Tremfya 100 mg, solution injectable en stylo prérempli
Informations générales
Substance
Forme galénique
Solution injectable
Voie d'administration
Voie sous-cutanée
Source : ANSM
Indications et autres usages documentés
Source : ANSM
Posologie
Ce médicament est destiné à être utilisé sous la conduite et la surveillance d'un médecin expérimenté dans le diagnostic et le traitement des pathologies pour lesquelles il est indiqué.
<u>Posologie</u>
<i>Psoriasis en plaques</i>
La dose recommandée est de 100 mg en injection sous-cutanée aux semaines 0 et 4, suivie d'une dose d'entretien toutes les 8 semaines.
L'arrêt du traitement doit être envisagé chez les patients ne présentant pas de réponse au bout de
16 semaines de traitement.
<i>Rhumatisme psoriasique</i>
La dose recommandée est de 100 mg en injection sous-cutanée aux semaines 0 et 4, suivie d'une dose d'entretien toutes les 8 semaines. Pour les patients présentant un risque élevé de lésion articulaire selon l'avis clinique, une dose de 100 mg toutes les 4 semaines peut être envisagée (voir rubrique 5.1).
L'arrêt du traitement doit être envisagé chez les patients ne présentant pas de réponse au bout de
24 semaines de traitement.
<i>Rectocolite hémorragique</i>
La dose d'induction recommandée est de 200 mg administrée par perfusion intraveineuse à la semaine 0, à la semaine 4 et à la semaine 8. <i>Voir le RCP de Tremfya 200 mg, solution à diluer pour </i>
<i>perfusion.</i>
Suite au schéma posologique d'induction, la dose d'entretien recommandée à partir de la semaine 16 est de 100 mg administrée par injection sous-cutanée toutes les 8 semaines. En revanche, pour les patients qui, selon l'avis clinique, ne présentent pas de bénéfice thérapeutique adéquat au traitement d'induction, une dose d'entretien de 200 mg administrée par injection sous-cutanée à partir de la Semaine 12 puis toutes les 4 semaines peut être envisagée (voir rubrique 5.1). <i>Pour la dose de 200 mg, </i>
<i>voir le RCP de Tremfya 200 mg, solution injectable.</i>
Les immunomodulateurs et/ou les corticoïdes peuvent être poursuivis pendant le traitement par guselkumab. Chez les patients ayant répondu au traitement par guselkumab, les corticoïdes peuvent être réduits ou arrêtés conformément à la pratique clinique.
L'arrêt du traitement doit être envisagé chez les patients qui ne présentent pas de bénéfice thérapeutique après 24 semaines de traitement.
<i>Maladie de Crohn</i>
L'un des deux schémas posologiques d'induction suivants est recommandé :
200 mg administrés par perfusion intraveineuse à la semaine 0, à la semaine 4 et à la semaine 8.
<i>Voir le RCP de Tremfya 200 mg, solution à diluer pour perfusion</i>.
ou
400 mg administrés par injection sous-cutanée (administrés en deux injections consécutives de 200 mg chacune) à la semaine 0, à la semaine 4 et à la semaine 8. <i>Voir le RCP de Tremfya </i>
<i>200 mg, solution injectable.</i>
Suite au schéma posologique d'induction, la dose d'entretien recommandée à partir de la semaine 16 est de 100 mg administrée par injection sous-cutanée toutes les 8 semaines. En revanche, pour les patients qui, selon l'avis clinique, ne présentent pas de bénéfice thérapeutique adéquat au traitement d'induction, une dose d'entretien de 200 mg administrée par injection sous-cutanée à partir de la semaine 12 puis toutes les 4 semaines peut être envisagée (voir rubrique 5.1). <i>Pour la dose de 200 mg, </i>
<i>voir le RCP de Tremfya 200 mg, solution injectable.</i>
Les immunomodulateurs et/ou les corticoïdes peuvent être poursuivis pendant le traitement par guselkumab. Chez les patients ayant répondu au traitement par guselkumab, les corticoïdes peuvent être réduits ou arrêtés conformément à la pratique clinique.
L'arrêt du traitement doit être envisagé chez les patients qui ne présentent pas de bénéfice thérapeutique après 24 semaines de traitement.
<u>Dose oubliée</u>
En cas d'oubli d'une dose, celle-ci doit être administrée dès que possible. Par la suite, la dose doit être reprise à la fréquence habituelle.
<u>Populations particulières</u>
<i>Personnes âgées </i>
Aucun ajustement posologique n'est nécessaire (voir rubrique 5.2).
Les données chez les patients âgés de 65 ans et plus sont limitées, et elles sont très limitées chez les patients âgés de 75 ans et plus (voir rubrique 5.2).
<i>Insuffisance rénale ou hépatique</i>
Tremfya n'a pas été étudié chez ces populations de patients. Ces pathologies n'ont généralement pas d'impact significatif sur la pharmacocinétique des anticorps monoclonaux, et aucun ajustement posologique n'est considéré comme nécessaire. Pour plus d'informations sur l'élimination du guselkumab, voir rubrique 5.2.
<i>Population pédiatrique</i>
La sécurité et l'efficacité de Tremfya chez les enfants et les adolescents âgés de moins de 18 ans n'ont pas été établies. Aucune donnée n'est disponible.
<u>Mode d'administration</u>
Par voie sous-cutanée uniquement. Les sites d'injection comprennent l'abdomen, la cuisse et l'arrière du haut du bras. Tremfya ne doit pas être injecté dans des zones où la peau présente une sensibilité, un bleu, une rougeur, un durcissement, un épaississement ou une desquamation. Dans la mesure du possible, les sites où la peau présente du psoriasis ne doivent pas être utilisés comme sites d'injection.
Après une formation adaptée à la technique d'injection sous-cutanée, les patients peuvent s'injecter Tremfya si le médecin estime cela approprié. Cependant, le médecin doit assurer un suivi médical adéquat des patients. Les patients doivent être informés de la nécessité d'injecter la dose complète de solution conformément aux « Instructions d'utilisation » fournies dans la boîte.
Pour les instructions concernant la préparation du médicament avant administration, voir la
rubrique 6.6.
Source : EMA
Interactions
anticorps monoclonaux (hors anti-TNF alpha) <> vaccins vivants atténuésAssociation DECONSEILLEE
Source : Thesaurus
Fertilité, grossesse et allaitement
Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une méthode contraceptive efficace pendant le traitement et jusqu'à au moins 12 semaines après l'arrêt du traitement.
Grossesse
Il existe des données limitées sur l'utilisation du guselkumab chez la femme enceinte. Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effets délétères directs ou indirects sur la gestation, le développement embryonnaire/fœtal, l'accouchement ou le développement post-natal (voir rubrique 5.3). Par mesure de précaution, il est préférable d'éviter l'utilisation de Tremfya pendant la grossesse.
Allaitement
On ne sait pas si le guselkumab est excrété dans le lait maternel. Les IgG humaines sont connues pour être excrétées dans le lait maternel au cours des premiers jours suivant la naissance, et diminuent à de faibles concentrations peu de temps après ; par conséquent, un risque pour le nourrisson allaité pendant cette période ne peut être exclu. La décision d'interrompre l'allaitement ou de s'abstenir du traitement par Tremfya doit être prise en prenant en compte le bénéfice de l'allaitement pour l'enfant au regard du bénéfice du traitement pour la femme. Voir la rubrique 5.3 pour les informations relatives à l'excrétion du guselkumab dans le lait maternel chez l'animal (singe cynomolgus).
Fertilité
L'effet du guselkumab sur la fertilité humaine n'a pas été évalué. Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effets délétères directs ou indirects sur la fertilité (voir rubrique 5.3).
Source : EMA
Propriétés pharmacologiques
Mécanisme d'action
Le guselkumab est un anticorps monoclonal (AcM) IgG1λ humain qui se lie de façon sélective à l'interleukine 23 (IL-23) avec une spécificité et une affinité élevées via le site de liaison de l'antigène. L'IL-23 est une cytokine impliquée dans les réponses immunitaires et inflammatoires. En empêchant la liaison de l'IL-23 à son récepteur, le guselkumab inhibe la voie de signalisation cellulaire de l'IL-23 et la libération des cytokines pro-inflammatoires.
Les taux d'IL-23 sont élevés dans la peau des patients atteints de psoriasis en plaques. Chez les patients atteints de rectocolite hémorragique ou de la maladie de Crohn, les taux d'IL-23 sont élevés dans le tissu du côlon. Dans les modèles in vitro, il a été montré que le guselkumab inhibe la bio-activité de l'IL-23 en bloquant son interaction avec le récepteur de surface cellulaire de l'IL-23, perturbant ainsi la signalisation, l'activation et la cascade cytokinique médiées par l'IL-23. Le guselkumab exerce ses effets cliniques sur le psoriasis en plaques, sur le rhumatisme psoriasique, sur la rectocolite hémorragique, et sur la maladie de Crohn par le blocage de la voie cytokinique de l'IL-
23.
Les cellules myéloïdes exprimant le récepteur Fc-gamma 1 (CD64) se sont avérées être une source prédominante d'IL-23 dans les tissus enflammés dans le psoriasis, la rectocolite hémorragique et la maladie de Crohn. Le guselkumab a démontré in vitro sa capacité à bloquer l'IL-23 et à se lier au CD64. Ces résultats indiquent que le guselkumab est capable de neutraliser l'IL-23 à la source cellulaire de l'inflammation.
Effets pharmacodynamiques
Lors d'une étude de Phase I, des analyses d'ARNm recueillies par biopsies de lésions cutanées de patients atteints de psoriasis en plaques ont montré une diminution, liée au guselkumab, de l'expression des gènes de la voie IL-23/Th17, et des profils d'expression des gènes associés au psoriasis, à la semaine 12 comparé à l'inclusion. Lors de cette même étude de Phase I, le traitement par guselkumab a entraîné une amélioration des mesures histologiques du psoriasis à la semaine 12, avec notamment une réduction de l'épaisseur de l'épiderme et de la concentration des lymphocytes T. Par ailleurs, lors des études de Phase II et de Phase III sur le psoriasis en plaques, une réduction des taux sériques d'IL-17A, d'IL-17F et d'IL-22 a été observée chez les patients traités par guselkumab comparés au groupe placebo. Ces résultats sont cohérents avec les bénéfices cliniques observés avec le guselkumab dans le traitement du psoriasis en plaques.
Chez les patients atteints de rhumatisme psoriasique dans les études de Phase III, les taux sériques des protéines de phase aiguë, la protéine C réactive, l'amyloïde A sérique et l'IL-6, ainsi que des cytokines
effectrices des Th17, l'IL-17A, l'IL-17F et l'IL22 étaient élevés à l'inclusion. Le guselkumab a diminué les taux de ces protéines dans les 4 semaines suivant l'initiation du traitement. Le guselkumab a encore réduit les taux de ces protéines à la semaine 24 par rapport à l'inclusion et également par rapport au placebo.
Chez les patients atteints de rectocolite hémorragique ou de la maladie de Crohn, le traitement par guselkumab a entraîné une diminution des marqueurs inflammatoires, y compris de la protéine C réactive (CRP) et la calprotectine fécale jusqu'à la semaine 12 d'induction, et ces résultats ont été maintenus pendant un an de traitement d'entretien. Les taux de protéines sériques d'IL-17A, d'IL-22 et d'IFNγ ont diminué dès la semaine 4 et ont continué à diminuer jusqu'à la semaine 12 d'induction. Le guselkumab a également réduit les taux d'ARN de l'IL-17A, IL-22 et d'IFNγ dans la biopsie de la muqueuse du côlon à la semaine 12.
Efficacité et sécurité cliniques
Psoriasis en plaques
L'efficacité et la sécurité du guselkumab ont été évaluées au cours de trois études de Phase III randomisées, en double aveugle, contrôlées versus comparateur actif, menées chez des patients adultes atteints de psoriasis en plaques modéré à sévère nécessitant un traitement systémique ou par photothérapie.
VOYAGE 1 et VOYAGE 2
Deux études (VOYAGE 1 et VOYAGE 2) ont évalué l'efficacité et la sécurité du guselkumab versusplacebo et adalimumab chez 1 829 patients adultes. Les patients randomisés dans le groupe guselkumab (N = 825) ont reçu 100 mg aux semaines 0 et 4, puis toutes les 8 semaines jusqu'à la semaine 48 (VOYAGE 1) ou jusqu'à la semaine 20 (VOYAGE 2). Les patients randomisés dans le groupe adalimumab (N = 582) ont reçu 80 mg à la semaine 0 et 40 mg à la semaine 1, puis 40 mg toutes les deux semaines jusqu'à la semaine 48 (VOYAGE 1) ou jusqu'à la semaine 23 (VOYAGE 2). Dans les deux études, les patients randomisés dans le groupe placebo (N = 422) ont reçu 100 mg de guselkumab aux semaines 16 et 20, puis toutes les 8 semaines. Dans l'étude VOYAGE 1, tous les patients, y compris ceux randomisés dans le groupe adalimumab à la semaine 0, ont commencé à recevoir du guselkumab en ouvert toutes les 8 semaines à partir de la semaine 52. Dans l'étude VOYAGE 2, les patients randomisés dans le groupe guselkumab à la semaine 0 présentant une réponse PASI (Psoriasis Area and Severity Index) 90 à la semaine 28 ont été re-randomisés, et soit poursuivaient le traitement par guselkumab toutes les 8 semaines (traitement d'entretien), soit recevaient le placebo (arrêt du traitement). Les patients ayant arrêté le traitement et ayant perdu au moins 50% de la réponse PASI à la semaine 28 étaient réinitiés sous guselkumab (administré au moment de la reprise du traitement, 4 semaines plus tard et toutes les 8 semaines). Les patients randomisés dans le groupe adalimumab à la semaine 0 n'ayant pas présenté de réponse PASI 90 à la semaine 28 ont été initié sous guselkumab à la semaine 28, recevant une 2ème injection à la semaine 32, puis toutes les 8 semaines. Dans l'étude VOYAGE 2, tous les patients ont été initié sous guselkumab en ouvert toutes les 8 semaines à partir de la semaine 76.
Dans les études VOYAGE 1 et 2, les caractéristiques de la maladie à l'inclusion étaient homogènes au sein des populations, avec respectivement une médiane de surface corporelle atteinte (SCA) de 22 % et 24 %, une médiane de score PASI à l'inclusion de 19 dans les deux études, une médiane du score de l'indice de qualité de vie en dermatologie (dermatology quality of life index, DLQI) à l'inclusion
de 14 et 14,5, un score d'évaluation globale par l'investigateur (investigator global assessment, IGA) à l'inclusion jugé sévère chez 25 % et 23 % des patients et des antécédents de rhumatisme psoriasique chez 19 % et 18 % des patients.
Parmi l'ensemble des patients inclus dans VOYAGE 1 et 2, respectivement, 32 % et 29 %, étaient naïfs à la fois de traitement systémique conventionnel et de traitement biologique, 54 % et 57 % avaient reçu précédemment une photothérapie et 62 % et 64 % avaient reçu précédemment un traitement systémique conventionnel. Dans les deux études, 21 % des patients avaient reçu précédemment un traitement biologique, parmi lesquels 11 % avaient reçu au moins un anti-TNFα (facteur de nécrose tumorale alpha), et environ 10 % avaient reçu un anti-IL-12/IL-23.
L'efficacité du guselkumab a été évaluée sur la base de l'atteinte cutanée globale, de l'atteinte localisée (cuir chevelu, mains et pieds et ongles), ainsi que de la qualité de vie et des résultats rapportés par les patients. Les co-critères principaux d'évaluation dans les études VOYAGE 1 et 2 étaient la proportion de patients ayant obtenu un score IGA de type « blanchi » ou « lésion minime » (IGA 0/1) et une réponse PASI 90 à la semaine 16 versus placebo (voir le tableau 3).
Atteinte cutanée globale
Le traitement par guselkumab a entrainé des améliorations significatives des mesures de l'activité de la maladie versus placebo et adalimumab à la semaine 16 et versus adalimumab aux semaines 24 et 48. Les principaux résultats d'efficacité au niveau des critères principaux et des critères secondaires majeurs des études sont présentés dans le tableau 3 ci-dessous.
Tableau 3 : Résumé des réponses cliniques observées lors des études VOYAGE 1 et
VOYAGE 2
Nombre de patients (%) | ||||||
VOYAGE 1 Placebo (N = 174) guselkumab (N = 329) adalimumab (N = 334) |
VOYAGE 2 Placebo (N = 248) guselkumab (N = 496) adalimumab (N = 248) |
|||||
Semaine 16 PASI 75 PASI 90 PASI 100 IGA 0/1 IGA 0 |
10 (5,7) 5 (2,9) 1 (0,6) 12 (6,9) 2 (1,1) |
300 (91,2)a 241 (73,3)c 123 (37,4)a 280 (85,1)c 157 (47,7)a |
244 (73,1)b 166 (49,7)b 57 (17,1)d 220 (65,9)b 88 (26,3)d |
20 (8,1) 6 (2,4) 2 (0,8) 21 (8,5) 2 (0,8) |
428 (86,3)a 347 (70,0)c 169 (34,1)a 417 (84,1)c 215 (43,3)a |
170 (68,5)b 116 (46,8)b 51 (20,6)d 168 (67,7)b 71 (28,6)d |
Semaine 24 PASI 75 PASI 90 PASI 100 IGA 0/1 IGA 0 |
- - - - - |
300 (91,2) 264 (80,2) 146 (44,4) 277 (84,2) 173 (52,6) |
241 (72,2)e 177 (53,0)b 83 (24,9)e 206 (61,7)b 98 (29,3)b |
- - - - - |
442 (89,1) 373 (75,2) 219 (44,2) 414 (83,5) 257 (51,8) |
176 (71,0)e 136 (54,8)b 66 (26,6)e 161 (64,9)b 78 (31,5)b |
Semaine 48 PASI 75 PASI 90 PASI 100 IGA 0/1 IGA 0 |
- - - - - |
289 (87,8) 251 (76,3) 156 (47,4) 265 (80,5) 166 (50,5) |
209 (62,6)e 160 (47,9)b 78 (23,4)e 185 (55,4)b 86 (25,7)b |
- - - - - |
- - - - - |
- - - - - |
a p < 0,001 pour la comparaison entre le guselkumab et le placebo.
b p < 0,001 pour la comparaison entre le guselkumab et l'adalimumab sur les critères secondaires majeurs d'évaluation.c p < 0,001 pour la comparaison entre le guselkumab et le placebo sur les co-critères principaux d'évaluation.
d Les comparaisons entre le guselkumab et l'adalimumab n'ont pas été effectuées.
e p < 0,001 pour la comparaison entre le guselkumab et l'adalimumab.
Réponse au cours du temps
Le guselkumab a montré une efficacité d'apparition rapide, avec un pourcentage d'amélioration du score PASI significativement plus élevé comparé au placebo dès la semaine 2 (p < 0,001). Le pourcentage de patients ayant obtenu une réponse PASI 90 a été numériquement plus élevé dans le groupe guselkumab que dans le groupe adalimumab à partir de la semaine 8, avec une différence maximale atteinte autour de la semaine 20 (VOYAGE 1 et 2) et se maintenant jusqu'en semaine 48 (VOYAGE 1) (voir Figure 1).
Figure 1 : Pourcentage de patients ayant obtenu une réponse PASI 90 lors des différentes visites jusqu'à la semaine 48 (patients randomisés à la semaine 0) dans l'étude
VOYAGE 1
Semaine
Placebo
Dans l'étude VOYAGE 1, pour les patients recevant un traitement continu par guselkumab, le taux de réponse au PASI 90 était maintenu de la semaine 52 à la semaine 252. Chez les patients randomisés dans le groupe adalimumab à la semaine 0 qui sont passés sous guselkumab à la semaine 52, le taux de réponse PASI 90 a augmenté entre la semaine 52 et la semaine 76, puis a été maintenu jusqu'à la semaine 252 (voir Figure 2).
Figure 2 : Pourcentage de patients ayant obtenu une réponse PASI 90 lors des différentes visites de la phase en ouvert de l'étude VOYAGE 1
Semaine
L'efficacité et la sécurité du guselkumab ont été démontrées indépendamment de l'âge, du sexe, de l'origine ethnique, du poids corporel, de la localisation des plaques, du score de sévérité PASI à
l'inclusion, de la présence concomitante d'un rhumatisme psoriasique et de la prise d'un traitement antérieur biologique. Le guselkumab s'est avéré efficace chez les patients naïfs de traitement systémique conventionnel, naïfs de traitement biologique, et chez les patients précédemment exposés à un traitement biologique.
Dans l'étude VOYAGE 2, à la semaine 48, 88,6 % des patients recevant un traitement d'entretien par le guselkumab présentaient une réponse PASI 90 versus 36,8 % des patients ayant arrêté le traitement à la semaine 28 (p < 0,001). Une perte de la réponse PASI 90 a été observée dès 4 semaines après l'arrêt du traitement par guselkumab avec un délai médian de perte de la réponse PASI 90 d'environ 15 semaines. Parmi les patients ayant arrêté le traitement et ayant par la suite réinitié un traitement par guselkumab, 80 % avaient retrouvé une réponse PASI 90 lors d'une évaluation effectuée 20 semaines après le début de la reprise du traitement.
Dans l'étude VOYAGE 2, sur les 112 patients randomisés dans le groupe adalimumab n'ayant pas obtenu de réponse PASI 90 à la semaine 28, 66 % et 76 % ont obtenu une réponse PASI 90 après 20 et 44 semaines de traitement par guselkumab, respectivement. Par ailleurs, sur les 95 patients randomisés dans le groupe guselkumab n'ayant pas obtenu de réponse PASI 90 à la semaine 28, 36 % et 41 % ont obtenu une réponse PASI 90 après 20 et 44 semaines de traitement par guselkumab, respectivement. Aucun nouveau signal de tolérance n'a été observé chez les patients traités par guselkumab en relai de l'adalimumab.
Atteinte localisée
Dans les études VOYAGE 1 et 2, à la semaine 16, des améliorations significatives du psoriasis ont été observées au niveau du cuir chevelu, des mains et des pieds et des ongles (mesurées respectivement par les scores ss-IGA [Scalp-specific Investigator Global Assessment], hf-PGA [Physician's Global Assessment of Hands and/or Feet], f-PGA [Fingernail Physician's Global Assessment] et NAPSI [Nail Psoriasis Severity Index]) chez les patients traités par guselkumab comparés aux patients sous placebo (p < 0,001 ; tableau 4). Le guselkumab a démontré sa supériorité versus adalimumab sur le psoriasis du cuir chevelu et le psoriasis palmo-plantaire à la semaine 24 (VOYAGE 1 et 2) et à la semaine 48 (VOYAGE 1) (p ≤ 0,001, sauf pour le psoriasis palmo-plantaire à la semaine 24 [VOYAGE 2] et à la semaine 48 [VOYAGE 1], p < 0,05).
Tableau 4 : Résumé des réponses observées au niveau des atteintes localisées dans les études
VOYAGE 1 et VOYAGE 2
VOYAGE 1 Placebo guselkumab adalimumab |
VOYAGE 2 Placebo guselkumab adalimumab |
|
ss-IGA (N)a 145 277 286 202 408 194 ss-IGA 0/1b, n (%) Semaine 16 21 (14,5) 231 (83,4)c 201 (70,3)d 22 (10,9) 329 (80,6)c 130 (67,0)d |
||
hf-PGA (N)a 43 90 95 63 114 56 hf-PGA 0/1b, n (%) Semaine 16 6 (14,0) 66 (73,3)e 53 (55,8)d 9 (14,3) 88 (77,2)e 40 (71,4)d |
||
f-PGA (N)a 88 174 173 123 246 124 f-PGA 0/1, n (%) Semaine 16 14 (15,9) 68 (39,1)e 88 (50,9)d 18 (14,6) 128 (52,0)e 74 (59,7)d |
||
NAPSI (N)a 99 194 191 140 280 140 Pourcentage d'amélioration, moyenne (ET) Semaine 16 -0,9 (57,9) 34,4 (42,4)e 38,0 (53,9)d 1,8 (53,8) 39,6 (45,6)e 46,9 (48,1)d |
a Seuls sont inclus les patients qui présentaient un score ss-IGA, f-PGA, hf-PGA ≥ 2 à l'inclusion ou un score NAPSI
> 0 à l'inclusion.
b Seuls sont inclus les patients ayant obtenu une amélioration ≥ 2 points du score ss-IGA et/ou hf-PGA par rapport à l'inclusion.
c p < 0,001 pour la comparaison entre le guselkumab et le placebo sur le critère d'évaluation secondaire majeur.
d Les comparaisons entre le guselkumab et l'adalimumab n'ont pas été effectuées.
e p < 0,001 pour la comparaison entre le guselkumab et le placebo.
Qualité de vie liée à la santé / Résultats rapportés par les patients
Dans les études VOYAGE 1 et 2, à la semaine 16, des améliorations significativement plus importantes de la qualité de vie liée à la santé, mesurée à l'aide du questionnaire DLQI (Dermatology Life Quality Index), et des symptômes (démangeaisons, douleurs, brûlures, picotements et tiraillements cutanés) et signes (sécheresse cutanée, fissures, desquamation, exfoliation, rougeurs et saignements) associés au psoriasis rapportés par les patients, mesurés à l'aide du carnet de suivi des signes et symptômes du psoriasis (PSSD, Psoriasis Symptoms and Signs Diary), ont été observées chez les patients traités par guselkumab comparés à ceux ayant reçu le placebo (tableau 5). Les signes d'amélioration des résultats rapportés par les patients se sont maintenus jusqu'à la semaine 24 (VOYAGE 1 et 2) et jusqu'à la semaine 48 (VOYAGE 1). Dans l'étude VOYAGE 1, pour les patients recevant un traitement continu par guselkumab, ces améliorations étaient maintenues dans la phase de traitement en ouvert jusqu'à la semaine 252 (tableau 6).
Tableau 5 : Résumé des résultats rapportés par les patients à la semaine 16 dans les études
VOYAGE 1 et VOYAGE 2
VOYAGE 1 Placebo guselkumab adalimumab |
VOYAGE 2 Placebo guselkumab adalimumab |
|
DLQI, patients avec score à l'inclusion 170 322 328 248 495 247 Évolution par rapport à l'inclusion, moyenne (écart type) Semaine 16 -0,6 (6,4) -11,2 (7,2)c -9,3 (7,8)b -2,6 (6,9) -11,3 (6,8)c -9,7 (6,8)b |
||
Score d'évaluation des symptômes PSSD, patients dont le score à l'inclusion était > 0 129 248 273 198 410 200 Score d'évaluation des symptômes = 0, n (%) Semaine 16 1 (0,8) 67 (27,0)a 45 (16,5)b 0 112 (27,3)a 30 (15,0)b |
||
Score d'évaluation des signes PSSD, patients dont le score à l'inclusion était > 0 129 248 274 198 411 201 Score d'évaluation des signes = 0, n (%) Semaine 16 0 50 (20,2)a 32 (11,7)b 0 86 (20,9)a 21 (10,4)b |
a p < 0,001 pour la comparaison entre le guselkumab et le placebo.
b Les comparaisons entre le guselkumab et l'adalimumab n'ont pas été effectuées.
c p < 0,001 pour la comparaison entre le guselkumab et le placebo sur les critères d'évaluation secondaires majeurs.
Tableau 6 : Résumé des résultats rapportés par les patients dans la phase de traitement en ouvert de l'étude VOYAGE 1
guselkumab Semaine 76 Semaine 156Semaine 252 |
adalimumab-guselkumab Semaine 76 Semaine 156Semaine 252 |
|||||
Score DLQI > 1 à l'inclusion, n Patients avec DLQI 0/1 |
445 337 (75,7 %) |
420 308 (73,3 %) |
374 272 (72,7 %) |
264 198 (75,0 %) |
255 190 (74,5 %) |
235 174 (74,0 %) |
Score des
Symptômes PSSD,
patients avec un 347 327 297 227 218 200
score à l'inclusion
> 0
score des
symptômes = 0, n 136 (39,2 %)130 (39,8 %)126 (42,4 %) 99 (43,6 %) 96 (44,0 %) 96 (48,0 %)
(%)
Score des signes
PSSD, patients
avec un score à 347 327 297 228 219 201
l'inclusion > 0
Score des
signes = 0, n (%) 102 (29,4 %) 94 (28,7 %) 98 (33,0 %) 71 (31,1 %) 69 (31,5 %) 76 (37,8 %)
Dans l'étude VOYAGE 2, à la semaine 16, les patients traités par guselkumab ont obtenu une amélioration significativement plus importante par rapport à l'inclusion, comparé au groupe placebo, au niveau de la qualité de vie liée à la santé, de l'anxiété, de la dépression et du retentissement sur l'activité professionnelle, mesurés respectivement à l'aide du questionnaire de santé SF-36 (36-item Short Form), de l'échelle HADS (Hospital Anxiety and Depression Scale) et du questionnaire WLQ (Work Limitations Questionnaire). Les améliorations des scores SF36, HADS et WLQ se sont toutes maintenues jusqu'à la semaine 48 et jusqu'à la semaine 252 dans la phase de traitement en ouvert chez les patients randomisés à la semaine 28 pour maintenir le traitement.
NAVIGATE
L'étude NAVIGATE a évalué l'efficacité du guselkumab chez les patients ayant présenté une réponse inadéquate à un traitement par ustekinumab à la semaine 16 (c.-à-d. n'ayant pas obtenu un score IGA de type « blanchi » ou « lésion minime », soit ayant un score IGA ≥ 2). Tous les patients (N = 871) ont reçu un traitement par ustekinumab en ouvert aux semaines 0 et 4 (45 mg si ≤ 100 kg et 90 mg si
> 100 kg). A la semaine 16, les 268 patients présentant un score IGA ≥ 2 ont été randomisés en vue soit de poursuivre le traitement par ustekinumab (N = 133) toutes les 12 semaines, soit de débuter un traitement par guselkumab (N = 135) aux semaines 16 et 20, puis toutes les 8 semaines. Les caractéristiques à l'inclusion des patients randomisés étaient similaires à celles des patients des études VOYAGE 1 et 2.
Après la randomisation, le critère d'évaluation principal était le nombre de visites post-randomisation, entre les semaines 12 et 24, au cours desquelles les patients avaient obtenu un score IGA 0/1 et une amélioration ≥ 2 points. Les patients ont été examinés toutes les quatre semaines avec un total de quatre visites. Parmi les patients qui présentaient une réponse inadéquate à l'ustekinumab au momentde la randomisation, une amélioration significativement plus importante en termes d'efficacité a été observée chez les patients passés à un traitement par guselkumab comparés à ceux ayant poursuivi le traitement par ustekinumab. Entre 12 et 24 semaines après la randomisation, les patients sous guselkumab ont obtenu un score IGA 0/1 avec une amélioration ≥ 2 points, deux fois plus fréquemment que les patients sous ustekinumab (moyenne : 1,5 versus 0,7 visites, respectivement ; p < 0,001). De plus, 12 semaines après la randomisation, la proportion de patients ayant obtenu un score IGA 0/1 et une amélioration ≥ 2 points a été plus élevée dans le groupe guselkumab que dans le groupe ustekinumab (31,1 % versus 14,3 %, respectivement ; p = 0,001), de même que la proportion de patients ayant obtenu une réponse PASI 90 (48 % versus 23 %, respectivement ; p < 0,001). Des différences de taux de réponse ont été observées entre les patients traités par guselkumab et par ustekinumab dès 4 semaines après la randomisation (11,1 % et 9,0 %, respectivement). Ces différences ont été maximales 24 semaines après la randomisation (voir la Figure 3). Aucun nouveau signal de sécurité n'a été observé chez les patients traités par guselkumab en relai de l'ustekinumab.
Figure 3 : Pourcentage de patients ayant obtenu un score IGA de type « blanchi » (0) ou
« lésion minime » (1) et une amélioration d'au moins 2 points du score IGA lors des différentes visites entre la semaine 0 et la semaine 24 après la randomisation dans l'étude NAVIGATE
ECLIPSE
L'efficacité et la tolérance du guselkumab ont également été étudiées dans une étude en double aveugle versus secukinumab. Les patients ont été randomisés pour recevoir du guselkumab (N = 534 ; 100 mg aux semaines 0 et 4, et toutes les 8 semaines par la suite) ou du secukinumab (N = 514 ;
300 mg aux semaines 0, 1, 2, 3, 4, et toutes les 4 semaines par la suite). La dernière dose était administrée à la semaine 44 pour les deux groupes de traitement.
Les caractéristiques de la maladie à l'initiation correspondaient à une population de patients atteints de psoriasis en plaques modéré à sévère avec une surface corporelle atteinte (SCA) médiane de 20 %, un score PASI médian de 18 et un score IGA sévère pour 24 % des patients.
Le guselkumab était supérieur au secukinumab, tel que mesuré par le critère primaire d'évaluation de réponse PASI 90 à la semaine 48 (84,5 % versus 70,0 %, p < 0,001). Les taux comparatifs de réponse PASI sont présentés dans le tableau 7.
Tableau 7 : Taux de réponses PASI dans l'étude ECLIPSE
Nombre de patients (%) | ||
guselkumab (N = 534) | secukinumab (N = 514) | |
Critère primaire d'évaluation Réponse PASI 90 à la semaine 48 Principaux critères secondaires d'évaluation Réponse PASI 75 à la semaine 12 et à la semaine 48 Réponse PASI 75 à la semaine 12 Réponse PASI 90 à la semaine 12 Réponse PASI 100 à la semaine 48 |
451 (84,5 %)a 452 (84,6 %) b 477 (89,3 %) c 369 (69,1 %) c 311 (58,2 %) c |
360 (70,0 %) 412 (80,2 %) 471 (91,6 %) 391 (76,1 %) 249 (48,4 %) |
a p < 0,001 pour la supériorité
b p < 0,001 pour la non-infériorité, p = 0,062 pour la supériorité
c aucun test statistique formel n'a été réalisé
Les taux de réponse PASI 90 jusqu'à la semaine 48 pour le guselkumab et le secukinumab sont présentés Figure 4.
Figure 4 : Pourcentage de patients ayant obtenu une réponse PASI 90 jusqu'à la semaine 48 lors des différentes visites (patients randomisés à la semaine 0) dans l'étude
ECLIPSE
Semaine
Secukinumab
Rhumatisme psoriasique (RP)
Il a été montré que le guselkumab améliore les signes et symptômes, la fonction physique et la qualité de vie liée à la santé, et qu'il réduit le taux de progression des lésions articulaires périphériques chez les patients adultes avec RP actif.
DISCOVER 1 et DISCOVER 2
Deux études de Phase III, randomisées, en double aveugle, contrôlées versus placebo (DISCOVER 1 et DISCOVER 2) ont évalué l'efficacité et la tolérance du guselkumab versus placebo chez des patients adultes avec RP actif (≥ 3 articulations gonflées et ≥ 3 articulations sensibles, et un taux de protéine C réactive (C-reactive protein, CRP) ≥ 0,3 mg/dl dans DISCOVER 1, et ≥ 5 articulations gonflées et ≥ 5 articulations sensibles, et un taux de CRP ≥ 0,6 mg/dl dans DISCOVER 2), malgré un traitement de fond synthétique conventionnel (csDMARD), l'aprémilast ou un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS). Le diagnostic de RP pour les patients de ces études était basé sur les critères de classification du rhumatisme psoriasique [Classification criteria for Psoriastic Arthritis, CASPAR] pendant une durée médiane de 4 ans. Des patients avec différents sous-types de RP ont été inclus dans les deux études, y compris arthrite polyarticulaire avec absence de nodules rhumatoïdes (40 %), spondylite avec arthrite périphérique (30 %), arthrite périphérique asymétrique (23 %), implication interphalangienne distale (7 %) et arthrite mutilante (1 %). Plus de 65 % et 42 % des patients présentaient respectivement une enthésite et une dactylite à l'inclusion, et plus de 75 % des patients avaient ≥ 3 % de la surface corporelle atteinte de lésions cutanées dues au psoriasis. Les études DISCOVER 1 et DISCOVER 2 ont évalué respectivement 381 et 739 patients qui ont reçu un traitement par guselkumab 100 mg administré aux semaines 0 et 4, puis toutes les 8 semaines, ou par guselkumab 100 mg toutes les 4 semaines ou un placebo. À la semaine 24, les patients du groupe
placebo des deux études ont commencé à recevoir le guselkumab 100 mg toutes les 4 semaines. Environ 58 % des patients dans les deux études ont poursuivi la dose stable de MTX
(≤ 25 mg/semaine).
Dans les deux études, plus de 90 % des patients avaient précédemment utilisé un csDMARD. Dans l'étude DISCOVER 1, 31 % des patients avaient antérieurement reçu un traitement par anti-TNFα. Dans l'étude DISCOVER 2, tous les patients étaient naïfs de traitement biologique.
Signes et symptômes
Le traitement par guselkumab a entraîné des améliorations significatives dans les mesures de l'activité de la maladie par comparaison avec le placebo à la Semaine 24. Dans les deux études, le critère d'évaluation principal était le pourcentage de patients ayant atteint une réponse ACR 20 [American College of Rhumatology] à la Semaine 24. Les principaux résultats d'efficacité figurent dans le tableau 8.
Tableau 8 : Réponses cliniques dans les études DISCOVER 1 et DISCOVER 2
DISCOVER 1 Placebo (N=126) guselkumab 100 mg toutes les 8 semaines (N = 127) guselkumab 100 mg toutes les 4 semaines (N = 128) |
DISCOVER 2 Placebo (N=246) guselkumab 100 mg toutes les 8 semaines (N=248) guselkumab 100 mg toutes les 4 semaines (N=245) |
|
Réponse ACR 20 Semaine 16 25,4% 52,0% b 60,2%b 33,7% 55,2%g 55,9%c Différence par rapport au placebo (IC 95%) - 26,7 (15,3 ; 38,1) 34,8 (23,5 ; 46,0) - 21,5 (13,1 ; 30,0) 22,2 (13,7 ; 30,7) Semaine 24 22,2% 52,0%a 59,4% a 32,9% 64,1% a 63,7%a Différence par rapport au placebo (IC 95%) - 29,8 (18,6 ; 41,1) 37,1 (26,1 ; 48,2) - 31,2 (22,9 ; 39,5) 30,8 (22,4 ; 39,1) |
||
Réponse ACR 50 Semaine 16 12,7% 22,8% d 26,6% c 9,3% 28,6% g 20,8% c Différence par rapport au placebo (IC 95%) - 10,2 (1,0 ; 19,3) 13,9 (4,4 ; 23,4) - 19,3 (12,6 ; 25,9) 11,5 (5,2 ; 17,7) Semaine 24 8,7% 29,9% b 35,9% b 14,2% 31,5% g 33,1% c Différence par rapport au placebo (IC 95%) - 21,4 (12,1 ; 30,7) 27,2 (17,6 ; 36,8) - 17,2 (10,0 ; 24,4) 18,8 (11,5 ; 26,1) |
||
Réponse ACR 70 Semaine 24 5,6% 11,8% d 20,3%b 4,1% 18,5%g 13,1%c Différence par rapport au placebo (IC 95%) - 6,4 (-0,3 ; 13,1) 14,8 (6,9 ; 22,7) - 14,5 (9,1 ; 19,9) 9,0 (4,1 ; 13,8) |
||
Variation moyenne MCi DAS 28 (CRP) par rapport à l'inclusion Semaine 24c -0,70 -1,43 b -1,61b -0,97 -1,59 b -1,62b Différence par rapport au placebo (IC 95%) - -0,73 (-0,98 ; - 0,48) -0,91 (-1,16, -0,66) - -0,61 (-0,80 ; - 0,43) -0,65 (-0,83 ; - 0,47) |
Activité minimale de la maladie (MDA)
Semaine 24 11,1% 22,8%f 30,5%e 6,1% 25,0%e 18,8%e
Différence par
rapport au 11,9 19,3 18,9 12,7
placebo (IC - (2,9 ; 20,9) (9,7 ; 28,9) - (12,8 ; (7,0 ; 18,4)
95%) 25,0)
Patients avec atteinte ≥ 3 % de la surface corporelle et IGA ≥ 2
n=78 n=82 n=89 n=183 n=176 n=184
Réponse IGAh
Semaine 24 15,4% 57,3%b 75,3%b 19,1% 70,5%b 68,5%bDifférence par
rapport au 42,0 60,0 50,9 49,8
placebo (IC - (28,9 ; 55,1) (48,3 ; 71,8) - (42,2 ; 59,7) (41,2 ; 58,4)
95%)
Réponse PASI 90
Semaine 16 10,3% 45,1% e 52,8% e 8,2% 55,1% e 53,8% eDifférence par
rapport au 34,9 42,6 46,6 45,6
placebo (IC - (22,2 ; 47,6) (30,5 ; 54,8) - (38,4 ; 54,8) (37,6 ; 53,6)
95%)
Semaine 24 11,5% 50,0%e 62,9%e 9,8% 68,8%e 60,9%eDifférence par
rapport au 38,6 51,7 58,6 51,3
placebo (IC - (25,8 ; 51,4) (39,7 ; 63,7) - (50,6 ; 66,6) (43,2 ; 59,3)
95%)
a p < 0,001 (critère d'évaluation principal)
b p < 0,001 (critère d'évaluation secondaire majeur)
c p = 0,006 (critère d'évaluation secondaire majeur)
d non statistiquement significatif p = 0,086 (critère d'évaluation secondaire majeur)
e p nominal < 0,001
f p nominal = 0,012
g non formellement testé dans la procédure hiérarchique de test, p nominal < 0,001 (critère d'évaluation secondaire majeur)
h défini comme une réponse IGA de 0 (blanchi) ou 1 (lésions minimes) et réduction de ≥ 2 points par rapport à l'inclusiondu score IGA pour le psoriasis
i Variation moyenne MC = variation de la moyenne des moindres carrés
La réponse clinique a été maintenue jusqu'à la Semaine 52 telle qu'évaluée par les taux de réponse ACR 20/50/70, DAS 28 (CRP), MDA, IGA et PASI 90 dans DISCOVER 1 et DISCOVER 2 (voir tableau 9).
Tableau 9 : Réponses cliniques dans les études DISCOVER 1 et DISCOVER 2 à la
semaine 52a
DISCOVER 1 guselkumab 100 mg toutes les 8 semaines guselkumab 100 mg toutes les 4 semaines |
DISCOVER 2 guselkumab 100 mg toutes les 8 semaines guselkumab 100 mg toutes les 4 semaines |
|||
ACR 20 | ||||
Nb % de réponse |
112 67,9 % |
124 75,8 % |
234 79,1 % |
228 75,9 % |
ACR 50 | ||||
Nb % de réponse |
113 43,4 % |
124 55,6 % |
234 51,3 % |
228 49,1 % |
ACR 70 | ||||
Nb % de réponse |
114 28,9 % |
124 29,8 % |
234 29,5 % |
228 28,1 % |
Changement DAS 28 (CRP) par rapport à l'inclusion |
Nc 112 123 234 227
Moyenne (ET) -2,03 (1,250) -1,99 (1,062) -2,08 (1,121) -2,11 (1,128)
MDA | ||||
Nb % de réponse |
112 33,9 % |
124 40,3 % |
234 32,9 % |
228 36,8 % |
Patients avec atteinte ≥ 3 % de la surface corporelle et IGA ≥ 2 à l'inclusion | ||||
Réponse IGA | ||||
Nb % de réponse |
75 69,3 % |
88 83,0 % |
170 77,1 % |
173 84,4 % |
PASI 90 | ||||
Nb % de réponse |
75 66,7 % |
88 76,1 % |
170 77,1 % |
173 81,5 % |
a Absence de bras placebo à partir de la semaine 24.
b Patients dont les données de réponse étaient disponibles.
c Patients dont les variations par rapport à l'inclusion étaient disponibles.
La réponse clinique, évaluée par les taux de réponse ACR 20/50/70, DAS 28 (CRP), MDA, IGA et PASI 90, a été maintenue jusqu'à la Semaine 100 dans DISCOVER 2 (voir tableau 10).
Tableau 10 : Réponses cliniques dans DISCOVER 2 à la semaine 100a
guselkumab 100 mg toutes les 8 semaines |
guselkumab 100 mg toutes les 4 semaines |
|
ACR 20 | ||
Nb % de réponse |
223 82,1 % |
219 84,9 % |
ACR 50 | ||
Nb % de réponse |
224 60,7 % |
220 62,3 % |
ACR 70 | ||
Nb % de réponse |
224 39,3 % |
220 38,6 % |
Changement DAS 28 (CRP) par rapport à l'inclusion | ||
Nc Moyenne (ET) |
223 -2,37 (1,215) |
219 -2,36 (1,120) |
MDA | ||
Nb % de réponse |
224 44,6 % |
220 42,7 % |
Patients avec atteinte ≥ 3 % de la surface corporelle et IGA ≥ 2 à l'inclusion | ||
Réponse IGA | ||
Nb % de réponse |
165 76,4 % |
170 82,4 % |
PASI 90 | ||
Nb % de réponse |
164 75,0 % |
170 80,0 % |
a Absence de bras placebo à partir de la semaine 24.
b Patients évaluables dont les données de réponse étaient disponibles.
c Patients dont les variations par rapport à l'inclusion étaient disponibles.
Réponse au cours du temps
Dans l'étude DISCOVER 2, une réponse ACR 20 supérieure dans les deux groupes guselkumab par comparaison avec le placebo a été observée dès la Semaine 4, et la différence a continué d'augmenter au cours du temps jusqu'à la Semaine 24 (Figure 5).
Figure 5 : Réponse ACR 20 par visite jusqu'à la semaine 24 dans l'étude DISCOVER 2
Semaines
Guselkumab 100 mg 1 fois toutes les 8 semaines (n = 248)
Guselkumab 100 mg 1 fois toutes les 4 semaines (n = 245)
Dans l'étude DISCOVER 2, pour les patients ayant reçu le guselkumab en continu à la Semaine 24, la réponse ACR 20 a été maintenue entre la Semaine 24 et la Semaine 52 (voir figure 6). Pour les patients ayant reçu le guselkumab en continu à la Semaine 52, la réponse ACR 20 a été maintenue entre la Semaine 52 et la Semaine 100 (voir figure 7).
Figure 6 : Réponse ACR 20 par visite de la Figure 7 : Réponse ACR 20 par visite de la semaine 24 à la semaine 52 dans semaine 52 à la semaine 100 dans l'étude DISCOVER 2 l'étude DISCOVER 2
Les réponses observées dans les groupes guselkumab étaient similaires indépendamment de l'utilisation concomitante d'un csDMARD, y compris du MTX (DISCOVER 1 et 2). En outre, l'examen de l'âge, du sexe, de l'ethnicité, du poids et de l'utilisation antérieure d'un csDMARD (DISCOVER 1 et 2) et l'utilisation antérieure d'un anti-TNFα (DISCOVER 1) n'a pas permis d'identifier de différences au niveau de la réponse au guselkumab parmi ces sous-groupes.
Dans les études DISCOVER 1 et 2, une amélioration de toutes les composantes du score ACR, y compris l'évaluation de la douleur par le patient, a été observée. À la Semaine 24 au cours des deux études, la proportion de patients obtenant une amélioration du critère de réponse du RP (PsA response criteria, PsARC) était supérieure dans les groupes guselkumab par comparaison au placebo. Les réponses PsARC ont été maintenues de la Semaine 24 à la Semaine 52 dans DISCOVER 1 et à la Semaine 100 dans DISCOVER 2.
Les dactylites et les enthésites ont été évaluées à partir des données poolées des études DISCOVER 1 et 2. À la semaine 24, parmi les patients présentant une dactylite à l'inclusion, la proportion de patients avec résolution de dactylites était plus importante dans le groupe guselkumab toutes les 8 semaines (59,4 %, p nominal < 0,001) et le groupe guselkumab toutes les 4 semaines (63,5 %, p = 0,006) par comparaison au placebo (42,2 %). A la Semaine 24, parmi les patients avec enthésites à l'inclusion, la proportion de patients avec résolution des enthésites était plus importante dans le groupe guselkumab toutes les 8 semaines (49,6 %, p nominal < 0,001) et le groupe guselkumab toutes les 4 semaines (44,9 %, p = 0,006) par comparaison au placebo (29,4 %). À la Semaine 52, les proportions de patients avec résolution des dactylites (81,2 % dans le groupe toutes les 8 semaines et 80,4 % dans le groupe toutes les 4 semaines) et résolution des enthésites (62,7 % dans le groupe toutes les 8 semaines et 60,9 % dans le groupe toutes les 4 semaines) ont été maintenues. Dans DISCOVER 2, parmi les patients atteints de dactylites et d'enthésites à l'inclusion, la proportion de patients présentant une résolution des dactylites (91,1 % dans le groupe toutes les 8 semaines et 82,9 % dans le groupe toutes les 4 semaines) et une résolution des enthésites (77,5 % dans le groupe toutes les 8 semaines et 67,7 % dans le groupe toutes les 4 semaines) a été maintenue à la Semaine 100.
Dans les études DISCOVER 1 et 2, les patients traités par guselkumab qui avaient pour forme prédominante une spondylite avec arthrite périphérique, ont démontré une amélioration plus importante par rapport à l'inclusion du score BASDAI (Bath Ankylosing Spondylitis Disease Activity Index) par comparaison au placebo à la Semaine 24. L'amélioration du score BASDAI a été maintenue de la Semaine 24 à la Semaine 52 dans DISCOVER 1 et à la Semaine 100 dans
DISCOVER 2.
Réponse radiographique
Dans l'étude DISCOVER 2, l'inhibition de la progression du dommage structurel a été mesurée radiographiquement et exprimée sous forme du changement moyen, par rapport à l'inclusion, du score de van der Heijde-Sharp (vdH-S) total modifié. À la Semaine 24, le groupe guselkumab toutes les
4 semaines a montré, de manière statistiquement significative, moins de progression radiographique, et le groupe guselkumab toutes les 8 semaines a montré numériquement moins de progression que le placebo (tableau 11). Le bénéfice observé pour le schéma thérapeutique guselkumab toutes les
4 semaines sur l'inhibition de la progression radiographique (à savoir, changement moyen plus faible par rapport à l'inclusion du score vdH-S total modifié dans le groupe toutes les 4 semaines versusplacebo) a été plus important chez les patients ayant une valeur élevée de la protéine C réactive et un nombre élevé d'articulations avec érosion à l'inclusion.
Tableau 11 : Changement par rapport à l'inclusion du score vdH-S total modifié à la semaine 24 dans l'étude DISCOVER 2
N | Variation de la moyenne des moindres carrésc (IC à 95 %d) par rapport à l'inclusion du score vdH-S modifié à la Semaine 24 |
|
Placebo guselkumab 100 mg toutes les 8 semaines guselkumab 100 mg toutes les 4 semaines |
246 248 245 |
0,95 (0,61, 1,29) 0,52a (0,18, 0,86) 0,29b (-0,05, 0,63) |
a non statistiquement significatif p = 0,068 (critère d'évaluation secondaire majeur)
b p = 0,006 (critère d'évaluation secondaire majeur)
c variation de la moyenne des moindres carrés (LSMean change)
d IC = intervalle de confiance
À la Semaine 52 et à la Semaine 100, le changement moyen par rapport à l'inclusion du score vdH-S total modifié était similaire dans les groupes guselkumab toutes les 8 semaines et toutes les 4 semaines (Tableau 12).
Tableau 12 : Changement par rapport à l'inclusion du score vdH-S total modifié à la semaine 52 et à la semaine 100 dans l'étude DISCOVER 2
Na | Changement moyen (ETb) par rapport à l'inclusion du score vdH-S total modifié |
|
Semaine 52 | ||
guselkumab 100 mg toutes les 8 semaines guselkumab 100 mg toutes les 4 semaines |
235 229 |
0,97 (3,623) 1,07 (3,843) |
Semaine 100 | ||
guselkumab 100 mg toutes les 8 semaines guselkumab 100 mg toutes les 4 semaines |
216 211 |
1,50 (4,393) 1,68 (7,018) |
a Les patients évaluables ont observé un changement pour la période indiquée
b ET = écart type
Remarque : pas de groupe placebo au-delà de la Semaine 24
Fonction physique et qualité de vie liée à la santé
Dans les études DISCOVER 1 et 2, une amélioration significative (p < 0,001) de la fonction physique a été observée chez les patients traités par guselkumab par rapport au placebo, mise en évidence par l'indice HAQ-DI (Health Assessment Questionnaire-Disability Index) à la Semaine 24. Les améliorations de l'indice HAQ-DI ont été maintenues de la Semaine 24 à la Semaine 52 dans DISCOVER 1 et à la Semaine 100 dans DISCOVER 2.
Une amélioration, par rapport à l'inclusion, significativement plus importante du score SF-36 PCS (Physical Component Summary) a été observée chez les patients traités par guselkumab par comparaison au placebo à la Semaine 24 dans les études DISCOVER 1 (p < 0,001 pour les deux groupes posologiques) et DISCOVER 2 (p = 0,006 pour le groupe toutes les 4 semaines). À la semaine 24, une plus grande augmentation, par rapport à l'inclusion, du score FACIT-F (Functional Assessment of Chronic Illness Therapy-Fatigue) chez les patients traités par guselkumab par comparaison au placebo a été observée, dans les deux études. Dans l'étude DISCOVER 2, une plus grande amélioration de la qualité de vie, mesurée par l'indice DLQI (Dermatology Life Quality Index) a été observée chez les patients traités par guselkumab par comparaison au placebo à la Semaine 24. Les améliorations des scores SF-36 PCS, FACIT-F et DLQI ont été maintenues de la Semaine 24 à la Semaine 52 dans DISCOVER 1 et à la Semaine 100 dans DISCOVER 2.
Rectocolite hémorragique
L'efficacité et la sécurité du guselkumab ont été évaluées dans deux études de Phase III multicentriques, randomisées, en double aveugle, contrôlées par placebo (étude QUASAR induction et étude QUASAR maintenance) chez des patients adultes atteints de rectocolite hémorragique active modérée à sévère qui présentaient une réponse inadéquate, une perte de réponse ou une intolérance aux corticoïdes, aux immunomodulateurs conventionnels (AZA, 6-MP), à un traitement biologique (anti-TNF, védolizumab) et/ou à un inhibiteur de Janus kinase (JAK). De plus, l'efficacité et la sécurité du guselkumab ont été évaluées dans une étude de Phase IIb, de recherche de dose à l'induction, randomisée, en double aveugle, contrôlée par placebo (étude de recherche de dose à l'induction QUASAR) incluant une population de patients atteints de rectocolite hémorragique similaire à celle de l'étude de Phase III d'induction.
L'activité de la maladie a été évaluée par le score Mayo modifié (modified Mayo score, mMS), un score Mayo à 3 composantes (0-9) constitué de la somme des sous-scores suivants (0 à 3 pour chaque sous-score) : fréquence des selles (stool frequency score, SFS), saignement rectal (rectal bleeding score, RBS) et résultats de l'endoscopie (ES) évaluée de manière centralisée. La rectocolite hémorragique active modérée à sévère était définie par un score mMS entre 5 et 9, un score RBS ≥ 1 et un score ES de 2 (défini par un érythème marqué, une absence de vascularisation, une friabilité et/ou des érosions) ou un score ES de 3 (défini par un saignement spontané et une ulcération).
Étude d'induction : QUASAR IS
Dans l'étude d'induction QUASAR IS, les patients ont été randomisés selon un ratio de 3:2 pour recevoir soit le guselkumab 200 mg soit le placebo par perfusion intraveineuse à la semaine 0, à la semaine 4 et à la semaine 8. Au total, 701 patients ont été évalués. À l'inclusion, le score mMS médian était de 7, avec 35,5 % des patients ayant un score mMS à l'inclusion de 5 à 6 et 64,5 % un score mMS de 7 à 9, et 67,9 % des patients ayant un score ES à l'inclusion de 3. L'âge médian était de 39 ans (compris entre 18 et 79 ans) ; 43,1 % étaient des femmes ; et 72,5 % étaient identifiés comme étant d'origine caucasienne, 21,4 % d'origine asiatique et 1 % d'origine noire.
Les patients inclus étaient autorisés à prendre des doses stables d'aminosalicylés oraux, de MTX, de 6-MP, d'AZA et/ou de corticoïdes oraux. À l'inclusion, 72,5 % des patients recevaient des aminosalicylés, 20,8 % des patients recevaient des immunomodulateurs (MTX, 6-MP ou AZA) et 43,1 % des patients recevaient des corticoïdes. L'utilisation concomitante de traitements biologiques ou d'inhibiteurs de JAK n'était pas autorisée.
Au total, 49,1 % des patients avaient déjà échoué à au moins un traitement biologique et/ou inhibiteur de JAK. Parmi ces patients, 87,5 %, 54,1 % et 18 % n'avaient pas précédemment répondu à un anti-TNF, au védolizumab ou à un inhibiteur de JAK, respectivement, et 47,4 % n'avaient pas répondu à 2 ou plusieurs de ces traitements. Au total, 48,4 % des patients étaient naïfs de traitement biologique et d'inhibiteur de JAK, et 2,6 % avaient déjà reçu un traitement par biologique ou un inhibiteur de JAK sans échec documenté.
Le critère d'évaluation primaire était la rémission clinique définie par le score mMS à la semaine 12. Les critères d'évaluation secondaires à la semaine 12 comprenaient la rémission symptomatique, la cicatrisation endoscopique, la réponse clinique, la cicatrisation histo-endoscopique de la muqueuse, la réponse à la fatigue et la rémission selon le score IBDQ (Tableau 13).
Une proportion significativement plus élevée de patients était en rémission clinique à la semaine 12 dans le groupe traité par guselkumab par rapport au groupe placebo.
Tableau 13 : Proportion de patients atteignant les critères d'évaluation de l'efficacité à la semaine 12 dans l'étude QUASAR IS
Critère d'évaluation | Placebo % |
Guselkumab 200mg IV en inductiona % |
Différence de traitement (IC à 95 %) |
Rémission cliniqueb | |||
Population totale | 8 % (N = 280) | 23 % (N = 421) | 15 % (10 %, 20 %)c |
Naïfs d'un traitement biologique et d'un inhibiteur de JAKd |
12 % (N = 137) | 32 % (N = 202) | 20 % (12 %, 28 %) |
Antécédent d'échec d'un traitement biologique et/ou d'un inhibiteur de JAKe |
4 % (N = 136) | 13 % (N = 208) | 9 % (3 %, 14 %) |
Rémission symptomatiquef | |||
Population totale | 21 % (N = 280) | 50 % (N = 421) | 29 % (23 %, 36 %)c |
Naïfs d'un traitement biologique et d'un inhibiteur de JAKd |
26 % (N = 137) | 60 % (N = 202) | 34 % (24 %, 44 %) |
Antécédent d'échec d'un traitement biologique et/ou d'un inhibiteur de JAKe |
14 % (N = 136) | 38 % (N = 208) | 24 % (16 %, 33 %) |
Cicatrisation endoscopiqueg | |||
Population totale | 11 % (N = 280) | 27 % (N = 421) | 16 % (10 %, 21 %)c |
Naïfs d'un traitement biologique et d'un inhibiteur de JAKd |
17 % (N = 137) | 38 % (N = 202) | 21 % (12 %, 30 %) |
Antécédent d'échec d'un traitement biologique et/ou d'un inhibiteur de JAKe |
5 % (N = 136) | 15 % (N = 208) | 10 % (4 %, 16 %) |
Réponse cliniqueh | |||
Population totale | 28 % (N = 280) | 62 % (N = 421) | 34 % (27 %, 41 %)c |
Naïfs d'un traitement biologique et d'un inhibiteur de JAKd |
35 % (N = 137) | 71 % (N = 202) | 36 % (26 %, 46 %) |
Antécédent d'échec d'un traitement biologique et/ou d'un inhibiteur de JAKe |
20 % (N = 136) | 51 % (N = 208) | 32 % (22 %, 41 %) |
Cicatrisation histo-endoscopique de la muqueusei | |||
Population totale | 8 % (N = 280) | 24 % (N = 421) | 16 % (11 %, 21 %)c |
Naïfs d'un traitement biologique et d'un inhibiteur de JAKd |
11 % (N = 137) | 33 % (N = 202) | 22 % (13 %, 30 %) |
Antécédent d'échec d'un traitement biologique et/ou d'un inhibiteur de JAKe |
4 % (N = 136) | 13 % (N = 208) | 9 % (3 %, 15 %) |
Réponse à la fatiguej | |||
Population totale | 21 % (N = 280) | 41 % (N = 421) | 20 % (13 %, 26 %)c |
Naïfs d'un traitement biologique et d'un inhibiteur de JAKd |
29 % (N = 137) | 42 % (N = 202) | 12 % (2 %, 23 %) |
Antécédent d'échec d'un traitement biologique et/ou d'un inhibiteur de JAKe |
13 % (N = 136) | 38 % (N = 208) | 25 % (17 %, 34 %) |
Rémission IBDQk | |||
Population totale | 30 % (N = 280) | 51 % (N = 421) | 22 % (15 %, 29 %)c |
Naïfs d'un traitement biologique et d'un inhibiteur de JAKd |
34 % (N = 137) | 62 % (N = 202) | 28 % (18 %, 38 %) |
Antécédent d'échec d'un traitement biologique et/ou d'un inhibiteur de JAKe |
24 % (N = 136) | 39 % (N = 208) | 15 % (5 %, 25 %) |
a Guselkumab 200mg en traitement d'induction par voie intraveineuse à la semaine0, à la semaine4 et à la semaine8.
b Un sous-score de fréquence des selles de 0 ou 1 et non augmenté par rapport à l'inclusion, un sous-score de saignement rectal de 0 et un sous-score endoscopique de 0 ou 1 sans friabilité.
c p <0,001, différence de traitement ajustée (IC à 95%) selon la méthode de Cochran-Mantel-Haenszel (ajustée en fonction des facteurs de stratification : statut d'échec à un agent biologique et/ou à un inhibiteur de JAK et utilisation concomitante de corticoïdes à l'inclusion).
d 7patients supplémentaires dans le groupe placebo et 11patients dans le groupe guselkumab avaient déjà été exposés à un agent biologique ou un inhibiteur de JAK, mais y avaient répondu.
e Correspond à une réponse inadéquate, perte de réponse ou intolérance au traitement biologique (anti-TNF, védolizumab) et/ou à un inhibiteur de Janus kinase (JAK) pour la rectocolite hémorragique.
f Un sous-score de fréquence des selles de 0 ou 1 et non augmenté parrapport à la valeur initiale à l'inclusion, et un sous-score de saignement rectal de 0.
g Un sous-score endoscopique de 0 ou 1 sans friabilité.
h Diminution par rapport la valeur initiale à l'inclusion du score Mayo modifié ≥ 30% et ≥2points, avec une diminution ≥1point par rapport à l'inclusion du sous-score de saignement rectal ou un sous-score de saignement rectal de 0 ou 1.
i Une combinaison de cicatrisation histologique [infiltration de neutrophiles dans <5 % des cryptes, aucune destruction de cryptes, et aucune érosion, ulcération ou granulation tissulaire selon le système de classification de Geboes] et de cicatrisation endoscopique comme défini ci-dessus.
j La fatigue a été évaluée à l'aide du questionnaire abrégé 7a PROMIS-Fatigue. La réponseà la fatigue était définie par une amélioration ≥7points par rapport à l'inclusion, considérée comme cliniquement significative.
k Score total du questionnaire sur les maladies inflammatoires de l'intestin ≥170.
L'étude QUASAR IS et l'étude de recherche de dose à l'induction QUASAR ont également inclus 48 patients avec un score mMS à l'inclusion de 4, un score ES de 2 ou 3 et un score RBS ≥ 1. Chez les patients avec un score mMS à l'inclusion de 4, l'efficacité du guselkumab par rapport au placebo, mesurée par la rémission clinique, la réponse clinique et la cicatrisation endoscopique à la semaine 12, était cohérente avec celle de l'ensemble de la population atteinte de rectocolite hémorragique active modérée à sévère.
Sous-scores de saignement rectal et de fréquence des selles
Des diminutions des sous-scores de saignement rectal et de fréquence des selles ont été observées dès la semaine 2 chez les patients traités par guselkumab et ont continué à diminuer jusqu'à la semaine 12.
Étude d'entretien : QUASAR MS
L'étude QUASAR MS a évalué 568 patients ayant obtenu une réponse clinique 12 semaines après l'administration intraveineuse du guselkumab dans l'étude QUASAR IS ou issus de l'étude de recherche de dose à l'induction QUASAR. Dans l'étude QUASAR MS, ces patients ont été randomisés pour recevoir un traitement d'entretien par voie sous-cutanée soit du guselkumab 100 mg toutes les 8 semaines, soit du guselkumab 200 mg toutes les 4 semaines soit du placebo pendant
44 semaines.
Le critère d'évaluation primaire était la rémission clinique définie par le score mMS à la semaine 44. Les critères d'évaluation secondaires à la semaine 44 comprenaient, mais n'étaient pas limités à, la rémission symptomatique, la cicatrisation endoscopique, la rémission clinique sans corticoïdes, la cicatrisation histo-endoscopique de la muqueuse, la réponse à la fatigue et la rémission selon le score IBDQ (Tableau 14).
Une proportion significativement plus élevée de patients était en rémission clinique à la semaine 44 dans les deux groupes traités par guselkumab par rapport au groupe placebo.
Tableau 14 : Proportion de patients remplissant les critères d'évaluation de l'efficacité à la semaine 44 dans l'étude QUASAR MS
Critère d'évaluation |
Placebo % |
Guselkumab 100 mg 1 fois toutes les 8 semaines injection sous-cutanéea % |
Guselkumab 200 mg 1 fois toutes les 4 semaines injection sous- cutanéeb % |
Différence de traitement (IC à 95 %) |
|
Guselkumab 100 mg |
Guselkumab 200 mg |
||||
Rémission cliniquec | |||||
Population totaled |
19 % (N = 190) |
45 % (N = 188) | 50 % (N = 190) | 25 % (16 %, 34 %)e |
30 % (21 %, 38 %)e |
Naïfs d'un traitement biologique et d'un inhibiteur de JAKf |
26 % (N = 108) |
50 % (N = 105) | 58 % (N = 96) | 24 % (12 %, 36 %) |
29 % (17 %, 41 %) |
Antécédent d'échec d'un traitement biologique et/ou d'un inhibiteur de JAKg |
8 % (N = 75) |
40 % (N = 77) | 40 % (N = 88) | 30 % (19 %, 42 %) |
32 % (21 %, 44 %) |
Rémission symptomatiqueh | |||||
Population totaled |
37 % (N = 190) |
70 % (N = 188) | 69 % (N = 190) | 32 % (23 %, 41 %)e |
31 % (21 %, 40 %)e |
Naïfs d'un traitement biologique et d'un inhibiteur de JAKf |
46 % (N = 108) |
74 % (N = 105) | 76 % (N = 96) | 28 % (15 %, 40 %) |
28 % (15 %, 41 %) |
Antécédent d'échec d'un traitement biologique et/ou d'un inhibiteur de JAKg |
24 % (N = 75) |
65 % (N = 77) | 60 % (N = 88) | 39 % (26 %, 52 %) |
37 % (23 %, 50 %) |
Rémission clinique sans corticoïdesi | |||||
Population totaled |
18 % (N = 190) |
45 % (N = 188) | 49 % (N = 190) | 26 % (17 %, 34 %)e |
29 % (20 %, 38 %)e |
Naïfs d'un traitement biologique et d'un inhibiteur de JAKf |
26 % (N = 108) |
50 % (N = 105) | 56 % (N = 96) | 24 % (12 %, 36 %) |
27% (14 %, 39 %) |
Antécédent d'échec d'un traitement biologique et/ou d'un inhibiteur de JAKg |
7 % (N = 75) |
40 % (N = 77) | 40 % (N = 88) | 32 % (21 %, 43 %) |
34 % (23 %, 45 %) |
Cicatrisation endoscopiquej | |||||
Population totaled |
19 % (N = 190) |
49 % (N = 188) | 52 % (N = 190) | 30 % (21 %, 38 %)e |
31 % (22 %, 40 %)e |
Naïfs d'un traitement biologique et d'un inhibiteur de JAKf |
26 % (N = 108) |
53 % (N = 105) | 59 % (N = 96) | 27 % (15 %, 40 %) |
30 % (18 %, 42 %) |
Antécédent d'échec d'un traitement biologique et/ou d'un inhibiteur de JAKg |
8 % (N = 75) |
45 % (N = 77) | 42 % (N = 88) | 36 % (24 %, 48 %) |
35 % (23 %, 46 %) |
Cicatrisation histo-endoscopique de la muqueusek | |||||
Population totaled |
17 % (N = 190) |
44 % (N = 188) | 48 % (N = 190) | 26 % (17 %, 34 %)e |
30 % (21 %, 38 %)e |
Naïfs d'un traitement biologique et d'un inhibiteur de JAKf |
23 % (N = 108) |
50 % (N = 105) | 56 % (N = 96) | 26 % (14 %, 38 %) |
30 % (17 %, 42 %) |
Antécédent d'échec d'un traitement biologique et/ou d'un inhibiteur de JAKg |
8 % (N = 75) |
38 % (N = 77) | 39 % (N = 88) | 28 % (16 %, 39 %) |
31 % (20 %, 43 %) |
Réponse cliniquel | |||||
Population totaled |
43 % (N = 190) |
78 % (N = 188) | 75 % (N = 190) | 34 % (25 %, 43 %)e |
31 % (21 %, 40 %)e |
Naïfs d'un traitement biologique et d'un inhibiteur de JAKf |
54 % (N = 108) |
83 % (N = 105) | 81 % (N = 96) | 29 % (17 %, 41 %) |
26 % (14 %, 39 %) |
Antécédent d'échec d'un traitement biologique et/ou d'un inhibiteur de JAKg |
28 % (N = 75) |
70 % (N = 77) | 67 % (N = 88) | 41 % (27 %, 54 %) |
39 % (26 %, 53 %) |
Maintien de la rémission clinique à la semaine 44 chez les patients ayant obtenu une rémission clinique 12 semaines après l'induction |
|||||
Population totaleq |
34 % (N = 59) |
61 % (N = 66) | 72 % (N = 69) | 26 % (9 %, 43 %)m |
38 % (23 %, 54 %)e |
Naïfs d'un traitement biologique et d'un inhibiteur de JAKr |
34 % (N = 41) |
65 % (N = 43) | 79 % (N = 48) | 31 % (9 %, 51 %) |
45 % (25 %, 62 %) |
Antécédent d'échec d'un traitement biologique et/ou d'un inhibiteur de JAKg |
27 % (N = 15) |
60 % (N = 20) | 56 % (N = 18) | 33 % (-1 %, 62 %) |
29 % (-6 %, 59 %) |
Normalisation endoscopiquen | |||||
Population totaled |
15 % (N = 190) |
35 % (N = 188) | 34 % (N = 190) | 18 % (10 %, 27 %)e |
17 % (9 %, 25 %)e |
Naïfs d'un traitement biologique et d'un inhibiteur de JAKf |
20 % (N = 108) |
38 % (N = 105) | 42 % (N = 96) | 17 % (6 %, 29 %) |
17 % (6 %, 29 %) |
Antécédent d'échec d'un traitement biologique et/ou d'un inhibiteur de JAKg |
8 % (N = 75) |
31 % (N = 77) | 24 % (N = 88) | 21 % (10 %, 33 %) |
16 % (6 %, 26 %) |
Réponse à la fatigueo | |||||
Population totale d |
29 % (N = 190) |
51 % (N = 188) | 43 % (N = 190) | 20 % (11 %, 29 %)e |
13 % (3 %, 22 %)m |
Naïfs d'un traitement biologique et d'un inhibiteur de JAKf |
36 % (N = 108) |
51 % (N = 105) | 53 % (N = 96) | 15 % (2 %, 28 %) |
16 % (3 %, 29 %) |
Antécédent d'échec d'un traitement biologique et/ou d'un inhibiteur de JAKg |
19 % (N = 75) |
47 % (N = 77) | 32 % (N = 88) | 27 % (13 %, 40 %) |
13 % (1 %, 26 %) |
Rémission IBDQp | |||||
Population totaled |
37 % (N = 190) |
64 % (N = 188) | 64 % (N = 190) | 26 % (17 %, 36 %)e |
26 % (16 %, 35 %)e |
Naïfs d'un traitement biologique et d'un inhibiteur de JAKf |
49 % (N = 108) |
68 % (N = 105) | 74 % (N = 96) | 19 % (6 %, 32 %) |
24 % (11 %, 37 %) |
Antécédent d'échec d'un traitement biologique et/ou d'un inhibiteur de JAKg |
19 % (N = 75) |
58 % (N = 77) | 53 % (N = 88) | 38 % (26 %, 50 %) |
35 % (23 %, 48 %) |
a Guselkumab 100mg en injection sous-cutanée toutes les 8 semaines après le traitement d'induction.
b Guselkumab 200mg en injection sous-cutanée toutes les 4 semaines après le traitement d'induction.
c Un sous-score de fréquence des selles de 0 ou 1 et non augmenté par rapport à l'inclusion, un sous-score de saignement rectal de 0, et un sous-score endoscopique de 0 ou 1 sans friabilité.
d Patients ayant obtenu une réponse clinique 12 semaines après l'administration intraveineuse de guselkumab dans l'étude d'induction QUASAR ou l'étude de recherche de dose à l'induction QUASAR.
e p <0,001, différence de traitement ajustée (IC à 95%) d'après la méthode de Cochran-Mantel-Haenszel ajustée en fonction des facteurs de stratification de randomisation.
f 7patients supplémentaires dans le groupe placebo, 6patients dans le groupe guselkumab 100mg et 6patients dans le groupe guselkumab 200mg avaient reçu un traitement par un agent biologique ou à un inhibiteur de JAK, sans échec documenté.
g Comprend réponse inadéquate, perte de réponse ou intolérance au traitement biologique (anti-TNF, védolizumab) et/ou à un inhibiteur de Janus kinase (JAK) pour la rectocolite hémorragique.
h Un sous-score de fréquence des selles de 0 ou 1 et non augmentépar rapport la valeur initiale à l'inclusion, et un sous-score de saignement rectal de 0.
i Ne nécessitant pas de traitement par corticoïdes pendant au moins 8 semaines avant la semaine44 et répondant également aux critères de rémission clinique à la semaine44.
j Un sous-score endoscopique de 0 ou 1 sans friabilité.
k Une combinaison de cicatrisation histologique [infiltration de neutrophiles dans <5 % des cryptes, aucune destruction de cryptes, et aucune érosion, ulcération ou granulation tissulaire selon le système de classification de Geboes] et de cicatrisation endoscopique comme défini ci-dessus.
l Diminution par rapport à la valeur initiale à l'induction du score Mayo modifié ≥ 30% et ≥2points, avec une diminution ≥1point par rapport à l'inclusion du sous-score de saignement rectal ou un sous-score de saignement rectal de 0 ou 1.
m p <0,01, différence de traitement ajustée (IC à 95%) basée sur la méthode de Cochran-Mantel-Haenszel ajustée en fonction des facteurs de stratification de randomisation
n Un sous-score endoscopique de 0.
o La fatigue a été évaluée à l'aide du questionnaire abrégé 7a PROMIS-Fatigue. La réponse à la fatigue était définie par une amélioration ≥7points par rapport à l'inclusion, considérée comme cliniquement significative.
p Score total au questionnaire sur les maladies inflammatoires de l'intestin ≥170.
q Patients ayant obtenu une rémission clinique 12semaines après l'administration intraveineuse de guselkumab dans l'étude d'induction QUASAR ou l'étude de recherche de dose à l'induction QUASAR.
r 3patients supplémentaires dans le groupe placebo, 3patients dans le groupe guselkumab 100mg et 3patients dans le groupe guselkumab 200mg avaient reçu un traitement par un agent biologique ou à un inhibiteur de JAK, sanséchec documenté.
Dans les études QUASAR IS et QUASAR MS, l'efficacité et la sécurité du guselkumab ont été systématiquement démontrées indépendamment de l'âge, du sexe, de l'origine ethnique, du poids corporel et du traitement antérieur par un traitement biologique ou un inhibiteur de JAK.
Dans l'étude QUASAR MS, les patients ayant une charge inflammatoire élevée après l'achèvement du schéma d'induction ont tiré un bénéfice supplémentaire du guselkumab 200 mg administré par voie sous-cutanée toutes les 4 semaines par rapport à l'administration de 100 mg par voie sous-cutanée toutes les 8 semaines. Des différences numériques cliniquement significatives > 15 % ont été observées entre les deux groupes de guselkumab chez les patients présentant un taux de CRP > 3 mg/l après l'achèvement du schéma d'induction pour les critères d'évaluation suivants à la semaine 44 : rémission clinique (48 % 200 mg 1 fois toutes les 4 semaines contre 30 % 100 mg 1 fois toutes les 8 semaines), maintien de la rémission clinique (88 % 200 mg 1 fois toutes les 4 semaines contre 50 % 100 mg 1 fois toutes les 8 semaines), rémission clinique sans corticoïdes (46 % 200 mg 1 fois toutes les 4 semaines contre 30 % 100 mg 1 fois toutes les 8 semaines), cicatrisation endoscopique (52 % 200 mg 1 fois toutes les 4 semaines contre 35 % 100 mg 1 fois toutes les 8 semaines), et la cicatrisation histo-endoscopique de la muqueuse (46 % 200 mg 1 fois toutes les 4 semaines contre 29 % 100 mg 1 fois toutes les 8 semaines).
L'étude QUASAR MS a inclus 31 patients avec un score mMS à l'induction de 4, incluant un score ES de 2 ou 3 et un score RBS ≥ 1 qui avaient obtenu une réponse clinique 12 semaines après l'administration intraveineuse du guselkumab dans l'étude QUASAR IS ou l'étude de recherche de dose à l'induction QUASAR. Chez ces patients, l'efficacité du guselkumab par rapport au placebo, mesurée par la rémission clinique, la réponse clinique et la cicatrisation endoscopique à la semaine 44, était cohérente avec celle de la population totale.
Rémission symptomatique dans le temps
Dans l'étude QUASAR MS, la rémission symptomatique définie par un sous-score de fréquence des selles de 0 ou 1 et non augmenté par rapport à la valeur à l'inclusion et un sous-score de saignement rectal de 0, s'est maintenue jusqu'à la semaine 44 dans les deux groupes de traitement par guselkumab, tandis qu'une baisse a été observée dans le groupe placebo (Figure 8):
Figure 8 : Proportion de patients en rémission symptomatique jusqu'à la semaine 44 dans l'étude QUASAR MS
Répondeurs à la semaine 24 au traitement prolongé par guselkumab
Les patients traités par guselkumab qui ne présentaient pas de réponse clinique à la semaine 12 de la phase d'induction ont reçu du guselkumab 200 mg par voie sous-cutanée les semaines 12, 16 et 20. Dans l'étude QUASAR IS, 66/120 (55 %) patients traités par guselkumab qui ne présentaient pas de réponse clinique à la semaine 12 de la phase d'induction ont obtenu une réponse clinique à la semaine 24. Les répondeurs au guselkumab à la semaine 24 sont entrés dans l'étude QUASAR MS et ont reçu du guselkumab 200 mg par voie sous-cutanée toutes les 4 semaines. À la semaine 44 de
l'étude QUASAR MS, 83/123 (67 %) de ces patients ont maintenu une réponse clinique et 37/123
(30 %) ont obtenu une rémission clinique.
Récupération de l'efficacité après perte de réponse au guselkumab
Dix-neuf patients recevant du guselkumab 100 mg par voie sous-cutanée 1 fois toutes les 8 semaines ont présenté une première perte de réponse (10 %) entre les semaines 8 et 32 de l'étude QUASAR MS. Ces patients ont reçu une administration en aveugle de guselkumab à savoir 200 mg de guselkumab par voie sous-cutanée 1 fois toutes les 4 semaines et 11 de ces patients (58 %) ont obtenu une réponse symptomatique et 5 patients (26 %) ont obtenu une rémission symptomatique après 12 semaines.
Évaluation histologique et endoscopique
La rémission histologique était définie par un score histologique de Geboes ≤ 2 B.0 (absence de neutrophiles dans la muqueuse [à la fois dans la lamina propria et l'épithélium], aucune destruction des cryptes, et aucune érosion, ulcération ou granulation tissulaire selon le système de classification de Geboes). Dans l'étude QUASAR IS, une rémission histologique à la semaine 12 a été obtenue chez 40 % des patients traités par guselkumab et chez 19 % des patients du groupe placebo. Dans l'étude QUASAR MS, une rémission histologique à la semaine 44 a été obtenue chez 59 % et 61 % des patients traités par guselkumab 100 mg par voie sous-cutanée 1 fois toutes les 8 semaines et par guselkumab 200 mg par voie sous-cutanée 1 fois toutes les 4 semaines et 27 % des patients du groupe placebo.
La normalisation de l'aspect endoscopique de la muqueuse était définie par un score ES de 0. Dans l'étude QUASAR IS, une normalisation endoscopique à la semaine 12 a été obtenue chez 15 % des patients traités par guselkumab et chez 5 % des patients du groupe placebo.
Résultats du critère composite histologiques-endoscopiques de la muqueuse
Une rémission symptomatique combinée, une normalisation endoscopique, une rémission histologique et un taux de calprotectine fécale ≤ 250 mg/kg à la semaine 44 ont été atteints par une plus grande proportion de patients traités par guselkumab 100 mg par voie sous-cutanée 1 fois toutes les 8 semaines ou 200 mg par voie sous-cutanée 1 fois toutes les 4 semaines par rapport au placebo (22 % et 28 % contre 9 %, respectivement).
Qualité de vie liée à la santé
À la semaine 12 de l'étude QUASAR IS, les patients recevant le guselkumab ont présenté des améliorations plus importantes et cliniquement significatives par rapport à l'inclusion, en comparaison au placebo, sur le critère de qualité de vie spécifique aux maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (MICI), évaluée par le score IBDQ total, et de tous les domaines du score IBDQ (symptômes intestinaux, notamment douleur abdominale et urgence fécale (impériosités), fonction systémique, fonction émotionnelle et fonction sociale). Ces améliorations se sont maintenues chez les patients traités par guselkumab dans l'étude QUASAR MS jusqu'à la semaine 44.
Hospitalisations liées à la rectocolite hémorragique
Jusqu'à la semaine 12 de l'étude QUASAR IS, une proportion plus faible de patients dans le groupe guselkumab par rapport au groupe placebo a été hospitalisée en raison d'une rectocolite hémorragique (1,9 %, 8/421 contre 5,4 %, 15/280).
Maladie de Crohn
L'efficacité et la sécurité du guselkumab ont été évaluées dans trois études cliniques de Phase III chez des patients adultes atteints de la maladie de Crohn active modérée à sévère ayant présenté une
réponse inadéquate, une perte de réponse ou une intolérance aux corticoïdes oraux, aux immunomodulateurs conventionnels (AZA, 6-MP MTX) et/ou à une thérapie biologique (anti-TNF ou védolizumab) : deux études au design identique de 48 semaines, multicentriques, randomisées, en double aveugle, contrôlées par placebo et par traitement actif (ustekinumab), en groupes parallèles (GALAXI 2 et GALAXI 3) et une étude multicentrique de 24 semaines, randomisée, en double aveugle, contrôlée par placebo, en groupes parallèles (GRAVITI). Les trois études avaient un designde traitement continu : les patients randomisés pour recevoir le guselkumab (ou l'ustekinumab pour GALAXI 2 et GALAXI 3) ont maintenu cette attribution de traitement pendant la durée de l'étude.
GALAXI 2 et GALAXI 3
Dans les études de Phase III GALAXI 2 et GALAXI 3, la maladie de Crohn active modérée à sévère était définie par un score de l'indice d'activité de la maladie de Crohn [Crohn's Disease Activity Index, CDAI] ≥ 220 et ≤ 450 et un score endoscopique simple pour la maladie de Crohn (Simple Endoscopic Score for CD, SES-CD) ≥ 6 (ou ≥ 4 pour les patients présentant une maladie iléale isolée). Les critères supplémentaires pour GALAXI 2/3 comprenaient une fréquence quotidienne moyenne des selles (SF) > 3 ou un score quotidien moyen de douleur abdominale(AP) > 1.
Dans les études GALAXI 2 et GALAXI 3, les patients ont été randomisés selon un rapport
de 2:2:2:1 pour recevoir une induction intraveineuse de guselkumab 200 mg aux semaines 0, 4 et 8, suivie d'un traitement d'entretien par guselkumab 200 mg par voie sous-cutanée toutes
les 4 semaines ; ou une induction intraveineuse de guselkumab 200 mg aux semaines 0, 4 et 8, suivied'un traitement d'entretien par guselkumab 100 mg par voie sous-cutanée toutes les 8 semaines ; ou une induction intraveineuse d'ustekinumab à environ 6 mg/kg à la semaine 0, suivie d'un traitement d'entretien par 90 mg d'ustekinumab par voie sous-cutanée toutes les 8 semaines ou un placebo. Les non-répondeurs au placebo ont reçu de l'ustekinumab à partir de la semaine 12.
Au total, 1 021 patients ont été évalués dans GALAXI 2 (n = 508) et GALAXI 3 (n = 513). L'âge médian était de 34 ans (compris entre 18 et 83 ans) ; 57,6 % étaient des hommes ; et 74,3 % étaient identifiés comme étant d'origine caucasienne, 21,3 % d'origine asiatique et 1,5 % d'origine noire.
Dans GALAXI 2, 52,8 % des patients avaient déjà échoué à au moins une thérapie biologique (50,6 % étaient intolérants ou avaient échoué à au moins un traitement antérieur par anti-TNFα, 7,5 % étaient intolérants ou avaient échoué à un traitement antérieur par vedolizumab), 41,9 % n'avaient jamais reçu de thérapie biologique et 5,3 % avaient déjà reçu une thérapie biologique mais n'avaient pas échoué. À l'inclusion, 37,4 % des patients recevaient des corticoïdes oraux et 29,9 % des patients recevaient des immunomodulateurs conventionnels.
Dans GALAXI 3, 51,9 % des patients avaient déjà échoué à au moins une thérapie biologique (50,3 % étaient intolérants ou avaient échoué à au moins un traitement antérieur par anti-TNFα, 9,6 % étaient intolérants ou avaient échoué à un traitement antérieur par vedolizumab), 41,5 % n'avaient jamais reçu de thérapie biologique et 6,6 % avaient déjà reçu une thérapie biologique mais n'avaient pas échoué. À l'inclusion, 36,1 % des patients recevaient des corticoïdes oraux et 30,2 % des patients recevaient des immunomodulateurs conventionnels.
Les résultats des co-critères principaux d'évaluation et des critères d'évaluation secondaires majeurs comparés au placebo dans GALAXI 2 et GALAXI 3 sont présentés dans les Tableaux 15 (semaine 12) et 16 (semaine 48). Les résultats des critères secondaires majeurs à la semaine 48 comparé à l'ustekinumab sont présentés dans les Tableaux 17 et 18.
Tableau 15 : Proportion de patients remplissant les co-critères principaux d'évaluation et critères secondaires majeurs d'efficacité du guselkumab comparé au placebo à la semaine 12 dans GALAXI 2 et GALAXI 3
GALAXI 2 | GALAXI 3 | |||
Placebo % |
Induction intraveineuse de guselkumaba % |
Placebo % |
Induction intraveineuse de guselkumaba % |
|
Co-critères principaux d'évaluation de l'efficacité | ||||
Rémission cliniqueb à la semaine 12 | ||||
Population totale | 22 % (N = 76) | 47 %i (N = 289) | 15 % (N = 72) | 47 %i (N = 293) |
Naïf d'un traitement biologiquec |
18 % (N = 34) | 50 % (N = 121) | 15 % (N = 27) | 50 % (N = 123) |
Antécédent d'échec d'un traitement biologiqued |
23 % (N = 39) | 45 % (N = 150) | 15 % (N = 39) | 47 % (N = 150) |
Réponse endoscopiquee à la semaine 12 | ||||
Population totale | 11 % (N = 76) | 38 %i (N = 289) | 14 % (N = 72) | 36 %i (N = 293) |
Naïf d'un traitement biologiquec |
15 % (N = 34) | 51 % (N = 121) | 22 % (N = 27) | 41 % (N = 123) |
Antécédent d'échec d'un traitement biologiqued |
5 % (N = 39) | 27 % (N = 150) | 8 % (N = 39) | 31 % (N = 150) |
Critères d'évaluation secondaires majeurs de l'efficacité | ||||
Rémission PRO-2f à la semaine 12 | ||||
Population totale | 21 % (N = 76) | 43 %i (N = 289) | 14 % (N = 72) | 42 %i (N = 293) |
Naïf d'un traitement biologiquec |
24 % (N = 34) | 43 % (N = 121) | 15 % (N = 27) | 47 % (N = 123) |
Antécédent d'échec d'un traitement biologiqued |
13 % (N = 39) | 41 % (N = 150) | 13 % (N = 39) | 39 % (N = 150) |
Réponse à la fatigueg à la semaine 12 | ||||
Population totale | 29 % (N = 76) | 45 %j (N = 289) | 18 % (N = 72) | 43 %i (N = 293) |
Naïf d'un traitement biologiquec |
32 % (N = 34) | 48 % (N = 121) | 19 % (N = 27) | 46 % (N = 123) |
Antécédent d'échec d'un traitement biologiqued |
26 % (N = 39) | 41 % (N = 150) | 18 % (N = 39) | 43 % (N = 150) |
Rémission endoscopiqueh à la semaine 12 | ||||
Population totale | 1 % (N = 76) | 15 % (N = 289) | 8 % (N = 72) | 16 % (N = 293) |
Naïf d'un traitement biologiquec |
3 % (N = 34) | 22 % (N = 121) | 19 % (N = 27) | 25 % (N = 123) |
Antécédent d'échec d'un traitement biologiqued |
0 % (N = 39) | 9 % (N = 150) | 0 % (N = 39) | 9 % (N = 150) |
a Induction intraveineuse de guselkumab 200 mg à la semaine 0, à la semaine 4 et à la semaine 8. Deux groupes de traitement par guselkumab ont été combinés pour cette colonne, car les patients ont reçu le même schéma posologique d'induction intraveineuse avant la semaine 12.
b La rémission clinique est définie par un score CDAI < 150.
c 9 patients supplémentaires dans le groupe placebo et 38 patients dans le groupe guselkumab 200 mg par voie intraveineuse avaient déjà été exposés à un traitement biologique, mais n'avaient pas échoué à ce traitement.
d Comprend une réponse inadéquate, une perte de réponse ou une intolérance à un traitement biologique (anti-TNF ou védolizumab) pour la maladie de Crohn.
e La réponse endoscopique est définie par une amélioration ≥ 50 % du score SES-CD ou du score SES-CD ≤ 2 comparé à la référence.
f La rémission PRO-2 est définie par un score AP quotidien moyen inférieur ou égal à 1 et un score SF quotidien moyen inférieur ou égal à 3, et par l'absence d'aggravation de l'AP ou du SF comparé à la référence.
g La réponse à la fatigue est définie par une amélioration ≥ 7 points au questionnaire abrégé sur la fatigue PROMIS 7a.h La rémission endoscopique est définie par un score SES-CD ≤ 2.
i p < 0,001
j p < 0,05
Tableau 16 : Proportion de patients remplissant les critères d'évaluation secondaires majeursd'efficacité du guselkumab comparé au placebo à la semaine 48 dans
GALAXI 2 et GALAXI 3
GALAXI 2 | GALAXI 3 | |||||
Placebo | Induction intraveineuse de guselkumab → 100 mg toutes les 8 semaines injection sous-cutanéea |
Induction intraveineuse de guselkumab → 200 mg toutes les 4 semaines injection sous-cutanéeb |
Placebo (N = 72) |
Induction intraveineuse de guselkumab → 100 mg toutes les 8 semaines injection sous-cutanéea |
Induction intraveineuse de guselkumab → 200 mg toutes les 4 semaines injection sous-cutanéeb |
|
Rémission clinique sans corticoïdesc à la semaine 48f | ||||||
Population totale |
12 % (N = 76) |
45 %e (N = 143) |
51 %e (N = 146) |
14% (N = 72) |
44 %e (N = 143) |
48 %e (N = 150) |
Réponse endoscopiqued à la semaine 48f | ||||||
Population totale |
7 % (N = 76) |
38 %e (N = 143) |
38 %e (N = 146) |
6 % (N = 72) |
33 %e (N = 143) |
36 %e (N = 150) |
a Induction intraveineuse de guselkumab 200 mg à la semaine 0, à la semaine 4 et à la semaine 8, suivie de guselkumab 100 mg par voie sous-cutanée toutes les 8 semaines et jusqu'à 48 semaines au maximum.
b Induction intraveineuse de guselkumab 200 mg à la semaine 0, à la semaine 4 et à la semaine 8, suivie de
guselkumab 200 mg par voie sous-cutanée toutes les 4 semaines et jusqu'à 48 semaines au maximum.
c La rémission clinique sans corticoïdes est définie par un score CDAI < 150 à la semaine 48 et ne recevant pas de corticoïdes à la semaine 48.
d La réponse endoscopique est définie par une amélioration ≥ 50 % du score SES-CD ou du score SES-CD ≤ 2 comparé à la référence.
e p < 0,001
f Les participants qui répondaient aux critères de réponse inadéquate à la semaine 12 étaient considérés comme non-répondeurs à la semaine 48, quel que soit le bras de traitement.
Tableau 17 : Proportion de patients remplissant les critères d'évaluation secondaires majeursdefficacité du guselkumab comparé à l'ustekinumab à la semaine 48 dans
GALAXI 2 et GALAXI 3
GALAXI 2 | GALAXI 3 | ||||||
Induction intraveineuse d'ustekinuma b 6 mg/kg → 90 mg toutes les 8 semaines injection sous- cutanéea |
Induction intraveineuse de guselkumab→ 100 mg toutes les 8 semaines injection sous- cutanéeb |
Induction intraveineuse de guselkumab → 200 mg toutes les 4 semaines injection sous- cutanéec |
Induction intraveineuse d'ustekinuma b 6 mg/kg → 90 mg toute s les 8 semaines injection sous- cutanéea |
Induction intraveineuse de guselkumab→ 100 mg toutes les 8 semaines injection sous- cutanéeb |
Induction intraveineuse de guselkumab → 200 mg toutes les 4 semaines injection sous- cutanéec |
||
Rémission clinique à la semaine 48 et réponse endoscopiqued à la semaine 48 | |||||||
Population totale |
39 % (N = 143) |
42 % (N = 143) |
49 % (N = 146) |
28 % (N = 148) |
41 %k (N = 143) |
45 %k (N = 150) |
|
Réponse endoscopiquee à la semaine 48l | |||||||
Population totale |
42 % (N = 143) |
49 % (N = 143) |
56 % (N = 146) |
32 % (N = 148) |
47 % (N = 143) |
49 % (N = 150) |
|
Rémission endoscopiquef à la semaine 48 | |||||||
Population totale |
20 % (N = 143) |
27 % (N = 143) |
24 % (N = 146) |
13 % (N = 148) |
24 %k (N = 143) |
19 % (N = 150) |
|
Rémission cliniqueg à la semaine 48 | |||||||
Population totale |
65 % (N = 143) |
64 % (N = 143) |
75 % (N = 146) |
61 % (N = 148) |
66 % (N = 143) |
66 % (N = 150) |
|
Rémission clinique sans corticoïdesh à la semaine 48l | |||||||
Population totale |
61 % (N = 143) |
63 % (N = 143) |
71 % (N = 146) |
59 % (N = 148) |
64 % (N = 143) |
64 % (N = 150) |
|
Rémission clinique durablei à la semaine 48 | |||||||
Population totale |
45 % (N = 143) |
46 % (N = 143) |
52 % (N = 146) |
39 % (N = 148) |
50 % (N = 143) |
49 % (N = 150) |
|
Rémission PRO-2j à la semaine 48 | |||||||
Population totale |
59 % (N = 143) |
60 % (N = 143) |
69 % (N = 146) |
53 % (N = 148) |
58 % (N = 143) |
56 % (N = 150) |
a Induction intraveineuse de 6 mg/kg d'ustekinumab à la semaine 0, puis 90 mg d'ustekinumab par voie sous-cutanée toutes les 8 semaines et jusqu'à 48 semaines au maximum.
b Induction intraveineuse de guselkumab 200 mg à la semaine 0, à la semaine 4 et à la semaine 8, suivie de guselkumab 100 mg par voie sous-cutanée toutes les 8 semaines et jusqu'à 48 semaines au maximum.
c Induction intraveineuse de guselkumab 200 mg à la semaine 0, à la semaine 4 et à la semaine 8, suivie de guselkumab 200 mg par voie sous-cutanée toutes les 4 semaines et jusqu'à 48 semaines au maximum.
d Une combinaison de rémission clinique et de réponse endoscopique, comme défini ci-dessous.
e La réponse endoscopique est définie par une amélioration ≥ 50 % du score SES-CD ou du score SES-CD ≤ 2 comparé à la référence.
f La rémission endoscopique est définie par un score SES-CD ≤ 2.
g La rémission clinique est définie par un score CDAI < 150.
h La rémission clinique sans corticoïdes est définie par un score CDAI < 150 à la semaine 48 et ne recevant pas de corticoïdes à la semaine 48.
i Une rémission clinique durable est définie par un score CDAI < 150 pour ≥ 80 % de toutes les visites entre la semaine 12 et la semaine 48 (au moins 8 visites sur 10), qui doit inclure la semaine 48.
j La rémission PRO-2 est définie par un score AP quotidien moyen inférieur ou égal à 1 et un score SF quotidien moyen inférieur ou égal à 3, et par l'absence d'aggravation de l'AP ou du SF comparé à la référence.
k p < 0,05
l Les réponses à la semaine 48 ont été évaluées indépendamment de la réponse clinique à la semaine 12
Tableau 18 : Proportion de patients remplissant les critères d'évaluation d'efficacité duguselkumab comparé à l'ustekinumab à la semaine 48 dans les études poolées
GALAXI 2 et GALAXI 3
Injection intraveineuse d'ustekinumab 6 mg/kg → injection sous-cutanée de 90 mg toutes les 8 semainesa |
Induction intraveineuse de guselkumab → 100 mg toutes les 8 semaines injection sous-cutanéeb |
Induction intraveineuse de guselkumab → 200 mg toutes les 4 semaines injection sous-cutanéec |
|
Rémission clinique à la semaine 48 et réponse endoscopiqued à la semaine 48 | |||
Population totale |
34 % (N = 291) | 42 % (N = 286) | 47 % (N = 296) |
Naïf d'un traitement biologique e |
43 % (N = 121) | 51 % (N = 116) | 55 % (N = 128) |
Antécédent d'échec d'un traitement biologique f |
26 % (N = 156) | 37 % (N = 153) | |
Réponse endoscopiqueg à la semaine 48 | |||
Population totale |
37 % (N = 291) | 48 % (N = 286) | 53 % (N = 296) |
Naïf d'un traitement biologique e |
43 % (N = 121) | 59 % (N = 116) | 59 % (N = 128) |
Antécédent d'échec d'un traitement biologique f |
31 % (N = 156) | 43 % (N = 153) | 47 % (N = 147) |
Rémission endoscopiqueh à la Semaine 48 | |||
Population totale |
16 % (N = 291) | 25 % (N = 286) | 21 % (N = 296) |
Naïf d'un traitement biologique e |
19 % (N = 121) | 34 % (N = 116) | 27 % (N = 128) |
Antécédent d'échec d'un traitement biologique |
13 % (N = 156) | 21 % (N = 153) | |
Rémission cliniquei à la semaine 48 | |||
Population totale |
63 % (N = 291) | 65 % (N = 286) | 70 % (N = 296) |
Naïf d'un traitement biologique e |
75 % (N = 121) | 73 % (N = 116) | 77 % (N = 128) |
Antécédent d'échec d'un traitement biologique f |
53 % (N = 156) | 61 % (N = 153) | 64 % (N = 147) |
a Induction intraveineuse de 6 mg/kg d'ustekinumab à la semaine 0, puis 90 mg d'ustekinumab par voie sous-cutanée toutes les 8 semaines et jusqu'à 48 semaines au maximum.
b Induction intraveineuse de guselkumab 200 mg à la semaine 0, à la semaine 4 et à la semaine 8, suivie de guselkumab 100 mg par voie sous-cutanée toutes les 8 semaines et jusqu'à 48 semaines au maximum.
c Induction intraveineuse de guselkumab 200 mg à la semaine 0, à la semaine 4 et à la semaine 8, suivie de guselkumab 200 mg par voie sous-cutanée toutes les 4 semaines et jusqu'à 48 semaines au maximum.
d Une combinaison de rémission clinique et de réponse endoscopique, comme défini ci-dessous.
e 14 patients supplémentaires dans le groupe placebo ustekinumab, 21 patients dans le groupe guselkumab 200 mg par voie sous-cutanée toutes les 4 semaines et 17 patients dans le groupe guselkumab 100 mg par voie sous-cutanée toutes les 8 semaines avaient déjà été précédemment exposés à un traitement biologique, mais n'avaient pas échoué à cette thérapie.
f Comprend une réponse inadéquate, une perte de réponse ou une intolérance à un traitement biologique (anti-TNF, védolizumab) pour la maladie de Crohn.
g La réponse endoscopique est définie par une amélioration ≥ 50 % du score SES-CD ou du score SES-CD ≤ 2 comparé à la référence.
h La rémission endoscopique est définie par un score SES-CD ≤ 2.
i La rémission clinique est définie par un score CDAI < 150.
Dans GALAXI 2 et GALAXI 3, l'efficacité et la sécurité du guselkumab ont été systématiquement démontrées indépendamment de l'âge, du sexe, de l'origine ethnique et du poids corporel.
Dans l'analyse poolée des sous-populations des études de Phase III de GALAXI, les patients présentant une charge inflammatoire élevée après la fin de l'induction ont tiré un bénéfice supplémentaire du guselkumab 200 mg administré par voie sous-cutanée toutes les 4 semaines comparé à l'administration de 100 mg par voie sous-cutanée toutes les 8 semaines. Une différence cliniquement significative a été observée entre les deux groupes de dose de guselkumab chez les patients présentant un taux de CRP > 5 mg/L après la fin de l'induction, pour les critères d'évaluation de rémission clinique à la semaine 48 (100 mg par voie sous-cutanée toutes les 8 semaines : 54,1 % contre 200 mg par voie sous-cutanée toutes les 4 semaines : 71,0 %) ; de réponse endoscopique à la semaine 48 (100 mg par voie sous-cutanée toutes les 8 semaines : 36,5 % contre 200 mg toutes
les 4 semaines : 50,5 %) ; et de rémission PRO-2 à la semaine 48 (100 mg par voie sous-cutanée toutes les 8 semaines : 51,8 % contre 200 mg toutes les 4 semaines : 61,7 %)
Rémission clinique dans le temps
Les scores CDAI ont été enregistrés à chaque visite des patients. La proportion de patients en rémission clinique jusqu'à la semaine 48 est présentée dans la Figure 9.
Figure 9 : Proportion de patients en rémission clinique jusqu'à la semaine 48 dans les étudespoolées GALAXI 2 et GALAXI 3
Qualité de vie liée à la santé
Des améliorations plus importantes par rapport à l'inclusion ont été observées à la semaine 12 dans les groupes de traitement par guselkumab en comparaison au placebo pour la qualité de vie spécifique auxmaladies inflammatoires de l'intestin (MICI) évaluée par le score IBDQ total. Les améliorations se sont maintenues jusqu'à la semaine 48 dans les deux études.
GRAVITI
Dans l'étude de Phase III GRAVITI, la maladie de Crohn active modérée à sévère était définie par un score CDAI ≥ 220 et ≤ 450 et un CD (SES-CD) ≥ 6 (ou ≥ 4 pour les patients présentant une maladie iléale isolée) et un SF quotidien moyen ≥ 4 ou un score AP quotidien moyen ≥ 2.
Dans l'étude GRAVITI, les patients ont été randomisés selon un rapport de 1:1:1 pour recevoir en induction le guselkumab 400 mg sous-cutanée aux semaines 0, 4 et 8, suivi du guselkumab 100 mg en entretien sous-cutané toutes les 8 semaines, ou le guselkumab 400 mg en induction sous-cutanée aux semaines 0, 4 et 8, suivi du guselkumab 200 mg en entretien sous-cutané toutes les 4 semaines, ou un placebo. Tous les patients du groupe placebo qui répondaient aux critères de rattrapage ont reçu l'administration d'induction de guselkumab 400 mg par voie sous-cutanée aux semaines 16, 20 et 24, suivie de guselkumab 100 mg par voie sous-cutanée toutes les 8 semaines.
Au total, 347 patients ont été évalués. L'âge médian des patients était de 36 ans (compris
entre 18 et 83 ans) ; 58,5 % étaient des hommes ; et 66 % étaient identifiés comme étant d'origine caucasienne, 21,9 % d'origine asiatique et 2,6 % d'origine noire.
Dans l'étude GRAVITI, 46,4 % des patients n'avaient pas répondu à au moins un traitementbiologique, 46,4 % étaient naïfs de traitement biologique et 7,2 % avaient déjà reçu un traitementbiologique, mais n'avaient pas échoué à ce traitement. À l'induction, 29,7 % des patients recevaient des corticoïdes oraux et 28,5 % des patients recevaient des immunomodulateurs conventionnels.
Les résultats des co-critères principaux d'évaluation et des critères d'évaluation secondaires majeurs d'efficacité comparés au placebo à la semaine 12 sont présentés dans le Tableau 19.
Tableau 19 : Proportion de patients remplissant les co-critères principaux d'évaluation et critères secondaires majeurs d'efficacité avec le guselkumab comparé au placebo à la semaine 12 dans GRAVITI
Placebo | Guselkumab 400 mg injection sous-cutanéea |
|
Co-critères principaux d'évaluation de l'efficacité | ||
Rémission cliniqueb à la semaine 12 | ||
Population totale | 21 % (N = 117) | 56 %c (N = 230) |
Naïf d'un traitement biologiqued | 25 % (N = 56) | 50 % (N = 105) |
Antécédent d'échec d'un traitement biologiquee |
17 % (N = 53) | 60 % (N = 108) |
Réponse endoscopiquef à la semaine 12 | ||
Population totale | 21 % (N = 117) | 41 %c (N = 230) |
Naïf d'un traitement biologiqued | 27 % (N = 56) | 49 % (N = 105) |
Antécédent d'échec d'un traitement biologiquee |
17 % (N = 53) | 33 % (N = 108) |
Critères d'évaluation secondaires majeurs de l'efficacité | ||
Réponse cliniqueg à la semaine 12 | ||
Population totale | 33 % (N = 117) | 73 %c (N = 230) |
Naïf d'un traitement biologiqued | 38 % (N = 56) | 68 % (N = 105) |
Antécédent d'échec d'un traitement biologiquee |
28 % (N = 53) | 78 % (N = 108) |
Rémission PRO-2h à la semaine 12 | ||
Population totale | 17 % (N = 117) | 49 %c (N = 230) |
Naïf d'un traitement biologiqued | 18 % (N = 56) | 44 % (N = 105) |
Antécédent d'échec d'un traitement biologiquee |
17 % (N = 53) | 52 % (N = 108) |
a Guselkumab 400 mg par voie sous-cutanée à la semaine 0, à la semaine 4 et à la semaine 8
b Rémission clinique : Score CDAI < 150
c p < 0,001
d 8 patients supplémentaires dans le groupe placebo et 17 patients dans le groupe guselkumab 400 mg par voie sous-cutanée avaient déjà été exposés à un traitement biologique, mais n'avaient pas échoué à cette thérapie.
e Comprend une réponse inadéquate, une perte de réponse ou une intolérance à un traitement biologique (anti-TNF, védolizumab) pour la maladie de Crohn.
f Réponse endoscopique : amélioration ≥ 50 % du score SES-CD comparé à la référence.
g Réponse clinique : réduction ≥ 100 points du score CDAI comparé à la référence ou score CDAI < 150.
h Rémission PRO-2 : Score AP quotidien moyen inférieur ou égal à 1 et score SF quotidien moyen inférieur ou égal à 3, et absence d'aggravation de l'AP ou du SF comparé à la référence.
Une rémission clinique à la semaine 24 a été obtenue par une proportion significativement plus importante de patients traités par guselkumab 400 mg en induction sous-cutanée, suivi de guselkumab 100 mg par voie sous-cutanée toutes les 8 semaines ou 200 mg par voie sous-cutanée toutes les 4 semaines comparé au placebo (60,9 % et 58,3 % contre 21,4 % respectivement, les deux valeurs de p < 0,001). Une rémission clinique à la semaine 48 a été obtenue par 60 % et 66,1 % des patients traités par guselkumab 400 mg en induction sous-cutanée, suivi par guselkumab 100 mg par voie sous-cutanée toutes les 8 semaines ou 200 mg par voie sous-cutanée toutes les 4 semaines, respectivement (les deux valeurs de p < 0,001 comparé au placebo).
Une réponse endoscopique à la semaine 48 a été obtenue par 44,3 % et 51,3 % des patients traités par guselkumab 400 mg en induction sous-cutanée, suivi de guselkumab 100 mg par voie sous-cutanée toutes les 8 semaines ou 200 mg par voie sous-cutanée toutes les 4 semaines, respectivement (les deux valeurs de p < 0,001 comparé au placebo).
Qualité de vie liée à la santé
Dans l'étude GRAVITI, des améliorations cliniquement significatives ont été observées au niveau de la qualité de vie spécifique aux MICI, évaluée par le score IBDQ total à la semaine 12 et à la semaine 24, comparé au placebo.
Population pédiatrique
L'Agence Européenne des Médicaments a différé l'obligation de soumettre les résultats d'études réalisées avec le guselkumab dans un ou plusieurs sous-groupes de la population pédiatrique atteinte de psoriasis en plaques, de rhumatisme psoriasique, de rectocolite hémorragique et de la maladie de Crohn (voir rubrique 4.2 pour les informations concernant l'usage pédiatrique).
Source : EMA
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Source : BDPM
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