Vinorelbine (ditartrate) 20 mg capsule molle

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Informations générales

Source : ANSM

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Posologie

Posologie

  • En monothérapie :

Le schéma d'administration recommandé est le suivant :

Trois premières administrations :

Dose de 60 mg/m de surface corporelle, administrée une fois par semaine.

Administrations suivantes :

Au-delà de la troisième administration, il est recommandé d'augmenter la dose de VINORELBINE PIERRE FABRE capsule molle à 80 mg/m une fois par semaine, à l'exception des patients dont le nombre de neutrophiles a chuté une fois au-dessous de 500/mm ou plus d'une fois entre 500 et 1000/mm au cours des trois premières administrations réalisées à la dose de 60 mg/m.

<table> <tbody><tr> <td> Nombre de </td> <td> Neutrophiles </td> <td> Neutrophiles </td> <td> Neutrophiles </td> <td> Neutrophiles </td> </tr> <tr> <td> neutrophiles lors des 3 </td> <td> &gt; 1000 </td> <td> &gt; 500 et&lt; 1000 </td> <td> &gt; 500 et&lt; 1000 </td> <td> &lt; 500 </td> </tr> <tr> <td> premières administrations </td> <td> </td> <td> (1 épisode) </td> <td> (2 épisodes) </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> A 60mg/m²/semaine </td> <td> </td> <td> </td> <td> </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Dose recommandée à partir de la 4 administration </td> <td> 80 </td> <td> 80 </td> <td> 60 </td> <td> 60 </td> </tr> </tbody></table>

Modification de dose

Pour toute administration prévue à la dose de 80 mg/m, si le nombre de neutrophiles est inférieur à 500/mm ou s'il est plus d'une fois compris entre 500 et 1000/mm, il convient de retarder l'administration jusqu'à la normalisation de ce paramètre et de réduire la dose de 80 à 60 mg/m par semaine pour les 3 administrations suivantes.

<table> <tbody><tr> <td> Nombre de neutrophiles </td> <td> Neutrophiles </td> <td> Neutrophiles </td> <td> Neutrophiles </td> <td> Neutrophiles </td> </tr> <tr> <td> AU DELA DE LA 4 </td> <td> &gt; 1000 </td> <td> &gt; 500 et &lt; 1000 </td> <td> &gt; 500 et &lt; 1000 </td> <td> &lt; 500 </td> </tr> <tr> <td> ADMINISTRATION A </td> <td> </td> <td> (1 épisode) </td> <td> (2 épisodes) </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> 80 mg/m²/Semaine </td> <td> </td> <td> </td> <td> </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Dose recommandée lors de l'administration suivante </td> <td colspan="2"> 80 </td> <td colspan="2"> 60 </td> </tr> </tbody></table>

Il est possible d'augmenter à nouveau la dose de 60 à 80 mg/m² par semaine si le nombre de neutrophiles n'est pas inférieur à 500/mm ou plus d'une fois compris entre 500 et 1000/mm au cours des trois dernières administrations réalisées à 60 mg/m², en accord avec le mode d'administration décrit pour les trois premières administrations.

  • En polychimiothérapie, la dose et le schéma thérapeutique seront adaptés selon le protocole de traitement

Les résultats des essais cliniques démontrent qu'une dose per os de 80 mg/m correspond à une dose IV de 30 mg/m et qu'une dose per os de 60 mg/m correspond à une dose IV de 25 mg/m.

Ceci a été la base des protocoles d'association alternant forme IV et orale améliorant le confort du patient.

Pour les protocoles d'association, la dose et le schéma thérapeutique seront adaptés selon le protocole de traitement.

Même pour les patients dont la SC > 2 m, la dose totale ne doit jamais dépasser 120 mg par semaine (posologie à 60 mg/m) ou 160 mg par semaine (posologie à 80 mg/m).

Mode d'administration

Vinorelbine Pierre Fabre capsule molle doit être administré uniquement par voie orale.

Vinorelbine Pierre Fabre capsule molle doit être avalé avec de l'eau sans mâcher ni sucer la capsule.

II est recommandé de prendre la capsule à la fin d'un repas.

Administration chez les personnes âgées :

L'expérience clinique n'a pas permis d'identifier des différences significatives parmi les personnes âgées au regard du taux de réponse bien qu'une sensibilité plus importante chez certains de ces patients ne peut être exclue. L'âge ne modifie pas la pharmacocinétique de la vinorelbine.

Administration chez les enfants :

La tolérance et l'efficacité chez les enfants n'ont pas été étudiées, par conséquent, l'administration de la vinorelbine est déconseillée (voir rubrique 5.1).

Administration chez les patients souffrant d'insuffisance hépatique :

La vinorelbine peut être administrée à la dose standard de 60 mg/m² par semaine chez les patients atteint d'insuffisance hépatique légère (bilirubine < 1.5 x LSN, et ALAT et/ou ASAT de 1,5 à 2,5 x LSN). Chez les patient atteints d'insuffisance hépatique modérée (bilirubine de 1,5 à 3 x LSN, quelque soit le niveau d'ALAT et d'ASAT), la vinorelbine doit être administrée à une dose de 50 mg/m²/semaine. L'administration de la vinorelbine chez l'insuffisant hépatique sévère n'est pas recommandée car il n'y a pas de données suffisantes pour déterminer la pharmacocinétique, l'efficacité et la sécurité de la vinorelbine dans cette population (voir rubriques 4.4 et 5.2).

Administration chez les patients souffrant insuffisance rénale :

L'excrétion rénale étant faible, il n'y a pas de justification pharmacocinétique pour réduire la dose de vinorelbine chez des patients insuffisants rénaux (voir rubriques 4.4 et 5.2).

Instructions pour l'utilisation et la manipulation de vinorelbine orale (voir rubrique 6.6).

Source : BDPM

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Contre-indications

  • Allaitement

  • Grossesse

    anomalies embryonnaires et fœtales
  • Infection

    actuelle ou récente (dans les 2 semaines)
  • Malabsorption

  • Oxygénothérapie au long cours

  • Radiothérapie du foie

  • Résection chirurgicale de l'estomac, antécédent

    résection étendue
  • Résection chirurgicale de l'intestin, antécédent

    résection étendue
  • Taux de plaquettes < 100000 /mm3

  • Taux de polynucléaires neutrophiles (PNN) < 1500 /mm3

interactions

Interactions

cytotoxiques <> vaccins vivants atténués
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de maladie vaccinale généralisée éventuellement mortelle.
Conduite à tenir
- Et pendant les 6 mois suivant l'arrêt de la chimiothérapie. - Et, à l'exception de l'hydroxycarbamide dans son indication chez le patient drépanocytaire.
vinca-alcaloïdes cytotoxiques <> millepertuis
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de moindre efficacité du cytotoxique par augmentation de son métabolisme par le millepertuis.
Conduite à tenir
-
cytotoxiques <> olaparib
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de majoration de l’effet myélosuppresseur du cytotoxique
Conduite à tenir
-
cytotoxiques <> phénytoïne (et, par extrapolation, fosphénytoïne)
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de survenue de convulsions par diminution de l'absorption digestive de la seule phénytoïne par le cytotoxique, ou bien risque de majoration de la toxicité ou de perte d'efficacité du cytotoxique par augmentation de son métabolisme hépatique par la phénytoïne ou la fosphénytoïne.
Conduite à tenir
-
substrats à risque du CYP3A4 <> crizotinib
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de majoration de la toxicité de ces molécules par diminution de leur métabolisme et/ou augmentation de leur biodisponibilité par le crizotinib.
Conduite à tenir
-
substrats à risque du CYP3A4 <> idélalisib
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation des concentrations plasmatiques du substrat par diminution de son métabolisme hépatique par l’idélalisib.
Conduite à tenir
-
vinca-alcaloïdes cytotoxiques <> apalutamide
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de diminution très importante des concentrations des vinca-alcaloïdes, et perte d‘efficacité, par augmentation de leur métabolisme hépatique par l’apalutamide.
Conduite à tenir
-
vinca-alcaloïdes cytotoxiques <> inducteurs enzymatiques
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution des concentrations plasmatiques du vinca-alcaloïde par l’inducteur, avec possible retentissement sur l’efficacité..
Conduite à tenir
-
vinca-alcaloïdes cytotoxiques <> inhibiteurs puissants du CYP3A4
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de majoration de la toxicité de l'antimitotique par diminution de son métabolisme hépatique par l’inhibiteur.
Conduite à tenir
Si l’association ne peut être évitée, surveillance clinique et biologique étroite.
cytotoxiques <> antivitamines K
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation du risque thrombotique et hémorragique au cours des affections tumorales. De surcroit, possible interaction entre les AVK et la chimiothérapie.
Conduite à tenir
Contrôle plus fréquent de l'INR.
résines chélatrices <> médicaments administrés par voie orale
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
La prise de résine chélatrice peut diminuer l’absorption intestinale et, potentiellement, l’efficacité d’autres médicaments pris simultanément.
Conduite à tenir
D’une façon générale, la prise de la résine doit se faire à distance de celle des autres médicaments, en respectant un intervalle de plus de 2 heures, si possible.
topiques gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants <> médicaments administrés par voie orale
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution de l'absorption de certains autres médicaments ingérés simultanément.
Conduite à tenir
Prendre les topiques ou antiacides, adsorbants à distance de ces substances (plus de 2 heures, si possible).
vinca-alcaloïdes cytotoxiques <> fluconazole
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de majoration de la toxicité de l’antimitotique par diminution de son métabolisme hépatique par le fluconazole.
Conduite à tenir
Surveillance clinique et biologique étroite pendant l’association.
cytotoxiques <> flucytosine
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de majoration de la toxicité hématologique
Conduite à tenir
-
cytotoxiques <> immunosuppresseurs
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Immunodépression excessive avec risque de syndrome lympho-prolifératif.
Conduite à tenir
-
laxatifs (type macrogol) <> médicaments administrés par voie orale
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Avec les laxatifs, notamment en vue d’explorations endoscopiques: risque de diminution de l’efficacité du médicament administré avec le laxatif.
Conduite à tenir
Eviter la prise d’autres médicaments pendant et après l’ingestion dans un délai d’au moins 2 h après la prise du laxatif, voire jusqu’à la réalisation de l’examen.
médicaments ototoxiques <> autres médicaments ototoxiques
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Majoration de l'ototoxicité.
Conduite à tenir
-
substrats à risque du CYP3A4 <> inhibiteurs puissants du CYP3A4
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Majoration des effets indésirables propres à chaque substrat, avec conséquences souvent sévères.
Conduite à tenir
-
vinca-alcaloïdes cytotoxiques <> mitomycine C
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de majoration de la toxicité pulmonaire de la mitomycine et des vinca-alcaloïdes.
Conduite à tenir
-
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Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Les données sur l'utilisation de la vinorelbine chez la femme enceinte sont insuffisantes. Dans des études de reproduction conduites chez l'animal, la vinorelbine a été embryotoxique ainsi que tératogène (voir rubrique 5.3). Sur la base des résultats de ces études chez l'animal et de l'action pharmacologique du médicament, il y a un risque potentiel d'anomalies embryonnaires et fœtales.

Durant la grossesse, la vinorelbine ne doit pas être utilisée, à moins que le bénéfice individuel attendu dépasse manifestement les risques potentiels. Si la grossesse survient durant le traitement, la patiente doit être informée des risques encourus par l'enfant à naître et soigneusement suivie. La possibilité d'un conseil génétique doit aussi être envisagée.

Femmes en âge de procréer

Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficace durant le traitement, et jusqu'à 3 mois après le traitement.

Allaitement

L'excrétion de vinorelbine dans le lait maternel n'est pas connue.

L'excrétion de vinorelbine dans le lait n'a pas été étudiée chez l'animal.

Un risque durant l'allaitement ne peut être exclu. Par conséquent, l'allaitement doit être arrêté avant de débuter un traitement avec la vinorelbine (voir rubrique 4.3).

Fertilité

Les hommes traités avec la vinorelbine doivent être avertis de ne pas concevoir d'enfant durant le traitement, et à minima jusqu'à 3 mois après le traitement.

Avant tout traitement, il est conseillé d'envisager de conserver le sperme à cause du risque d'infertilité irréversible suite au traitement avec la vinorelbine.

Source : BDPM

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Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique : Antinéoplasique cytotoxique de la famille des vinca-alcaloïdes. Code ATC : L01CA04 (L - Antinéoplasiques et immunomodulateurs)

La vinorelbine est un cytotoxique antinéoplasique de la famille des vinca- alcaloïdes mais, à la différence des autres vinca- alcaloïdes, la fraction catharantine de la vinorelbine a été structurellement modifiée. Au niveau moléculaire, elle agit sur l'équilibre dynamique de la tubuline au sein de l'appareil des microtubules de la cellule.

La vinorelbine inhibe la polymérisation de la tubuline. Elle agit préférentiellement sur les microtubules mitotiques et n'affecte les microtubules axonaux qu'à forte concentration. Son pouvoir spiralisant de la tubuline est inférieur à celui de la vincristine.

La vinorelbine bloque la mitose en phase G2-M et provoque la mort cellulaire en interphase ou à la mitose suivante.

La sécurité et l'efficacité de la vinorelbine dans la population pédiatrique n'ont pas été établies. Des données cliniques issues de deux études de phase II, non contrôlées (simple bras) utilisant la vinorelbine injectable chez 33 et 46 patients pédiatriques atteint de tumeurs solides récurrentes incluant des rhabdomyosarcomes, des sarcomes des tissus mous, des sarcomes d'Ewing, des liposarcomes, des sarcomes synoviaux, des fibrosarcomes, des cancers du système nerveux central, des ostéosarcomes, et des neuroblastomes, à des doses de 30 ou 33,75mg/m² jour 1 et 8 toutes les 3 semaines, ou 1 fois par semaine pendant 6 semaines toutes les 8 semaines n'a pas démontré d'efficacité clinique significative. Le profil de toxicité était similaire à celui reporté pour les patients adultes (voir rubrique 4.2).

Source : BDPM

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Effets indésirables

  • abolition des réflexes ostéotendineux

  • alopécie

  • anorexie

  • anémie

  • constipation

  • diarrhée

  • douleur abdominale G1-4

  • dépression médullaire

  • fatigue

  • infection bactérienne

  • infection fongique

  • infection virale

  • leucopénie

  • malaise

  • nausée

  • neutropénie

  • perte de poids

  • stomatite

  • thrombopénie

  • trouble gastrique

  • trouble neuro-sensitif

  • vomissement

  • état fébrile

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Liste des spécialités disponibles

Source : BDPM

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