Zonisamide 50 mg gélule
Posologie
Posologie - Adultes
Titration et dose d'entretien
Zonisamide peut être administré en monothérapie ou en association au traitement en cours chez l'adulte. La posologie doit être adaptée en fonction de la réponse clinique. Le tableau 1 présente le schéma de titration et les doses d'entretien recommandés. Certains patients, particulièrement ceux qui ne prennent pas de médicaments inducteurs du CYP3A4, peuvent répondre à des doses inférieures.
Arrêt du traitement par Zonisamide
En cas d'arrêt du traitement par Zonisamide, l'interruption doit être progressive (voir rubrique 4.4). Lors des études cliniques chez l'adulte, la posologie a été réduite de 100 mg tous les sept jours avec ajustement concomitant des doses des autres médicaments antiépileptiques (le cas échéant).
Tableau 1. Adultes - Schéma d'augmentation de la posologie et traitement d'entretien recommandés
<table> <tbody><tr> <td> Schéma thérapeutique </td> <td colspan="3"> Phase de titration </td> <td> Dose d'entretien habituelle </td> </tr> <tr> <td rowspan="2"> Monothérapie Épilepsie nouvellement diagnostiquée chez l'adulte </td> <td> Semaines 1 + 2 </td> <td> Semaines 3 + 4 </td> <td> Semaines 5 + 6 </td> <td rowspan="2">300 mg par jour (une fois par jour). Si une dose plus élevée est nécessaire, augmentation par paliers de 100 mg à intervalles de deux semaines jusqu'à une dose maximale de 500 mg.
</td> </tr> <tr> <td> 100 mg/jour (une fois par jour) </td> <td> 200 mg/jour (une fois par jour) </td> <td> 300 mg/jour (une fois par jour) </td> </tr> <tr> <td rowspan="2"> Traitement en association Patients recevant des inducteurs du CYP3A4 (voir rubrique 4.5) </td> <td> Semaine 1 </td> <td> Semaine 2 </td> <td> Semaines 3 à 5 </td> <td rowspan="2">300 à 500 mg par jour (une fois par jour en deux prises).
</td> </tr> <tr> <td> 50 mg/jour (dose fractionnée en deux prises) </td> <td> 100 mg/jour (dose fractionnée en deux prises) </td> <td> Augmentation par paliers de 100 mg à intervalle d'une semaine </td> </tr> <tr> <td rowspan="2"> Patients ne recevant pas d'inducteurs du CYP3A4, ou patients présentant une insuffisance rénale ou hépatique </td> <td> Semaines 1 + 2 </td> <td> Semaines 3 + 4 </td> <td> Semaines 5 à 10 </td> <td rowspan="2">300 à 500 mg par jour (une fois par jour ou en deux prises). Certains patients peuvent répondre à des doses plus faibles
</td> </tr> <tr> <td> 50 mg/jour (dose fractionnée en deux prises) </td> <td> 100 mg/jour (dose fractionnée en deux prises) </td> <td> Augmentation par paliers de 100 mg maximum à intervalle de deux semaines </td> </tr> </tbody></table>Recommandations générales pour la posologie de Zonisamide dans les populations particulières
Population pédiatrique (à partir de 6 ans)
Titration et traitement d'entretien
Zonisamide doit être ajouté au traitement en cours chez les patients pédiatriques âgés de 6 ans et plus. La posologie doit être adaptée en fonction de la réponse clinique. Le tableau 2 présente le schéma de titration et les doses d'entretien recommandés. Certains patients, en particulier ceux qui ne reçoivent pas de médicaments inducteurs du CYP3A4, peuvent répondre à des doses inférieures.
Les médecins doivent attirer l'attention des patients pédiatriques et des parents/soignants sur l'encadré de mise en garde pour les patients (dans la notice) relatif à la prévention des coups de chaleur (voir rubrique 4.4, Population pédiatrique).
Tableau 2. Population pédiatrique (à partir de 6 ans) - Schéma d'augmentation de la posologie et traitement d'entretien recommandés
<table> <tbody><tr> <td> Schéma thérapeutique </td> <td colspan="2"> Phase de titration </td> <td colspan="2"> Dose d'entretien habituelle </td> </tr> <tr> <td rowspan="2"> Traitement en associationPatients recevant des inducteurs du CYP3A4 (voir rubrique 4.5)
</td> <td> Semaine 1 </td> <td> Semaine 2 à 8 </td> <td> Patients pesant de 20 à 55 kg </td> <td> Patients pesant > 55 kg </td> </tr> <tr> <td> 1 mg/kg/jour (une fois par jour) </td> <td> Augmentation par paliers de 1 mg/kg à intervalle d'une semaine </td> <td> 6 à 8 mg/kg/jour (une fois par jour) </td> <td> 300 à 500 mg/jour (une fois par jour) </td> </tr> <tr> <td rowspan="2">Patients ne recevant pas d'inducteurs du CYP3A4
</td> <td> Semaines 1 + 2 </td> <td> À partir de la semaine 3 </td> <td rowspan="2">6 à 8 mg/kg/jour (une fois par jour)
</td> <td rowspan="2">300 à 500 mg/jour (une fois par jour)
</td> </tr> <tr> <td> 1 mg/kg/jour (une fois par jour) </td> <td> Augmentation par paliers de 1 mg/kg à intervalle de deux semaines </td> </tr> </tbody></table>Remarque :
. Pour garantir le maintien d'une dose thérapeutique, le poids de l'enfant doit être surveillé et la posologie ajustée en cas de modification du poids jusqu'à 55 kg. Le schéma posologique est de 6 à 8 mg/kg/jour jusqu'à une dose maximale de 500 mg/jour.
La sécurité et l'efficacité du zonisamide chez les enfants âgés de moins de 6 ans ou dont le poids est inférieur à 20 kg n'ont pas encore été établies.
Les données d'études cliniques chez des patients dont le poids est inférieur à 20 kg sont limitées. La prudence s'impose donc pour le traitement d'enfants âgés de plus de 6 ans et pesant moins de 20 kg.
Il n'est pas toujours possible d'obtenir précisément la dose calculée avec les dosages des gélules de zonisamide commercialisées. Dans ce cas, il est donc recommandé d'arrondir la dose totale de zonisamide à la dose supérieure ou inférieure la plus proche pouvant être obtenue avec les dosages des gélules de zonisamide commercialisées (25 mg, 50 mg et 100 mg).
Arrêt du traitement
En cas d'arrêt du traitement par Zonisamide, l'interruption doit être progressive (voir rubrique 4.4). Lors des études cliniques chez des patients pédiatriques, la posologie a été réduite d'environ 2 mg/kg tous les sept jours (conformément au schéma présenté dans le tableau 3).
Tableau 3. Population pédiatrique (à partir de 6 ans) - Schéma de réduction posologique recommandé
<table> <tbody><tr> <td> Poids </td> <td> Diminution à intervalle d'une semaine par paliers de : </td> </tr> <tr> <td> 20 - 28 kg </td> <td> 25 à 50 mg/jour\* </td> </tr> <tr> <td> 29 - 41 kg </td> <td> 50 à 75 mg/jour\* </td> </tr> <tr> <td> 42 - 55 kg </td> <td> 100 mg/jour\* </td> </tr> <tr> <td> > 55 kg </td> <td> 100 mg/jour\* </td> </tr> </tbody></table>Remarque :
*Toutes les doses sont administrées une fois par jour.
Personnes âgées
Il existe peu de données sur l'utilisation du zonisamide chez les personnes âgées, et il convient donc d'être prudent lors de l'instauration du traitement chez ces patients. Le profil de sécurité du zonisamide doit également être considéré lors de sa prescription (voir rubrique 4.8).
Insuffisance rénale
La prudence est recommandée chez les patients présentant une insuffisance rénale car il existe peu de données sur l'utilisation du zonisamide chez ces patients et il peut être nécessaire d'augmenter plus lentement la posologie. Étant donné que le zonisamide et ses métabolites sont excrétés par voie rénale, le traitement doit être arrêté chez les patients qui développent une insuffisance rénale aiguë ou qui présentent une élévation persistante cliniquement significative de la créatinémie.
Chez des sujets insuffisants rénaux, une corrélation positive a été observée entre la clairance rénale de doses uniques de zonisamide et la clairance de la créatinine. L'ASC plasmatique du zonisamide a été augmentée de 35 % chez des sujets ayant une clairance de la créatinine inférieure à 20 ml/min.
Insuffisance hépatique
Il n'existe pas de données sur l'utilisation du zonisamide chez les patients présentant une altération des fonctions hépatiques. Par conséquent, l'administration aux patients présentant une insuffisance hépatique sévère n'est pas recommandée. La prudence est recommandée chez les patients ayant une insuffisance hépatique légère à modérée, et il peut être nécessaire d'augmenter plus lentement la posologie.
Mode d'administration
Les gélules de zonisamide doivent être administrées par voie orale.
Effet des aliments
Le zonisamide peut être pris au cours ou en dehors des repas (voir rubrique 5.2).
Source : BDPM
Interactions
anticonvulsivants métabolisés <> millepertuisContre-indication
résines chélatrices <> médicaments administrés par voie oralePrécaution d'Emploi
topiques gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants <> médicaments administrés par voie oralePrécaution d'Emploi
zonisamide <> valproïque (acide) et, par extrapolation, valpromidePrécaution d'Emploi
laxatifs (type macrogol) <> médicaments administrés par voie oraleA prendre en compte
Source : Thesaurus
Fertilité, grossesse et allaitement
Femmes en âge de procréer
Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficace pendant le traitement par le zonisamide et pendant un mois après l'arrêt du traitement.
Le zonisamide ne doit pas être utilisé chez la femme en âge de procréer qui n'utilise pas de contraception efficace à moins d'une nécessité absolue et uniquement si le bénéfice potentiel est considéré comme justifiant le risque pour le fœtus. Les femmes en âge de procréer traitées par le zonisamide doivent recevoir l'avis médical d'un spécialiste. La femme doit être pleinement informée et comprendre les effets possibles du zonisamide sur le fœtus et les risques doivent être discutés avec la patiente au regard du bénéfice avant l'initiation du traitement. Avant l'initiation d'un traitement par le zonisamide chez une femme en âge de procréer, un test de grossesse doit être considéré.
Les femmes qui envisagent une grossesse doivent consulter leur spécialiste pour réévaluer le traitement par le zonisamide et envisager d'autres options thérapeutiques avant la conception et avant l'arrêt de la contraception.
Comme avec tous les médicaments antiépileptiques, le traitement doit toujours être arrêté progressivement pour éviter la survenue intercurrente de crises qui peuvent avoir des conséquences graves pour la mère et pour l'enfant à naître. Le risque d'anomalie congénitale est multiplié par 2 ou 3 pour les enfants des femmes traitées par un traitement antiépileptique. Les anomalies les plus fréquemment rapportées sont une fente labiale, des malformations cardiovasculaires et une anomalie du tube neural. Un traitement comportant plusieurs médicaments antiépileptiques peut être associé à un risque accru de malformations congénitales comparativement à une monothérapie.
Grossesse
Il existe des données limitées sur l'utilisation du zonisamide chez la femme enceinte. Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3.). Chez l'Homme, le risque potentiel de malformations congénitales majeures et de troubles neurodéveloppementaux n'est pas connu.
Les données obtenues à partir d'un registre suggèrent une augmentation de la proportion d'enfants de faible poids de naissance (FPN), prématurés ou petits pour l'âge gestationnel (PAG). Ces augmentations sont de l'ordre de 5% à 8% pour les enfants de FPN, de 8% à 10% pour ceux nés prématurément et de 7% à 12% pour ceux PAG, tous ces pourcentages ayant été comparés avec ceux de mères traitées par de la lamotrigine en monothérapie.
Le zonisamide ne doit pas être utilisé chez la femme enceinte à moins d'une nécessité absolue, et uniquement si le bénéfice potentiel est considéré comme justifiant le risque pour le fœtus.
En cas de traitement par le zonisamide pendant la grossesse, les patientes doivent être bien informées du risque potentiel pour le fœtus et l'utilisation de la dose minimale efficace et une surveillance étroite sont conseillées.
Allaitement
Le zonisamide est excrété dans le lait maternel ; la concentration dans le lait est similaire à celle observée dans le plasma. Une décision doit être prise soit d'interrompre l'allaitement, soit d'interrompre/de s'abstenir du traitement avec le zonisamide. Compte tenu de la persistance prolongée dans l'organisme, l'allaitement ne doit être repris qu'un mois après l'arrêt du traitement par le zonisamide.
Fertilité
Il n'existe pas de données cliniques concernant les effets du zonisamide sur la fertilité humaine. Les études chez l'animal ont mis en évidence des modifications des paramètres de fertilité (voir rubrique 5.3).
Source : BDPM
Propriétés pharmacologiques
Classe pharmacothérapeutique : Antiépileptiques, autres antiépileptiques, code ATC : N03AX15
Le zonisamide est un dérivé du benzisoxazole. C'est un antiépileptique avec une faible activité anhydrase carbonique in vitro. Sa structure chimique n'est pas apparentée à d'autres antiépileptiques.
Mécanisme d'action
Le mécanisme d'action du zonisamide n'est pas totalement élucidé, mais il semblerait qu'il agisse sur les canaux sodiques et calciques voltage-dépendants, en bloquant les décharges neuronales synchrones, en réduisant la propagation des décharges épileptiques et en interrompant ainsi l'activité épileptique qui en résulte. Le zonisamide possède également un effet modulateur sur l'inhibition neuronale dans laquelle le GABA sert de médiateur.
Effets pharmacodynamiques
L'effet anticonvulsivant du zonisamide a été évalué sur différents modèles, chez plusieurs espèces présentant des crises induites ou naturelles, et le zonisamide semble agir comme un antiépileptique à large spectre chez ces modèles. Le zonisamide prévient les convulsions lors du test de l'électrochoc maximal et limite l'extension de la crise, notamment la propagation des convulsions du cortex à la structure subcorticale et il supprime l'activité focale épileptogène. Toutefois, contrairement à la phénytoïne et à la carbamazépine, le zonisamide agit essentiellement sur les crises ayant pour origine le cortex.
Efficacité et sécurité clinique
Monothérapie dans l'épilepsie partielle avec ou sans généralisation secondaire
L'efficacité du zonisamide en monothérapie a été établie lors d'une étude de non-infériorité à la carbamazépine à libération prolongée (LP) en double aveugle, en groupes parallèles, menée chez 583 patients adultes présentant une épilepsie nouvellement diagnostiquée avec ou sans crises généralisées tonico-cloniques secondaires. Les patients randomisés à la carbamazépine ou au zonisamide ont reçu le traitement pendant une durée allant jusqu'à 24 mois en fonction de la réponse.
La posologie a été augmentée jusqu'à la dose cible initiale de 600 mg de carbamazépine ou 300 mg de zonisamide. Chez les patients présentant une crise convulsive, la posologie était augmentée à la dose cible suivante, soit 800 mg de carbamazépine ou 400 mg de zonisamide. Si les patients présentaient une nouvelle crise, la posologie était augmentée à la dose cible maximale de 1 200 mg de carbamazépine ou 500 mg de zonisamide. Les patients n'ayant pas présenté de crise pendant 26 semaines à un palier de dose cible ont poursuivi le traitement à cette dose pendant 26 semaines de plus. Les principaux résultats de cette étude sont présentés dans le tableau ci-dessous :
Tableau 6. Résultats d'efficacité de l'étude 310 en monothérapie
<table> <tbody><tr> <td> </td> <td> Zonisamide </td> <td> Carbamazépine </td> <td colspan="2" rowspan="2"> </td> </tr> <tr> <td> n (Population ITT) </td> <td> 281 </td> <td> 300 </td> </tr> <tr> <td> Absence de crise pendant 6 mois </td> <td> </td> <td> </td> <td> Diff. </td> <td> IC à 95 % </td> </tr> <tr> <td> Population PP\* </td> <td> 79,4 % </td> <td> 83,7 % </td> <td> -4,5 % </td> <td> -12,2 % ; 3,1 % </td> </tr> <tr> <td> Population ITT </td> <td> 69,4 % </td> <td> 74,7 % </td> <td> -6,1 % </td> <td> -13,6 % ; 1,4 % </td> </tr> <tr> <td> ≤ 4 crises pendant lapériode initiale de 3 mois </td> <td> 71,7 % </td> <td> 75,7 % </td> <td> -4,0 % </td> <td> -11,7 % ; 3,7 % </td> </tr> <tr> <td> > 4 crises pendant la période initiale de 3 mois </td> <td> 52,9 % </td> <td> 68,9 % </td> <td> -15,9 % </td> <td> -37,5 % ; 5,6 % </td> </tr> <tr> <td> Absence de crise pendant 12 mois </td> <td> </td> <td> </td> <td> </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Population PP\* </td> <td> 67,6 % </td> <td> 74,7 % </td> <td> -7,9 % </td> <td> - 17,2 % ; 1,5 % </td> </tr> <tr> <td> Population ITT </td> <td> 55,9 % </td> <td> 62,3 % </td> <td> -7,7 % </td> <td> - 16,1 % ; 0,7 % </td> </tr> <tr> <td> ≤ 4 crises pendant la période initiale de 3 mois </td> <td> 57,4 % </td> <td> 64,7 % </td> <td> -7,2 % </td> <td> -15,7 % ; 1,3 % </td> </tr> <tr> <td> > 4 crises pendant la période initiale de 3 mois </td> <td> 44,1 % </td> <td> 48,9 % </td> <td> -4,8 % </td> <td> -26,9 % ; 17,4 % </td> </tr> <tr> <td> Sous-types de crises (Absence de crise pendant 6 mois - Population PP) </td> <td> </td> <td> </td> <td> </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Toutes crises partielles </td> <td> 76,4 % </td> <td> 86,0 % </td> <td> -9,6 % </td> <td> -19,2 % ; 0,0 % </td> </tr> <tr> <td> Partielles simples </td> <td> 72,3 % </td> <td> 75,0 % </td> <td> -2,7 % </td> <td> -20,0 % ; 14,7 % </td> </tr> <tr> <td> Partielles complexes </td> <td> 76,9 % </td> <td> 93,0 % </td> <td> -16,1 % </td> <td> -26,3 % ; -5,9 % </td> </tr> <tr> <td> Tout type de crises tonico-cloniques généralisées </td> <td> 78,9 % </td> <td> 81,6 % </td> <td> -2,8 % </td> <td> -11,5 % ; 6,0 % </td> </tr> <tr> <td> Tonico-cloniques secondaires </td> <td> 77,4 % </td> <td> 80,0 % </td> <td> -2,6 % </td> <td> -12,4 % ; 7,1 % </td> </tr> <tr> <td> Tonico-cloniques généralisées </td> <td> 85,7 % </td> <td> 92,0 % </td> <td> -6,3 % </td> <td> -23,1 % ; 10,5 % </td> </tr> </tbody></table>PP = population per protocole ; ITT = population en intention de traiter
* Critère principal
En association dans le traitement chez l 'adulte de l'épilepsie partielle avec ou sans généralisation
Chez les adultes, l'efficacité du zonisamide a été démontrée lors de quatre études en double aveugle contrôlées contre placebo d'une durée allant jusqu'à 24 semaines, au cours desquelles le zonisamide a été administré à raison d'une ou deux fois par jour. Ces études montrent que la réduction médiane de la fréquence des crises partielles est proportionnelle à la dose de zonisamide, avec un effet maintenu à des doses de 300 à 500 mg par jour.
Population pédiatrique
En association dans le traitement de l'épilepsie partielle avec ou sans généralisation chez les adolescents et les enfants (à partir de 6 ans)
Chez les patients pédiatriques (âgés de 6 ans et plus), l'efficacité du zonisamide a été démontrée dans une étude en double aveugle contrôlée versus placebo, menée chez 207 patients ayant été traités pendant une durée allant jusqu'à 24 semaines. Une réduction ≥ 50 % par rapport au début de l'étude de la fréquence des crises pendant la période de traitement à dose stable de 12 semaines a été observée chez 50 % des patients traités par le zonisamide et 31 % de ceux recevant le placebo.
Les effets indésirables spécifiques observés dans les études pédiatriques ont été : diminution de l'appétit et perte de poids, diminution du taux de bicarbonate, augmentation du risque de calculs rénaux et de déshydratation. Tous ces effets, et en particulier la perte de poids, peuvent avoir des conséquences délétères sur la croissance et le développement et entraîner une dégradation de l'état général. Globalement, les données concernant les effets à long terme sur la croissance et le développement sont limitées.
Source : BDPM
Effets indésirables
agitation
anorexie
ataxie
bicarbonate sanguin diminué
diplopie
irritabilité
perte de poids
somnolence
trouble de la mémoire
vertige
état confusionnel
état dépressif
Source : ANSM
Liste des spécialités disponibles
- Commercialisé
ZONEGRAN 50 mg, gélule
- Commercialisé
ZONISAMIDE MYLAN 50 mg, gélule
- Commercialisé
ZONISAMIDE SANDOZ 50 mg, gélule
- Commercialisé
ZONISAMIDE TEVA 50 mg, gélule
Source : BDPM
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