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Une infection génitale chez un patient diabétique : quelle origine ?

Une infection génitale chez un patient diabétique : quelle origine ?

Madame F. âgée de 64 ans vient en consultation dans le cadre de son suivi périodique. Depuis sa dernière visite, cette patiente a revu son diabétologue qui a introduit un nouveau traitement antidiabétique per os : la DAPAGLIFLOZINE 10 MG.

Le traitement de cette patiente comprenait déjà : 

Dans ses antécédents, on retrouve :

  • Un diabète de type II évoluant depuis une dizaine d’années
  • Une insuffisance rénale chronique stade II DFG : 85ml/min
  • Une hypertension artérielle
  • Un accident ischémique transitoire il y a 2 ans
  • Un surpoids
  • Une gonarthrose bilatérale

Madame F. présente depuis quelques jours les symptômes d’une vulvovaginite ; maladie dont elle n’a jamais souffert auparavant. Elle semble très inquiète et souhaite arrêter ce nouveau médicament qu’elle pense responsable de son infection génitale. Elle vous interroge sur sa compatibilité avec ses autres traitements en cours. 

Votre examen clinique est sans particularité hormis l’atteinte génitale. La prise de sang décèle une amélioration de son HbA1C ainsi qu’une stabilité de la fonction rénale.

Vous voilà bien embarrassé(e) car il s’agit de votre première ordonnance de renouvellement avec ce nouveau traitement que vous ne maîtrisez pas encore.

Recherchez maintenant sur POSOS ; quelques clics suffisent à vous sortir de cet embarras :

Via l’onglet « Effets indésirables », vous trouvez que la Dapagliflozine est effectivement pourvoyeuse d’infection génitale de façon fréquente ;

  • Il ne s’agit pas pour autant d’une contre-indication à la prescription de cette molécule ;
  • Le médicament ne présente pas de contre-indication avec les autres antidiabétiques y compris l’insuline.

POSOS, outil de recommandation thérapeutique, vous a permis de répondre avec assurance à votre patiente. 

Voici ce qu'il faut retenir :

  • Cette molécule est commercialisée sous un seul dosage : 10mg à prendre en prise unique ;
  • En cas d’association avec de l’insuline ou avec un sulfamide, il faut diminuer la dose de ces 2 derniers afin de prévenir du risque d’hypoglycémie ;
  • Ce médicament ne doit pas être initié chez les patients ayant un débit de filtration glomérulaire DFG< 60 ml/min et doit être arrêté en présence d'un DFG < 45 ml/min ;
  • La gangrène de Fournier fait partie des contre-indications absolues.
Dr Aurélie Wouters

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