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Posos choisie pour l'appel à projet gouvernemental sur l’évaluation des dispositifs médicaux numériques aux urgences

Posos choisie pour l'appel à projet gouvernemental sur l’évaluation des dispositifs médicaux numériques aux urgences

Posos a été sélectionnée par le Ministère de la santé comme sujet d’étude pour évaluer l’impact médico-économique de la détection de la iatrogénie (risques dans les prescriptions médicales) aux urgences. L’étude aura pour objectif de montrer l’intérêt des outils numériques en ce qui concerne, à la fois, la détection d’erreurs médicamenteuses et la correction par un traitement plus approprié, le gain de temps et la réduction de la charge mentale du médecin. Cette étude, qui est une première mondiale, a notamment pour objectif d’aider le secteur hospitalier, en crise depuis maintenant plusieurs années, et plus particulièrement le personnel des urgences qui est à bout de souffle.

Sommaire

Posos, accompagnée du Digital Medical Hub, a été sélectionnée, avec l’AP-HP et le CHU Amiens-Picardie, par le Ministère de la Santé pour mener la première étude française sur les bénéfices médico-économiques de la détection de la iatrogénie aux urgences. Le comité scientifique chargé de l’étude est dirigé par le Docteur Aurélien Mary, pharmacien clinicien du CHU Amiens-Picardie et du Docteur Laure Abensur Vuillaume, médecin urgentiste au CHR de Metz-Thionville et regroupe l’expertise de plusieurs centres hospitaliers dont l’AP-HP. Ce projet, qui doit permettre au personnel des urgences de détecter et corriger plus facilement les risques dans les prescriptions médicales, notamment grâce à l’IA, s’inscrit dans le cap fixé en 2017 par l’OMS de réduire de 50 % la iatrogénie, et fait de la lutte contre les prescriptions inadaptées une priorité en matière de santé publique.

L’objectif de cette étude est triple : diminuer le nombre de prescriptions à risque - la iatrogénie représente 10000 décès par an*, et plus de 130 000 hospitalisations -, faciliter le quotidien des équipes des services d’urgence et réduire les coûts de l’hôpital associés aux risques d’erreurs médicamenteuses. A l’hôpital, un effet indésirable grave survient tous les cinq jours pour un service de 30 lits, et dans le contexte d’admission aux urgences, 40,6%*des ordonnances de patients comportent des risques médicamenteux évitables.* La moitié de ces risques sont évitables. Cette étude, menée sur 24 mois, sera déployée en deux phases dans les services d’urgence. La première, en phase de simulation, consistera à mettre en situation une équipe d’urgentistes équipée de Posos et une autre sans afin de déterminer les bénéfices cliniques de l’outil ; la seconde se déroulera en vie réelle dans des hôpitaux pendant un an afin d’évaluer les avantages cliniques et médico-économiques du dispositif médical Posos.

La situation aux urgences ne cesse de s’aggraver. En 2018, en France, les médecins étaient 72 %*à estimer manquer de temps pour accomplir leur travail. Aux urgences, c’est 60 % des urgentistes qui souffrent d'au moins un symptôme d’épuisement professionnel, un niveau de surmenage renforcé par la fermeture de lits et de services. Ces conditions rendent le travail des soignants particulièrement complexe, surtout dans cette spécialité médicale où le temps de consultation est limité et où les praticiens rencontrent une diversité importante d’antécédents et de pathologies. Les dispositifs médicaux numériques basés sur l’IA comme Posos sont pour mission de permettre aux équipes à la fois un gain de temps à l’admission des patients grâce à l’automatisation de la transcription et l’analyse des ordonnances et grâce à la recherche facilitée de solutions thérapeutiques adaptées au patient. Pour 66,5%*des médecins hospitaliers, elles contribuent aussi à alléger leur charge mentale.

Pour Isabelle Durand Zaleski, cheffe de service et directrice du laboratoire médico-économique de l’AP-HP,  les  objectifs  de  cette  étude  sont  multiples  :  “Il  existe  de  nombreuses  études  portant sur la iatrogénie, mais aucune d’elles n’a permis jusqu’ici d'en quantifier véritablement les risques et les coûts- et d’identifier des leviers d’action pour réduire ces risques. C’est la différence notable de cette étude menée avec Posos. Elle va permettre de mesurer l’efficacité réelle de l’outil : le nombre de patients pour lesquels un risque a été identifié ; la proportion des cas où une alternative thérapeutique acceptable a été trouvée ; le bénéfice médical et économique, qu’il soit en matière de gain de temps médical aux urgences ou de réduction des coûts.”

Pour Aurélien Mary, docteur en pharmacie clinique et investigateur coordinateur : « Cette évaluation clinique est nécessaire pour apprécier l’impact réel des outils informatiques d’aide pour les soignants.Basée sur une réflexion méthodologique qui a fait intervenir de nombreux professionnels, pharmaciens et praticiens, cette étude est une première mondiale, puisqu’aucun projet aussi poussé n’a permis de fournir des données scientifiques solides sur l’apport de ces outils jusqu’ici. Elle pourra aboutir à trois résultats :

  • Une baisse des problèmes médicamenteux à l’origine de iatrogénie lorsque Posos est utilisé par le praticien - auquel cas l’outil pourra devenir un standard ;
  • Une même baisse mais seulement en simulation - qui exigera d’améliorer la sensibilité et l’ergonomie de l’outil ;
  • Aucune  baisse  des  problèmes  médicamenteux  -  ce  qui  permettrait  d’évaluer  les  pistes d’amélioration du produit et des conduites à venir sur l’ergonomie ou le gain de personnalisation supplémentaire à réaliser. »

Daniel Aiham Ghazali, médecin en médecine d’urgence au CHU Amiens-Picardie,  explique  :  “Cette étude s’intègre dans le vaste projet de recherche sur l’intelligence artificielle dans le domaine de la santé que nous entreprenons au CHU Amiens-Picardie et tout particulièrement dans Département deMédecine d’Urgence. Posos est un outil innovant pour les urgences, qui peut contribuer à l’amélioration de la sécurité des soins des patients et à l’accélération de la gestion de flux aux urgences. Il pourrait permettre aux médecins urgentistes de déceler tout danger thérapeutique ou effet indésirable pour un patient dans les traitements que l’on peut leur proposer mais également dans leur traitement habituel et dont l’analyse n’est pas toujours aisée en particulier en cas de surcharge d’activité aux urgences.”

Sources

*Rapport sur la surveillance et le bon usage des médicaments en France par B.Bégaud, D.Costagliola

*Rapport annuel HAS, 2018

*Recherche sur les MOAT par C. Geeson, L. Wei, B.D. Franklin

*Sondage Odoxa, 2018

*Baromètre Posos, réalisé sur plus de 2500 soignants, février 2022

Goulven de Pontbriand
Head of Growth & Marketing

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