Témocilline (sodique) 2 g poudre pour solution injectable

pill

Informations générales

  • Substance

  • Forme galénique

    Poudre pour solution injectable/pour perfusion

  • Voies d'administration

    Voie intramusculaire, Voie intraveineuse

Source : ANSM

side-effect

Posologie

L'ensemble de l'information relative à la voie I.V. et à la voie I.M. est mentionné dans ce Résumé des Caractéristiques du Produit. Il importe donc d'être vigilant pour se référer à l'information pertinente en fonction de la dose et du type de voie parentérale.

Le traitement doit être instauré en milieu hospitalier.

Posologie

Le schéma thérapeutique dépend de la sévérité de l'infection, de la fonction rénale du patient et, chez les enfants du poids corporel.

Après initiation du traitement, un relais par voie orale peut être envisagé selon le contexte clinique et l'avis du médecin. Il sera alors instauré dès que possible.

Le traitement de certaines infections peut nécessiter l'administration concomitante d'autres antibiotiques en fonction de la bactérie concernée.

Il convient de se référer aux recommandations thérapeutiques.

Patients présentant une fonction rénale normale

Adultes (y compris les personnes âgées)

Dose standard : 4 g par jour, à répartir en 2 administrations.

Dose élevée notamment chez les patients gravement malades : 6 g par jour, à répartir en 3 administrations ou sous forme d'une perfusion continue. Une dose de charge de 2 g doit être administrée avant de commencer la perfusion continue (voir Mode d'administration).

Il existe une incertitude sur la posologie recommandée.

Des études sont en cours sur 6 g par jour en cas d'infections sévères et/ou impliquant des souches multi-résistantes (entérobactéries productrices de bêta-lactamases à spectre étendu).

Population pédiatrique

25 à 50 mg par kg par jour, à répartir en 2 administrations, avec un maximum de 4 g/jour. En cas d'infections sévères, la plus forte dose est recommandée (50 mg/kg par jour).

Il existe une incertitude sur la posologie recommandée.

Il existe une incertitude sur l'adéquation de la dose la plus faible de 25 mg/kg/jour dans chaque indication. Une évaluation est en cours pour déterminer si la plus faible dose est adéquate, et une évaluation est également en cours avec une augmentation des doses au-delà de 50 mg/kg/jour en cas d'infections sévères et/ou impliquant des souches multi-résistantes (entérobactéries productrices de bêta-lactamases à spectre étendu).

<table> <tbody><tr> <td> Population </td> <td colspan="2"> Posologie par 24 heures </td> </tr> <tr> <td> </td> <td> Posologie standard </td> <td> Posologie élevée\* </td> </tr> <tr> <td>

Adultes

</td> <td> 4 g en 2 administrations (2 g/12 h) (injections I.M., I.V. ou perfusion) </td> <td> 6 g en 3 administrations (2 g/8 h) (injections I.V. ou perfusion) ou sous forme de perfusion continue (administrer une dose de charge de 2 g avant de commencer la perfusion continue) </td> </tr> <tr> <td> </td> <td colspan="2"> avec antibiothérapie </td> </tr> <tr> <td> </td> <td colspan="2"> complémentaire éventuelle </td> </tr> <tr> <td> Enfants </td> <td> 25 mg/kg/24 h en 2 administrations (injections I.M., I.V. ou perfusion) </td> <td> 50 mg/kg/24 h en 2 administrations (injections I.V. ou perfusion) </td> </tr> </tbody></table>

* La dose élevée est essentiellement appuyée par les données PK/PD et des données cliniques très limitées. D'autres données cliniques découleront des études en cours.

Remarque : Sur base des données disponibles, l'utilisation de la voie I.M. ne doit être envisagée que lorsque la voie I.V. n'est pas réalisable (la probabilité d'atteinte de la cible PK/PD n'a pas été évaluée par cette voie d'administration).

Patients présentant une insuffisance rénale

La posologie doit être réduite selon le degré d'insuffisance rénale déterminé par les valeurs de la clairance de la créatinine en accord avec le tableau suivant :

<table> <tbody><tr> <td> Clairance de la </td> <td colspan="2"> Posologie : dose standard </td> </tr> <tr> <td> créatinine (ml/min) </td> <td> Dose par administration </td> <td> Intervalle entre administrations </td> </tr> <tr> <td> supérieure à 60 </td> <td> 2 g </td> <td> 12 h </td> </tr> <tr> <td> 60 à 30 </td> <td> 1 g </td> <td> 12 h </td> </tr> <tr> <td> 30 à 10 </td> <td> 1 g </td> <td> 24 h </td> </tr> </tbody></table>

Il existe actuellement des incertitudes sur la posologie recommandée pour les patients atteints d'insuffisance rénale et un ajustement approprié à une dose plus élevée au sein de cette population.

  • En cas d'hémodialyse intermittente à haut débit

En règle générale, la voie I.M. doit être évitée vu l'héparinisation du patient. Il est conseillé d'injecter NEGABAN par voie intraveineuse, en utilisant comme solvant de l'eau pour préparations injectables ou une solution de chlorure de sodium.

1 g (injection I.V.) par 24 heures de session inter-dialyse, de préférence à la fin de l'hémodialyse (1 g q24h, 2 g q48h, 3 g q72h).

  • En cas de dialyse péritonéale continue chez le patient ambulatoire

1 g NEGABAN I.M. toutes les 24 heures.

Patients présentant une insuffisance hépatique

L'expérience limitée chez les patients présentant une insuffisance hépatique n'a pas indiqué la nécessité d'une réduction de la posologie.

Mode d'administration

NEGABAN peut être administré par injection intraveineuse, perfusion intraveineuse intermittente ou continue ou injection intramusculaire.

Solutions intraveineuses : NEGABAN peut être administré par injection lente sur 3 à 4 minutes, par perfusion intraveineuse sur une période de 30-40 minutes. La perfusion intraveineuse continue de témocilline à 6 g par jour peut être envisagée chez les patients gravement malades lorsque les objectifs thérapeutiques sont difficiles à atteindre par administrations intermittentes malgré un dosage élevé. Une dose de charge de 2 g doit être administrée avant de commencer la perfusion continue. La perfusion intraveineuse continue de témocilline est essentiellement appuyée par les données PK/PD et des données cliniques très limitées.

Injection intramusculaire : NEGABAN doit être administré par voie intramusculaire après reconstitution. En cas de douleur au site d'injection I.M., une solution de lidocaïne peut être utilisée.

Pour les instructions concernant la reconstitution et/ou la dilution du médicament avant administration, voir rubrique 6.6.

Source : BDPM

side-effect

Contre-indications

  • Allaitement

  • Allergies, antécédent

  • Asthme, antécédent

  • Grossesse

  • Hypokaliémie

  • Insuffisance rénale

  • Traitement à doses élevées

interactions

Interactions

pénicillines <> méthotrexate
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation des effets et de la toxicité hématologique du méthotrexate : inhibition de la sécrétion tubulaire rénale du méthotrexate par les pénicillines.
Conduite à tenir
-
side-effect

Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Les données sur l'utilisation de NEGABAN chez la femme enceinte sont insuffisantes pour évaluer un risque potentiel pour le fœtus. Les études menées chez les animaux n'ont pas mis en évidence de toxicité.

Par mesure de précaution, il est préférable d'éviter l'utilisation de NEGABAN pendant la grossesse.

Allaitement

La prudence s'impose également durant l'allaitement. La possibilité de réactions d'hypersensibilité doit être envisagée chez les nourrissons sensibilisés.

Des traces de pénicillines peuvent être détectées dans le lait des mères qui allaitent.

Fertilité

Les études sur animaux n'ont révélé aucun signe de nocivité.

Source : BDPM

side-effect

Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique : antibiotiques bêta-lactamines, pénicillines, code ATC : J01CA17

Mécanisme d'action

NEGABAN est un antibiotique bactéricide, à usage parentéral, appartenant à la famille des bêta-lactamines, agissant en interférant avec la synthèse de la paroi cellulaire des micro-organismes.

Le spectre d'activité antibactérienne de NEGABAN couvre la majorité des micro-organismes aérobies à Gram négatif, à l'exception de Pseudomonas aeruginosa et de Acinetobacter. Il n'est pas actif sur les bactéries à Gram positif, ni vis-à-vis des bactéries anaérobies.

N'étant pas actif sur la flore anaérobie, NEGABAN engendre moins de modifications du microbiote intestinal normal.

Relation PK/PD

NEGABAN possède une activité bactéricide ; les concentrations minimales bactéricides sont proches des concentrations minimales inhibitrices, ou sont seulement deux à quatre fois supérieures.

NEGABAN possède une stabilité vis‑à‑vis des bêta‑lactamases chromosomiques et plasmidiques ; compte tenu de sa demi‑vie relativement longue (4,5 h), les concentrations sériques et tissulaires peuvent rester assez élevées pour proposer une posologie en 2 administrations par jour.

Des concentrations sériques moyennes après administration de NEGABAN 2 g sont mentionnées dans la rubrique 5.2.

Mécanisme de résistance

En lien avec la stabilité de NEGABAN vis‑à‑vis de pratiquement toutes les bêta‑lactamases chromosomiques et plasmidiques (y compris les céphalosporinases), un faible pourcentage de souches résistantes est rapporté.

Les souches de bactéries facultatives à Gram négatif résistantes aux céphalosporines de 2 et 3 générations sont souvent sensibles à NEGABAN puisqu'il n'existe pratiquement pas de résistance croisée avec celles-ci.

Concentrations critiques

  • Selon le CA-SFM (Comité de l'Antibiogramme de la Société Française de Microbiologie) :

  • Enterobacterales sensibles : CMI ≤ 8 mg/l

  • Enterobacterales résistantes : CMI > 8 mg/l

  • Selon le BSAC (British Society for Antimicrobial Chemotherapy) méthode pour les Enterobacterales :

  • Toutes les indications sauf les infections urinaires non compliquées :

  • Espèces sensibles : CMI ≤ 8 mg/l

  • Espèces résistantes : CMI > 8 mg/l

  • Infections urinaires non compliquées :

  • Espèces sensibles : CMI ≤ 32 mg/l

  • Espèces résistantes : CMI > 32 mg/l

L'élaboration des concentrations critiques selon l'EUCAST est en cours.

Sensibilité

La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces ; il est donc utile de disposer d'informations sur la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Si nécessaire, il est souhaitable d'obtenir un avis spécialisé principalement lorsque l'intérêt de l'antibiotique dans certaines infections peut être mis en cause du fait du niveau de prévalence de la résistance locale.

Espèces habituellement sensibles :

  • Escherichia coli

  • Klebsiella pneumonia

  • Citrobacter spp.

  • Pasteurella multocida

  • Proteus mirabilis

  • Proteus spp (indole positif)

  • Providencia stuartii

  • Legionella pneumophila

  • Moraxella catarrhalis

  • Salmonella Typhimurium

  • Shigella sonnei

  • Yersinia enterocolitica

  • Brucella abortus

  • Haemophilus influenzae

  • Neisseria gonorrhoeae

  • Neisseria meningitidis

Espèces inconstamment sensibles (Résistance acquise ≥ 10%) :

  • Enterobacter spp

  • Serratia marcescens

  • Complexe Burkholderia cepacia

Espèces naturellement résistantes :

  • Pseudomonas aeruginosa

  • Acinetobacter spp.

  • Anaérobies

  • Gram positif

Source : BDPM

side-effect

Effets indésirables

  • arthralgie

  • choc anaphylactique

  • convulsion

  • douleur

  • myalgie

  • oedème de Quincke

  • phlébite

  • purpura

  • réaction de type allergique

  • thrombophlébite

  • trouble neurologique

  • urticaire

  • éosinophilie

  • éruption cutanée maculopapuleuse

  • état fébrile

pill

Liste des spécialités disponibles

Source : BDPM

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