US–236–0121) ou de raltégravir (RAL) (étude GS–US–236–0123).
Vingt patients de ces études qui ont changé de traitement pour Stribild étaient déjà porteurs de la mutation K103N associée aux INNTI dans leur génotype avant de débuter le traitement antirétroviral initial. Le contrôle virologique a été maintenu pendant 48 semaines chez 18 de ces 20 patients. En raison d'une violation du protocole, deux patients historiquement porteurs de la mutation K103N ont interrompu le traitement prématurément bien qu'ils présentaient un taux d'ARN du VIH–1
< 50 copies/ml.
Expérience clinique
Les données d'efficacité de Stribild chez les patients adultes infectés par le VIH–1 naïfs de tout traitement reposent sur l'analyse des données recueillies à la semaine 144 des 2 études randomisées de phase 3 réalisées en double aveugle avec comparateur actif (GS-US-236-0102 et GS-US-236-0103) (n = 1 408). Les données d'efficacité de Stribild chez les patients adultes infectés par le VIH–1 virologiquement contrôlés reposent sur l'analyse des données recueillies à la semaine 48 de deux études randomisées en ouvert (études GS–US–236–0115 et GS–US–236–0121) et d'une étude en ouvert à un bras unique (étude GS–US–236–0123) (n = 910 ; 628 ayant reçu Stribild).
Patients adultes infectés par le VIH-1 naïfs de tout traitement
Dans l'étude GS-US-236-0102, des patients adultes naïfs de tout traitement antirétroviral infectés par le VIH-1 ont reçu une dose quotidienne unique de Stribild ou une dose quotidienne unique de
l'association fixe d'EFV/FTC/ténofovir disoproxil. Dans l'étude GS-US-236-0103, des patients adultes infectés par le VIH-1 et naïfs de tout traitement antirétroviral ont reçu une dose quotidienne unique de Stribild ou d'atazanavir boosté par le ritonavir (ATV/r) plus l'association fixe d'emtricitabine (FTC)/ténofovir disoproxil. Dans les deux études, le taux de réponse virologique a été évalué à la semaine 48 dans les deux bras de traitement. La réponse virologique était définie par l'obtention d'une charge virale indétectable (< 50 copies d'ARN du VIH-1/ml, analyse snapshot).
Les caractéristiques à l'inclusion et les résultats du traitement des deux études (GS-US-236-0102 et GS-US-236-0103) sont présentés dans les Tableaux 3 et 4, respectivement.
Tableau 3 : Données démographiques et caractéristiques à l'inclusion des sujets adultes naïfs de tout traitement antirétroviral infectés par le VIH-1 participant aux études GS-US-236-0102 et GS-US-236-0103
Étude GS-US-236-0102 Étude GS-US-236-0103
Stribild
n = 348
EFV/FTC/
ténofovir disoproxil
n = 352
Stribild
n = 353
ATV/r + FTC/
ténofovir disoproxil
n = 355
Données démographiques
Âge moyen, années (intervalle) 38,0
(18-67)
38,0
(19-72)
Sexe
Masculin 89 % 90 %
Féminin 11 % 10 %
Origine ethnique
Blanche 63 % 74 %
Noire/Afro-américaine 28 % 17 %
Asiatique 2 % 5 %
Autre 7 % 4 %
Caractéristiques de la maladie à l'inclusiona
Moyenne du taux d'ARN
plasmatique du VIH-1 à l'inclusion
(intervalle), log10 copies/ml
4,8
(2,6-6,5)
4,8
(1,7-6,6)
Pourcentage de sujets avec une
charge virale > 100 000 copies/ml
33 40
Moyenne du taux de CD4+ à
l'inclusion (intervalle),
x 106 cellules/l
386
(3-1 348)
370
(5-1 132)
Pourcentage de sujets avec un taux
de CD4+ ≤ 200 cellules/mm3
13 13

a Les patients ont été stratifiés selon le taux d'ARN du VIH-1 à l'inclusion dans les deux études.
Tableau 4 : Résultats virologiques du traitement randomisé des études GS-US-236-0102 et GS-US-236-0103 à la semaine 48 (analyse snapshot)a et à la semaine 144b
Semaine 48 Semaine 144
Étude
GS-US-236-0102
Étude
GS-US-236-0103
Étude
GS-US-236-0102
Étude
GS-US-236-0103
Stribild
n = 348
EFV/
FTC/
ténofovir
disoproxil
n = 352
Stribild
n = 353
ATV/r +
FTC/
ténofovir
disoproxil
n = 355
Stribild
n = 348
EFV/
FTC/
ténofovir
disoproxil
n = 352
Stribild
n = 353
ATV/r +
FTC/
ténofovir
disoproxil
n = 355
Succès virologique
ARN du VIH-1
< 50 copies/ml
88 % 84 % 90 % 87 % 80 % 75 % 78 % 75 %
Différence entre les
traitements
3,6 % (IC 95 % =
-1,6 %; 8,8 %)
3,0 % (IC 95 % =
-1,9 %; 7,8 %)
4,9 % (IC 95 % =
-1,3 %; 11,1 %)
3,1 % (IC 95 % =
-3,2 %; 9,4 %)
Échec virologiquec 7 % 7 % 5 % 5 % 7 % 10 % 8 % 7 %
Absence de
données
virologiques dans
la fenêtre de la
semaine 48 ou 144
Interruption de la
prise du
médicament de
l'étude en raison
de la survenue
d'EI ou du décès
du patientd
3 % 5 % 3 % 5 % 6 % 8 % 6 % 8 %
Interruption de la
prise du
médicament de
l'étude pour
d'autres raisons et
dernier taux
d'ARN du VIH-1
disponible
< 50 copies/mle
2 % 3 % 2 % 3 % 5 % 7 % 8 % 9 %
Données
manquantes dans
la fenêtre mais
traités par le
médicament de
l'étude
0 % 0 % 0 % 0 % 1 % 0 % 1 % 1 %

a La fenêtre de la semaine 48 est comprise entre le jour 309 et le jour 378 (inclus).
b La fenêtre de la semaine 144 est comprise entre le jour 967 et le jour 1 050 (inclus).
c Inclut les sujets avec ≥ 50 copies/ml dans la fenêtre de la semaine 48 ou de la semaine 144, les sujets ayant interrompu le traitement prématurément à cause d'une perte ou d'un manque d'efficacité, les sujets ayant interrompu le traitement pour des raisons sans rapport avec un effet indésirable, un décès, une perte ou un manque d'efficacité et qui avaient une charge virale ≥ 50 copies/ml au moment de l'interruption.
d Inclut les patients qui ont interrompu le traitement à cause d'un effet indésirable ou du décès à tout moment de l'étude, à partir du jour 1 et jusqu'à la fenêtre de la semaine 48, si cela a entraîné l'absence de données virologiques sur le traitement pendant cette période.
e Inclut les sujets ayant interrompu le traitement pour des raisons sans rapport avec un effet indésirable, un décès, une perte ou un manque d'efficacité ; par ex. : retrait du consentement, perte de vue lors du suivi, etc.
Stribild a atteint le critère de non-infériorité (obtention de < 50 copies d'ARN du VIH-1/ml) par rapport à l'association éfavirenz/emtricitabine/ ténofovir disoproxil et à l'association atazanavir/ritonavir + emtricitabine/ ténofovir disoproxil.
Dans l'étude GS-US-236-0102, l'augmentation moyenne des CD4+ entre l'inclusion et la semaine 48 était de 239 cellules/mm3 chez les patients traités par Stribild et de 206 cellules/mm3 chez les patients traités par EFV/FTC/ténofovir disoproxil. À la semaine 144, l'augmentation moyenne des CD4+ par rapport à l'inclusion était de 321 cellules/mm3 chez les patients traités par Stribild et de
300 cellules/mm3 chez les patients traités par EFV/FTC/ténofovir disoproxil. Dans l'étude GS-US-236-0103, l'augmentation moyenne des CD4+ entre l'inclusion et la semaine 48 était de
207 cellules/mm3 chez les patients traités par Stribild et de 211 cellules/mm3 chez les patients traités par ATV/r+FTC/ténofovir disoproxil. À la semaine 144, l'augmentation moyenne des CD4+ par rapport à l'inclusion était de 280 cellules/mm3 chez les patients traités par Stribild et de
293 cellules/mm3 chez les patients traités par ATV/r+FTC/ténofovir disoproxil.
Patients infectés par le VIH–1 virologiquement contrôlés
Dans l'étude GS-US-236-0115 et l'étude GS-US-236-0121, les patients devaient être sous leur premier ou deuxième traitement antirétroviral, ne pas avoir connu d'antécédents d'échec virologique, n'avoir aucune résistance actuelle ni d'antécédent de résistance aux antirétroviraux composant Stribild et être en succès virologique sous traitement par IP + RTV ou par INNTI en association avec FTC/ténofovir disoproxil (ARN du VIH-1 < 50 copies/ml) depuis au moins six mois avant la sélection. Les patients ont été randomisés selon un rapport de 2:1 pour changer de traitement pour Stribild ou poursuivre leur traitement antirétroviral initial (bras de traitement inchangé) pendant 48 semaines. Au cours de l'étude GS-US-236-0115, les taux de succès virologique ont été les suivants : 93,8 % sous Stribild (272 patients sur 290) et 87,1 % dans le bras de traitement inchangé (121 patients sur 139). L'augmentation moyenne des CD4+ entre l'inclusion et la semaine 48 était de 40 cellules/mm3 chez les patients traités par Stribild et de 32 cellules/mm3 chez les patients traités par IP+RTV+FTC/ténofovir disoproxil. Au cours de l'étude GS-US-236-0121, les taux de succès virologique ont été les suivants : 93,4 % sous Stribild (271 patients sur 290) et 88,1 % dans le bras de traitement inchangé (126 patients sur 143). L'augmentation moyenne des CD4+ entre l'inclusion et la semaine 48 était de 56 cellules/mm3 chez les patients traités par Stribild et de 58 cellules/mm3 chez les patients traités par INNTI+FTC/ténofovir disoproxil.
Dans l'étude GS-US-236-0123, les patients devaient avoir préalablement reçu uniquement du RAL en association avec FTC/ténofovir disoproxil comme premier traitement antirétroviral pendant au moins six mois. Les patients devaient être contrôlés virologiquement et stable depuis au moins six mois avant leur entrée dans l'étude, ne présenter aucune résistance actuelle ni aucun antécédent de résistance aux antirétroviraux composant Stribild et présenter un taux d'ARN du VIH-1 < 50 copies/ml lors de la sélection. L'ensemble des 48 patients ayant reçu au moins une dose de Stribild sont restés contrôlés virologiquement (ARN du VIH–1 < 50 copies/ml) jusqu'à la semaine 48. L'augmentation moyenne des CD4+ entre l'inclusion et la semaine 48 était de 23 cellules/mm3.
Population pédiatrique
Études avec Stribild
L'efficacité et la sécurité de Stribild chez les patients pédiatriques infectés par le VIH-1 âgés de 12 à moins de 18 ans, naïfs de tout traitement, sont basées sur les analyses des données à 48 semaines de l'étude en ouvert à un bras unique GS-US-236-0112 (N = 50). L'âge moyen était de 15 ans (intervalle : 12 - 17 ans), 70 % étaient des garçons, 68 % des noirs, 28 % des asiatiques. À l'inclusion, la concentration plasmatique moyenne de l'ARN du VIH-1 était de 4,60 log10 copies/ml, le nombre moyen de lymphocytes CD4+ était de 399 cellules/mm3 (intervalle : 133 - 734 cellules/mm3) et le pourcentage moyen des CD4+ était de 20,9 % (intervalle : 4,5 % - 41,1 %). Vingt pourcent présentaient un taux > 100 000 copies/ml d'ARN du VIH-1 plasmatique à l'inclusion.
À la semaine 48, 44 des 50 adolescents (88 %) traités par Stribild ont obtenu un taux d'ARN du VIH-1 < 50 copies/ml et 4 ont obtenu un taux d'ARN du VIH-1 ≥ 50 copies/ml ; un patient a arrêté le traitement et 1 patient n'avait pas de donnée virologique à la semaine 48. La diminution moyenne de la concentration plasmatique de l'ARN du VIH-1 était de − 3,16 log10 copies/ml et l'augmentation moyenne du nombre de lymphocytes CD4+ était de 229 cellules/mm3. Aucune émergence de résistance à Stribild n'a été détectée jusqu'à la semaine 48.
Études avec l'emtricitabine
Chez les nourrissons et les enfants âgés de plus de 4 mois, la majorité des patients prenant de l'emtricitabine ont atteint ou ont maintenu une suppression virologique complète pendant 48 semaines (89 % ont atteint un taux d'ARN du VIH 1 ≤ 400 copies/ml et 77 % ont atteint un taux d'ARN du VIH 1 ≤ 50 copies/ml).
Études avec le ténofovir disoproxil
Dans l'étude GS-US-104-0321, 87 patients infectés par le VIH-1 prétraités, âgés de 12 à < 18 ans, ont reçu pendant 48 semaines soit du ténofovir disoproxil (n = 45) soit un placebo (n = 42), en association avec un traitement de base optimisé. En raison des limitations de l'étude, le bénéfice du ténofovir disoproxil par rapport au placebo n'a pas été démontré sur la base des taux plasmatiques d'ARN du VIH-1 à la semaine 24.
Chez les patients traités par le ténofovir disoproxil ou le placebo, le Z-score moyen de densité minérale osseuse (DMO) était, à l'initiation du traitement, respectivement de -1,004 et -0,809 au niveau du rachis lombaire et de -0,866 et -0,584 pour l'ensemble du corps. Les variations moyennes du Z-score de DMO à la semaine 48 (fin de la phase en double-aveugle) étaient de -0,215 et -0,165 au niveau du rachis lombaire et de -0,254 et -0,179 pour l'ensemble du corps, respectivement pour les groupes ténofovir disoproxil et placebo. Le taux moyen de gain de DMO était plus faible dans le groupe ténofovir disoproxil que dans le groupe placebo. A la semaine 48, six adolescents du groupe ténofovir disoproxil et un adolescent du groupe placebo présentaient une perte significative de DMO (définie par une perte > 4%). Parmi les 28 patients recevant un traitement par ténofovir disoproxil pendant 96 semaines, les Z-scores de DMO ont diminué de -0,341 au niveau du rachis lombaire et de -0,458 pour l'ensemble du corps.
Dans l'étude GS-US-104-0352, 97 patients prétraités âgés de 2 à < 12 ans présentant une suppression virale stable avec des protocoles de traitement contenant de la stavudine ou de la zidovudine ont été randomisés de manière à soit recevoir du ténofovir disoproxil à la place de la stavudine ou de la zidovudine (n = 48), soit poursuivre le protocole de traitement initial (n = 49) pendant 48 semaines. À la semaine 48, 83 % des patients du groupe de traitement par le ténofovir disoproxil et 92 % des patients du groupe de traitement par la stavudine ou la zidovudine présentaient des taux d'ARN du VIH-1 < 400 copies/ml. La différence observée en termes de proportion de patients ayant conservé un ARN du VIH-1 < 400 copies/ml à la semaine 48 était principalement influencée par le nombre plus élevé d'arrêts de traitement dans le groupe recevant le ténofovir disoproxil. Lorsque les données manquantes étaient exclues, 91 % des patients du groupe de traitement par le ténofovir disoproxil et 94 % des patients du groupe de traitement par la stavudine ou la zidovudine présentaient des taux d'ARN du VIH-1 < 400 copies/ml à la semaine 48.
Des diminutions de DMO ont été observées chez les patients pédiatriques. Chez les patients traités par le ténofovir disoproxil, ou par la stavudine ou la zidovudine, le Z-score moyen de DMO était, à l'initiation du traitement, respectivement de -1,034 et -0,498 au niveau du rachis lombaire et de -0,471 et -0,386 pour l'ensemble du corps. Les variations moyennes du Z-score de DMO à la semaine 48 (fin de la phase randomisée) étaient de 0,032 et 0,087 au niveau du rachis lombaire et de -0,184 et -0,027 pour l'ensemble du corps, respectivement pour les groupes ténofovir disoproxil et stavudine ou zidovudine. Le taux moyen de gain de DMO au niveau du rachis lombaire à la semaine 48 était similaire entre le groupe de traitement par le ténofovir disoproxil et le groupe de traitement par la stavudine ou la zidovudine. Le gain total pour l'ensemble du corps était plus faible dans le groupe de traitement par le ténofovir disoproxil que dans le groupe de traitement par la stavudine ou la zidovudine. À la semaine 48, un patient traité par le ténofovir disoproxil et aucun des patients traités par la stavudine ou la zidovudine présentait une perte significative (> 4 %) de DMO au niveau du rachis lombaire. Les Z-scores de DMO ont diminué de -0,012 au niveau du rachis lombaire et de -0,338 pour l'ensemble du corps chez les 64 patients ayant été traités par le ténofovir disoproxil pendant 96 semaines. Les Z-scores de DMO n'ont pas été ajustés en fonction de la taille et du poids.
Dans l'étude GS-US-104-0352, 8 sur 89 des patients pédiatriques (9,0 %) exposés au ténofovir disoproxil ont arrêté le médicament de l'étude en raison d'événements indésirables rénaux. Cinq patients (5,6 %) ont présenté des analyses biologiques cliniquement évocatrices d'une tubulopathie
rénale proximale, 4 d'entre eux ont arrêté le traitement par le ténofovir disoproxil (exposition médiane au ténofovir disoproxil : 331 semaines).
La sécurité et l'efficacité de Stribild chez les enfants âgés de moins de 12 ans n'ont pas été établies (voir rubrique 4.2 pour les informations concernant l'usage pédiatrique).

Source : EMA

side-effect

Effets indésirables

  • anémie

  • asthénie

  • créatine kinase augmentée

  • céphalée

  • diarrhée

  • dyschromie cutanée

  • hyperpigmentation cutanée

  • hypophosphatémie

  • nausée

  • rash

  • sensation vertigineuse

  • vomissement

pill

Liste des spécialités disponibles

Source : BDPM

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